- Mais, tu fais n'importe quoi Quentin !!

C'est elle qui me dit cela ? Elle est sérieuse ? C'est elle qui a changé du jour au lendemain. Mon frère et Olivia arriva vers nous. Olivia me sourit puis emmène Marguerite avec elle. Je regarde Corentin, il doit savoir pour quoi elle est comme cela. Je pense que c'est le moment des explications.

Je m'approche d'elle et lui prend son poignet en l'attirant dehors. Je ne contrôle même pas ma force, je le sais bien et elle me le dit. Je l'a lâche et croise les bras et lui demande sèchement : 

- Je veux des explications maintenant.

- Je fais cela pour toi Quentin, commença-t-elle, elle ne ressent pas la même chose que toi ! 

- Qu'est-ce que tu en sais hein ?! Ce n'est pas parce que tu n'as pas eu de chance en l'amour que ça doit être pareil pour moi !! 

- Il n'y a pas que cela abruti !! Pense à la réputation de ta famille !! Au mal que tu leur fais si tu fais entrée une souillon chez vous !! 

- Donc, tu n'es pas différente des autres alors, dis-je avec déception, je pensais que tu serais la seule à me comprendre mais au final c'est Roméo qui me soutient le plus.

- Ne dit pas n'importe quoi, Quentin ! 

- Tu veux que j'épouse une fille  de riche ?  Peut-être Inès vue que tu me parles que d'elle !!

- Parce qu'elle t'aime, abruti !! Elle t'aime depuis le collège !! Et toi, tu ne vois rien !! 

Ma colère se calma directement. Je n'avais pas fait attention mais en y pensant. Tout ce qu'elle a fait pour moi depuis le collège. Je suis donc comme mon frère, je vois ce que je veux alors ? Normal qu'elle aide Inès, elle a vécu la même chose avec Corentin. Je dois avoir une conversation avec elle. Pour pas qu'elle souffre comme Victoria. 

Mais, elle n'a pas d'excuse. Son comportement est horrible, je ne peux pas accepter cela de sa part. Je mets ma main dans mes cheveux puis j'expire un bon coup pour lui dire : 

- L'amour ne se contrôle pas, Victoria. Tu es la première à savoir, non ? Les cheveux longs, c'était pour lui, pour lui plaire. Mais, il a choisi une autre fille. 

- Tais-toi, Quentin. 

- Peut-être qu'il n'était pas fait pour toi, continue-je, mais je ne suis pas toi. Je n'ai jamais connu ce sentiment et je me sens heureux avec ce sentiment. Je me sens moi-même avec cette personne. Accepte mes choix. Si je dois souffrir de cet amour, c'est que ça devait arriver. J'avancerai grâce à cela qui sait. Mais là, je veux en profiter. 

- Quentin...

- Je ne suis plus le petit garçon que tu sauvais  à chaque fois. Laisse moi grandir et arrête de me protéger comme tu le fais. Et surtout, ne me parle plus pendant un petit moment, j'ai pas envie de te dire des choses, que je vais regretter plus tard.

Je décide de retourner à l'intérieur sans me retourner. On peut croire que j'étais dur avec elle mais elle a besoin d'un grand choc pour qu'elle remarque ses erreurs. 

Maintenant, je dois retrouver Marguerite. Je dois profiter de cette soirée pour qu'elle tombe sous mon charme. Dans les histoires d'amour, ce n'est pas dans les soirées de ce genre que les deux protagonistes tombent amoureux et...Qu'ils s'embrassent ? C'est peut être le grand soir. 

Je la cherche du regard et je la trouve enfin, assise. Elle a les cheveux détachés et ondulés. Elle porte un peu de maquillage qui met un peu plus son sourire en valeur. Puis la robe rose pâle et sans manche. Elle est juste magnifique. J'arrange mon costume puis je prend mon courage pour aller vers elle. Sauf que je remarque qu'un garçon était plus rapide que moi. Je regarde cette personne puis la colère monta en moi. 

Roméo.

A quoi il joue ? Elle accepta en souriant puis je regarda c'est deux-là. Roméo, pourquoi ? Ne me dit pas qu'elle te plait aussi. Je devrais me calmer, ça ne veut peut-être rien dire....Ils sont trop proche, par contre ?! Recule mon gars, on va plus être pote maintenant ! La musique s'arrêta. Ils s'éloignent tout les deux en se regardant droit dans les yeux. Je devais danser avec elle. 

Je m'approche d'eux pour discuter avec mais mes parents arrivèrent aussi. Ils veulent vraiment pas que je passe du temps avec elle ou quoi ?! 

- Oh, Roméo, commença ma mère, c'est votre cavalière ?

- Oh euh...Pas tellement, en faite...

- Vos parents sont pour que vous sortez avec cette jeune fille ? 

- Euh...

- Je ne sors pas avec lui, répondit Marguerite.

- Pourquoi vous êtes là, demanda mon père.

- Je suis là car je suis amie avec votre fils, Quentin. 

Mon cœur. Elle est vraiment venue pour moi. Je souris sans faire attention et je sentis son regard sur moi. Elle me sourit aussi par contre, le regard de mes parents est bien différent. Ils sourient par respect puis ils partent pour parler vers d'autres invités. Je soupire puis Roméo commença à parler : 

- Ils jugent rapidement tes parents, ils aiment pas mélanger les classes sociales. 

- C'est très discriminant, ajouta Marguerite, l'argent ne fait pas tout. 

- ça, faut leur dire ma chère, dit-il en souriant, bon, je vous laisse, j'ai peur qu'Alice fasse une bêtise et elle en fait souvent. 

Il me fait un clin d'œil puis il nous laisse tout les deux. Non mais réellement, il joue à quoi ? Je le regarde partir en relevant un sourcil puis Marguerite m'interpella en me demandant : 

- Tu n'as pas été trop méchant avec Victoria, j'espère?

- J'ai dis ce que je pensais tout simplement, elle va se remettre en question.

- Oh non, me dit pas que tu l'as viré des Heaven pour qu'elle comprenne...?

- Quoi ?! J'ai jamais dis cela et jamais je le ferai !!! Tu me prends pour un monstre ou quoi ?

- Pas loin...

- Ah. EH ?! Non mais tu devrais pas dire cela !! Tu sais comment me mettre sur les nerfs toi. 

- J'aime bien quand tu t'énerves, tu n'es pas crédible. 

- Et toi ? Alors ? Tu n'es pas crédible avec Roméo ! Vous allez pas du tout ensemble ! 

- Hein ? Je ne sors pas du tout avec lui et surtout, ce n'est pas mon style. Il a une bonne bouille mais les blondinets c'est pas mon truc.

- C'est quoi ton style alors ? 

- Ben...

- Maggie, dit une voix derrière moi, on y va ? 

- Oh oui, j'arrive, lui répondit-elle, désolée Quentin, on se voit au lycée ?

- Oui, on se voit au lycée. 

Elle me sourit puis elle part rejoindre Mélodie. Je me retourne en étant blasé. J'allais enfin savoir son style d'homme et l'autre timide à tout cassé. Les personnes continuent de partir petit à petit. Quant mes amis sont partie, je m'en alla de la salle pour me réfugier dans ma chambre. je m'approche de mon lit et je vois des vêtements sur mon lit. Ce ne sont pas les miens. Je vois un mot dessus puis je lis "Tu les rendras à ton amie, Olivia.". Donc, ce sont les vêtements de Marguerite. C'est une raison pour lui parler lundi. Merci ma belle-sœur chérie !!!

- Le lendemain - 

Nous sommes dimanche. Je profite de cette journée pour pouvoir parler à Inès. Je ne veux pas la faire espérer. Je dois être honnête avec elle et surtout qu'elle fasse ces propres choix. Je lui envoie un message pour qu'elle passe cette après-midi ici.

Je me lève vers midi et je vais me doucher avant d'aller manger un peu. Je traîne des les couloir en mettant la capuche de mon sweat pour cacher ma fatigue. Je prend mon temps à manger, seul, dans cette grande pièce. Je mange peu car, manger seul me coupe l'appétit. Je déteste d'être seul. 

Je sors de table puis je me dirige vers ma chambre. En ouvrant la porte de ma chambre, je soupire en voyant la personne qui s'y retrouve. Il peut m'oublier un peu ? Il pense trop à moi en ce moment. 

- Qu'est-ce que tu fous là, Corentin ? 

- Oh, tu me manques beaucoup, petit frère donc je suis là ! 

- Tu n'es pas obligé, tu sais. 

- ça me fait plaisir tu sais ! 

Pas à moi, en fait. Je m'assois en face de lui puis il se rapproche de moi. Il commence à me faire peur celui-là. Il se racle la gorge puis il me dit sérieusement : 

- On doit parler d'un sujet très important, Quentin.

- Ah oui ? lequel ? 

- Tu sais, c'est la première fois que tu t'intéresses réellement à une fille et que tu as des sentiments pour une fille.

- Tu ne m'apprends rien du tout jusque là. 

- Mais, il y a une autre partie de ton corps qui peut aimer ce sentiment. 

- De quoi tu parles ?

- Tu es tellement innocents mon petit Quentin mais nous allons parler de...

Il s'approcha de mon oreille pour me le dire. Je deviens rouge très rapidement et le pousse violemment. Il est quand même pas sérieux ! 

- Je...Je ne veux pas parler de cela avec toi !!!!

- Il faut bien que quelqu'un t'explique !

- Les films ! Les films me l'expliqueront mais pas toi !

- Car tu as déjà regardé ce genre de film ?

Ce sourire pervers m'énerve et me gêne encore plus. Je me lève brusquement et me dirige vers la porte.

- ça te regarde pas cela, lui dis-je en tenant la poignet de la porte, je veux juste que tu partes maintenant ! Jamais je parlerai de sexe avec toi, continue-je en ouvrant la porte. 

Je tourne la tête et Inès était derrière la porte. J'ai envie de me cacher dans un trou bien loin d'ici. Je rougis jusqu'aux oreilles comme Inès qui regarde ailleurs. J'entends mon frère rigolait et s'en aller en étant fière. Ne revient plus pendant un petit moment. 

Je le regarde partir puis je regarde à nouveau Inès. Je lui propose qu'on marche dans mon jardin car j'avais besoin de prendre l'air. 

Nous marchons tranquillement, autour des fleurs que ma mère a voulu dans notre grand jardin. Je l'ai invité ici mais je n'arrive pas aborder la conversation. Corentin, je te hais. Je regarde partout sauf elle mais elle décida de commencer la conversation : 

- Je sais pour quoi, tu m'as invité ici. C'est par rapport à mes sentiments pour toi non ?

- Oh...Oui, tu as raison.

- Victoria m'a prévenu. Elle aurait pas du mais grâce je peux enfin te le dire. Je t'aime Quentin. Je t'aime comme tu es, me déclara-t-elle en souriant. 

- Inès, je...

- Et, je sais que c'est pas réciproque, continua-t-elle, j'espère qu'on peut rester amis. Notre amitié est très importante pour moi. 

- Moi aussi et tu le sais bien mais...je suis quand même désolé de ne pas ressentir la même chose que toi. Je ne voulais pas te faire du mal.

- Je le sais très bien mais ne t'inquiète pas, je vais travailler sur mes sentiments.

Je ne répond pas et je la prend dans mes bras. Je la laisse pleurer pendant un petit moment. Elle est si mature pour me dire cela et de reconnaître. Pardonne-moi Inès. Je la lâche quand elle sait calmer puis je lui essuie quelques larmes en souriant tristement. 

Elle aurait pu me plaire. Je sais que tout le monde aurait adoré notre couple et mes parents seraient les premiers ravis mais...Mon cœur en a décidé autrement. 

Nous continuons notre marche et nous tombons face à des marguerites. Ce n'est pas une coïncidence. Tous les signes me ramènent vers elle et je pense que pour elle aussi.