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Chapitre 23


Au bout d'un petit temps, l'homme sembla calmé, il avait abandonné les coups pour lire un livre sur l'alcool, Kirishima en profita pour retourner voir son blond. Il fit un tour par la salle de bain, essuyant le sang qui trônait sur son menton, et quand il aperçut son reflet, il fronça le nez, ce n'était pas des plus beau à voir, sa lèvre était fendu et légèrement gonflé, sa pommette allait certainement tourner au violet et une marque de main rougeâtre avait prit place sur son cou. Il soupira et sortit de la pièce, toquant doucement à la porte de sa chambre.

« - Hey Explosion boy, c'est moi, tu peux ouvrir, l'autre con est en bas. »

Quand il entendit le loquet se déverrouiller, il se faufila dans la pièce et le referma, il lança un regard a Katsuki et lui caressa la joue en souriant. Il était content de savoir son compère en sécurité. Le blond lui écarquilla les yeux en voyant les dégâts sur le visage de son amant, il porta une main douce sur l'une des joues abîmée et y appliqua des petites caresses avec précaution.    

« - C'est lui qui t'a fait ça ? Et qu'est-ce qui se passe ? 

- Ce n'est rien de très grave, juste mon frère qui doit régler quelques affaires dans la région, il va rester quelques temps, tu peux descendre maintenant. Ne fais juste pas attention à son vocabulaire et ses manières, il est plutôt violent, mais il ne t'approchera pas. »

Il lui avait ensuite ébouriffé les cheveux, tout en lui demandant si il avait faim. Il était bien là, il ne voulait pas redescendre, et puis la porte étant fermer à clefs, il pouvait s'accorder un peu de répit, car il savait pertinemment que cette semaine n'allait pas être de tout repos. En sortant de la pièce Bakugo lança une simple phrase mais le dealer avait remarqué ses poings serrés alors qu'il passait la porte.

« - Quand je serais parrain, je pourrais te protéger de ta famille. »

Le rouge s'était retourné, tout en réfléchissant aux paroles du jeune homme, il ne les aimait pas, comment l'ancien mafieux pouvait-il accepter le rôle de parrain, et puis il n'avait aucunement besoin d'être protégé. Il souffla quelques longues secondes pour se remettre les idées en place puis suivis Katsuki. Dans la cuisine il lança un regard mauvais à son frère, il le connaissait par cœur, et savait ce que les lourds regards dans le dos du cendré signifiaient, c'est pour cette raison qu'il l'attrapa par la taille et le porta pour le mettre assis sur le plan de travail, s'immisçant entre ses jambes. Il se mit sur la pointe des pieds et atteint l'oreille de son compagnon, murmurant le plus doucement possible pour ne pas se faire repérer par son aîné, étrangement il ne supportait pas qu'une personne autre que lui puisse toucher ou s'imaginer avec le mafieux.

« - Réagis comme si c'était naturel entre nous, il ne doit pas savoir qu'il n'y aucuns sentiments dans notre relation autre que l'attirance. Il doit penser que tu es mon copain.»

Puis Eijiro lui attrapa doucement l'oreille de ses lèvres, jouant légèrement avec pour finalement descendre sur son cou et réanimer les traces des anciens suçons. Il finit par s'écarter, poser sa main sur la joue du jeune homme et venir l'embrasser tendrement. Il sourit content de la supercherie, puis avec un dernier sourire il s'était reculé définitivement. Il regrettait déjà ces mots, conscients du mensonge qu'ils représentaient, il leva les yeux au ciel et marmonna qu'il n'était qu'un idiot puis comme pour se rattraper, il adressa son plus magnifique sourire a Katsuki. Il dû cependant se retourner vers son frère et fut fier de retrouver un éclat de jalousie et de haine dans ses yeux.

« -Dis Tetsu tu comptes sortir aujourd'hui ?

- Notre père m'a demandé de recruter des femmes peu farouche et de les ramener avec moi pour les intégrer à notre entreprise. On manque de putes et les temps sont durs pour tout le monde. »

Le jeune dealer eut une mine dégoûtée et s'approcha dangereusement de son frère, se positionnant face à lui, il tapa du poing sur la table, tout en parlant d'une voix étonnamment profonde et froide, loin de son ton habituellement espiègle ou plein de défi.

« - Ne parles pas d'elles comme si elles n'étaient qu'une simple marchandise ! »

L'homme face à lui s'était levé et l'avait attrapé par les cheveux, son autre main lui tenait fermement le menton, le forçant à le regarder. Son visage était empreint d'une expression de colère. Bakugo avait esquissé un geste vers l'argenté mais le regard de son amant l'avait dissuadé.

« - Comment oses-tu me parler de cette façon Eijiro ? Dois-je te rappeler que tu ne vaut pas mieux que ces femmes, et qu'à une certaine époque c'est toi qui servait de pute ? Pourtant tu n'avais pas l'air de t'en plaindre quand ces porcs te prenaient. »

L'homme l'avait ensuite relâché et était sortit d'un pas rageur. Kirishima bien que grimaçant à la douleur ressenti précédemment n'avait rien dit et s'était affairé à préparer le repas du midi, la tête basse, comme s'il se sentait honteux. Au bout d'un moment il avait relevé la tête et cherché le blond, lui souriant quand leurs regards se croisèrent, il ne voulait définitivement pas l'inquiéter ou même qu'il soit mal à l'aise.

« - Tu vois il commences à enregistrer, il n'a pas touché à mon visage. Cette après-midi je t'emmène quelque part alors penses à prendre ton maillot de bain. »

L'Auburn eut un semblant de rire, fier de sa blague, il se rapprocha de son compagnon et se posta devant lui. Il embrassa ensuite la commissure des lèvres du cendré, ne montrant nullement ses émotions.

« - Et désolé pour tout à l'heure, mais j'ai bien l'impression que tu plais à cet idiot, et il aurait capable de tenter un truc si je n'avais pas annoncer la couleur. Malgré tout fais attention quand il est dans les parages, j'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose, heureusement tant que les marques sur ton cou resteront, c'est comme si tu m'appartenais.»

La fin de sa phrase avait été ponctuée par un ton des suggestif et bout des doigts il caressa lesdites marques, puis l'esprit de Kirishima dérailla quelques peu, et le jeune home céda à son envie, il attrapa la main de l'explosif et le guida à l'étage. Il ouvrit sa chambre à la va-vite et fit basculer le mafieux sur le lit, ne prenant même pas le temps de fermer la porte. Il s'avança à son tour sur le lit et se posta sur Katsuki à califourchon.

« - Tu fais chier, depuis que tu es là j'ai de plus en plus de mal à me contrôler. Je vais vraiment finir par faire une connerie qui pourrait ne pas te plaire. »

Il lui embrassa doucement le front avant de descendre sur son nez. Il aimait bien sa position, être ainsi sur l'ex-mafieux avait le don de mettre une pagaille pas possible dans son estomac, comme si un nuée de papillons s'y était installée.

« - Mais comment puis-je être sûr que toi tu le veuilles ? »

Il aimait vraiment jouer avec les nerfs de son compère, il avait depuis longtemps compris que ce dernier ne le rejetterait pas, mais bien qu'incertain face à l'ampleur de ses propres sentiments, il ne voulait pas imposer quoi que ce soit à une autre personne. C'est tout en douceur qu'il échangea leurs positions, calant ses mains sur les hanches de Bakugo alors que ce dernier se retrouvait maintenant assit sur lui. 

« - Je peux te prouver que je le veux autant que toi.»

Tout en se mordillant la lèvre dans un geste calculé, il planta ses iris dans celle du dealer, s'y noyant complètement, cependant la phrase qu'il avait prononcé à propos de leurs sentiments lui revint en tête, et il se recula quelque peu, complètement troublé. Le blond était perdu, il savait ce qu'il ressentait mais apparemment ce n'était pas réciproque.

« - Je te mets continuellement en danger, sans moi tu serais peut-être plus heureux. Si je rentrais chez moi, je deviendrais le nouveau parrain, le nouveau roi de cette ville, je serais le numéro 1, et je pourrais te protéger. Tu vivrais heureux, en sécurité et dans l'opulence.  

 En voyant son trouble, Kirishima se redressa un peu, et il lui demanda de se rapprocher, caressant tendrement sa joue.

« - C'est toi qui a le contrôle, tu pourrais me tuer actuellement, mais je t'interdit de retourner chez toi, même si c'est pour me protéger. Je suis un grand garçon, et tant que tu seras en sécurité et heureux, je le serais aussi. Katsuki je te fais confiance plus qu'à n'importe qui, et je te laisses un pouvoir total sur ma vie, mon corps et mes sentiments, donc ne retournes jamais là-bas. Comment pourrais-je dormir si tu n'es plus là ? »

Il avait un sourire mi-tendre mi-sincère sur les lèvres et c'est à ce moment là qu'il remarqua l'ampleur réelle de sa position. Il venait de faire une déclaration où ses sentiments étaient plus que dévoilés, alors que le blond le dominait et qu'il était torse nu dans un lit, il soupira en pensant qu'il aurait peut-être dû enfiler un haut en se réveillant.

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