Chapitre 34
"Quentin, tu peux venir nous voir ?" "On a besoin de ton aide, Quentin!" "Quentin, tu es génial, merci de venir nous voir!!"
Mais, je suis déjà fatigué ! Depuis deux semaines, je ne pense qu'autres, aux élèves, aux clubs. Heureusement, que j'ai la brasserie. J'arrive à oublier toutes ses responsabilités.
Je sais que je voulais ce poste mais mon ancien système me manque déjà. Je ne sens plus mes muscles et je veux tout simplement dormir. Je m'investis tellement dans ce nouveau truc que j'ai placé.
J'ai fais de l'équitation, du golf, du football, du tennis, de la couture et là, je viens de sortir du club de musique. J'ai fais du triangle, l'instrument le plus nul mais aussi difficile car je ne savais pas quand le faire. J'ai pas l'oreille musical après tout. J'y peux rien.
J'entre dans notre salle privé, puis je m'étale sur le canapé. Je ferme mes yeux pendant quelques secondes puis en les ouvrant, je vois le visage de Roméo. Il veut ma mort celui-là.
- Ben alors ? On est fatigué, me demanda-t-il en souriant.
- Je fais juste ce qu'il faut faire.
- Mais tu n'es pas obligé de faire cela tout d'un coup, idiot, me dit-il.
- Je sais mais je ne veux pas décevoir mes camarades.
- Il a raison, commença Oliver, les avis des élèves sur notre lycée augmente ! On est très bien vue sur les réseaux sociaux ! C'est incroyable !
- C'est grâce à moi, dis-je en souriant.
- C'est grâce à l'autre et à Marguerite plutôt, ouais, ajouta Victoria en souriant.
- Je te demande pardon ?
- Si tu les avais pas connues, rien de tout cela ne se serait passé. Le jour même où elle sait interposé, tes choix allaient changer.
- Tu dis n'importe quoi...
- Oh, je vais la faire souffrir et faut qu'elle parte, dit Roméo en m'imitant.
- Oh, je suis tombé amoureux d'elle donc je retire tous ce que j'ai dis, ajouta Victoria en m'imitant.
- Mais au final, elle m'a brisé le cœur donc je remets ce système de merde, continua Damien en m'imitant lui aussi.
- Puis, son copain m'a remis les pieds sur terre et j'ai décidé d'être une meilleure personne, finit Alice en soupirant.
- Hé! Je n'ai pas fait tout cela !
- Si, tu l'as fais, me répondit Inès, et c'est assez compliqué de te suivre.
Donc, je deviens une meilleure personne grâce à Marguerite et Hakim. Est-ce possible ? Je ne crois pas non ! Puis, ils ont vraiment tout résumer ce qui sait passé dans ma vie en 5 phrases environ. Je suis vraiment pathétique. Au final, on me dit que j'ai changé mais je n'ai pas changé. Je ne sais pas ce que je veux. Je suis bien un gosse de riche.
C'est vrai qu'avec l'arrivée de Marguerite dans ma vie, j'ai beaucoup changé en bien. Mais, pas en bien pour mes parents. Ils doutent plus de moi. Je voudrai qu'ils me lâchent la grappe. Je n'ai pas besoin d'eux pour réussir dans la vie mais je me sens emprisonné. Je soupire fortement avant de leur demander :
- Vous vous sentez pas piéger ?
- C'est à dire, me demanda Roméo.
- Je me sens comme un pion, qui doit faire tout ce que mes parents me demandent.
- Je pense pas qu'on le ressent comme toi, Quentin, commença Oliver, mais tu as toujours été différents de nous. Tu as toujours envié les enfants modestes.
- Tu n'as pas tord, je voulais juste une enfance et une vie normale.
- Tu aurais pu l'avoir avec Marguerite, ajouta Damien.
- Tu peux pas fermer ta gueule ? Ah, je pense que je vais rentrer chez moi. On se voit demain.
- Pas de problème, à demain, me dit Roméo puis les autres.
Je les laisse donc dans cette salle puis je rejoints mon chauffeur pour rentrer chez moi. Je devrais penser à ce changement là au lieu de penser à mes histoires d'amour. Je veux être indépendant et je sais que dans un an, ça sera le cas.
En arrivant chez moi, mon majordome vient rapidement vers moi pour me dire que mes parents sont présent pour dîner. Il manquait plus que cela. Ils doivent le savoir quand je parle d'eux, ce n'est pas possible. Je soupire puis je me dirige vers ma chambre. S'ils y croient que je vais faire des efforts. Mon cul, ouais ! Je vais aller manger en pyjama. Mais, pas n'importe quel pyjama. Un pyjama Rick et Morty !
Je me regarde dans mon miroir en souriant. Je suis parfait ! Je décide de regarder vite fait ma collection Star Wars, ça fait un moment que je n'ai pas fais de commande sur ce sujet. Je devrais y penser la prochaine fois.
J'ouvre ce placard puis je perds rapidement mon sourire. On m'a volé mon mug favoris !!! Je suis sur que c'est l'une des gouvernantes !! Elle voulait un cadeau pour l'un de ses gosses mais elle n'avait pas d'argent donc voila ! Je devrais mener mon enquête dessus. Je n'abandonnerai pas !!
Je ferme le placard énervé puis j'inspire doucement. Pense à autre chose. Pense que tu dois manger avec tes parents. Oh. Quentin et la positivité. C'est bien deux choses distinct !
L'heure du repas est enfin arrivée. Je m'installe à ma place habiller sur le regard de mes parents. Je ne sais quand j'aurai un regard généreux et affectueux de leur parts. Car, je n'ai jamais vue cela. Ah si ! Pour Corentin mais, ce n'est pas pour moi après tout. Donc, je m'en fiche.
Je leur souris mais aucune discussion se crée. Ben alors ? On ne fait pas une petite critique sur leur fils non favoris ? Je suis prêt à prendre les punchlines là! Mais rien, ils préfèrent m'ignorer. Ce n'est pas plus mal après tout. Au moins, je ne vais pas avoir de la haine pour eux.
- C'est quoi cette tenue, me demanda ma mère.
Je crois que j'ai parlé trop vite.
- C'est un pyjama, au fait, merci pour ce pyjama.
- Tu pourrais éviter de dépenser notre argent dans des bêtises, me répondit mon père.
- Je dois bien manquer mon manque, vous m'avez pas trop éduquer.
- Tu étais un enfant insupportable, cria ma mère.
- Car vous ne faisiez pas votre boulot de parents !
- Ne parle pas comme cela à ta mère.
- A parce que tu l'as remarqué ? Si tu l'aimes vraiment, pourquoi vous partez pas ensemble pendant vos voyages ?
- On n'a pas le même poste Quentin, affirma mon père.
- Vous pouvez me le dire vous savez.
- De quoi, me demanda ma mère.
- Que vous vous faites cocus.
- Quentin, ça suffit, va dans ta chambre, me dit sèchement mon père.
- Je ne partirai pas. On est entrain de s'expliquer non ? Je reste.
- Je viens de dire, dans ta chambre.
- Pourquoi ? On est entrain de passer un très bon moment en famille.
Mon père se leva brusquement puis s'avança rapidement. Sans comprendre de ce qui se passe, mon père me donna une baffe. Il ne fait pas son rôle de père mais pour faire le père autoritaire, on est présent hein. Je me lève à mon tour. Je le regarde tristement. Mes larmes montent. On se fixa pendant quelques secondes. Pour la première fois, je vois du regret dans son regard. Mais c'est trop tard. Je vais dire ce que tu voulais pas que je vous dise :
- Je vous déteste.
Je sors de la salle à manger puis je vais directement dans ma chambre. Je pense qu'ils vont réfléchir à leurs actes et moi aussi. Je touche ma joue qui est en rouge et elle me fait bien mal. Je m'allonge puis je prend mon téléphone.
Je pourrais parler à quelqu'un mais, je n'ai plus trop envie de me plaindre. Je vais donc sur Instagram et je vois un message de cette personne :
"Louise_legrand08 : Ben alors petit mouton, on se fatigue ?"
"Quentin_dlv : T'inquiète pas, je suis un dur à cuire ! "
"Quentin_dlv : Je pense seulement au bien de mes camarades."
"Louise_legrand08 : Tu es un genre de super héros ? "
"Louise_legrand08 : J'adore cela ! Puis, je sais que tu es fort !"
Je souris en voyant ces messages. Je sais ce qu'elle veut exactement. Peut-être que ça me plait aussi. Mais le problème. Au fond de moi. Je sais qu'il y aura toujours un problème entre elle et moi. Car, elle n'est pas Marguerite...
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