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Chapitre 5

"Yah! Je ne te permets pas de me dire cela !! C'est à cause de toi que j'ai cela sur le front !"

J'y crois pas. Il ne va pas tout me mettre sur le dos. Ce garçon, il commence à m'énerver de plus en plus. Et pourtant, il m'intrigue de plus en plus. 

- Maggie, tu continues le service ou non, m'interpella ma patronne.

- Oh bien sur! Je suis désolée, j'était partie ailleurs. 

Je lui souris puis je reprend mon service. Je dois pas me laisser perturber par un garçon. J'ai bien autre chose à faire et surtout à penser. Comme à mes courses ! ou bien, à mes études ! C'est quand même plus important !

Pourtant, tout au long du trajet, j'ai pensé à ce jeune riche qui change chaque journée. Je me demande qu'est-ce qu'il va bien me faire demain. Peut-être qu'il sera encore assommé à cause du ballon.

- Le lendemain matin -

La routine continue. Je me prépare mais là, je n'ai pas envie de les lisser. Une queue de cheval suffira pour aujourd'hui, après tout nous sommes vendredi, je ne vais pas me prendre la tête. 

La routine continue encore. Je prend le métro et je regarde les réseaux sociaux. Mes amis s'assument bien dans leur lycée. Je pourrai faire la même chose mais...on est pas dans les même délires aussi. Je remarque qu'une nouvelle personne c'est rajoutée au groupe, une fille. Bien trop proche d'Hakim à mon goût. Je soupire. La jalousie est un mauvais défaut Marguerite. Oublie ce sentiment, ça n'avancera à rien. Puis, ça ne veut rien dire et tu connais Hakim, non ? Je voulais continuer à regarder les photos quand mon téléphone s'éteint. Non mais il manquait plus que cela. Il a aussi 6 ans mais il aurait pu attendre pour commencer à me lâcher. 

Je soupire puis je marche en direction de mon lycée. Ils ne font plus attention à moi. Donc le discours de Quentin a marché. Il est contrôle comme des pantins à ce que je vois. Pas de personnalité. Je détourne le regard et je remarque Mélodie. Je lui fais un petit signe de la main et elle y répond. Je m'approche d'elle en souriant puis nous allons ensemble à notre salle de cours. 

On s'installe à notre bureau puis elle me demande à un moment : 

- Pourquoi tu n'as pas répondu à mon message de ce matin ?

- Oh, mon téléphone s'est éteint, désolée. 

- Il date aussi ton téléphone, tu voudrais pas le changer ??

- Je n'ai pas l'argent pour puis, c'est mon père qui me l'a offert donc il est très important pour moi. 

- Oh, je vois. C'est sur que ça doit être dur de le laisser...

Oui, c'est dur. Mais, j'essaie d'avancer pour qu'il soit fière de moi. Rester dans le passé n'est pas une bonne chose. Le but c'est de devenir plus fort. 

- Si tu veux, commença-t-elle en me sortant de mes esprits, j'ai un ancien téléphone, Iphone 8, si tu le veux !

- Oh non c'est bon, je vais m'acheter un téléphone d'occasion ou bien je vais attendre Noel pour en avoir un nouveau mais merci de penser à moi. 

On se sourit mutuellement puis les cris retentissent dans le couloir. Les Heaven sont pas loin. Encore un renvoi ? Ils ne vont pas changer même si ils ont fait un discours pour l'harcèlement. La porte s'ouvre brutalement. Les pas se dirigent rapidement vers nous. Oh non, ce n'est pas lui. Il pose ses mains sur mon bureau et je le regarde. Si c'est bien lui. Il a l'air énervé. Qu'est-ce que j'ai fais encore ? 

- Oui, dis-je pour commencer la conversation.

- Tu pourrais accepter ma demande non, me dit Quentin froidement.

- Comment cela...?

- Je t'ai envoyé une invitation sur Instagram et j'attends depuis 1 heure !

Il est vraiment énervé pour cela ? C'est bien un gosse pourri gâté celui-là. Je ne suis pas à ta disposition. 

- J'ai plus de batterie, lui dis-je sur le même ton.

- Achète toi un téléphone.

- J'ai pas l'argent abruti. 

- Fallait pas être pauvre.

- Comme si j'avais choisi d'être dans cette galère, commence-je, tu es venue que pour cela.

- Non. Tu es libre quand ce week-end ? 

Hein ? 

- Dimanche oui mais-

- On se retrouve devant la Tour Eiffel à 14 heure, ne soit pas retard. 

Je n'ai pas eu le temps de réponde qu'il était déjà partie de la salle. Qu'est-ce qui vient de se passer ? Je n'ai pas compris. 

- Marguerite, commença Mélodie, tu vas y aller à ce rencard...?

- Quel rencard...?

- Il vient de proposer un rendez-vous là. 

- Ah....QUOI ?!?!

Je pense que tout le lycée m'a entendu et pourtant l'établissement est énorme. Un rendez-vous avec moi ? Il est encore assommé, je l'avais prédit enfin pas qu'il m'invite dimanche. Il joue à quoi ce garçon ? Je ne sais même pas si je vais y aller. Mélodie me l'a demandé toute la journée mais je ne sais pas. Si j'y vais pas, j'ai peur que ça recommence mais si j'y vais, il va croire qu'il a gagné et qu'il arrive à me contrôler aussi. 

Après ce moment, la journée se continue naturellement. Rien qui n'a pu perturbé ma vie toute tranquille. Je rentre tranquillement chez moi enfin en supportant la mauvaise humeur des parisiens. Je vous le dis, ils ne sont pas les seuls à être de mauvaise humeur pendant les heures de pointes sauf qu'il y a plus de personnes tout simplement. 

J'arrive chez moi et je branche directement mon téléphone. J'attend un peu puis j'allume mon téléphone. Il est encore vivant ! Tans mieux ! Je m'installe sur mon canapé lit puis je regarde les messages que j'ai eux. Il y a celui de Mélodie puis ceux de mes amis y compris Hakim et la demande de Quentin sur Instagram. Je reste dessus pendant un long moment. 

Je décide de regarder son Instagram. Il y a aucune photo et il est abonné qu'aux membres des Heaven. Pourquoi il veut s'abonné à moi ? Dois-je accepter ? Au fond, j'en ai envie. J'approche mon doigt de la touche quand mon téléphone se met à fibrer. Un appel. Celui d'Hakim. Je décroche et dit doucement :

- A-Allô ? 

- Ben alors, tu as été surprise ou quoi, me demanda-t-il en rigolant.

- Juste un peu. Tu racontes quoi de beau ? 

- Ben, on compte faire une petite soirée samedi soir pour l'arrivée de la nouvelle élève!

On revient sur elle. Je l'avais complètement oublié. 

- Oh, et elle est comment ?

- Très gentille et intelligente. Elle sait s'amusée! Tu l'aurais apprécié !

On va dire cela mon petit, on va dire cela. 

- Peut-être bien oui, dis-je.

- Et toi, comment ça se passe ?

- J'ai une nouvelle amie enfin la seule amie que j'ai la bas. 

- Ah, tu vois qu'ils sont pas tous pareils, me dit-il.

- Oui, tu avais raison puis...

- Puis...?

- Quentin a fait discours pour me protéger et il veut qu'on se voit dimanche. 

Le silence s'installa. J'aurai pas du lui en parler peut-être mais au moins il sait que je ne lui cache rien. Il peut avoir confiance en moi. Je ne referai plus la même erreur.

- Et...tu vas y allé, me demanda-t-il.

- Ben, je n'ai pas eu le temps de répondre en fait donc je vais y aller je pense.

- Je vois...

Sa voix. Sa voix me brise le cœur. Elle n'est plus du tout joyeuse comme à chaque. Il décida par la suite de me laisser et de raccrocher. Je le laisse faire puis je pose mon téléphone sur la petite table proche de mon canapé lit. Je regarde le plafond puis je ferme les yeux. De quand je me retrouve dans une sorte de série romantique. 

- Dimanche - 

Je regarde la pendule qu'il y a sur le mur de mon studio. Il est 13 heure 45 et je ne me suis toujours pas préparé. Je ne sais pas encore si je dois y aller ou non. Je vais savoir quoi si j'y vais. Rien du tout. Il va encore m'énerver et je vais partir. Je sens que ça va se finir comme cela. De plus, je n'ai toujours pas accepté sa demande. Il va me reparler de cela. 

Il va peut-être pas venir après tout. Peut-être en fermant les yeux, je vais y voir plus clair. Quelques minutes plus tard, j'ouvre les yeux et je regarde à nouveau la pendule. Il est maintenant 14 heure 15. Il ne va pas m'attendre quand même. Je regarde mon téléphone et je décide d'accepter sa demande. On sait jamais. La seconde qui a suivit, il m'envoie un message enfin plusieurs messages à la suite "Tu es où ?!" "Je t'attends." "Tu commences à être chiante là.". Il est toujours là-bas...?

Sans réfléchir, je me prépare rapidement. Je ne ressemble à rien mais tant pis. Je cours le plus vite possible puis j'arrive devant la Tour Eiffel. Je suis essoufflée. Je ne le vois pas. Il a du partir. Je le savais qu'il n'allait pas attendre aussi longtemps. Je tourne pour rentrer chez moi puis j'entends "1 heure de retard quand même. Tu aimes te faire désirer ou quoi ?". Je me retourne puis je le regarde.

Il était là, les mains dans les poches. Il était habillé de manière élégante comme si il allait à un mariage. Je le regarde étonnée puis je le vois s'approcher de moi. 

- Tu as vue un fantôme ou quoi, me demanda-t-il.

- Hein ? Pas du tout ! Si tu n'es pas content, fallait pas m'attendre. 

- Je savais que tu allais venir. Tu n'es pas du genre à mettre un lapin.

- Tu ne le sais pas ça.

- Bien sur que si car tu n'es pas méchante et faire du mal aux autres te déplaît. 

Je le regarde encore plus étonné. Comment il peut savoir ce côté de moi sans me connaître. Il a du envoyer des espions c'est pas possible. 

- Arrête de faire cette tête, tu es encore plus moche que d'habitude. 

- Mais je t'emmerde ! Puis, tu comptes aller à un mariage ou quoi ?

- Hein ? Je m'habille correctement pour toi et toi tu ne fais même pas d'effort !

- Normal, j'étais pas prête à 14h 15 ! 

- Tu allais vraiment pas venir alors ?! 

- J'ai hésité oui ! 

- J'y crois pas. 

Il soupire fortement. Je le savais, on s'engueule déjà. J'aurai pas du venir, je le savais bien. Le silence s'installa entre nous puis Quentin se racla la gorge pour me demander : 

- Tu veux qu'on fasse quoi ? 

- Hein ?

- On va pas rester planter là, non ? 

- Oh oui, laisse moi réfléchir. 

Je regarde autour de moi puis je souris en voyant l'activité que je veux faire.

- Et si on faisait du vélo !!

- Hein ? 

- Deux, dis-je en souriant, je faisais beaucoup de vélo chez moi ! 

- Oh ben...vélo alors...

On s'approche des vélos qui sont à disposition. Je paye pour le vélo que je vais prendre  puis je pose mon regard sur Quentin. Pourquoi il ne prend pas le sien.

- Il y a un problème, lui demande-je.

- Eh bien, comment dire...

- Quentin, tu sais faire du vélo, n'est-ce-pas ?

- Pas réellement...

Il déroule le vélo. Je pourrais me moquer de lui mais je n'ai pas envie. Le vélo s'apprend en famille, avec ses parents et donc s'il ne sait pas faire du vélo c'est que ses parents ne lui ont pas consacré assez de temps. Je pose le vélo que j'ai en main doucement puis je m'approche de lui. Je pose main sur son épaule droite puis je lui dis : 

- Donc, je vais t'apprendre ! Mission : apprendre le vélo à monsieur Delavierre!

Il me regarde étonné. Comme tu l'as dis, je suis différente des personnes qu'on retrouve à notre lycée. Au final, je pense que je vais passé un bon dimanche. 

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