Chapitre 1
Rolex, Cartier, Swarovski et j'en passe. Voici les premières conversation de mes camarades de classe. "Mon père m'a offert le dernier Iphone !" "J'ai reçu de la part de mes parents une bague qui vaut 7 000 d'euros!" "J'ai enfin eu mon 4e cheval, il se nomme Harry!" En entendant cela toute la journée, je commence à avoir de la peine pour ses adolescents.
Oh! Je ne me suis pas présentée! Je me nomme Marguerite Simon, j'ai 16 ans et j'étudie au lycée d'Angély. Vous voyez non ? L'école qui concerne que les familles qui ont plus de 8 chiffres sur leur compte en banque ? Ben c'est celui-là! Non loin de Verseilles, cette école a un niveau de réussite d'environ 99,99%! On retrouve là-bas plein d'activité sportive et bien sur des personnes de haute classe.
Puis, il y a moi. Déjà, mon prénom n'est pas trop à la mode mais vue que je suis conçu dans un jardin de marguerite. Oui, c'est les origines de mon prénom. Mais en plus de cela, je ne viens pas d'une famille de riche. Au contraire, je suis tout l'invers. J'ai grandit à la campagne dans le Sud-Ouest de la France. On vivait modestement au début puis, mon père est tombé malade et nous a quitté, il y a environ 4 ans. Ma mère possède seulement un faible revenu, on achète que le strict nécessaire. Vous allez me dire maintenant "Alors, pourquoi tu étudies dans une école comme celle-ci ?" La raison est simple et elle date d'il y a 2 ans et demi.
- 2 ans et demi, plus tôt -
Nous allons enfin partir du collège. Moi et mon meilleur ami, Hakim, nous attendions plus que cela. On n'aimait pas tellement cet établissement mais vue qu'on était tout les deux, nous étions bien.
Comme chaque week-end, j'allais chez lui pour faire en quelque sorte une soirée pyjama. On parlait de tout et de rien. On se chamaillait très souvent. Mais, on avait un avenir très différent. Hakim voulait faire plaisir à son père et devenir médecin. Quant à moi, je n'avais pas d'avenir précis, je profitais simplement du présent. Il s'avait qu'il voulait allé dans une grande école après le lycée. J'admirais et j'admire toujours mon meilleur ami. Il était gentil, drôle et attentionné. On se quitte plus depuis la primaire et je voudrai le suivre mais je ne pense pas que je suis faite pour ce métier. Dès que je vois du sang, je suis à la limite de m'évanouir.
A ce moment-là, il se renseigna par son téléphone les écoles où il pourrait étudier à l'avenir. Quand à moi, j'étais entrain de manger des marshmallow, ça faisait tellement longtemps que j'en avais pas mangé. J'étais tellement dans les nuages que j'ai sursauté quand Hakim a fait un petit cris. Je le regarde étonnée et lui demanda :
- Tu as trouvé une école ?
- Encore mieux, un lycée pour riche.
- Hein ? Il y a ça en France ?
Il me passe son téléphone et en effet il y en avait une. L'école d'Angély, spécialement dédié aux familles qui possède un bon portefeuille. J'en ai jamais entendu parler. Bon, un peu normal car je ne suis pas la cible. Je regarde un peu plus leur site internet et je remarque qu'on peut s'inscrire sur leur site pour passer un test d'entrée.
- Fait-le, me dit-il en rigolant.
- Quoi ? Pourquoi ?
- Ça serait marrant de te voir entourer de riche et tout !
- Méchant va, jamais je ne ferai cela.
- Ouais, je parie que tu n'arriveras jamais à entrer dans cette école.
- Vraiment ? Je te parie, pour 20 euros, le contraire, lui dis-je en souriant.
- Très bien, me répondit-il en reprenant son téléphone, je t'inscris alors !
- Ben vas-y ! Tu vas voir que j'en ai dans la tête !
- C'est pas ce que dit ton bulletin Maggie.
- Connard.
Je croise les bras et je mets du temps à réaliser qu'il était réellement entrain de m'inscrire pour ce test d'entré. Je fais les gros yeux et je voulais tout annuler mais trop tard. Il m'avait inscrite. Pourquoi suis je une fille qui aime la compétition ?
Le lendemain, il en parla à ma mère tout content et c'est à ce moment-là que j'ai revue son sourire. Un vrai sourire sur le visage de ma mère qui avait disparu depuis le décès de mon père. Je me suis dit que je devais réussir ce test pour que ma mère et ma famille soient fière de moi.
J'ai révisé, révisé, révisé et encore révisé. Quelques semaines plus tard, je suis partie à Paris pour faire ce test. Dès mon entrée dans cet établissement, j'ai senti le stresse venir en moi. Je ne me sentais pas à ma place dans cette école. J'ai quand même fait ce test.
Je savais par avance que je n'allais pas réussir ce test. Je n'étais pas doué pour les études, ce n'était pas fait pour moi. Mais, quelques jours plus tard, j'ai reçu mes résultats par courrier. Ma mère était à côté de moi, elle stressait, elle voulait que je rentre dans cette école. J'ouvre l'enveloppe et je lis tranquillement la lettre. J'étais prise. J'ai réussi le test.
- J'ai réussi maman, lui dis-je étonnée.
- Je le savais Marguerite ! Je savais que tu pouvais le faire, me répondit-elle en m'enlaçant.
- Mais, j'irai pas.
- Pardon ?
- Maman, je ne peux pas y aller. Déjà, c'est à Paris et puis c'est hyper cher. Nous n'avons pas l'argent pour. Je vais aller dans une école publique.
- On va se débrouiller ma chérie ! Il y a des aides puis je vais travailler un peu plus! Ton père serait tellement fière de toi. Il savait que tu étais forte et que tu allais réussir dans la vie. Je pense la même chose.
Et elle avait prononcé les mots qui allait me motiver à aller là-bas. Avoir mon bac dans cette école pour pouvoir réussir dans ce monde rempli de paillette et d'argent pour que ma mère ne se fatigue plus pour moi.
Nous avons réussi à avoir de l'aide extérieur pour payer ma scolarité. J'ai réussi aussi à avoir un studio d'environ 17 mètres carrés et j'ai aussi trouvé un petit travail dans une petite brasserie familiale.
Et maintenant, je suis en première dans ce lycée.
- Aujourd'hui -
Votre nouvelle question doit être "Tu as gardé le secret ?". Tout le lycée sait que je viens de la campagne. C'est pour cela que je n'ai pas d'ami ici. Je viens ici juste pour étudier. Bon, j'avoue que j'ai essayé d'être ami avec la fille la plus timide et la plus mignonne de ma classe mais elle aussi, elle me tourne le dos. On dirait que j'ai la peste. Leur mentalité me désespère.
Je ne vous ai pas dit, mais l'uniforme est obligatoire dans ce lycée. Sauf pour 7 personnes, qui ont des uniformes bien différents de nous, les autres élèves. Nous, on a les couleurs noir et bleu marine puis eux, noir et blanc. Pourquoi ? Car ils sont l'élite de ce lycée. Les princes et les princesses de ce lycée.
" Les Heaven passent par ici !!"
Tenez, en parlant d'eux. Ils méritent peut être une petite présentation, vous ne trouvez pas ?
Je vais commencer par celui qu'on nomme le bad boy, Damien Saccenti, son père est le PDG des hôtel Saccenti et sa mère une grande actrice surtout en Italie. Il pratique les sports de combats et il est assez mystérieux c'est pour cela qui fait tomber beaucoup de fille autour de lui. C'est le pure cliché du personnage principal qui ne dit pas ce qu'il ressent.
Ensuite, nous avons Oliver Wang, provenant de Chine, son père a voulu importer les traditions de la Chine en France et ça marche énormément et il est reconnu dans le milieu de l'agroalimentaire. Oliver est un homme à femme. Il adore la présence des femmes. Voyez, le garçon qui veut seulement des femmes pour un soir par exemple, c'est bien cela.
Après, on a les jumelles Doucet, Alice et Inès. Elles ne se quittent pas. Elles sont fusionnelles, même un peu trop. Leurs parents sont deux grands mannequins et elles posent souvent avec eux. On peut dire aussi que c'est des enfants bien gâtée par leur parents. Un peu trop...
Un autre garçon se trouve dans l'élite, il se nomme Roméo Pottier. Intelligent, généreux et mature, son père détient la plus grande agence scientifique du monde. Il lit très souvent des romans scientifiques ou bien romantique. Je me demande s'il n'attend pas sa Juliette.
La sixième personne se nomme Victoria Evans. Son père est un réalisateur connue à Hollywood puis sa mère est une grande écrivaine. Elle a très grande prestance qui plait aux hommes et les femmes baissent leur regard pour pas la provoquer.
Puis, nous avons le dernier, le "chef" de cette élite, Quentin Delavierre. Deuxième héritier de l'entreprise économique Delavierre. Sa famille possède la plus grande compagnie banquière que le monde a. Soit disant, il sait parler 7 langues et arrive à pratiquer plusieurs instrument, de la basse à la flûte traversière. L'homme parfait, on dirait bien.
Mon cul ouais. C'est simplement des êtres humains comme moi comme vous même. Les Heaven entre dans notre salle de classe et s'approche d'une fille. Quentin, toujours meneur de la troupe, lui jette une photo sur son bureau et lui demande froidement.
- C'est ton petit copain ? Son père n'est pas fermier ?
- Et bien...
- Ou bien, ton père a fait faillit et travaille pour son père, ajouta Roméo.
La jeune fille baissa la tête et commença à pleurer. Il essaye de faire cela.
- On attend une réponse, donc répond, dit sèchement Victoria.
- Oui...
- Oui, pour quoi, demanda Roméo.
- Oui pour tout.
- Je vois, c'est bien embêtant tout cela, commença Quentin, on va devoir se passer de toi dans cette école. Ne revient plus jamais ici.
- Pardon...?
- Tu es virée d'Angély.
Les 7 personnes sont parties en la laissant pleurer à sa table. C'est soit disant amis ne viennent même pas la réconforter, au contraire, ils l'a démolissent encore plus. En y pensant, ça fait un an et demi que je suis ici et jamais les Heaven sont venue me voir et tans mieux. Comment dire à ma mère que je serai virée de cette école car nous avons aucun moyen. Les aides que je reçois doit énormément contribuer pour que je sois juste la campagnarde de ce lycée.
La journée continua comme d'habitude. Je pars tranquillement de ce monde qui n'est pas le mien et rejoints mon studio qui me correspond un peu plus. Je m'installe sur mon canapé-lit et regarde mon téléphone qui n'est pas actuel mais au moins il marche.
Je souris bêtement envoyant le message qu'Hakim m'a envoyé. Une photo de lui et de mes amis ensemble avec le message "Tu nous manques". Les larmes me montent aux yeux et je lui répond difficilement "Vous me manquez aussi et surtout toi.". Je ne lui ai pas dis que je me sentais seule ici et que je n'avais pas d'amis ici. Pour eux, j'ai un petit groupe d'amis où on sort manger des crêpes ensembles. S'il savait. Il m'aurait suivi ici pour pas me laisser seule et pour me protéger. Mais, il doit faire son propre chemin et sans moi.
- Le lendemain -
Petit déjeuner, salle de bain, uniforme et repas du midi. Tout est prêt pour une journée ordinaire dans un lycée pas ordinaire. Je pars de mon studio puis je prend le métro direction le lycée.
La matinée reste banale. J'étudie et j'essaie de comprendre les cours puis arrive le midi. D'habitude, je mange dehors, loin de la cafétéria de ce lycée mais vue le temps. Je préfère me mettre dans un petit coin. Je marche avec mon repas en main puis je m'installe loin de la foule.
Entrecôte avec sauce aux poivre et un mélange de légumes. C'est le menu du jour. J'ai envie d'en manger mais 27 euros le menu, je pense que je peux m'en passer et manger Knacki dans mon coin.
Je commence à manger et je regarde la jeune fille qui est timide et toute mignonne à la fois. Son nom, Mélodie Caclin, elle est toujours seule aussi mais elle a le même principe que les autres, mieux être loin des paysans, on sait jamais s'ils ont la rage, oh mon dieu !!
Elle marche toujours la tête baissé sauf que l'événement qui devait pas arrivé, arriva. Elle bouscula le chef des Heaven. Son uniforme est rempli de sauce. Tout le monde regarde la scène comme si c'était un spectacle.
Quentin s'approche d'elle et lui prend violemment son menton.
- Tu devrais regarder où tu marches non ?
- P-Pardon Quentin...
- Tu crois qu'un pardon va me suffire. Tu vas tout nettoyer à la main ma chère.
- Elle a dit qu'elle était désolée !!!
Qu'es-ce...Qu'es-ce que je viens de dire ? Pourquoi je viens d'ouvrir ma bouche ? Tout le monde est entrain de me fixer. Je suis foutu. Je ravale ma salive puis le soit disant chef s'approche de moi.
- On t'a parlé à toi, la campagnarde ?
- Euh...Non, mais je ne pense pas que lui faire cela va l'aider.
- Tu as bien raison. C'est plutôt ton métier non, nettoyer le linge des autres.
- Je te demande pardon...?
- Tu vas nettoyer mes vêtements sales à sa place.
- Tu n'as qu'à le faire tout seul. Tu te prends pour qui hein ? Je ne suis pas bonniche.
- Je confirme, mes gouvernantes gagnent plus que tes parents.
J'en ai marre. Je vais craquer. *CLAP* Le bruit résonna dans la cafétéria. Je viens de baffer Quentin Delavierre, chef de l'élite Heaven. Sa joue devient directement rouge. Il me regarda droit dans les yeux avec un regard que je regrettrai à l'avenir.
- Tu vas le regretter la campagnarde.
Il rejoint son élite et quittèrent la pièce. Les regards étaient encore sur moi. Qu'es-ce que j'ai fais ? J'en avais marre que ses personnes prennent de hauts les autres. Ils ont rien de plus que les autres. Ils sont tous pathétiques ici.
Je m'assois en cognant ma tête contre la voix quand j'entend une petite voix venir vers moi. Je tourne un peu la tête.
- M-Merci, me dit Mélodie avant de partir en courant.
Je souris un peu puis je décide de quitter la cafétéria. Je m'éloigne un peu de l'établissement pour appeler Hakim. J'ai besoin d'entendre sa voix. Quand j'entend son "Allô? Maggie ?", je me suis mise à pleurer. Je devais lui expliquer la situation et c'est ce que j'ai fais. Comme à chaque fois, il trouve les bons en disant que j'avais bien fait sauf pour la gifle. Maintenant, je dois affronter les Heaven seule et rester dans cette école pour subvenir aux besoins de ma famille à l'avenir.
La journée passe puis la nuit. J'ai très mal dormis car je sais que j'allais être viré de cette école même si je ne voulais pas. J'y allais avec l'optique de voir les Heaven devant mon bureau mais, j'ai eu pire que cela.
"Marguerite, la vache!" "Retourne dans ta campagne avec tes vaches!" "Tu es qu'une fleur insignifiante!!" "Casse-toi, mocheté!" Voici les mots que j'avais sur mon bureau. Donc, on est à ce niveau là dans ce lycée. On va passer à harcèlement, me pousser à bout. Je reste figée devant mon bureau puis une fille me poussa par terre et me sort en rigolant.
- Oh, désolée, je ne t'avais pas vue, pourtant, on ne peut pas louper une souillon !
- Elle doit attendre son prince pour la sauver, la petite Cendrillon.
- Je n'ai pas besoin d'un homme pour pouvoir me protéger, leur répondis-je en me relevant.
- Excuse-nous ?!?!
Je les regarde sans avoir peur. Puis les cris de fans commence à se faire dans les couloirs. Les Heaven. Quentin. Je sers les poings et je sors de la salle déterminée. Puis je cris sans réfléchir :
- QUENTIN DELAVIERRE !
Le concerné se retourne vers moi avec un sourire narquois. La haine monte un peu plus en moins puis je m'approche de lui rapidement puis je le regarde droit dans les yeux.
- Donc, tu es ce genre de personne ? Qui harcèle les personnes pour les pousser à bout ? Ben, tu le fais à la mauvaise personne, lui dis-je en le point du doigt. Riche ou non. Heaven ou non. La guerre est déclarée. Je vais rester ici et avoir mon diplôme ici. Et j'hésiterai pas à te frapper à nouveau, pauvre type.
Je lui tourne le dos et le laisse même pas le temps de répondre que je retourne dans ma classe.
Cette année va être longue et horrible mais au moins, je vais réussir à me défendre. Maman, je vais être forte.
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