Hello ! Alors juste pour vous prévenir que ce chapitre contient un lemon, qui commence et ce fini par la première lettre et la dernière en gras. J'avais parié ce lemon par rapport à l'épreuve de littérature du bac, mais même si c'est Hernani qui est tombé j'avais envie de faire un lemon. Par contre ça fait extrêmement longtemps que j'en avais pas écrit, genre trois ans, donc donnez-moi vos avis dessus.

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« - Tu es vraiment un idiot, comment puis-je te laisser si tu me regardes avec de tels yeux et que tu m'embrasses de cette façon ? »

Le dealer s'était penché à l'oreille du blond et avait symboliquement murmurer la dernière phrase. Puis dans un geste chaste il lui avait embrassé le front puis le nez, tout en continuant à l'avoir contre lui, ça le rassurait. Kirishima réfléchissait, si il décidait de rester ils allaient devoir agir vite et changer d'endroit, il ne voulait pas qu'un autre inconnu vienne agresser son mafieux. Il rougit fortement en remarquant la possessivité spirituelle dont il avait fait preuve, mais il aimait bien l'appeler comme ça, après tout Katsuki était actuellement dans ses bras et ce dernier n'avait personne donc ça ne pouvait pas être dérangeant.

« - Je ne laisserais personne te faire de mal ! Même si je doutes que tu aies besoin de moi pour te défendre. »

Le rouge avait flanché, voir le mafieux dans cet état lui retournait l'estomac, et il avait l'irrépressible envie de refaire sourire Katsuki, de voir ses yeux briller d'insolence et non humide de larmes. Il s'était doucement relevé puis s'était calé assis le dos contre le mur, une fois en position il avait attiré le blond contre son torse, lui caressant les cheveux. Il avait alors doucement essuyé les traces que les perles salées avaient laissé sur ses joues de porcelaine. Il lui releva le menton pour qu'il le regarde, et colla leurs front. Pour Bakugo ce petit moment intime était une renaissance, en écoutant le monologue du dealer, il avait sentit son cœur et son esprit se briser. Il n'avait aucunes envies de voir le jeune homme au cheveux rouges sortir de sa vie. Kirishima avait prit une place bien trop importante dans son quotidien malgré le peu de temps qu'ils avaient passé ensemble.

Les lèvres qui se posèrent sur les siennes et le coupèrent dans ses pensées, lui donnèrent étrangement chaud. Il se laissa mener par la danse hypnotisante de leurs langues jouant l'une avec l'autre. Il apprécia étrangement les mains du rouge qui passèrent sous son haut, et comme pour répondre au geste, il joint ses mains à l'arrière de la nuque de son vis à vis et s'assit à califourchon sur ses cuisses. Dans cette position leurs torses étaient collés et le blond pouvait sentir ses joues rougirent fortement. Quand les lèvres de Kirishima s'égarèrent dans son cou et s'évertuèrent à lui laisser diverses marques, le mafieux reprit ses esprits et le repoussa légèrement pour pouvoir lui parler.

«- On ne devrait pas faire ça, Kaminari va t'en vouloir, il m'a interdit de t'approcher. Comme si un stupide gosse pouvait m'interdire quelque chose.

-Comme tu viens de le dire, ce n'est pas lui qui va dicter nos actions, et puis je l'appellerai pour clarifier la situation plus tard. Pour l'instant la seule chose que je vois c'est que tu as l'air stressé, et je connais un bon moyen pour destresser.»

À la suite de sa phrase le rouge fit basculer Bakugo sous lui, continuant de caresser chaque centimètres de sa peau avec ses lèvres. Ces dernières se firent de plus en plus gourmandes et le dealer enleva le haut noir de son futur amant. Une fois le torse exposé à l'expertise minutieuse qu'entreprirent ses yeux, il partit à sa conquête, léchant, embrassant, mordillant et marquant la peau d'une si grande douceur. Le cendré avait beaucoup de mal à retenir de petits gémissements. Kirishima voulait réellement prendre son temps mais la tension qui régnait entre eux et qui s'était accumulée depuis leur première rencontre engloutissait peu à peu sa patience. Il porta deux de ses doigts entre les lèvres entre-ouverte de l'explosif et ce dernier les lécha sans détourner le regard.

Tout en se mordillant la lèvre inférieure le rouge se débarrassa des derniers vêtements encombrants. Une fois ses doigts humides, il prépara son amant tout en le couvrant de baisers et d'attentions. Il ne voulait pas du sexe bestial mais quelque chose de simple et sincère, comme une preuve de confiance entre leurs deux corps. Quand Katsuki se montra plus quémandeur, Eijiro estima qu'il était prêt et fondit doucement en lui.

La pression autour de sa virilité lui semblait tout bonnement irréelle, et aussi exquise que l'expression qu'abordait le futur parrain à cet instant. Ce dernier avait les yeux mi-clos, perdu entre douleur et plaisir, il sentait une drôle de chaleur en son sein et cette sensation lui plaisait beaucoup. Quand les coups de reins débutèrent et trouvèrent sans difficulté sa prostate, le jeune blond roula des yeux. Le rythme n'était pas violent, juste assez cadencé pour que la mélodie des peaux humides de sueurs qui se percutent les enivres.

Leur ébat continua un long moment durant lequel ils s'embrassèrent. Ils étaient réellement en communion, front contre front, Katsuki griffant légèrement le dos de Kirishima qui laissait ses lèvres traîner sur ses joues et son cou. Et bien que ce rythme était comparable à une torture car aussi jouissif que frustrant, aucuns des deux ne voulait le changer. Ils finirent par venir, le blond d'abord et le rouge quelques coups de reins après.

Une fois allongé au côté de son amant, Eijiro avait doucement rigolé, petit à petit il retrouvait sa bonne humeur et il espérait faire renaître celle de Katsuki. Avec tendresse il coucha le jeune homme à ses côtés, et attendit qu'il s'endorme en lui caressant les cheveux et le dos, ce dernier devait être épuisé par leurs précédente activité, et il était encore tôt. Il sortit de la chambre sur la pointes des pieds et descendit les escaliers, si il voulait la sécurité de l'explosif il devait s'assurer d'un dernier détail avant d'emmener le jeune homme loin de toute l'agitation de cette foutue ville. Une fois en bas il composa un numéro, l'un des seuls qu'il connaissait par coeur. L'homme à l'autre bout de fil sembla surprit, mais Kirishima ne se découragea pas et s'imposa de but en blanc.

« - Si l'autre enculé veut me voir, qu'il soit dans une heure au restaurant familiale. »

Puis il raccrocha, son cœur battait à tout rompre, mais il était satisfait. Il remonta les marches quatre par quatre et rentra dans la chambre avec précaution. Il s'assit sur le bord du lit et s'adressa au mafieux d'une voix calme et sûr de lui. Bakugo était embrumé par le sommeil qu'il venait juste de trouver mais écouta attentivement le rouge, bien trop adoucit par l'amour qu'il avait reçu en pleine gueule pour s'énerver.

« - Je vais devoir te laisser seul une petite heure, puis quand je reviendrais tout sera réglé, et je t'emmène loin de cette ville et de ton père, en plus il y a une activité que j'ai toujours rêvé de faire, et je suis sûr qu'elle va te plaire, mais je garde la surprise. »

Le dealer lui ébouriffa les cheveux à la fin de sa phrase, en profitant pour caresser sa joue. Il n'était pas sûr des sentiments ni des émotions du cendré mais il espérait qu'il aille bien et ne regrette pas leurs petite étreinte charnelle.

« - Pendant que je suis pas là, tu devrais te reposer car la route va être longue et me connaissant je vais m'endormir »

C'est en souriant qu'il ressortit de la chambre, il ne voulait pas que les choses changent donc il agissait naturellement, espérant que le futur parrain ne le prenne pas mal. Bakugo de son côté s'était rendormi, complètement exténué.