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Chapitre 13 - Celui qui vivait dans l'ombre


Il faisait sombre. Aucune lumière ne parvenait à se faufiler jusqu'à cette pièce du sous-sol, plongeant dans la plus grande des obscurités tout ce qui trouvait. Un silence lourd de mort régnait dans les lieux, perturbé que par quelques grattements contre les murs en pierre lorsqu'un rat passait. Quelques fois, il était possible d'entendre des bruits venant de l'étage d'au-dessus mais cela était rare et cette pièce était presque constamment isolée du reste du monde. Et c'était ainsi, dans ces ténèbres, que vivait le jeune adolescent depuis plusieurs années désormais. Il n'avait plus vue la lumière du jour depuis bien longtemps, souffrait de la faim à cause des légères rations qui lui étaient apportées et il ne savait plus à quand remontait la dernière fois qu'il avait tenue une conversation avec une autre personne. Il vivait ainsi, exclu de la société, prisonnier dans une cave humide et sombre alors que durant toutes les premières années de sa vie, il avait connu le luxe, les belles choses et la chaleur d'une famille aimante. Autrefois, il avait été l'héritier d'une grande famille riche, il avait pu jouer dans le grand jardin de sa famille, aux côtés de son jeune frère. Alphonse, c'était comme ça que son frère s'appelait. Il ne se rappelait même plus de son visage avec distinction mais cela ne chagrinait pas l'adolescent, de toute façon, son frère ne se souciait guère de son sort.

Malgré les conditions précaires dans lesquelles il vivait, l'adolescent ne s'apitoyait pas sur son sort. Au début, lorsqu'il avait été enfermé dans cette cave, il s'était senti trahi et avait souffert du dur traitement qu'il lui était infligé à tort. Mais désormais, il était insensible à la cruauté de son sort. Car au fond de lui, il le sentait que ses bourreaux finiraient par le payer. L'adolescent se savait fort, bien plus fort qu'eux et il lui suffirait qu'une occasion se présente pour qu'il puisse se venger. Et cette occasion arriverait un jour ou l'autre, il était prêt à attendre des années. A l'idée de sa vengeance, l'adolescent esquissa un léger sourire et s'esclaffa. Je patienterai et je suis convaincu que ce jour sera amusant, pensa-t-il, prit d'un fou rire.

Soudain, la porte située en haut des escaliers qui menait à la cave s'ouvrit, laissant pénétrer dans la pièce une lumière qui vint éblouir le jeune adolescent. Ses yeux ne pouvant supporter une telle luminosité lui firent alors mal mais il ne fit rien pour les protéger. Il voulait regarder le visage de cette femme qui venait d'entrer, cette femme qu'il détestait plus que tout et qu'il rêvait de tuer dans ses rêves.

- Bonjour, mère, fit-il d'une voix faussement douce. Comment vous portez-vous ?

Il avait pris soin de garder le visage impassible pour ne pas laisser transparaitre les puissantes émotions qui l'envahissait. Grâce à la lumière qui filtrait par la porte, il put apercevoir son visage et vit qu'elle le regardait avec la même expression de dégoût qu'elle lui réservait à chaque fois qu'elle venait le voir.

- Je ne sais pas à quoi tu joues, mais cesse ton petit-jeu, il ne prend pas avec moi, répliqua-t-elle froidement.

L'adolescent jubilait intérieurement. Ses répliques pleines de colère l'amusaient toujours au plus haut point. Elle était si simple à mettre hors d'elle que c'était devenu son jeu favori. Sa mère descendit quelques marches et déposa alors au sol un plateau qu'elle portait. Le brun savait qu'il comportait sûrement un pain rassis et quelques restes du repas de la veille, pas de quoi se remplir l'estomac.

- De quel jeu parlez-vous ? finit-il par s'exclamer d'un air innocent, un léger sourire aux lèvres.

Cette fois-ci, il lut une haine profonde dans les yeux de sa mère.

- Je ne sais pas ce que j'ai fais pour mériter un enfant pareil mais tu es écœurant, cracha-t-elle avec virulence.

L'adolescent eut un rictus. Elle était tout bonnement délicieuse. Ta haine n'est rien comparé à celle que je ressens à ton égard, pensa-t-il avec un certain amusement.

- Je suis surpris que vous osez encore descendre pour m'apporter de quoi me nourrir, reprit-il de la même voix calme. Après tout, je serai tout à fait capable de vous tuer en un instant.

La colère laissa alors place à une profonde peur sur le visage de sa mère qui se déforma légèrement. « Tu es un monstre » souffla-t-elle brusquement. Et elle remonta rapidement les escaliers en prenant bien soin de fermer la porte derrière. L'adolescent savait pertinemment qu'elle allait chercher son père qui ne tarderait pas à rappliquer pour lui infliger une correction pour ses propos déplacés. Mais le jeune brun s'en moquait, cela faisait longtemps qu'il ne ressentait plus la douleur. En essayant de l'affaiblir pour qu'il ne représente plus un danger pour eux, ses parents étaient parvenus à le rendre plus fort. Et même s'il les haïssait plus que tout, il leur était reconnaissant de leur bêtise.

Parmi les membres de sa famille qui était au courant de sa condition, la personne qu'il détestait le plus était sa mère, une femme abjecte qui n'avait pas hésité à enfermer son fils dans la cave de la maison familiale et à l'affamer. Et tout ça pourquoi ? Pour que « la maladie » de l'adolescent comme aimait en parler ses parents ne parvienne pas aux oreilles du roi. Car pour une famille de bourgeois comme eux, il ne fallait surtout pas perdre les faveurs du roi. Vous n'êtes que des idiots et votre cupidité vous perdra, pensa le brun.

Plusieurs jours passèrent, similaires à tous les autres, durant lesquels il resta enfermé dans la cave, souffrant de la faim. Son palet n'avait plus le souvenir d'un repas copieux et savoureux depuis bien longtemps. Mais l'adolescent brun attendait sagement que son heure arrive, assis calmement à même le sol. Un jour, justice serait faite et ses parents seraient puni pour ce qu'ils lui avaient fait subir. Et finalement, un matin, son père descendit lui rendre visite, chose qui était peu commune. Il n'y avait qu'une seule raison pour laquelle son père descendait : le battre jusqu'à ce que ses poings le fassent souffrir et que son fils ait le corps couvert de bleu. Mais cette fois-ci, il ne vit aucune ceinture, aucun gourdin ou quoi que ce soit d'autre pouvant lui servir à le frapper.

- Monte faire ta toilette et t'habiller convenablement, lui ordonna alors son père. Nous avons des invités.

Un large sourire s'étira sur les lèvres du brun.

- Et tu ne veux pas attirer l'attention sur ma disparition, murmura son fils. Mais tu ne crois pas qu'ils s'inquiéteront de ma maigreur ?

Le visage de son père se déforma sous l'effet de la colère. L'adolescent cherchait à le rendre fou de rage, il trouvait cela amusant. Lorsqu'il perdait son sang-froid, son géniteur avait toujours des réactions fascinantes. Fou de rage, le grand homme descendit les marches jusqu'à se retrouver face à son fils, le saisit brutalement par le col et le releva d'un geste vif.

- Je te préviens, si tu fais quoi que ce soit de louche, je te tue, lui cracha-t-il à la figure.

- Tu devras alors expliquer à la police, répliqua son fils.

Sa joue lui fit soudain mal. Son père venait de lui asséner un puissant coup de poing. Mais pas assez puissant pour me blesser, il ne voudrait pas inquiéter nos invités, pensa le jeune garçon, amusé. Il aimait beaucoup quand du monde venait à la maison, cela le mettait toujours dans une position de force vis-à-vis de ses parents et il pouvait les faire chanter un peu. Traîné par son père, il monta à l'étage. Il fut ébloui par la forte lumière qui l'assaillit aussitôt, n'en n'ayant pas vu de telle depuis bien longtemps. Mais son père ne lui laissa pas un instant de répit. « Prépare-toi » lui ordonna-t-il d'une voix dure. Et il obéit bien sagement, prit une douche, sa première depuis des semaines, mit de l'ordre dans ses cheveux noirs de jais qui commençaient à être plus long que son visage, se vêtit de ses plus riches vêtements et descendit enfin dans le salon, fin prêt.

- Ah mais voilà la chose ! s'exclama soudain son frère lorsqu'il le vit arriver.

Son frère, Alphonse était un garçon de petite taille et rond, au contraire de son aîné qui était grand et chétif. C'était un enfant pourri gâté qui ne connaissait rien d'autre que le confort de sa petite vie de bourgeois. « La chose » était le surnom qu'il se plaisait à donner à son frère et que même ses parents avaient fini par adopter pour parler de lui, n'osant pas le nommer. Le brun prit alors un grand plaisir à leur rappeler son prénom, prénom qu'ils détestaient tant entendre.

- Je m'appelle Peter, Alphonse, rectifia-t-il d'une voix douce emprunte d'hypocrisie.

- Les gens comme toi n'ont pas de noms, alors boucle-là, répliqua son frère.

L'enfant fut particulièrement fier de sa réplique d'autant plus que son frère ne répondit rien. Mais intérieurement, Peter se délectait. Tu es toujours aussi bête, mon cher frère, pensait-il. Il resta alors un long moment à ne rien faire, observant ses parents qui s'affairaient à rendre le salon présentable pour leur invité, sûrement des gens de la haute. Ils ne lui demanderaient jamais de l'aide, il le savait. « Ne salit pas nos meubles avec tes mains sales ! » crierait sa mère alors il se contentait de les écouter parler en silence.

- Tu savais que le plus jeune fils de Miss Paltry a appris la magie ? s'exclama soudain sa mère à l'intention de son époux qui la regarda avec étonnement. Et elle en est fière, la sotte ! « Regardez comment mon fils est beau ! C'est un mage puissant » criait-elle partout. Mais quelle idiote ! Son fils est un rebus de la société et elle en est fière !

- Elle reviendra à la réalité quand elle perdra les faveurs du roi, répliqua le père de Peter. Mais ces mages sont une véritable infection, ils se répandent absolument partout ! A croire que nous pourrir la vie les amuse !

Qu'est-ce que la peur ne vous ferait pas dire, pensa Peter. Il le savait, que la population craignait la puissance des mages et c'était pour ça qu'ils les excluaient de la société. Tellement pathétique.

- On devrait peut-être tous les exterminer pour régler le problème, proposa d'un air noble Alphonse.

Son père explosa de rire et vint lui frotter tendrement le sommet du crâne.

- Tu es bien mon fils ! Tu feras un brave soldat ! s'exclama-t-il avec fierté.

Alphonse bomba fièrement le torse en déclarant qu'il purifierait le monde des mages. Il ne tiendrait même pas une minute face à un mage, se moqua intérieurement Peter.

- Le pire, c'est qu'ils infectent tout sur leur passage, et même dans les meilleures familles, déclara alors sa mère d'une voix tremblante de rage. Quand je regarde cette chose, ce monstre, je ne peux que me sentir honteuse.

Les regards haineux de sa famille se posèrent alors sur Peter. En guise de réponse, il leur adressa un sourire resplendissant. Il savait que son éternel calme les déroutait et leur faisait peur. Ils croyaient sans cesse qu'il préparait quelque chose contre eux. Mais ce qu'ils ne comprenaient pas, c'était que Peter était fier d'être un mage car cela lui donnait le pouvoir d'un jour se venger.

Leurs invités, un collègue de travail de son père et sa femme, finirent par arriver et la famille au complet alla les accueillir. Son père en profita pour le menacer si jamais il ne se tenait pas à carreau et Peter dut se retenir de ne pas ricaner. Le couple entra finalement chez eux, plein de bonne humeur et les salua tour à tour. La femme déclara trouver Alphonse beau, preuve de sa grande hypocrisie. Alphonse ne ressemblait à rien, à part à un petit cochon. Et elle se tourna alors vers Peter tout comme son époux. Les yeux de ce dernier s'écarquillèrent lorsqu'il aperçut le jeune adolescent.

- Mon garçon, tu sembles bien maigre, souffla-t-il sur un ton inquiet.

- Et tu es si pâle, ajouta sa femme. Tu es souffrant ?

Peter sentit les regards inquiets de ses parents se poser sur lui. En quelques mots, il pouvait avouer qu'ils le maltraitaient depuis plusieurs années et leur faire perdre leur réputation de « famille propre et exemplaire ». Mais ce n'était pas une vengeance assez cruelle à son goût, il voulait mieux, quelque chose de plus grandiose.

- J'ai été malade ces derniers jours, expliqua-t-il d'une voix douce. Veuillez excuser mon apparence quelque peu faiblarde.

Et il s'inclina alors avec un grand respect, un rictus naissant au coin des lèvres.

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Hello ! Comment allez-vous ? On se retrouve aujourd'hui pour un nouveau chapitre !

Bon en vrai, j'ai genre une semaine de retard sur ce qui était prévu (pas tout à fait). Alors que le chapitre lui est écrit depuis longtemps ... mais bon, voilà voilà. Bon, ce retard est aussi dû au fait que je ne trouvais pas de titre de chapitre, ce qui est embêtant un peu ... Je suis vraiment nulle pour trouver les titres et les prénoms en général, oups ! (et je suis également à fond sur une autre fiction mais c'est hors sujet)

Bref, qu'avez-vous pensé de ce chapitre côté enfance de Peter ?

Bon c'est pas du tout la même ambiance que côté enfance Dake mais bon, cela explique beaucoup de chose, comme son comportement actuel en tant qu'adulte par exemple ! Votre avis sur Peter a-t-il changé d'ailleurs ? Dans mon cas, au début quand j'écrivais un chapitre où il était là, je l'aimais vraiment pas mais écrire ce chapitre m'a pas mal calmé à son sujet on va dire !

Vous aviez devinez direct que c'était lui ou pas du tout ? (vu que son nom apparaît tard dans le chapitre)

Bon, sur ce je vous dis à bientôt pour un nouveau chapitre côté "enfance des mages de l'Elite des 4" peut-être un chapitre sur Gaïa ou sur Lazard qui sait ... Comment imaginez-vous leur enfance d'ailleurs, par curiosité ?

Allez, bisous, bonne journée et j'espère que ce chapitre vous a plu !

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