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Chapitre 12

Bakugo marchait rapidement dans les rues de la ville, la visite chez son père s'était très mal passé et il avait clairement dû s'enfuir. Sa joue le piquait méchamment et un bleu allait certainement naître sur ses cotes. Il s'arrêta en soupirant, il était en rogne mais au moins il allait pouvoir rentrer retrouver Kirishima. Ses pas le guidèrent à une boulangerie et il se souvint que le rouge avait parlé de croissants, tout en s'insultant mentalement pour son changement de comportement, il commanda quelques viennoiseries. Quand il claqua la porte de la maison, il était un peu plus de onze heures, il balança son sac dans l'entrée et partit poser les croissants dans la cuisine, où il découvrit la petite note. L'enflure osait lui faire tout un speech pour qu'il reste, et ne pas être là à son retour ! Il poussa un énième soupir puis partit s'assoir dans le canapé.

Pendant ce temps là Eijiro était sortit du magasin, les bras chargés de sacs, il laissa naturellement ses pas le mener à son nouveau domicile. Une fois dans la maison, il se dirigea sans plus de cérémonies ou même faire attention à quoi que se soit dans la cuisine pour poser ses courses sur la table. C'est à ce moment là qu'il remarqua le petit sachet avec les croissants. Un grand sourire vint orner ses lèvres, le blond avait tenue parole et était revenu ! Le dealer parti à sa rencontre et ne mît pas bien longtemps à trouver avachi sur le canapé. Ce dernier se releva en grognant et en le voyant un sourire franc naquit sur les lèvres de Kirishima, il n'avait pu s'empêcher d'attirer l'autre à lui dans une étreinte réconfortante et chaleureuse lui susurrant combien il était heureux de le voir là. Il finit par le lâcher et lui ébouriffa les cheveux, les joues légèrement rosés par le plaisir et la fierté.

« - Tu as pus revenir, je suis heureux. Ton père n'a pas l'air de t'avoir amoché mais tu as quand même l'air pâle donc je suppose que tout ne s'est pas bien passé, je t'avais pourtant dis de ne pas y aller et rester ici.

- Ferme là shittyhair, et depuis quand tu es autoriser à me câliner ?

- Depuis que je suis le seul à m'inquiéter pour toi ! »

Il attrapa la main de l'explosif tout en le moralisant légèrement, et le fit s'allonger sur le canapé, relevant son haut sans lui demander la moindre permission, il voulait être sûr que tout allait bien. Il grimaça, le blond s'était pris des coups et cela se voyait. Il laissa le jeune homme allongé sur le canapé et revint quelques minutes plus tard avec un torchant pleins de glaces qu'il posa sur son ventre, là où la peau bleuissait peu à peu. Tout en accompagnant son geste il avait caressé les cheveux de Katsuki, comme pour lui montrer que maintenant il était là. Il savait que l'homme face à lui était fort mais il se doutait que résister à son père n'avait pas dû être une tâche simple et que cela avait certainement du lui demander un courage monstrueux.

Bakugo quant à lui se retenait de râler, il n'avait absolument pas besoin que quelqu'un prenne soin de lui. Il ne dit cependant rien, ayant la flemme de parler pour rien dire, et puis il ne pouvait pas avouer que les caresses dans ses cheveux l'apaisait et que voir Eijiro si attentionné provoquait de drôles de sensations dans son ventre. Il n'aimait pas vraiment à façon dont le dealer déteignait sur sa personne, en effet avec lui il était plus doux et gentil, il lui arrivait même de sourire. Il laissait tomber sa carapace, et à chaque sourire que le rouge lui accordait il avait envie de le garder pour lui seul, de le protéger comme le plus précieux des diamants.

Alors que Bakugo semblait prêt à s'endormir sous chacune de ses caresses, Kirishima se mit à sourire avec un air taquin en repensant à la note que lui avait laissé son compagnon, il s'était promis de l'embêter un peu, alors il s'assit en face du canapé et ramena ses genoux contre son torse, posant sa tête dessus pour pouvoir plonger ses yeux rouges dans ceux de son vis à vis, rouge sombre contre rouge feu.

« -Alors comme ça ces vacances sont si précieuses que ça ? Avoue plutôt que c'est ma divine présence qui les rend si particulières.»

Il était resté quelques minutes comme ça, simplement assit face au mafieux, attendant sa réponse qui ne tarda pas. Le futur parrain semblait énervé, la petite ride entre ses sourcils était de retour.

«- Je commence déjà à regretter d'être resté. Comment peut-on considérer ça comme des vacances quand on a un énergumène de ton genre dans les jambes. »

Le rouge avait rit puis il lui avait simplement intimé l'ordre de dormir un peu le temps qu'il range les courses, donnant pour argument les cernes présentes sur la face de l'explosif. Au moment d'aller placer les produits hygiéniques dans la salle de bain, son regard s'accrocha au miroir et il grimaça, aucuns des suçons de Denki n'étaient très discrets, au contraire ces derniers criaient l'appartenance d'Eijiro au blond lézardé, seulement le dealer n'aimait pas ça, il détestait l'idée même d'appartenir à quelqu'un. Il ressortit en soupirant de la salle de bain, et une fois toute les courses rangés il partit mettre ses affaires en ordres à l'étage, refaisant le lit par la même occasion. Aussi étrange que la situation pouvait être, il l'aimait bien, il se sentait actuellement rassuré avec Katsuki entrain de dormir en bas, il trouvait presque l'ambiance de la maison agréable. Il finit par redescendre et retourna dans le salon. Il souleva le plus délicatement possible les jambes du mafieux, ne voulant pas troubler son paisible sommeil, il s'asseya et les laissant les membres traîner sur ses cuisses. Il ignorait si l'explosif dormait mais il commença à parler doucement.

« - Alors il va falloir qu'on mette des règles en place, premièrement tu n'ouvres jamais à la porte, au contraire tu te caches, deuxièmement si jamais je dois m'absenter et qu'un homme un peu vieux vient, tu ne le regardes pas et tu n'écoutes pas ce qu'il dit, ce mec est une ordure. Enfin, je tiens à m'excuser d'avance si je bois et que je ne suis pas dans mon état normal. Après si tu veux tu peux dormir avec moi, et cette maison est comme la tienne donc ne te dérange pas. J'espère juste que tout se passera bien. » il se reprit, « j'allais oublier, fais pas gaffe au marques sur les murs, c'est juste que ma grand-mère avait un chien.

- Tu parles pour rien dire idiot, tes règles pourries ne servent à rien. Je ne me cacherais pas, je préfère te protéger et j'aime me battre. Ensuite il est hors de question que tu t'absenteras, tu voulais que je reste, alors je compte bien te garder avec moi. Enfin, l'homme n'aura pas ouvert sa gueule qu'il aura mangé le plancher. »

Le mafieux avait toujours les yeux fermés mais entendre ça fit du bien à Kirishima. Il se releva et partit prendre une douche déposant au passage un rapide baisers sur le front du blond. Une fois propre il prépara le repas du soir, et tout en attendant que ça cuise il prit un livre de l'imposante bibliothèque et s'adressa au mafieux tranquillement.

« - Et si demain on allait à la plage, après tout tu es censé être en vacances, donc aller se promener comme deux personnes normales pourrait être pas mal. Et tu devrais proposer à ta copine de venir, elle doit s'inquiéter pour toi»

Bakugo se releva du canapé et Eijiro avait sourit, en passant une main gênée sur son cou. Il savait qu'il avait un tempérament plutôt positif et souriait beaucoup mais depuis sa rencontre avec Katsuki, l'effet s'était amplifié. Le blond suivit des yeux la main de son vis à vis et fronça les sourcils en apercevant les marques présente sur la peau du rouge. Sans qu'il ne sache pourquoi, il sentit la colère pointer et il répondit d'un ton tranchant.

«- Je n'ai pas de copine, je ne m'intéresse pas au relations amoureuses, c'est juste une perte de temps. Mais tu devrais inviter la tienne, au vu des marques qu'elle t'a laissé elle ne doit pas être très contente de ne pas passer son temps avec toi.»

L'idée que son compère n'ait personne à prévenir ou même qui partageait sa vie surpris un peu le dealer, il fallait avouer que l'homme en face de lui n'était pas mal et on pouvait donc s'attendre au fait qu'il fasse tourner les cœurs d'innocentes demoiselles aimant les mauvais garçon. Le rouge referma son livre et se leva pour aller éteindre le four et sortir le gratin sans un mot, perdu dans ses réflexions. Il invita le mafieux à table et servit les assiettes en continuant la conversation.

« - En effet je suis sûr qu'il sera ravi de venir, mais évite de le taquiner sur son âge, tu risquerais de perdre un œil. »

Le jeune homme avait bien appuyé sur le pronom « il » même s'il redoutait un peu la réaction de l'autre, alors pour ne pas lui montrer son stress il voulut descendre à la cave, mais en remarquant que la porte était fermée il partit dans un fou-rire, toutes ses appréhensions venaient de s'envoler. Il se retourna vers Bakugo tout en rigolant.

« - Ne me dis pas que tu as vraiment cru au coup du monstre dans la cave ! »

Il essaya de se calmer tant bien que mal et revint s'assoir à table, ayant oublié l'existence même de l'alcool. Il commença à manger, un peu plus calme. Il avait toujours été un bon cuisinier et cette fois ne faisait pas exception. Il se félicita mentalement pour son plat et reprit en dégustant. Katsuki avait de son côté rougis de colère et de gêne, il n'avait pas eu peur mais en lisant le post-scriptum de la note, il avait fermé la porte par réflexe. Il était vexé quand Kirishima reprit la conversation.

« - J'ai vraiment hâte d'être à la mer et toi ?
- Je ne sais pas vraiment, je n'y suis jamais allé.
- Attends deux minutes, je ne peux pas croire que tu ne sois jamais allé à la mer, on habite à même pas dix-minutes à pieds de celle-ci.
- Ce genre d'activité ne se fait pas vraiment seul et puis mon père ne me laissait pas quitter la maison.»

A la fin du repas Eijiro se dirigea vers le bureau de salon, y attrapant le téléphone fixe, il composa rapidement le numéro de Kaminari et attendit, c'était un des seul qu'il connaissait par coeur. Quand la voix de l'électrique se fit entendre le rouge sourit malgré lui. Il lui expliqua la situation et lui proposa de venir, ce que le plus jeune s'empressa d'accepter, lui promettant d'être là le lendemain matin. Le dealer finit par retourner dans la cuisine et entreprit de faire la vaisselle tout en annonçant la nouvelle à Bakugo qui rumina dans son coin.

« -faudrait peut-être aller chercher des maillots de bains, quoique on peut y aller en simple caleçon je penses ? »

Le rouge réfléchissait en plissant les lèvres, puis il bâilla à s'en décrocher la mâchoire, une fatigue se faisant sentir. Une fois la vaisselle finit il alla ébouriffer les cheveux du blond et lui souhaita bonne nuit en lui embrassant la joue, voulant le taquiner. Il monta rapidement les escaliers et partit se coucher sans demander son reste, il retrouva vite Morphée. Katsuki le suivit, de légères rougeurs sur les joues. Il se coucha mais cette fois il se mit dos au jeune homme, bizarrement apprendre que le dealer avait quelqu'un le gênait et il n'osait plus être ambiguë.

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