Chapitre 13
Elle a enfin accepté. Pas pour accepter qu'elle m'aime au fond d'elle mais pour la raccompagner. C'est déjà un bon point. Elle dit l'adresse à mon chauffeur et nous discutions tranquillement. Par contre, parler souvent de ma chute en sport, ça devient agaçant. Mais pour une fois qu'elle me parle librement. Puis, je pense que je devrais reparler à Victoria. Je sais que c'est rapide mais elle me manque cette grande sœur.
Nous arrivons devant un bâtiment bien...Comment dire ? Euh...J'espère tout simplement qu'elle s'est trompé d'adresse.
- C'est bon, nous sommes arrivé, me dit-elle.
C'est une blague ?! Elle ne peut pas habiter ici ?! Je la regarde puis je regarde l'immeuble plusieurs fois.
- Tu possèdes l'immeuble, lui demande-je
- Ta question est idiote Quentin, me répondit-elle, tu vois au troisième étage ? Ben c'est la deuxième fenêtre !
- Tu n'as qu'un fenêtre ?!
- Je vis dans un studio. Renseigne toi un peu dessus, me dit-elle en ouvrant la porte de la voiture, a demain !
- A demain...
Elle me sourit puis entra dans l'immeuble. C'est si petit que cela un studio ?! Non mais elle me fait une blague. Mon chauffeur me ramène chez moi. J'entre à peine dans celle-ci que je vois la tête de l'autre idiot.
- Qu'est-ce que tu fous encore là, lui demande-je, tu n'as pas une maison ailleurs qu'ici !
- Je profite d'être en France car je repars en Suède dans quelques jours.
- Oh, c'est bien pour toi écoute.
- Quentin, tu me fais mal à mon petit cœur...
- Fait pas genre !!!
- Mais je ne suis pas venu seul, tu sais, dit-il en changeant de conversation, Olivia est aussi ici et nos parents aussi.
- Normal qu'ils soient là, leur enfant favoris est ici.
- Quentin ne dit pas cela...
- Je ne dis que la vérité, confirme-je, je vais me changer si c'est un repas de famille.
Je passe à côté de lui puis je pars direction ma chambre. Je regarde mon tiroir puis je souris en voyant ce que je vais mettre.
L'heure du repas arriva rapidement. J'entre dans la salle à manger et tous les regards se posèrent sur moi. Je vois que mon frère et Olivia se retiennent de rire mais ce n'est pas drôle pour les vieux qui me servent de parents.
- C'est quoi cet accoutrement Quentin, me demanda ma mère.
- Je voulais me mettre à l'aise pour notre repas en famille.
- Moi j'adore, dit mon frère.
- Corentin !! La prochaine fois, tu feras un effort, commença notre père, mais grandit un peu Quentin.
Grandir ? Je vais avoir 17 ans au mois de février, j'ai encore le temps de grandir. Puis, je ne vois pas en quoi un sweat Pikachu bien jaune et un jogging est une mauvaise tenue. Je me sens à l'aise c'est ce qui compte. Toutefois, le repas se fait en silence. Un silence pesant. Ma mère commença une conversation avec Olivia.
Mais quel faux cul. Elle fait genre qu'elle aime sa belle-fille. Mais elle l'a critique dès qu'elle peut. "Elle est trop maigre." "On voit ses os." "Elle est superficielle quand même." Tu es la personne la plus superficielle que je connaisse, mère. Et je ne préfère pas de parler de mon père. Il est pire qu'elle. Et je dois devenir comme eux. Tuez-moi si ça doit arriver.
Ma mère décida de m'inclure dans leur conversation en me demandant quand je trouverai une fille. Je m'étouffe avec ce que j'ai dans la bouche. Depuis quand ma vie amoureuse d'intéresse ???
- Peut-être qu'il préfère les hommes, ajouta mon père.
- Qui sait, dis-je pour les embêter, j'ai le temps pour savoir qui je vais aimer non ?
- Mais, il a des vue sur une fille, dit mon frère.
Je vais te tuer. Je ne veux pas que nos parents savent pour Marguerite. Je les connais et toi aussi. Donc pourquoi tu me fais cela ? Sale chouchou à ses parents...
- Ah oui ? C'est qui, demanda ma mère, c'est pas la fille qui dansait avec Roméo samedi dernier quand même.
Le silence reprend de plus bel. Bien sur que c'est elle. C'est juste pour te faire chier, tu vois.
- C'est une blague, j'espère, continua-t-elle.
- Attend ma chérie, sa famille travaille dans quoi, demanda mon père, immobilier ? Financier ? Oh non ! Je sais ! Les cosmétiques !!
- Fonctionnaire.
- Hein ?
- Sa mère est fonctionnaire tout simplement. Il y a un problème ?
- Ben...
- Bien sur que c'est un problème, Quentin, hurla ma mère, je savais que tu allais faire n'importe quoi...Fils indigne.
- Non mais je rêve, apprend la définition d'indigne et après on en reparlera, dis-je en sortant de table.
- Tu vas où Quentin, demanda mon frère.
- Prendre l'air avant que j'explose.
Je le regarde de travers puis je sors rapidement de chez moi. Je sens les gouttes de la pluie tomber sur mon visage. Je n'y prête pas attention puis je cours sous la pluie. Je fais quelques mètres puis je m'arrête, essoufflé. Je décide de continuer ma sortie en marchant puis je remarque ce bâtiment, la brasserie où travail Marguerite. Comment j'ai fais pour arriver ici sans le savoir ? J'arrive doucement devant et je regarde à l'intérieur. Ils gueulent tous comme des chiens à cause...d'un match de rugby ?! Je ne comprend pas cela. Je sursaute quand quelqu'un m'interpelle, c'est la patronne de Marguerite. Elle me sourit et me conseille de rentrer. C'est ce que je fis. Je m'assois tranquillement en regardant l'écran quand deux hommes se sont mis à côté de moi. Qu'est-ce qu'ils me veulent ?!
- Il n'est pas déjà venu ici, Michel ??
- Je pense bien, répondit le soi-disant Michel, il est venu ici pour la jeune serveuse Jean-Paul !
- Euh....
- Tu as raison Michel !!! Qu'est-ce que tu fais ici mon petit ?!
- Ben euh...
- Quentin, intervient la serveuse, pourquoi tu es là ?
Ma sauveuse !! Sors moi de là Marguerite !!
- Hey Maggie, commença celui qui se trouve à ma droite, sert lui une bonne bière, je lui offre !!
- Quoi ?! Je ne vais pas lui servir de la bière, il est mineur !!
- Allez! Si c'est un gosse de riche, il a du goûter à du vin ou du champagne !
- Hé! Ils ont raison en plus, dis-je, et je suis là car je ne voulais pas voir mes parents.
- Ben pourquoi ?
- Maggie ! On ne parle pas de ça ici, dit l'autre homme, on se vide l'esprit et on pense à rien !
- Stella, cria l'autre à mon oreille, 3 bières !!!
- Très bien, répondit la patronne.
Je ne vais quand même pas boire de la bière avec des inconnus ?! Je vois que Marguerite est désespérée de ces hommes. Les bières arrivèrent vers nous. Je regarde mon verre avec dégoût. Je n'ai pas trop envie de boire cette chose. Le problème c'est que ses deux hommes me fixent. J'expire puis je goûte cette bière. Je regarde le verre puis je continue de boire.
- C'est bon ce truc, dis-je.
- Ben tu vois mon petit richou !
- Petit richou...?
- On aime donner des surnoms, moi je suis Jean-Paul ou J-P si tu préfères! Et lui c'est Michel...Un vrai pochetron !
- C'est toi le pochetron !!
- Vous l'êtes tout les deux, dit Marguerite en arrivant vers nous, vous étiez pas obliger de l'embarquer dans votre folie !
- Il en a besoin ce gosse, il a besoin de changement !!
- Ils ont raison Marguerite, ajoute-je, je veux juste oublier que je suis riche pendant une soirée.
Elle soupire à nouveau et nous laisse donc. On regarde le match. Je les suivais et je me suis mis à aimer les match de rugby ! Je bois une bière, puis une autre et encore une autre. Je ne contrôlais plus mon corps et la seule chose que je voulais c'était de boire...
- Je crois que ce petit, ne tient pas trop à l'alcool, dit Michel, il sourit bêtement et il est déjà tout rouge.
- Marguerite avait raison...On aurait pas du le faire boire...
- Il n'est pas fait pour cela aussi, dit Marguerite en prenant mon boire que je n'avais pas fini.
- Rend le moi ! Je n'ai pas fini, lui dis-je en me levant brusquement.
- Non mais tu as vue ton état, tu ne tiens pas l'alcool, idiot.
- idiot...? Pas du tout...
Je marche en titubant vers elle. Elle s'approche vite du comptoir. J'arrive à son niveau puis essaye de prendre mon verre. Elle le passe rapidement à sa patronne puis elle remarqua que mon visage était proche du sien. Je lui souris bêtement et lui dit sans réfléchir :
- Tu es jolie, Marguerite...
- Hein...?
- j'ai dis...Que tu étais...
J'ai pas eu le temps de le dire que je perd l'équilibre et tombe le cul en premier. Je me mets à rire. Je suis vraiment pitoyable. Je ne me reconnais même pas. Et je viens de lui dire que je l'a trouve jolie !!! Je suis trop honnête quand je suis bourré! Quentin, tu me déçois là! La fille se déclare pas toi abruti !!
Les hommes me redressent et me fait m'asseoir sur la chaise la plus proche. Quand à Marguerite, elle décide d'appeler mon frère. A quel moment, elle a eu son numéro ?! Elle n'a même pas le mien !! Je suis jaloux ~~ Woah, même mon cerveau devient ivre.
La brasserie va fermer et moi je ne bouge pas de ma chaise. Je regarde juste ce que Marguerite et sa patronne font en souriant grandement. Puis, Marguerite s'approcha de moi puis commença à me lever pour que je marche sans tomber.
- Ton frère doit être là.
Je ne répond pas et la laisse me porter. Je ne fais que de la regarder en souriant. Elle continua de soupirer. Pour une fille, elle soupire souvent quand même. Elle s'arrêta de marcher pour me dire :
- Tu as un certain poids. Tu ne m'aides pas du tout.
Elle tourne son visage vers moi puis je dépose mes doigts sur ses douces lèvres. Je la regarde droit dans les yeux puis lui dit :
- Tu parles un peu trop...
Puis, trou noir.
- Le lendemain -
- RÉVEILLE TOI !!!!
J'ouvre un œil puis je pousse la personne qui est en dessus de moi. On ne peut pas me laisser dormir. Et pourquoi j'ai si mal à la tête ? J'ai fais quoi hier soir ? Je ne me rappelle de rien. Je me redresse puis je regarde la personne qui se trouve dans ma chambre. Je me gratte le crâne et lui demande :
- Pourquoi es-tu ici, Roméo ?
- Je voulais qu'on aille au lycée ensemble puis qu'on parle un petit de l'avenir d'Angély !
Ah oui, ça fait un moment que je ne me suis pas intéresser à notre école. Ma vie est devenue plus palpitante depuis que je connais Marguerite aussi. Je me lève doucement puis je prépare mon uniforme avant d'aller me doucher tout en discutant avec Roméo.
- Je t'écoute.
- Il va avoir un nouvel élève dans notre école.
- Ah, et alors ? Il correspond à notre école ? Tu as des informations sur lui.
- Je peux juste te dire que c'est un garçon et qui vient du Sud-Ouest comme...
Marguerite. Je le regarde et lui demande sérieusement :
- Ne me dit pas que c'est...
- Il est fort probable que cette personne connaisse Marguerite car ils viennent de la même ville.
Non. Merde. Tout sauf cela. S'il vous plait...Faites qu'ils viennent pas ici.
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