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Chapitre 9

Lui. Ce garçon. Ce plouc. Je ne le connais pas mais je ne l'aime pas. Pour moi, il est bien trop proche de Marguerite. Je continue de regarde cette photo. Bien sur que je l'avais vue. Meilleur ami ou non ? Je ne l'apprécie pas. Mais, je sais que je dois profiter de son absence pour réussir à avoir Marguerite. Elle ne pourrait pas sortir avec un homme comme lui. Ses cheveux sont bien trop court. Mais peut être que...Elle préfère les hommes avec les cheveux rasés...

Je jette mon téléphone sur mon lit puis je me pose devant mon miroir. Je pousse mes cheveux en arrière. Je suis moche. J'avais de la vie que je me rase le crâne. Je préfère mes petites bouclettes. J'arrange vite mes cheveux puis je remarque rapidement que j'ai un public derrière moi. Je me retourne et je leur demande : 

- Pourquoi vous êtes là ? 

- On est mardi non, commença Damien, soirée cinéma ! 

- Et vue que toi tu as une salle de cinéma, ajouta Alice. 

- Bande de squatter...

- Nous aussi, on t'aime Quentin, me répondit Roméo en souriant. 

Je lui fais une grimace puis mon regard se posa sur Victoria. Sa nouvelle coupe l'a rend plus sérieuse et mature. Elle me déstabilise. Je racle ma gorge en détournant le regard. Elle décida par la suite de commencer une conversation : 

- Donc, tu vires des élèves sans notre avis maintenant ? 

- Comment cela ?

- Les 3 jeunes filles de ce midi, commença-t-elle, tu ne vas pas les virer ?

- Oh, elles, si. Si, je ne veux plus les voir. 

- Pour une poubelle ?! 

- Une poubelle, vraiment...? 

Je la regarde sérieusement et je retire mon sweat sans gêne.  Je me retourne pour qu'ils regardent l'état de mon dos. 

- Je dois leur pardonner, lui dis-je, je ne crois pas. 

- Tu as vraiment mal, dit Roméo en touchant ma blessure. 

Je tourne ma tête vers lui et lui lance un regard noir. Je me mord à nouveau ma lèvre inférieur et une petite larme coula sur ma joue. Je le pousse sur mon lit et lui cris : 

- Qu'est-ce que vous avez à me toucher comme cela aujourd'hui ?!

- Quelqu'un d'autre ta toucher, me demanda Inès. 

- Tellement qu'elle est folle de moi, commence-je en souriant grandement, Marguerite m'a caressé le dos, ahah !

- Faux, répondit Oliver. 

- Je te demande pardon ?! 

- Tu as déformé la vérité, je suis sûr, continua-t-il, tu as du pleurer de douleur. 

- Moi ?! Je pleure de douleur ?! Je suis un homme, je te rappelle !! 

- C'est ce que tu dis, rajouta Alice. 

Ils commencent à m'énerver cela. Je prend mon sweat et je le remets sans rien dire. Le silence s'installa et nous allons vers la salle de cinéma. Le silence se brisa rapidement quand nous voyons Damien se prendre des popcorn sur lui car la gouvernante a trébuché. Nous nous sommes mis à rigoler comme aux bon vieux temps. 

Je sais que je peux compter sur eux. On se protège mutuellement et on se dispute pas très longtemps. Ils m'ont donné la possibilité de créer Heaven. Heaven nous a rapproché encore plus et je ne regrette pas d'avoir eu cette idée. Bon, la première raison était pour être mieux que Corentin et la deuxième était pour mes amis.  Je suis heureux quand je suis avec eux. 

Le film se termina et nous sortons de la pièce. Tout le monde décida de rentrer, j'avais assez de placer pour les inviter à dormir mais bon. Je les accompagne jusqu'à l'entrée puis je me retourne pour aller vers ma chambre. Mais une voix féminine m'interpella. Je me retourne et je lui souris doucement.

- Il y a un problème Inès ?

- Oh non, je voulais juste savoir quelques choses, me dit-elle. 

- Je t'écoute. 

- Pour samedi, tu y vas accompagner ? 

- Euh...

J'aurai pu demander à Marguerite mais...L'image de ma famille est importante aussi donc, je ne l'inviterai pas. Je veux que tout se passe bien pour une fois. 

- Personne, lui répondis-je, pourquoi ?

- Si tu veux,on peut y aller ensemble, enfin, je ne veux pas le demander comme cela, vue que c'est chez toi...Euh...

Je rigole puis je lui répond. 

- Oui, oui je veux bien que tu sois à mon bras pour cette soirée.

- Oh, merci, enfin, génial !! A demain !!

Elle me sourit et par rejoindre sa sœur en courant. Je souris aussi en voyant son comportement. Elle sait emmêlée les pinceaux mais c'était tellement craquant. Elle se touchait, en plus, la pointe de ses cheveux roux. Elle était trop mignonne. Marguerite pourrait être plus comme cela, ça lui irait bien. Mais j'y pense, mes parents seront content que je sois accompagné d'une fille...d'une fille qui leur correspond. 

- Le lendemain - 

Je dois être parfait. Je vais manger avec Marguerite. J'imagine déjà la scène. On est installé sur la table qui est dédiée au Heaven. Elle me sort une grande boîte remplit de bonne nourriture. Sans le savoir, nous avons les même goûts culinaires. Nous partagerons le même plat et pour finir, elle m'a fait des petits biscuits en forme de cœur en me disant "Il y a que toi qui compte Quentin, mon meilleur ami n'est qu'une merde!". Bien sur, j'accepte ses avances par politesse et ça sera le début d'une grande histoire d'amour !! La meilleure que cette école aura connue !! On sera le couple modèle pour ses jeunes !! 

Je continue de sourire grandement devant mon miroir en imaginant la scène. Puis, j'entend des rire d'être moi. Qui se fout de moi ?! Je me retourne brutalement puis je soupire envoyant que c'est Corentin. 

- Tu n'as pas autre chose à faire ?

- Je voulais te conduire à l'école mais je ne m'attendais pas avoir cela....

- Avoir quoi exactement...?

- Marguerite, je t'aime, tu es celle qui me faut, fait-il en m'imitant.

- Je...Je...Je ne suis pas comme cela !!! Tu mens là !!!

- Oui mais c'est ce que tu penses, dit-il en rigolant, puis ton visage te trahit. 

- Comment cela il me trahit ? 

- Tu es tout rouge quand tu penses à cette petite. 

Je...Je rougis ?!?! Je touche mes joues qui sont chaude. Je le regarde de travers et lui cris :

- C'est pas vrai!!!! J'ai juste un peu de fièvre !!! 

- Mais bien sur, tu es encore novice quand on parle d'amour, commença-t-il, on y va ?

- Oui. 

Je prend mon sac puis je me regarde une dernière fois. J'étais tout rouge. Donc, elle va savoir ce que je ressens pour elle. Non. Non. NON! C'est pas ce que je veux. Je veux qu'elle se déclare. Je veux que ça vienne d'elle. A point c'est tout. Je vais trouver une stratégie pour qu'à la fin de notre tête à tête, elle se déclare.

Le seul problème, c'est que je n'avais pas pensé à cela. Elle n'est pas venue toute seule. Il y a l'autre timide avec elle. Mon plan est foutu. 

- ça te dérange pas que Mélodie soit là, me dit-elle, je ne veux pas qu'elle mange seule. 

- Oh, non pas du tout ! Il ne faut pas que les gens restent seul, dis-je en souriant.

Tu mens très bien mon petit. Cache ta déception. 

- Merci Quentin. Tu as le cœur sur la main. 

- Oh, je le sais que trop bien, pour moi, les élèves d'Angély sont ma force.

- Qu'est-ce que tu racontes encore, m'interrompit Marguerite, tu n'es pas du tout un mec héroique. 

- Qu'est-ce que tu en sais ? Je t'ai sauvée hier !! 

- Je t'ai rien demandé d'accord ?! 

- Euh...

- Ben démerde toi toute seule maintenant !! 

- C'est ce que je voudrai faire mais tu es toujours dans mes pas !! 

- Hein ? C'est toi qui est sur mon chemin !!

- Arrêtez, crie Mélodie, on peut manger tranquillement...?

On l'a regarde puis nous disons rien. A peine installé, on est engueulé. Je ne gère pas du tout. Je baisse la tête puis je la regarde sortir de son sac trois boîtes. Elle a même préparé à manger à son amie. Mais, elle travaillait pas hier soir ? Elle doit être fatiguée. Je la regarde et j'avais raison. Des poches se trouvent sous ses yeux. Elle devrait faire une pause. Je continue de la regarder quand je remarque quelques choses d'étrange dans ses cheveux. Je m'approche d'elle et lui retire l'élément qui m'intriguait. Elle me regarde puis regarde ce que j'ai dans les mains. C'est une coquille d'œuf. Je plisse les yeux puis la regarde sérieusement.

- C'est rien, on a eu un petit accident aux toilettes, me dit-elle avant même que je lui demande.

- Comme quoi ? 

- Des œuf sur la tête, mais t'inquiète, je me suis occupée de ses filles, ahah ! 

Je sers les poings. Donc, d'autres filles continuent de s'en prendre à elle à cause d'une photo. Roméo avait raison, c'est ridicule de s'en prendre à des personnes à cause d'une différence. Je comprend mieux ses gestes. Il me rappelle mon frère....

- Je l'ai arrosé, continua-t-elle.

- Et je t'ai dis de ne pas le faire, tu n'es pas comme elles, Maggie ! 

- C'est vrai mais je pense qu'elles arrêteront à force !

- C'est ce que tu crois.

- Mais oui, ça se lasse vite, dit-elle, et puis dit toi qu'on va avoir des cheveux magnifiques maintenant.

Elle rigole puis elle se lève pour réchauffer nos plats. Je continue de la regarder. Elle parait si forte et elle prend cela à la rigolade. Ce n'est pas drôle. Elle revient en souriant puis elle nous pose les boîtes devant nous en nous souhaitant bon appétit. J'ouvre doucement la boîte et je regarde bizarrement mon plat. Ce n'est pas du steak qui vient de Corée là. 

- C'est quoi cette chose, dis-je à voix haute.

- Des pâtes, des knackis et du cheddar, me répondit-elle, tu vas voir c'est très bon ! Puis, j'ai de la salade si tu veux tenir à ta ligne. 

- Hein ? N-Non ! Je ne mangerai pas de la salade ! Je vais manger ce truc là ! 

Je prend une fourchette puis je goûte ce plat. Je mâche puis je mâche. Mes yeux s'agrandissent, ce goût...J'aime bien. J'adore même ! Ce truc orange a un goût qui me fait revenir à ce plat!  Je ne le déguste pas, je le mange rapidement. Je pose la boîte sur la table puis je regarde Marguerite. 

- J'aime ! Je voudrai que tu m'en fasses d'autres quand tu peux ! 

- Oh, il y a pas de problème, je ferai cela alors. 

Elle me sourit puis je lui répond. J'essaie de leur voler une pâte dans leur plat. Elles me repoussent en rigolant. Je suis aussi heureux en passant du temps avec ses deux filles comme si elles faisaient partie des Heaven. J'aime cette chaleur qui représente la joie. 

A la fin du repas, Marguerite me passe une petite poche. Elle me dit d'attendre chez moi pour l'ouvrir. Je ne peux rien lui offrir mais elle, elle peut. 

La journée continua tranquillement. Mon frère est revenu me chercher. Je ne lâche pas le petit paquet. Je remercie à nouveau mon frère à qui j'ai raconté ma journée. Il est pire qu'une femme, il veut tout savoir de ma vie celui-là. Je me dirige rapidement vers ma chambre.

Je vais pouvoir ouvrir ce présent. Je l'ouvre doucement puis je le sors du paquet. Je souris grandement envoyant ce que sait. Un muffin au chocolat. Elle sait pourtant que je ne suis pas tellement fan mais...Elle a réussi à écrire "Merci ^^" par dessus. Je le regarde encore une nouvelle fois puis je mords dedans. C'est délicieux, meilleur que le fromage orange. Je ressens qu'elle a fait ce muffin avec plaisir. Mon...Mon cœur...Je me tiens mon cœur qui bat la chamade. Elle arrive à me faire perdre tout mes moyens mais moi...J'ai du mal mais...J'y arriverai. 

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