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Chapitre 15

En entendant du bruit Bakugo s'était tout de suite relevé, et dirigé vers la salle de bain fermé. Il toqua doucement à la porte avant de l'ouvrir, son sang ne fit qu'un tour en croisant le regard du rouge, se dernier semblait complètement perdu et des perles salées roulaient sur ses joues. Dans un geste lent pour ne pas l'effrayer malgré la colère qui prenait peu à peu le contrôle de son corps, il s'agenouilla face au dealer et essuya ses larmes avec son pouce. Kirishima sentit les larmes redoubler en croisant le regard rubis du mafieux. Il sortit le bout de papier de sa poche puis son regard fit des allers-retours entre ce dernier et Katsuki. Le rouge renifla discrètement et adressa un sourire à son vis à vis pour le rassurer, même si celui-ci était un peu forcé et mouillé, il restait doux. Après un moment sans rien dire Eijiro finit par se relever et attira le blond à lui, actuellement il voulait juste un contact physique, il en avait besoin. Il avait enfoui son visage dans le cou du mafieux, simplement pour se calmer, puis il s'éloigna et s'exprima en regardant le sol.

« - Je penses que je devrais te parler de ma famille, parce que là je vois pas comment je vais faire pour que tu restes avec moi et en sécurité.
- Tch je ne laisserais personne t'approcher.
- Pour le coup même un homme aussi viril que toi ne peut rien faire.»

Le jeune homme n'avait plus aucuns filtres, juste une totale sincérité, il était trop fatigué pour réfléchir et garder ses émotions cloisonnées au fond de lui. Il attrapa la main de Bakugo et les mena au salon, il assit le jeune homme et se dirigea vers la grande bibliothèque, y attrapant un album photo. Il revint d'abord sur le canapé puis hésita sur la posture à adopter, finalement il se dirigea vers le mafieux et s'assit à califourchon sur lui. Eijiro avait, à cet instant, atrocement besoin d'un contact, et ils avaient déjà été comme ça donc ça ne le gêna pas. Il posa l'album sur ses cuisses pour que le blond puisse voir les photos et l'ouvrit d'une main tremblante, sur la première se dessinait deux personne, un homme imposant et musclé aux cheveux blancs et aux yeux rouge, il ressemblait à un albinos et n'avait en rien l'air sympathiques. L'autre personne était une femme d'une très grande beauté, des cheveux noirs longs et ondulés, un visage fin et une peau aussi blanche que sa robe. Le gamin des rues eut un doux sourire en regardant la photo.

« - Je te présente mes parents, ici tu as feu mon père et là ma mère, Elle s'appelle Historia. C'est une personne adorable et très altruiste. »

Il tourna lentement la page et on pouvait voir un portrait de famille. Les deux parents avaient dans leurs bras deux enfants l'un blanc comme l'hermine et l'autre ressemblait à l'enfant du grand tableau dans l'escalier, donc Katsuki supposa que cela devait être Eijiro.

«- Et là je te présente mon frère, TetsuTetsu, c'est lui qui m'a entaillé la joue aujourd'hui. Mais pour que tu comprennes vraiment l'histoire, il faut que je te présente une dernière personne, ma grand-mère. »

Le rouge tourna quelques pages et son cauchemar personnel apparu. La femme sur le portrait était bien habillée, on pouvait même dire qu'elle avait un port altier malgré son visage sévère. Sur ses genoux se trouvait un Kirishima alors âgé de seulement trois ans, le garçon avait les joues rouge et souriait à l'objectif.

« - Je te présente Aghate. Je vais te spoiler, mais c'est le méchant de l'histoire. »

Faire un peu d'humour lui faisait du bien. Il rassembla tout son courage et se lança, alors que Bakugo l'écoutait attentivement. Le garçon au caractère explosif se surprenait lui-même à avoir autant de patience, il avait accepter la présence de Kirishima sur ses genoux, la trouvant même agréable et son histoire l'intriguait car il voulait le comprendre et le protéger même s'il ne comprenait pas vraiment pourquoi.

« - Je suis né ici, ma mère a accouché à la maison, ce qui l'a beaucoup fatigué, pour être franc elle ne s'en ai jamais remit. Alors comme tu as pu le voir j'ai un frère jumeau, lui et moi on a longtemps était proche, on était toujours dans la même classe, mais ça a changé quand ma mère est rentrée à l'hôpital et pour tout avouer, tout à changé quand ma mère est tombée malade. En vrai elle n'est pas tombée malade, mais mon père lui a mit un mauvais coup et elle a mal atterri, très mal même. Sa colonne vertébrale s'est brisé et son cerveau a été touché. D'ailleurs mon père il faut que je t'en parles. Tu sais c'était un beau salop, il buvait tous le temps, et été violent surtout avec ma mère, elle elle essayait de me protéger. Je crois que mon père n'a jamais voulu d'enfants mais bizarrement il n'a jamai touché à mon frère car il lui ressemblait. Donc je reprends, ma mère est rentrée à l'hôpital quand j'avais huit ans. Ça va faire neuf ans qu'elle y est. »

Sa voix s'était brisé sur la fin de sa phrase et ses mains s'étaient remis à trembler. Par automatisme et surtout par envie, le blond posa sa main sur la joue d'Eijiro. Il sentait que la confession du dealer les rapprochait bien plus qu'autre chose, et à cet instant en le voyant si faible il n'avait qu'une envie : l'embrasser.

«- Quand ma mère est partit, mon père a commencé à évacuer sa colère sur moi, et ma grand-mère à suivit. J'ai eut le droit à tout : les coups, les privations de nourriture et d'eau, on m'a enfermé à la cave pendant des jours et des jours. Je me souviens même d'une fois où la vielle m'a ébouillanté, ça m'a laissé une cicatrice et elle en était fière. »

le rouge remontât doucement son haut et posa la main du mafieux sur sa hanche pour qu'il puisse sentir la rugosité de ladite cicatrice, elle s'étendait sur toute la hanche du jeune homme et plongeait sous son jogging, le blond laissa sa main sur la hanche de son vis à vis et se demanda si sa petite cicatrice à l'œil avait la même origine.

« Puis un jour mon père a simplement disparu. Ce jour là j'ai crus que mon calvaire aller enfin se finir mais non. Un homme s'est présenté à moi, c'était mon oncle, le frère de mon père pour être exact. Je n'étais pas son fils alors les coups ont redoublé d'intensité, sauf que cette fois Tetsutetsu aussi a morflé alors pour se sauver il a commencé à bosser pour le gang de mon oncle. Un jour ils m'ont fait assoir dans le salon lui et ma grand-mère puis ils se sont mis à parler de la façon dont il pouvait me rendre utile. Ils ont fait de mon corps une source de revenus. À partir de ce moment là, ma chambre c'était un vulgaire matelas sur le sol de la cave.»

Le dealer se releva et partit ranger l'album. Il en profita pour aller se chercher un verre d'eau, et il en ramena un au mafieux. Bizarrement sa chaleur lui manquait alors il se rassit sur ses genoux et posa la tête dans son cou. Il n'agissait clairement pas normalement, on aurait pu le comparer à un enfant perdu mais être contre Bakugo le réconfortait.

« - Donc je reprends. Une jour ma grand-mère s'est pointée à la cave et m'a dit que j'allais me marier. Un client régulier avait leurs proposé une belle somme d'argent et ils ont dit oui. C'est quelques jours après que je me suis enfuie, j'avais douze ans. »

Kirishima se releva et attrapa doucement la manche de Katsuki, il n'avait vraiment pas envie d'être seul mais était fatigué. Ce dernier était abasourdi, ne faisant aucuns gestes, il se remémorait les paroles du rouge. Des envies de meurtres se faisaient sentir, il se garda de dire un mot et claqua simplement la langue contre son palais.

« - Tu peux dormir avec moi s'il te plaît ? Je ne veux pas être seul. »

Eijiro lui avait demandé sans vraiment lui laisser le choix car il avait gardé sa manche dans sa main et était monté à l'étage, et le blond trop pris dans ses pensées ne l'avait même pas remarqué. Sur le chemin il avait caressé toutes les marques de griffures et de coups, cette maison avait son vécu. Une fois dans sa chambre il se déshabilla, restant en simple jogging et se glissa sous la couette, se collant au rouge qui semblait toujours en manque de chaleur. Ce dernier semblait réfléchir à quelque chose alors Katsuki déposa une nébuleuse de baiser sur sa nuque et son cou pour l'inciter.

« - Je ne t'ai pas parlé de tout ça pour rien. Je .... » Le dealer sembla chercher ses mots. « Tout à l'heure mon frère m'a donné une date et un lieu, c'est un rendez-vous avec mon cher oncle. Je vais devoir y aller, mais je veux être sûr que tu sois en sécurité avant. Je veux avoir la conscience tranquille au cas où je ne reviendrais pas.
- Tu reviendras car je ne te laisserais pas y aller seul. Tu es un gosse immature et je dois constamment garder un oeil sur toi, donc je viendrais discrètement et resterais un peu loin.»

Il lui ébouriffa doucement les cheveux puis lui embrassa la joue et se cala pour dormir, ce qui arriva rapidement. Le sommeil du dealer fut ponctué de cauchemars et il se réveilla au alentour de sept heure, il papillona quelques instants avant de se rendre compte qu'une chose n'allait pas. Ce fut un bruit au rez-de-chaussée qui l'alerta. Katsuki dormait toujours à ses côtés et il commençait à stresser, il était toujours un peu faible et les voix qui parlaient étaient plus nombreuses, il en devina cinq. Il ferma les yeux, tenta de se résonner et de trouver le courage de descendre. Il écouta les hommes parler pour essayer de connaître leurs intentions et son sang se glaça.

«- Vous avez entendu les ordres ? On récupère le parrain, on tue l'autre bouffon et on brûle la maison avant de se casser.»

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