Roland attendait Yarie à la sortie du conservatoire, quand soudain, il la vit avec un garçon. Son sang bouillait dans son corps et ses muscles étaient tendus. Il n'arrivait pas à se contrôler mais il se résigna en voyant les deux jeunes en train de se disputer . Cela lui fit plaisir et il se cacha pour écouter leur dispute

- Yarie, j'en ai marre que tu me caches des choses. Je ne sais rien de toi en plus tu essaies de t'éloigner. A chaque fois que je pense qu'enfin nous nous sommes rapprochés, la seconde d'après je me rends compte que je me fourvoie. Je ne sais plus quoi faire ! M'aimes tu au moins ?

-... Hein, c'est-à-dire ... oui bien sûr que je t'aime Hach

- " c'est-à-dire oui je t'aime Hach " c'est tout ce que tu ressens pour moi. Je pensais qu'avec le temps les choses allaient s'arranger, peux être tu allais m'aimer mais je pense m'être fortement trompé!

- c'est faux!

- qu'est-ce qui est faux, le fait que tu ne m'aimes pas ou le fait que tu ne m'aimeras jamais?

- je ne sais pas Hach. Je t'aime, c'est tout ce que je sais!

- tu m'aimes comme un ami, oui ça j'avais compris!

- ne complique pas les choses avec des nuances!

-  d'accord admettons que tu m'aimes! Alors prouve-le!

- le prouver ? Comment puis-je faire une telle chose ?

- embrasse-moi ! Je veux que tu m'embrasses !

Elle s'avance lentement vers Hach pour exécuter son désir mais elle ne put se résoudre à faire une telles choses. Elle recula et pleura à chaudes larmes!

Roland qui avait prévu d'intervenir ne pu se résoudre à le faire en voyant les larmes de sa bien-aimée. Il les laissa et rentra chez lui en prenant soin d'obtenir le numéro de Hach auprès de la prof. Elle était tombé sous son charme, elle lui avait donné sans poser la moindre question . Cela surpris Roland mais il avait eu ce qu'il voulait et c'était le plus important.

Entre-temps Yarie continua à pleurer, Hach réprima sa colère pour l'aider à se calmer. Il la serra dans ses bras. Cependant, dès qu'elle fût de nouveau réceptive, il lui chuchota dans l'oreille

- je vois que pour toi, c'est difficile d'envisager la possibilité de me traiter autrement que comme un ami alors rompons! Devenons ce que nous étions avant que je ne te vole un baiser. Quant à moi, j'essayerai de t'oublier et de te voir comme une amie! Qu'en penses-tu?

- c'est une très bonne idée!

Hach avait le cœur meurtris, il pensais qu'avec le temps, elle aurait fini par l'aimer mais il s'était lourdement mépris. Sa douleur était grande, il n'arrivait plus à la regarder dans les yeux.

Il ne voulait surtout pas pleurer devant elle. Hach s'éloigna de Yarie et s'en alla chez lui en courant et en pleurant. Il en voulait à la vie d'être si cruelle. Il avait espéré pendant quatre mois mais aujourd'hui tout cela s'était transformé en un grand vite, un trou béant dans sa poitrine.
Il avait mal, s'était douloureux, ses histoires d'amour étaient toujours très chaotiques mais il pensait qu'avec le temps les choses changeraient.

Dans sa courte vie, il avait aimé deux filles avant Yarie.

La première s'appelait Anna, il avait commencé à l'aimer à l'âge de 13 ans. A 14 ans, par chance, ils s'étaient retrouvés dans la même classe. Ils avaient sympathisés et quelques temps plus tard, Hach avait eu le courage de se déclarer.
Elle avait répondu oui, il était si content mais le lendemain, elle n'était pas au collège, il l'avait cherché pendant longtemps et partout, il était même allé chez elle.
C'est bien plus tard qu'il apprit qu'elle était morte dans un accident de voiture. Ses parents trop tristes avaient déménagés pour ne pas trop penser à leur fille.

Il n'avait pas pu l'oublier jusqu'à ce qu'il raconte Isabelle à l'âge de 16 ans. Il avait tout de suite accroché et Isabelle adorait venir chez lui. Il en était ravi, ils faisaient beaucoup de choses ensemble, des jeux, des promenades, des concerts. Et surtout, ils s'entendaient super bien, il se connaissait drôlement bien en si peu de temps.

Ça faisait à peine six mois qu'ils se connaissaient, pourtant, ils étaient inséparables, toujours ensemble à descendre, à monter exetera...

Ils avaient le sentiment de se connaître depuis fort longtemps. Et avec le temps Hach en était tombée amoureux. Il aimait cette jeune fille comme il avait aimé Anna ou peut-être un peu plus. Cependant, il n'avait pas le courage de lui dire. Il craignait un autre malheur. Il ne voulait pas pourtant, il savait que c'était la seule chose qui allait le rendre très heureux.
Un jour, Hach décida de lui avouer ses sentiments, or très malheureusement, il trouva Isabelle en train d'embrasser son grand frère Nicolas. Il était dégoûté et il se promit que jamais plus il ne tomberai amoureux. Depuis ce jour, il essaie de se concentrer. Seule la musique et les études comptaient pour lui.
Cette promesse se brisa quand il remarqua le regard de Yarie posé sur lui. Au début ce n'était pas de l'amour, il était tout simplement heureux qu'une fille le remarque.
Peut être que ce qu'il ressentait pour Yarie était de l'amour ? Mais cela pouvait être aussi une obsession dû à l'envie d'être aimé ?

Hach était enfin arrivé chez lui, sa mère inquiète commença à lui bombarder de questions. Il les balayait tous en ignorant sa mère. Elle n'était qu'une fouineuse. Sa mère avait l'habitude de s'inquiéter pour lui. Arriver dans sa chambre, il y trouva son frère avec Isabelle. Oui Isabelle et Nicolas étant très amoureux sont restés ensemble depuis ce temps là.

- pourquoi vous prenez toujours ma chambre quand vous vous retrouvé !

- allez mon petit chéri, calme toi un peu. On dirai que tu as passé une mauvaise soirée. Raconte moi!

- J'ai rompu avec ma petite copine Isabelle, maintenant sortez de ma chambre, je suis fatigué !

- bon courage mon petit frère chéri. Je t'aime moi.

- moi aussi je t'aime !

Quand il fut seul dans sa chambre, son telephone se mit à sonner. Il le prit, c'était un message d'un numéro qu'il ne connaissait pas. Il l'ouvrit et le lit avant de se coucher livide comme de la craie.

Merci pour toute les personnes qui lisent mon histoire.
Mais cela me fera énormément plaisir si vous me laissez un petit commentaire.
J'aimerai m'améliorer.