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★ Chapitre 2

- Je crois qu'on devrait ravoir une discussion à propos de... notre relation.

Génial !

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- Ancienne relation, depuis que tu y as mis fin le mois dernier, je te rappelle.

Il se leva de sa chaise. Je croisai les bras et le toisai d'un regard mauvais.

- Lexa... Je t'ai déjà expliqué pourquoi...

Je le coupai brusquement.

- Oh oui, tu me l'as très bien expliqué. Je te cite : "Je ne suis plus sûr de mes sentiments pour toi. En plus, je crois que notre relation nuit à notre efficacité sur le champ de bataille. On ferait mieux de se quitter.", crachai-je.

Plus je repensais à ce fameux soir et plus mon cœur se serrait. Il m'avait tout donné, une raison de vivre, de l'espoir, du réconfort... de l'amour. Pour tout me reprendre en un instant, alors que j'avais terriblement besoin de lui à ce moment précis. Et il osait venir se plaindre pour l'ouverture d'une porte ? J'avais du mal à savoir s'il était fou ou tout simplement con.

- Essaies un peu de comprendre. Je suis ton chef, je n'aurais jamais dû sortir avec toi, et je sais que tout est de ma faute, tu n'y es pour rien.

- Donc en gros t'es en train de me dire que notre histoire n'était qu'une erreur de ta part ?

- Mais non, c'est pas ce que j'ai voulu dire, tu le sais bien...

Nous restâmes silencieux un certain temps. Lui semblait un peu perdu, quant à moi je fulminais intérieurement. Je voulais juste qu'il s'en aille, le plus loin possible de moi. Au moment où j'allais lui demander -ou plutôt lui ordonner- de partir, il pris la parole :

- Je ferai mieux d'y aller.

- Non, tu crois ?

Il leva les yeux au ciel, hésita un instant, puis sortit.                                                                             ☾

Une heure déjà que Nolan avait quitté ma cabine. J'étais allongée sur mon lit et réfléchissais depuis tout ce temps, n'ayant pas la force de faire quoi que ce soit d'autre, mais n'arrivant pas à m'endormir. Je finis tout de même par trouver le courage de me lever, afin de me trainer jusqu'à la salle de bain. Je me scrutai attentivement dans le miroir, j'avais une trace de sang sur la joue, j'avais certainement dû me frotter le visage avec mon gant tâché de sang d'Hélios après le combat. Mes cheveux cuivrés et ondulés étaient en bataille, malgré la queue de cheval que je m'étais faite avant d'enfiler mon armure ce matin. J'avais l'impression d'être encore plus pâle que d'habitude. Je soupirai longuement, puis enlevai le débardeur et le pantalon collant noirs que je mettais toujours en dessous de l'armure.

Je fis couler l'eau chaude provenant des réservoirs sous le vaisseau. Désormais, j'évitai soigneusement de regarder mon reflet, de peur de la voir. J'avais déjà bien assez conscience de sa présence, je la sentais assez sans la regarder. Une fois complètement déshabillée, je passai sous l'eau. Presque aussitôt, mon abdomen commença à me brûler, comme pour me rappeler encore plus ce que je voulais oublier. J'essayai d'y faire abstraction, de me concentrer plutôt sur l'eau chaude qui déferlait sur mon corps, décontractant mes muscles. Mais je n'y arrivai pas, les flashs recommençaient. Ma respiration s'accéléra jusqu'à devenir saccadée. J'avais chaud, trop chaud, et je me sentais étriquée dans cette petite salle de bain. Comme poussée par une force inconnue, je sortis en trombe de sous la douche, attrapai une serviette en passant, puis me précipitai dans la chambre. Aussitôt, je commençai à me calmer. Mais le mal ne partit pas pour autant. C'était comme si un deuxième cœur battait dans mon ventre, et ça me brûlait de l'intérieur. Plus je me tranquillisais, et moins je ressentais cette horrible sensation.

Après cinq minutes debout et immobile, je retournai lentement dans la salle de bain. Je me postai de nouveau devant le miroir, et laissai tomber ma serviette au sol. Cette foi-ci, je posai avec appréhension les yeux sur mon abdomen. La cicatrice qui me barrait tout le ventre avait rougis et enflée, elle semblait sur le point de s'ouvrir. Je savais que ça n'arriverait pas, mais je n'étais pas plus rassurée pour autant. J'ouvris un tiroir sous le lavabo et en sortis deux boîtes. L'une contenait des calmants et l'autre des antidouleurs. J'en pris un de chaque et les avalai avec de l'eau. Appuyée contre le lavabo, j'attendis un moment, espérant à chaque seconde que la douleur allait cesser. Je poussai un soupire de soulagement quand se fut enfin le cas, puis je retournai sous la douche.
                                                                                              ☾

Il était seize heures passé, les autres devaient certainement déjà être sortis de leur cabine pour aller boire un café ou se balader, vu que nous n'avions pas été appelés pour partir en mission. Et moi je restais allongée sur mon lit, démoralisée et fatiguée comme après chaque crise. Perdue dans mes pensées, je sursautai au moment où l'IA m'annonçait la venue d'un visiteur. Le visage de Rubis apparut sur la porte. Ses cheveux rouges étaient coiffés de son éternel chignon à moitié défait, et ses yeux marron fixaient le sol. Je ne voulais pas qu'elle me voit dans cet état, si... faible. Mais je savais aussi que sa présence me ferait du bien, alors je décidai de la laisser entrer.

A son regard compatissant, je sus tout de suite qu'elle avait déjà compris, rien qu'en me regardant, que j'avais fait une nouvelle crise. Fidèle à notre rituel habituel, elle s'allongea sur le dos d'un côté de mon lit et je fis de même de l'autre. On resta silencieuse de longues minutes, elle attendait patiemment que je prenne la parole, les yeux rivés sur le plafond. Elle voulait juste que je lui explique moi-même que j'avais fait une crise, que j'arrive à mettre des mots dessus, s'improvisant comme ma psy personnelle.

- J'ai encore fait... une crise, finis-je par avouer, la gorge serrée.

Ces "crises" ressemblaient fortement à des crises d'angoisses, et l'un des symptômes était notamment le gonflement et la douleur de ma cicatrice abdominale. Les bouffés de chaleur aussi en faisaient parties. Sauf que ce n'était pas exactement ça. Oui mes angoisses provoquées ces effets, mais l'origine même de cette blessure les intensifiée fortement.

- Et elle est partie de quoi cette fois-ci ? me demanda-t-elle en tournant sa tête vers moi pour me regarder.

- J'arrêtais pas de me dire qu'il ne fallait pas que je la regarde. Et plus je me disais de penser à autre chose, plus je me concentrais dessus.

J'évitais soigneusement son regard, je savais que jamais elle ne me jugerait, que ce serait même tout le contraire, qu'elle me soutiendrait. Mais c'était plus fort que moi. Je me sentais affreusement faible et je faisais tout pour ne pas le montrer.

- T'aurais du m'appeler, laissa-t-elle tomber.

- Pour te dire quoi ? Au secours appelle un médecin ? Je suis pas une infirme Rubis.

Elle secoua la tête en soupirant, comme si elle était face à un enfant têtu qu'elle n'arrivait pas à raisonner.

- Accepter qu'on ait besoin d'aide ce n'est pas être infirme, et ce n'est pas être faible non plus. Je dirais même que ceux qui acceptent l'aide des autres sont plus forts, puisqu'ils admettent leurs faiblesses. Et je pense que t'es bien placée pour savoir qu'admettre ses faiblesses est loin d'être facile.

Je réfléchis longuement à ses paroles. Etais-je prête à accepter d'être aidée ? Certainement pas, mais il fallait que je me force si je voulais m'en sortir rapidement et efficacement.

- Je te préviens, tu m'emmènera pas voir un psy, je t'ai toi c'est déjà suffisant, grognai-je.

Elle rigola et je ne pus m'empêcher de faire de même. Notre conversation continua sur une note beaucoup plus légère. On essayait d'éviter les sujets fâcheux ou stressant, tels que Nolan ou la guerre, même si ce n'était pas évident. Alors que Rubis me racontait qu'un gamin avait eu peur en la voyant habillée de son armure, et était partis en criant "J'ai vu un soldat de la Mort" dans les couloirs, je sentis une vague de fatigue me submerger. Plus apaisée depuis l'arrivée de mon amie, je finis pas m'endormir avant même qu'elle ne s'en aille.

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Désolé si y a des fautes, j'ai la flemme de les corriger tout de suite ^^'. Donnez moi votre avis, positif ou négatif !

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