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Chapitre 4

Ses cheveux lisses de couleur chocolat. Ses yeux fin de couleur noisettes. Sa peau de couleur chocolat blanc. Ses lèvres de couleur framboise. Une chemise qui cache ses formes et une jupe qui lui arrive au niveau de ses genoux. 

Elle était présente pendant mon discours. Je le sais. Sa présence m'a tellement perturbé que j'ai du regarder Roméo pour réussir à le finir. Quant j'avais fini, elle était plus là. 

Je ne me comprend plus en ce moment. Pourquoi j'ai fais un discours à cause de son cas ? Surtout qu'elle a raison. Les autres élèves me suivent tous simplement. C'est ce que je voulais après tout. Avoir du pouvoir sur les autres. Leur montrer que je pouvais être meilleur que mon frère, Corentin. Je suis le leader dans ce lycée, même les plus âgé me respecte. 

Pourquoi je suis entrain de tout détruire à cause de cette fille ?! Quentin, qu'est-ce qui te prend à la fin ! 

J'ouvre les yeux. Je suis dans notre salle. J'ai oublié les moments qui sont passé après le discours. Elle continue à rester dans ma tête. Pourquoi ?! 

Je me redresse puis je regarde mes amis qui travaille pour le bien de notre lycée. Je regarde Roméo puis je lui demande : 

- Je pense que j'en ai trop fait tout à l'heure. J'aurai du faire une généralité pas rester sur le cas de cette campagnarde. 

- Je suis tout à fait d'accord, répondit Victoria.

- Je demande à Roméo, pas à toi.

- Ecoute Quentin, maintenant c'est fait, on ne peut plus faire marche arrière mais tu devrais la laisser tranquille. On a d'autres chats à fouet dans ce lycée. 

- Comme le cas de Thomas en seconde,  ses parents n'ont pas encore payer l'établissement, commença Oliver, je pense que leur entreprise en fait faillite. 

- Vous avez raison, dis-je en soupirant.

Mais mon cœur ne me dit pas là même chose.

La matinée passe comme à son habitude. On allons manger à notre table qui nous est attribuée. Elle était là, avec la fille qui m'a sali. Elles sont donc amies maintenant. Au fond, ça me fait plaisir qu'elle ne soit plus toute seule... Qu'es ce que je raconte moi !! Quentin revient dans le monde réel !! Je fais n'importe de quoi depuis quelques jours. 

Je la regarde au loin. Elle sourit, rigole et fait des expressions assez bizarres. Je détourne mon regard quand elle me regarde. Je touche la pointe de l'une de mes bouclettes. Je suis entrain de tomber malade et ça doit être grave pour que mon cœur bat rapidement.

Après le repas, le lycée a décidé de mettre en place des activités sportives pour toute l'après-midi. Moi et les Heaven, nous avons décidé de faire un petit football. Enfin, les filles ne jouent pas avec nous, peur de se casser un ongle on dirait bien. 

- Je fais équipe avec Damien, dis-je sans hésiter.

- Vas-y, prend le meilleur joueur, souffle Oliver.

- Après tout, il a besoin de moi ce petit, il est très nul en sport, répondit Damien en rigolant.

- Yah. 

J'avoue. J'ai menti à tout le monde. Je ne suis pas très doué en sport et j'avoue aussi, je ne sais pas parler plusieurs langue. Mais, je devais avoir le même niveau que celui de mon frère auprès des autres. Je ne veux pas décevoir mon entourage. 

- On commence cette partie, proposa Roméo. 

- On va vous mettre la patté, dis-je en commençant de jouer. 

Nous jouons tranquillement. Dès soit disant fans nous regardent jouer. On crie mon nom puis ce de mes camarades. Je me tourne vers elles pour leur sourire puis je la vois, jouer au volley-ball avec sa classe. Elle est plus sportive que moi. Je n'arrive pas à détourner mon regard de cette fille. Pourquoi ?!?! J'entend crier mon prénom. Je me tourne vers cette voix puis le noir complet. 

....

J'ouvre les yeux. Je suis à l'infirmerie du lycée. Qu'es-ce qui sait passé ? Je regarde autour de moi et elle était là, Marguerite. Je me redresse puis elle s'approche de moi.

- Doucement Quentin, tu viens de te prendre un ballon au visage, me dit-elle.

- Oh, tu dois me prendre pour un nul non.

- Bien sur que non ! J'ai eu peur que ton visage soit marqué à cause de ce coup, me répondit-elle en touchant l'une de mes joues. 

- Donc, j'ai toute mes chances avec toi...

- Je n'attends que toi Quentin et je ne veux que toi...

Elle s'approche de mon visage doucement. Va-t-elle embrassée...? 

*CLAP*

- Aie !!! 

- Enfin, tu te réveilles, me dit Victoria, tu faisais des trucs étranges avec tes lèvres. 

Quoi ? J'étais entrain de rêver de Marguerite. Ce n'était pas réel ?

- Où est Marguerite...?

- Elle n'est pas ici, répondit Damien, tu veux que je la fasse venir?

- Quoi ? Hors de question !! Je n'ai pas envie de voir sa tête de vache !!

- On va dire cela, ajouta Roméo.

- La ferme toi !!!!

Je me rallonge et je regarde le plafond. Je ne me comprend plus. Pourquoi j'ai rêvé qu'elle allait s'occuper de moi ? Impossible. Je déteste ce genre de fille ! Alors, pourquoi je l'aide à mieux s'intégrer ici ?! Elle a du me jeter un sort très puissant. Ils doivent faire de la magie dans le Sud-Ouest. Elle doit avoir des vaches magiques dans sa campagne. Je dois faire partir cette malédiction qui est en moi. 

- Roméo, commande-moi un prêtre, je suis maudit. 

- Hein ? Qu'est-ce que tu me dis Quentin ? 

- Je pense que tu es allé un peu trop fort Oliver avec le ballon, dit Alice.

- Je crois bien que tu as raison Alice, peut-être que si je lui donne un nouveau coup, il va revenir lui même.

- Non, dit fortement Inès, on devrait le laisser se reposer, c'est la meilleure chose à faire.

- Je suis d'accord avec Inès, partons, ajouta Roméo. 

Je les regarde partir puis je soupire. Elle n'est vraiment pas là. Je pensais que c'était réelle. Sa main sur mon visage et son sourire. Yah !!! Quentin, reprend-toi ! Tu vas pas devenir une larve à cause de cette fille. Le mieux à faire c'est de te reposer un peu puis de partir du lycée sans croiser Marguerite.

Je m'endors et je me réveille quand la dernière sonnerie retentit. Je me redresse puis je sors de ce lit. Je me tiens un peu la tête. Il n'est pas allé de main forte ce Oliver. Je me vengerai plus tard. Je sors de l'infirmerie puis je me dirige vers la sortie puis j'en une voix me dire "Oh,  tu as une bonne bosse sur le front toi !". Je regarde cette personne et elle était là, devant moi. Je regarde partout sauf elle. 

- Euh, ben, je suis tombé, tout simplement, dis-je pour me justifié.

- Oh, je croyais que tu t'avais pris un bon coup de ballon à la figure.

- Tu as tout vue...?

- Oui et je vois que tu es une personne faible en plus d'être pathétique.

- Yah! Je ne te permets pas de me dire cela !! C'est à cause de toi que j'ai cela sur le front !

- De moi ?! Je n'ai rien avoir avec ce coup ! Soit en colère contre ton ami mais pas moi...Non, mais je rêve. 

Le silence s'installa entre nous. Après tout, nous avons rien à nous dire. Nous sommes trop différents pour avoir une conversation normale. On va juste se crier dessus comme à chaque fois. Je devrais parler pour une fois. 

- Euh,...

- Pour ce matin, me dit-elle en me coupant, ton message était très pertinent. Je ne voulais pas te dire ces mots mais Mélodie m'a dit que je devrais pas être rancunière surtout que tu as agis rapidement donc, merci Quentin. 

Elle me sourit légèrement. Ce sourire. Il est pour moi. Mon cœur. Il recommence à battre la chamade. Je veux que cette malédiction s'arrête.

- Mais, reprend-elle, nous serons jamais ami donc ne te fait pas de faux espoir !

- Hein ? Qui te dit que je veux être ami avec une tête de vache !!

- La tête de vache t'emmerde, tête de mouton !! 

- Moi ?! Un mouton !!! Tu vas voir toi quand je serai guéri !!

- Tu ne seras jamais guéri, idiot, me dit-elle en partant. 

J'ai envie de la frapper. Elle a pris trop d'assurance avec moi et ça ne va pas durer avec moi. Elle verra demain! Je continue mon chemin et je rentre comme à mon habitude chez moi sauf qu'il y a du changement. Il y a trois voitures en plus : celle de mon père, ma mère et Corentin. Repas de famille pour moi. 

Je me dirige vers ma chambre et je me prépare pour le repas de famille. Je soupire en avance. Je sais qu'on va parler que de Corentin. Il n'y a que lui après tout, pourquoi m'avoir gardé si ils voulaient que mon frère. 

Je traverse le grand couloir puis j'entre dans la pièce. Elle est immense. Juste une grande table se trouve au centre. Je n'aime pas cette salle ni les repas de famille. Je m'approche puis je m'installe à ma place. Il était en face de moi. Il me sourit, je lui répond poliment puis nos parents entrent dans le pièce. Mon sourire disparaît directement. Je me sens pas à ma place quand ils sont là. 

- Mon fils, dit mon père à Corentin, ce voyage était bien ? 

- Oui père, j'ai pu visité le Pérou avec ma chère fiancée, c'était magnifique. 

- J'aurai bien voulu la voir, lui dit ma mère en l'enlaçant. 

- Désolée, elle est fatiguée à cause du décalage horaire. 

Pathétique. Cette conversation est tout simplement pathétique. Comme ma vie...?

- C'est quoi cette tête Quentin, me demanda mon père sèchement, tu as demandé à ton frère si il allait bien au moins.

- Pas eux le temps.

- Tu as plus de temps que nous Quentin, ajouta ma mère, tu es irrespectueux avec ton frère. 

- Il vient tout juste d'arriver, laissons-le tranquille et mangeons. 

C'est cela, fait comme si tu étais l'enfant parfait. Je sais tes petits secrets mon chère frère. Une personne sait confié à moi. J'ai juste envie de partir d'ici. 

Ils s'installèrent pour manger puis mon père me lança d'un seul coup :

- Tu as quoi sur le visage Quentin ?

- Je me suis pris un ballon au visage. 

- J'y crois pas, tu ne sais plus jouer avec un ballon, ajouta-t-il, tu me déçois à chaque fois.

- Soit comme ton frère et pratique un sport, au moins il est devenu plus habile par la suite, rajouta une couche ma mère. 

- Désolé de vous décevoir à nouveau. 

- Mère, Père, moi aussi je me suis pris des ballons sur le visage, ça ne veut rien dire. Peut-être qu'il a la tête ailleurs tout simplement. 

- On va dire cela. 

- En tout cas, je me demande pourquoi on l'a inscrit dans cette école, il ne mérite pas cette école prestigieuse. 

J'en ai marre. Je frappe sur la table et je me lève d'un seul coup.

- ça suffit, dis-je tout bas.

- Quentin, assit-toi, m'hurla ma mère, tu n'as pas honte de faire cela devant ton frère. 

Je la regarde pendant un moment puis je m'assois à nouveau. Le repas reprend son cours. Je ne suis qu'un lâche. Marguerite avait raison. Elle ne me connait pas mais elle sait qui je suis réellement. Un lâche, voilà qui je suis. 

Je sors de table avant tout le monde. Je me dirige vers ma chambre et je regarde mon téléphone. J'ai reçu des messages de tout mes amis et l'un des messages attira mon attention. C'est celui de Roméo qui me dit "Quentin, ne te ment pas, tu aimes Marguerite Simon ? As-tu eu le coup de foudre ?". 

Le coup de foudre ? Ma maladie serait...L'amour. Quentin amoureux ? Ce n'est pas possible !!! Jamais je serai amoureux !! Surtout d'elle. 

- C'est qui Marguerite Simon, dit une voix derrière moi. 

Je sursaute et je vois mon grand frère se tenir devant moi.

- Comment tu es rentré sans faire de bruit ?!

- C'est un secret, me répondit-il, alors, c'est qui ? 

Répond Quentin. Ce n'est pas compliqué de lui dire la vérité. Tu lui as déjà dis des secrets et il ne les a jamais répété. Tu peux le faire, sois honnête avec toi-même. 

- La fille qui hante mon esprit.

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