Chapitre 25
Elle était si heureuse de ce voyage. Je sais que maintenant j'ai marqué des points auprès de Marguerite. C'est bête pour Hakim. Pendant tout le trajet du retour, j'ai essayé de faire cracher le morceau à Roméo. Il ne veut rien me dire ce gosse. J'en serai plus un moment donné. Je le sens !
Quand mon chauffeur nous conduit à la voiture, à l'aéroport. Je lui demande de déposer tout le monde chez eux. C'est ce qu'il fit. Je regarde tout le monde descendre de la voiture, un par un. Au moment où j'étais seul, je regarde le paysage qui s'offre à moi. Je réfléchis à demain. Comment ça va être après ce weekend. Je pense que je peux avoir une ouverture avec elle. Je ne souhaite que cela.
Le chauffeur s'arrêta devant ma maison. Il m'ouvre la porte puis je rentre à l'intérieur. Je sursaute en voyant mes deux parents devant moi. Je plisse les yeux puis je soupire fortement en les voyant. Les seuls personnes que je voulais pas voir.
- Pouvons-nous parler, demanda ma mère.
- Je crois que je n'ai pas le choix, lui dis-je.
Je les suis donc dans le bureau de mon père. Je ne suis jamais rentré à l'intérieur. Je ne comprend donc pas l'honneur que je peux avoir pour y rentrer. Mon père s'installe sur l'un des canapé qui se trouve dans son bureau. Ma mère et moi faisons de même. Le silence s'installa rapidement. Après tout, je n'ai rien à leur dire. Mon père demanda à l'une des gouvernante de l'un apporter un verre de vin puis posa son regard sur moi.
- Avant tout, bon anniversaire en retard Quentin, commença-t-il.
- Merci d'y avoir pensé, je croyais que c'était une date sans importance pour vous.
- Ne dit pas de bêtise mon fils, me répondit ma mère, nous t'aimons énormément.
- Et c'est pour cela qu'on est là, pour t'offrir ton cadeau.
- Un nouvel ordinateur ? Un nouveau cheval ? Un chalet en Suisse ?
- Mieux que cela Quentin, dit mon père en me tendant une enveloppe, un voyage au Japon.
- Au Japon ?! Sans déconner, dis-je heureux en prenant l'enveloppe.
- Oui, tu vas pouvoir commencer à entrer dans l'entreprise familiale.
Je perd directement mon sourire. Je devais m'en douter, que je suis bête. C'est pas du tout un voyage pour me récompenser mais pour leur intérêt.
- J'en veux pas, dis-je en jetant l'enveloppe sur la table.
- Tu n'auras pas le choix Quentin, me répondit mon père, tu as eu 17 ans et je sais que tu nous seras utile à l'avenir.
- Ah oui ? Depuis quand je suis meilleur que Corentin hein ? Je ne suis pas lui !! Jamais, je ne travaillerai avec vous.
- Peut-être que tu veux finir comme ton amie la serveuse.
- Ne parlez pas de Marguerite. Puis, je suis assez grand pour choisir mon chemin professionnel.
- Ton avenir est déjà tracé, ajouta ma mère, c'est d'être dans notre entreprise.
- Exactement, tu dois progresser pour notre avenir. Puis, en allant au Japon, nous pourrons nous développer là-bas et tu seras le PDG.
- Je ne suis pas un pantin. Je suis votre fils avant tout !!
- Donc, écoute nous, tout simplement.
- Je crois que j'en ai assez entendu, dis-je ne me levant, je pars me coucher. J'ai cours demain.
- Réfléchis à notre proposition, on te laisse une semaine pour y réfléchir.
Je ne les regarde pas et je ne répondit pas non plus. Je quitte simplement le bureau de celui que j'appelle "mon père". Je me dirige vers ma chambre en essayant de me calmer. Je ne serai pas comme eux. Je ne souhaite pas cela à mes futurs enfants. Je dois penser à autre chose pour me calmer. Marguerite. En voyant son visage, je me sens apaisé.
- Le lendemain -
J'arrive en retard après avoir oublié de mettre mon réveil. Je ne rencontre donc pas Marguerite ou bien les autres. Je vais en cours en m'excusant puis je vais à ma table. Je pense encore à la proposition de mes parents. Je voudrai aller au Japon, ça serait super. Mais, pour eux, hors de question que je fasse cela. Ce que je voudrai faire, voyager dans le monde pour découvrir de nouvelles cultures et de nouveaux mondes. C'est ce que je voudrai faire.
Le cours passe tranquillement. La sonnerie retentit. Je sors de cours et je préviens mes amis que je vais aux toilettes. Je m'approche de celle-ci que je tombe sur un Hakim avec une attelle. Je m'arrête à son niveau puis je lui demande :
- Ta cheville commence à aller mieux ?
- Oh oui, me répondit-il, Maggie prend soin de moi.
- Comment cela ?
- Le temps que je me soigne, elle reste chez moi tout simple.
- Je vois, lui dis-je, après tout, j'ai une large avance sur toi.
- Si tu veux croire cela, dit-il en ricanant.
- Pourquoi tu rigoles ? Je suis sérieux.
- Car, tu y crois trop. Je sais que j'ai gagné et c'est grâce à toi. Merci à toi.
Il me sourit puis il part en boitant. Je le regarde partir en fronçant les sourcils. Je ne comprend pas. Comment j'ai pu l'aider à gagner ? Il n'a rien gagné ! Je sais qu'il fait cela pour me faire peur. Mais, ça ne marchera pas avec moi. Je ne suis pas dupe.
Je ne prête pas attention à ses mots puis je fais mes petites affaires. Après, je me dirige vers notre salle. J'entre dans celle-ci puis je m'assois pendant quelques minutes. Je voudrai voir si tout se passe bien dans ce lycée. Je n'oublie pas les objectifs d'Heaven. J'ai créé ce groupe pour la sécurité et le bien de ce lycée après tout.
Quand tout d'un coup, quelqu'un frappe à la porte. Depuis quand, les autres frappent à la porte ? Je m'approche de celle-ci puis j'ouvre doucement cette porte. C'était Marguerite. Pourquoi elle est venue ici ? Peut-être qu'elle est venue se confesser ? Je ne suis pas prêt ! Pas maintenant ! Je ne serai jamais prêt après tout.
- On peut discuter, me demanda-t-elle.
- Oh, bien sûr.
Je me pousse pour la laisser entrer. Elle rentre puis je refaire la porte derrière elle. Elle se retourne rapidement vers moi. Son regard est devenu sérieux d'un seul coup. J'avala ma salive. Je sens que c'est le moment où je gagne Hakim. Dommage pour toi.
- J'ai une question à te poser, Quentin.
- Je t'écoute, dis-je anxieux.
- As-tu des sentiments pour moi ?
Je ne m'attendais pas à cela. Comment elle peut savoir que j'ai des sentiments pour elle ? Victoria. C'est sur que c'est elle. Elle est obligée de se mêler de tout. On est pas ami pour rien en faite.
- Eh ben...
- Réponds-moi honnêtement, me dit-elle rapidement.
- Oui. Oui, j'ai des sentiments pour toi Marguerite, commence-je, depuis le moment où tu m'as remis en place. Le moment où tu m'as aidé à faire du vélo. Le moment où tu m'as soigné. Le moment où tu m'as fait goûter ta nourriture. Je suis tombé sous ton charme. Le charme d'une jeune fille déterminée, souriante, marrante, agaçante.
Le silence s'installa par la suite. Elle détourna son regard après ma déclaration. Où elle veut en venir ? Je ne comprend pas. Je m'approche d'elle mais elle recule rapidement. Son regard devient rapidement attristé. Elle me regarde puis me répond doucement :
- Je suis désolée mais je ne ressens pas la même chose, commença-t-elle, je suis amoureuse d'Hakim depuis des années et je sors avec lui maintenant. Mais, ça n'empêche pas que je tiens comme un ami. Je suis contente que tu sois dans ma vie et que tu es changé en bien. Tu es une bonne personne.
J'ai envie de partir loin d'ici. Je la fixe sans rien dire. Elle vient de rejeter mes sentiments. Elle détourna son regard à nouveau, elle me ressort un désolée puis sors de la salle rapidement. A peine qu'elle soit sortie de la salle. Mes larmes coulèrent sur mes joues. C'est donc cela l'amour ? On souffre si l'autre personne ne ressent pas la même chose. Je sers les poings puis je mets la pièce su-dessous. Je me fais quelques blessures mais ce n'est rien comparer à la douleur de mon cœur.
En prenant l'ordinateur pour le jeter sur le sol, je remarque nos anciennes revendications : viré tout les élèves qui ne paye pas le lycée, qui lui fait honte. Ceux-ci me calme puis je regarde la liste des personnes qui n'ont pas payé. Au même moment, les autres membres entrèrent dans la pièce. Ils regardèrent celle-ci puis Victoria me dit énervée :
- Qu'est-ce que tu as fais Quentin ?!
- Je voulais faire du rangement.
- Ne te fous pas de nous, dit Roméo.
- Demain, on recommence la chasse à ceux qui ne sont plus riche. Je ne veux pas de cela ici.
- Mais...
- On était mieux comme cela. C'est tout.
Et si elle croit que j'ai changé. Elle se trompe. Elle ne partira pas car elle n'est pas dans la liste mais Heaven ne changera pas à cause d'une campagnarde.
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