Chapitre 6
"Tu veux être sur de tes sentiments. Invite-la ce week-end. Tu verras comment elle est réellement avec toi. En tout cas, je suis content que tu ressens enfin ce sentiment. Tu verras, il est agréable."
Voici la raison. La seule raison pour que je demande à la campagnarde un rendez-vous. Je veux juste être sur de mes sentiments. Sinon, je dois aller à l'hôpital pour soigner mon petit cœur.
J'espère que mon frère c'est ce qu'il fait. J'ai suivi ses conseils sans savoir les conséquences. Tout sera de sa faute après tout.
Maintenant, je suis seul avec elle. Je passe l'après-midi seulement avec elle. Je vais enfin savoir ce qui m'arrive en ce moment.
- Donc, je vais t'apprendre ! Mission : apprendre le vélo à monsieur Delavierre!
Ce sourire d'encouragement. Jamais personne n'a cru en moi et m'a aider. Mon enfance résume à des cadeaux, des cadeaux puis des cadeaux avec des gouvernantes, des gouvernantes puis des gouvernantes. J'avais tout ce que je voulais mais personne m'a pris le temps à apprendre quelques choses à part en cours.
- J'ai pas besoin de toi pour réussir, lui répondis-je en la repoussant, puis comment ça marche cette chose là !!!
- Un seul vélo nous suffira, allons dans un parc ça sera mieux pour que tu apprennes.
Ma fierté a parlé à ma place. J'aurai pu lui répondre correctement. Je la regarde prendre le vélo puis nous nous dirigeons vers le parc le plus proche. Il y a du monde partout, ils profitent tous du beau temps. Nous retrouvons des enfants avec leur parents puis des couples. Qu'est-ce que ça fait ? Je n'ai jamais connue ce sentiment après tout. Je ne sais pas si je veux connaître ce sentiment. Après tout, mes parents se sont mariés sans amours. Ils se sont mariés pour le business. Ils se voient que rarement et je sais que je vais finir comme cela donc pour quoi je devrais connaître cela.
Corentin a eu de la chance lui. Il a eu le coup de foudre pour sa fiancée. Une grande mannequin suédoise. Il a été d'une grande aide pour cette jeune femme qui soufrée dans ce milieu. Qui je vais aider moi ? Personne à besoin de moi. Je ne sais rien faire. Je suis pathétique.
- Ici c'est bien, me dit Marguerite en s'arrêtant, c'est une ligne droite donc ça sera plus facile pour toi.
- Euh...Peut-être que je devrais juste te regarder en faire.
- Hors de question mon cher ! Tu vas en faire donc monte dessus ! Et plus vite que cela !!
Je m'exécute rapidement. Depuis quand j'écoute une fille. C'est les personnes qui suivent mes ordres pas l'inverse. Quentin, tu ne vas vraiment pas bien. Je pose un pied sur l'une des pédale mais l'autre.
- Faut que tu mets l'autre aussi, tu sais ?
- Oui, je le sais !! Ne me brusque pas d'accord !!!
- Excuse-moi...
Je lui parle tellement mal pourtant je ne voulais pas lui parler comme cela.
- Quentin...Tu dois avoir confiance en toi pour y arriver. Quant tu auras cette confiance, tu pourras avoir confiance en moi. Enfin pour le vélo. Au début, je vais tenir le vélo et après je vais le lâcher.
- Quoi ?! Ne le lâche surtout pas !! Je ne suis pas prêt.
- Si un enfant de 6 ans y arrive, tu peux le faire.
- Mais les enfants de 6 ans peuvent tout faire !!
- Tu veux avoir raison toi...Concentre-toi plutôt.
Elle a raison. Je dois avoir confiance en moi mais je n'ai pas cette confiance. Pourtant, j'ai confiance en elle. Je pense que c'est une bonne professeure. Je souffle fortement puis je me lance sans réfléchir. Je sais qu'elle tient encore le vélo. Puis au loin j'entend me crier :
- Continue Quentin !! Tu y arrives bien !!
J'y arrive. Je baisse un peu le regard et oui j'y arrive du premier coup. Moi ? Réussir du premier coup. C'est rare. Je souris pour mon exploit puis je me retourne vers elle pour lui faire signe sauf que je perd l'équilibre et je tombe.
Je me redresse après ma chute. J'ai mal au genou. Je me tiens le genou comme un enfant. Elle avait couru pour voir mon état et elle me dit :
- Mon pauvre Quentin, tu n'as rien de grave ????
- J'ai juste une égratignure ne t'inquiète pas.
- J'ai tellement eu peur pour toi. Je ne voulais pas te perdre.
Elle me prend rapidement dans ses bras. Je répond à son étreint et je la sers contre moi. Elle se recule pour me regarder droit dans les yeux puis s'approche de mon visage et...et...ses lèvres...
*CLAP*
- Aie !!! Ma bosse, dis-je me relevant rapidement.
- Oh, excuse-moi mais tu fais une tête bizarre que j'ai agis sans réfléchir.
J'ai encore rêvé. Elle n'est pas du tout douce pourquoi elle m'aurait parlé comme cela. Par contre, j'ai vraiment mal au genou.
- Faut soigner ton genou, me dit-elle.
- Je le ferai plus tard, c'est rien de grave.
- Tu t'es quand même évanouie. Tu es un homme assez faible.
- Je ne suis pas faible mais sensible, idiote !!!
- Si tu veux, on peut faire une pause et on mange une crêpe, me proposa-t-elle.
- Pourquoi pas...
Elle m'aide à me relever. Et on se dirige vers cette petite crêperie. On commande la même chose : crêpe au Nutella. Nous sommes pas très original, j'avoue mais c'est tellement bon.
- Si tu insistes à réussir, commença-t-elle, je pense que tu vas réussir à en faire.
- J'espère bien, j'aime pas réussir.
- J'avais bien compris.
Les crêpes arrivent devant nous. Nous remercions la vendeuse puis mon regard se pose sur un couple proche de nous. Ils font des gestes touts mignon. Est-ce que je veux avoir la même chose...?
- Quentin, me dit Marguerite.
- Oui Marguerite, je t'écoute.
- Je suis heureuse, tu fais enfin attention à moi, commença-t-elle.
- Je suis content que tu m'attendais.
- Je ne vois que toi depuis 1 an et demi, j'agis comme cela pour que tu me vois.
- Je te vois maintenant, c'est maintenant ou jamais Marguerite.
- euh...Quentin...Je t'aime depuis que je t'ai vue !! Il n'y a que toi dans ma vie !!
- Moi aussi Marguerite...Tu es celle qui me faut.
Je souris bêtement. Je le savais, elle est amoureuse de moi depuis le début. Je savais que ça ne venait pas de moi mais d'elle. Elles sont tous folles de moi mais elles le cachent tout. Mais une voix extérieur gâche tout mon plan et me dit "Quentin!! Woah!! Quentin!!". Je regarde la personne et c'était elle. J'ai encore rêvé ?!!! J'ai que cela à faire moi !!!
- J'ai cru que je t'avais perdu, continua-t-elle.
- Si on a plus le droit de réfléchir maintenant.
- En faite, je voulais savoir si tu allais finir ta crêpe, me demanda-t-elle.
Pourquoi elle l'a veut ? Pour qu'on la partage ?! Peut être qu'elle va me faire manger !! Je baisse la tête et je perd très vite mon sourire. Elle avait déjà fini sa crêpe. Gourmande va.
- Hors de question !! Je ne partage pas moi.
- Dommage pour moi alors...
Elle regarde ailleurs et moi je continue de manger tranquillement. Elle n'a pas mangé à midi pour avaler une crêpe. Moi, je cale déjà. Après, je ne mange pas tellement de plat sucré. Je voulais peut être lui faire plaisir. Je mets du temps pour la finir et je me tiens le ventre.
- Trop mangé, dis-je tout bas.
- Tu rigoles ?! J'ai encore faim moi !
- Tu vas finir comme un gros sac toi !
- Et toi comme un sac d'os !
Elle a réponse à tout comme si elle avait préparé ses réponses. On sort de l'endroit puis elle se dirige vers le vélo.
- Tu veux qu'on fasse quoi ?
- On va chez moi...?
Elle commença à froncer les sourcils et à me regarder bizarrement.
- Non mais c'est pas pour ce que tu penses !! Juste que j'ai plus la force à continuer là !
- Je vois...
Elle se met sur le vélo et me montre la place derrière.
- Je te ramène alors, me dit-elle.
- Je vais pas m'installer ici !! C'est l'homme qui conduit le vélo et c'est la fille qui s'accroche à celui-ci.
- On est au 21e siècle Quentin. On peut inverser les rôles puis tu as l'habitude qu'on te conduise non. C'est la même chose.
Elle a encore raison. Je soupire et je m'installe derrière elle. Je tiens doucement sa veste puis elle commence à pédaler. Elle ne se plaint pas. Je fais quand même un plus gros poids. Elle a plus de force que moi. Elle a eu des coups d'autres élèves et moi je me plains car j'ai une égratignure sur le genou. Je pose ma tête sur son dos en mettant je lui indique où j'habite.
Son odeur, une odeur de fleur. Son odeur m'apaise. Je me sens bien sans aucune raison. Les mots de mon frère raisonnent dans ma tête. A-t-il raison sur mes sentiments ?
Marguerite lâche un petit "Woah" envoyant ma maison. Ce n'est pas une maison mais plus un palace je l'avoue. Elle s'arrêta devant l'entrée de ma maison puis je descend rapidement du vélo. Elle descend aussi et le pose délicatement au sol.
On entre à l'intérieur et sa bouche s'ouvre grandement.
- C'est immense !! Comment on peut vivre à l'intérieur, me demanda-t-elle.
- On a l'habitude à force, lui dis je en souriant.
Elle sourit aussi. Elle a les yeux qui brillent. On dirait une enfant qui découvre la neige pour la première fois. Je voulais lui proposer d'aller dans ma chambre mais...J'ai mis le bazar pour trouver la bonne tenue. Merde!!!
- Oh, attend ici, je dois faire quelques choses!!
- Très bien mais dit moi où est la salle de bain et les toilettes ?
- Les toilettes c'est au premier étage au fond du couloir de gauche et la salle de bain est à côté mais pourquoi la salle de bain ?
- Faut soigner ton genou non ?
Oh, elle n'avait pas oublié. Elle monte les escaliers. Je la regarde partir et je saute sur place. Elle veut me soigner. Je savais qu'il y avait quelques choses de son côté. Je cours vers ma chambre et demande de l'aide à l'une des gouvernantes pour ranger ma chambre. Je la vire rapidement puis je l'attends, encore et pendant un petit moment. Elle a du se perdre cette idiote.
Je sors de ma chambre et me dirige vers la salle de bain. Je la vois enfin mais elle n'est pas seule. Corentin est là. Non, pas lui. Elle lui sourit. Ne lui sourit pas. Je suis là moi. Ne tombe pas sous son charme. La rage monte en moi et j'hurle son prénom. Elle me regarde puis je m'approche rapidement d'eux. Je lui attrape le poignet et la tire vers ma chambre. Il m'énerve. J'avais bien réussi et il est arrivé. Elle ne va que me parler de lui.
Je lâche son poignet quand nous sommes arrivé dans la chambre. Je suis tellement énervé que je lui adresse plus la parole. Elle me regarde étrangement mais sans qu'elle me prévienne. Elle remonte mon pantalon où je suis blessé. Elle me soigne doucement sans rien dire. Elle doit sentir que je suis énervé et en même temps nerveux.
- Voilà, me dit-elle après un long silence entre nous.
- Merci bien.
- C'était ton frère avec qui j'ai parlé tout à l'heure ?
Et c'est parti...
- Oui.
- Il m'a fait peur. Il m'a regarder bizarrement puis après il m'a sourit. J'étais tellement mal à l'aise.
Je la regarde étonné. Elle ne veut pas savoir des informations sur lui...?
- C'est tout ?
- Ben oui, pourquoi je dirais autre chose sur lui.
Elle n'est pas tomber sous son charme. Je suis soulagé d'un seul coup. Je souris puis je me lève sans la prévenir. Je souris d'un seul coup puis je sors de mon placard un cadeau.
- Tiens, lui dis-je.
- Hein ? Pour quelle occasion...?
- Tu le prends et c'est tout, lui dis-je en lui passant le cadeau, tu l'ouvriras chez toi.
- Euh, je ne peux pas accepter cela.
- Tu n'as pas le choix, c'est à cause de toi que je suis blessé au genou.
Elle soupire et elle range le cadeau dans son sac. Peu de temps après cela, elle décida de partir d'ici. Je la regarde partir sur son vélo. J'ai passé l'une des meilleure journée de ma vie. Loin de ma vie quotidienne. J'étais tout simplement bien. Corentin avait raison. Je sais ce que j'ai maintenant.
- le lendemain -
J'arrive au lycée tout joyeux. J'ai besoin d'exprimer ce que je ressens et qui de mieux de le dire à mes amis. Je me dirige vers notre salle et j'attend que tout le monde arrive. Je sais que depuis tout à l'heure je souris bêtement mais je ne fais pas attention à leur regard.
- C'est bon, tout le monde est là Quentin, me dit Roméo.
- Parfait.
Je me lève du canapé puis je me dirige vers la fenêtre.
- Je sais pourquoi j'ai mal au cœur, commence-je, c'est tout simplement que je commence à tomber amoureux de Marguerite Simon et je compte bien l'obtenir.
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