Chapitre 50
Coucou
Merci d'avoir suivi cette histoire, pour vos votes, commentaires... Merci à Moums de continuer de croire en moi .
(Un merci à Marion_dlrc de prendre le temps de voter et laisser un commentaire 🥰)
♥️♥️♥️
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— Holly...
— Tu peux repartir à Hollywood.
— Je suis là pour toi.
— Non, tu es là, car tu ressens de la culpabilité.
— Si je pouvais te faire don de quelque chose qui t'aiderait à guérir, je l'aurais fait.
— Si je meurs, tu auras une partie de moi qui vivra en toi.
— Pourquoi as-tu refusé de me voir?
— Tu veux que je te fasse une piqûre de rappel? Ta mesure d'éloignement te dit quelque chose?
— J'étais en colère.
— Et maintenant?
Il hoche négativement la tête. Il fixe mon visage, il est terne, mes joues sont creusées, je ne suis plus aussi belle à regarder. Je suis à l'image de la maladie et de la mort.
— Tu seras toujours magnifique.
J'éclate en sanglots, je ne me trouve pas magnifique. J'ai tellement eu peur d'y rester, des mois à croire en tous les dieux, pour avoir une chance que mon souhait de vivre soit exaucé. Des semaines à lire tout et n'importe quoi sur des blogs dédiés à ma pathologie. Des jours à chercher des cas de rémission.
— Non, je ne le suis pas. Je paye le prix de mes erreurs.
Il me prend dans ses bras, je décharge ces neuf derniers mois à pleurer le soir seule dans mon lit et à faire semblant le jour d'être forte et combative. Le soir, en me couchant, je craignais de ne pas revoir la lumière du jour. Je supportais de voir dans les regards des gens qu'il m'avait enterré de mon vivant . J'ai perdu beaucoup dans mon entourage, cette maladie n'est pas contagieuse, mais elle vous marginalise.
— Je suis là maintenant.
Je hoche négativement la tête.
— Je ne partirai pas!
— Tu veux vivre avec une bombe à retardement.
— Je veux vivre avec celle que j'aime.
Je relève les yeux vers lui, je me détache de lui et m'éloigne.
— Holly, j'ai côtoyé cette maladie de près, tu m'a donné un souffle de vie, aujourd'hui c'est mon tour de le faire pour toi. J'ai été con de mettre laisser emporter par ma rancœur. Je n'ai pas cessé de penser à toi ces deux dernières années. Je n'ai jamais respecté cette putain de mesure à la con.
— Quoi?
— J'étais tous les jours sur ton lieu de tournage.
— Quoi?
Mon cœur bat la chamade.
— C'était toi le jeune homme à la capuche?
— Oui.
— Pourquoi Keanan?
— Parce que je voulais te voir toi aussi gagner cette bataille.
— C'est tout?
— Non parce que je t'aime. Et toi?
— Chaque jour que dieu fait depuis ces huit dernières années.
Il s'approche de moi, et me retire la perruque, je suis gênée, je n'aime pas qu'on me voit comme ça.
— Tu es magnifique.
Il m'embrasse, ses lèvres s'emboîtent toujours aussi parfaitement aux miennes. Je ressens chaque émotion qu'il veut me faire passer, je ressens sa force, son amour, son soutien, son envie. Il m'attire à lui, je sens mes poumons se gonfler d'air. Des mois que je pris toutes les croyances possibles, de me laisser le revoir une dernière fois. Il se met à genoux.
— Est-ce que tu acceptes cette couronne?
Je souris et pleure en même temps?
— Oui.
Fin
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