
Chapitre 12 - Une histoire de confiance
Refia regardait Jiisan mélanger des plantes dans un petit bol, ses sourcils froncés trahissant sa concentration. Cela faisait un petit bout de temps qu'il était là à préparer un remède pour la blessure à la tête de la rouquine, et presque aucun mot n'avait été échangé, alors que pendant tout le trajet menant à sa petite maisonnette, il s'était montré extrêmement bavard, leur contant les aventures de sa jeunesse, ou bien tous les ragots dont lui avaient fait par les différents voyageurs qu'il avait croisé. En peu de temps, Refia et Dranbalt en avait déjà beaucoup appris sur lui, bien qu'il leur restait bien mystérieux. La rouquine trouvait qu'il avait une odeur étrange et une aura tout aussi bizarre se dégageait de lui, bien qu'elle n'en n'ait pas fait part à son camarade.
Afin de faire passer le temps, elle observa du regard les lieux. La maison était entièrement faite de bois et ne possédait qu'une seule pièce qui faisait office à la fois de cuisine, de salon et de chambre. La salle d'eau se trouvait à l'extérieur, et il fallait passer par le potager pour y accéder. Etrangement et contrairement à ce que l'on pourrait croire lorsqu'on la regardait de l'extérieur, elle était bien plus grande qu'il n'y paraissait, presque même trop. Mais ne trouvant pas d'explication logique à ce phénomène étrange, Refia avait mis ce détail de côté, le jugeant sans valeur.
De nombreux objets étranges étaient disposés un peu partout, dans un désordre impressionnant. Jiisan possédait de vieux chaudron, des flacons remplis de substances aux couleurs variées et dont l'usage était inconnu à la rouquine. De plus, il était le fier propriétaire d'une bibliothèque immense, qui couvrait tout le mur droit de la demeure, entièrement remplie de grimoires épais et poussiéreux qui faisaient penser à la jeune fille aux livres de sorciers dans les contes de fée que son père lui racontait quand elle était petite.
De plus, ce qui faisait passer Jiisan encore plus pour quelqu'un d'excentrique, était l'étrange décoration des lieux. Des objets plus différents les uns que les autres, des chaises, des chaudrons encore une fois, des ustensiles de jardinage ou tout simplement des bouts de bois, pendouillaient au plafond, sans raison apparente. Quelqu'un d'immense comme Luxus se serait très certainement cogné à chaque pas. Refia l'imaginait parfaitement dans cette petite maison, entrain de râler après le vieillard et elle ne put retenir un sourire amusé.
Finalement, son regard se posa sur Dranbalt, qui jouait avec une dague qu'il avait sûrement trouvée là. La rouquine ne put s'empêcher de constater que physiquement, il n'avait pas vraiment changé pendant leurs quelques années de séparation. Ces cheveux étaient toujours coupés très court, il n'avait pas changé sa petite boucle d'oreille en forme de losange. Refia parcourut des yeux l'étrange cicatrice qu'il avait sur sa joue gauche. Elle se souvenait qu'il l'avait déjà autrefois, même lorsqu'il était petit, mais il n'avait jamais voulu lui dire comment il se l'était faite. Mais peut être qu'aujourd'hui, il accepterait ? Elle en doutait et hésitait à le lui demander, mais malheureusement, il dut s'apercevoir de son regard posé sur elle car il leva les yeux en sa direction et la fusilla du regard. Refia sentit ses joues s'empourprer et balbutia pour se justifier :
- J-Je me demandais ... c-comment tu t'étais fais cette cicatrice ...
Elle baissa aussi les yeux, honteuse. Il allait l'envoyer balader à coup sûr, et devant Jiisan en plus.
- Qu'est-ce que ça peut bien te foutre ? cracha-t-il avec colère.
La rouquine aperçut du coin l'œil Jiisan qui relevait la tête, surpris par l'hostilité du jeune homme.
- J-Je vous voulais juste savoir ... s'excusa-t-elle. Par curiosité ...
Dranbalt lui lança un regard assassin qui n'allait pas du tout au Mest qu'elle avait connu.
- Eh bien ça ne te regarde pas ! acheva-t-il d'un ton sec.
Et il reporta son attention sur la dague qu'il avait dans les mains et se remit à jouer avec pour bien faire comprendre à la jeune fille que la discussion était close. Cette dernière resta parfaitement silencieuse, luttant pour contenir ses larmes. Heureusement, Jiisan choisit ce moment précis pour venir lui déposer sur sa blessure le mélange qu'il avait préparé et les pensées de la rouquine furent portées sur autre chose que le jeune homme aux yeux émeraude. Tandis que Jiisan lui pansait ses blessures, ce dernier déclara d'un ton indifférent :
- Je vais prendre l'air.
Et il se leva sans rien ajouter et sans attendre une réaction de la part du vieillard et de sa camarade, qui n'aimait pas beaucoup l'idée qu'il aille se balader tout seul. Jiisan hocha la tête et un sourire aimable s'étira sur ses lèvres. Dranbalt traversa la pièce, ouvrit la porte et déposa un bref instant son regard emplis de dégout sur la rouquine, qui se fit toute petite sur sa chaise. Mais le jeune homme se détourna bien vite et disparut à l'extérieur, en prenant bien soin de fermer la porte derrière lui. Le silence revint alors dans la pièce. Au bout d'un certain moment, Jiisan s'écarta d'elle en lui annonçant qu'il en avait fini avec sa blessure.
- Il te faudra quelques jours de repos, tout au plus, déclara-t-il en souriant. Tu as perdu beaucoup de sang mais la blessure n'est pas profonde, rien de grave, ajouta-t-il pour la rassurer.
Elle lui adressa un sourire reconnaissant et le vieillard alla ranger ses affaires sur son bureau de bois. Tandis qu'il trillait ses étranges plantes, et que la rouquine le regardait faire avec curiosité, il lâcha doucement :
- Ça n'a pas l'air d'aller, entre toi et Dranbalt. Est-ce que par hasard ... ?
Refia se sentit rougir jusqu'aux racines. Elle et Mest ? C'était invraisemblable, et puis, elle avait déjà Luxus.
- N-Non, absolument pas, rectifia-t-elle en bégayant. Nous nous connaissons à peine ...
Ce qui n'était pas tout à fait faux. Lui ne la connaissait pas et elle ne connaissait pas ce Dranbalt mais plutôt le Mest qu'il avait été. Jiisan explosa de rire et elle se mit à contempler ses pieds, les trouvant soudain fort intéressants. Si Luxus aurait été là, il n'aurait pas apprécié du tout ... Vivement qu'ils soient à nouveau réuni tous les deux.
- Mais il ya quelque chose que je ne comprends pas, poursuivit le vieil homme une fois qu'il eut reprit son sérieux.
Refia redressa la tête vers lui, et vit qu'il avait les sourcils froncés. Elle redoutait la question, en même temps qu'elle était curieuse de la découvrir.
- De ce que j'ai compris, il t'a sauvé de la noyade en risquant sa propre vie, et puis, vous êtes compagnons de voyage, alors pourquoi te méprise-t-il à ce point ? questionna le vieux bonhomme.
Elle savait parfaitement que Dranbalt ne l'aimait pas, mais entendre cela de la bouche de quelqu'un d'autre lui faisait d'autant plus mal. Elle avait comme l'impression qu'on lui enfonçait une lame à travers le corps. Mais elle ne laissa rien paraître et afficha une mine désintéressée.
- Il m'a sans doute sauvé pour ne pas avoir d'ennuis après, et nous voyageons ensemble contre notre gré, expliqua-t-elle au vieillard.
Elle espérait fortement que cette explication allait lui suffire et qu'il allait abandonner ses questions, mais malheureusement, Jiisan ne semblait pas convaincu par sa réponse et reprit :
- Oui, mais même si vous voyagez ensemble sans l'avoir souhaité, vous auriez pu devenir ami, s'expliqua-t-il. Hors, il semble éprouver une colère assez incompréhensible à ton égards, comme si tu lui avais fait quelque chose.
Le regard perçant de Jiisan se posa alors sur elle et elle se tassa sur sa chaise, souhaitant disparaitre six pieds sous terre. Mais, sachant qu'il ne lâcherait pas l'affaire, elle poussa un profond soupire.
- Dranbalt fait partie de ce qu'on appelle le Conseil de la Magie, ceux qui dirigent notre pays, expliqua-t-elle à contre cœur. Moi je fais partie d'une guilde de mages, Fairy Tail. Nos membres sont malheureusement connus pour causer des dégâts matériels à chacune de leur mission, sans le faire exprès bien sur, précisa-t-elle. Et de ce fait, le Conseil Magique ne nous porte pas dans son cœur et sont bourrés de préjugés à notre égards, injustement.
Jiisan hocha la tête, et sembla comprendre la situation. La rouquine croisa les doigts pour qu'il soit satisfait, ne souhaitant pas dévoiler le lien qui l'unissait au jeune homme. Mais fort heureusement, il ne posa plus de question et orienta ces dernières sur les autres membres du groupe, c'est-à-dire Luxus et Lahar. Parler du mage de foudre rendait la rouquine triste et son cœur s'alourdissait plus encore. Il lui manquait horriblement et elle aurait donné n'importe quoi pour pouvoir se blottir dans ses bras musclés et humer son odeur si familière. Mais par-dessus tout, où qu'il était, elle lui souhaitait d'être sain et sauf et en sureté. A travers les carreaux de la maison, elle pouvait apercevoir la lune et elle se demandait si quelque part dans ce royaume hostile, Luxus la contemplait lui aussi. Elle aurait aimé, comme cela, malgré la distance, ils auraient été unis. Elle ferma les yeux pour tenter de se représenter l'image de celui qu'elle aimait dans son esprit, quand Jiisan l'interpela :
- Tu pourrais apporter ce bol de soupe à Dranbalt, s'il-te-plaît ? lui demanda-t-il poliment. Il faut qu'il la boive tant qu'elle est encore chaude !
Se retrouver seule avec Dranbalt ne la réjouissait pas plus que ça, mais elle ne pouvait pas se montrer capricieuse et devait remercier le vieillard pour son hospitalité. Elle accepta alors, avec un grand sourire aux lèvres, pris le bol de soupe en main et sortit à l'extérieur à la recherche de son camarade.
Dranbalt n'avait pas été bien loin, et se tenait non loin de la porte, à contempler le potager. Le vent frais de la nuit fouetta le visage de la rouquine, qui se sentit légèrement apaisée. Elle s'approcha doucement du jeune homme, et lorsqu'elle fut juste derrière lui, même s'il ne l'avait pas remarqué, ou l'ignorait, dit du ton le plus doux qu'elle put :
- Tiens, c'est pour te réchauffer ...
Il se tourna vers elle et lui lança un regard mauvais, avant de l'abaisser vers le petit bol de soupe. Pendant quelques instants, elle crut qu'il n'allait pas l'accepter et l'envoyer balader, mais il s'en empara, sans aucun remerciement bien évidemment. Sans rien ajouter, Refia tourna les talons et repartit en direction de la maison de leur hôte. Mais avant qu'elle n'ait pu atteindre la porte, Dranbalt lâcha d'un ton agressif :
- Tu sais que ça me saoule de me retrouver seul avec toi ?
La rouquine se raidit et préféra ne pas relever, elle fit un pas de plus vers la porte, mais le bruit de la terre qui se retourna lui apprit que Dranbalt se dirigeait vers elle. Il lui saisit alors le poignet afin de l'empêcher de faire le moindre mouvement.
- Et je sais que tu n'aimes pas ça non plus, ajouta-t-il. Tes yeux te trahissent bien que tu fasses la gentille petite fille.
Elle fut donc forcée de se tourner vers lui, et se rendit qu'il l'observait de la même façon que d'habitude, avec méprise.
- Mais on n'a pas le choix, poursuivit-il. On a une mission à accomplir, et même si l'on ne s'apprécie pas, il va falloir faire équipe et se soutenir l'un l'autre.
Elle en resta interdite. Dranbalt qui proposait de devenir son coéquipier ? C'était du délire. Il devait forcément avoir de la fièvre, lui qui avait toujours la bonne phrase pour la blesser.
- Ça ne changera rien à l'animosité que j'éprouve envers toi, mais pour le temps de cette mission, on doit essayer de s'entendre, sinon on ne va jamais s'en sortir.
Il braqua ses yeux émeraude dans les prunelles dorées de la jeune fille. Son regard ne reflétait qu'une expression sérieuse et une envie de réussir et elle en eut des frissons dans tout le dos.
- Alors ouais, je ne suis peut être pas assez sympa pour toi, et toi t'es qu'une abrutie de chez Fairy Tail, mais on va devoir fonctionner ensemble, compris ?
Elle voulut lui faire remarquer que la première chose qu'il devrait faire afin qu'ils puissent être une bonne équipe, était d'arrêter d'insulter les membres de Fairy Tail, mais il avait déjà fait un gros effort en mettant ses différents de côté et elle se resta silencieuse. Il scruta son regard afin d'obtenir une réponse de sa part et elle hocha timidement la tête. Il consentit enfin à lui relâcher le poignet et elle put reprendre son chemin en direction de la maison de Jiisan. Avant qu'elle ne se détourne, elle put l'apercevoir entrain d'avaler une gorgée de sa soupe.
- C'est un Balkan des forêts qui me la faites, déclara-t-il alors qu'elle venait de poser la main sur la poignée de la porte.
Elle ne comprit d'abord pas de quoi il pouvait bien parler et fronça les sourcils en lui jetant un regard interrogateur.
- Pardon ? fit-elle sans comprendre.
Les lèvres du jeune homme s'étirèrent en un petit sourire moqueur qui accompagna à la perfection son regard amusé.
- Ma cicatrice, fit-il. Tu voulais savoir, alors je te donne une réponse.
Refia lui lança un regard étonné mais il se détourna avant qu'elle n'ait pu ajouter quoi que ce soit. Décidemment, il était bien lunatique, toujours à changer d'attitude vis-à-vis d'elle. Elle ne le comprendrait jamais.
~~~
La jeune femme avançait dans le long couloir du château, enroulant une mèche de ses cheveux écarlates autour de son doigt. Un garde du palais qui faisait sa ronde s'écarta pour la laisser passer, en s'inclinant bien bas face à elle. Elle lui adressa alors un petit sourire provocateur et le jeune homme s'en alla bien vite, les joues rosies. La jeune femme esquissa un petit sourire satisfait, les hommes étaient décidément tous à ses pieds et c'était parfait.
En face d'elle, de l'autre côté du couloir, un homme aux longs cheveux noir lui tombant jusqu'aux épaules et au nez crochu s'avançait vers elle, un sourire malsain aux lèvres. Elle fut réjouie par cette rencontre.
- Ma chère Gaïa ! Quel plaisir de te revoir ! s'écria-t-il. Comment vas-tu ?
La jeune femme esquissa un petit sourire amusé. Cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas revus, depuis qu'elle avait été envoyée en mission à droite et à gauche, les membres de l'Elite des 4 comme elle et lui, étant très sollicités. Mais il n'avait pas changé, son ton était toujours aussi mielleux et elle avait toujours autant l'impression qu'elle n'avait pas un homme face à elle mais une vipère aux crochets découvert et à la langue bien pendu.
- Peter ! s'exclama-t-elle à son tour. Cela fait effectivement bien longtemps !
Ils s'étaient tous les deux toujours très bien entendu, ayant un caractère assez similaire, malgré la différence de sexe et surtout d'âge, Peter étant bien plus âgé qu'elle, étant d'ailleurs le plus vieux des quatre membres de l'Elite des 4. La seule différence notable entre eux deux était que lui aimait faire souffrir par la manipulation et l'esprit, tandis qu'elle préférait les techniques plus ancestrales, la torture. Elle s'en délectait.
- Alors le Maître demande une réunion ? fit une voix rêveuse dans le dos de Gaïa.
Avant même qu'elle ne se retourne, elle aurait reconnu cette voix entre mille. Elle se retourna tout de même et découvrit le visage dénué d'expression de Lazard, un autre membre de l'Elite. Il était sans doute le membre qu'elle appréciait le moins, étant beaucoup trop étrange, ayant toujours l'air d'être dans la lune et s'extasiant face à des choses anodines, comme l'éclosion d'un bourgeon. En revanche, tuer au service du Roi ne le dérangeait pas plus que ça. Gaïa remarqua que les cernes habituelles en dessous de ses yeux s'y trouvaient encore.
- Lazard ! Mon cher ami ! fit Peter de sa voix mielleuse. Tu as l'air en pleine forme !
L'autre ne vit que du feu à son hypocrisie et hocha vaguement la tête. Il passa une main dans ses cheveux vert et son regard gris alla se poser sur une des fenêtres du château.
- Oh, une cigogne est entrain de faire son nid, lâcha-t-il de sa voix éteinte.
Gaïa ne put s'empêcher de lui lancer un regard empli de dégout. Il était vraiment méprisable. Un éclat de rire se fit entendre dans leur dos.
- Lazard, mon vieux ! Tu devrais être moins sensible, ou sinon les habitants te prendront pour le bon samaritain de la bande !
Les yeux gris de Lazard se posèrent sur son interlocuteur et il haussa les épaules. Un jeune homme, bien moins âgé que les autres, déboula alors dans le couloir. Des yeux blonds, un teint foncé et des cheveux noués en une petite queue de cheval, Dake était sans aucun doute le jeune homme le plus séduisant de tout le royaume. Coureur de jupon, il n'était pas rare de le voir ramener une multitude de filles au palais royal afin de « s'amuser » comme il disait. Gaïa aimait bien ce petit gars, il avait soif de combat et n'hésitait pas à user de tous les coups pour vaincre son adversaire.
- Ça f'sait un bail les gars ! s'écria-t-il. Mais ne le prenez pas mal, vous ne m'avez absolument pas manqué ! J'ai été envoyé dans un port exotique, pleins de jolies filles ! Le paradis, quoi !
Il acheva sa phrase par un petit clin d'œil charmeur. Gaïa voulut répondre à sa plaisanterie, mais une porte du couloir grinça et une ombre se dessina. Aussitôt, les quatre membres de l'Elite s'agenouillèrent au sol.
- Maître, firent-ils avec respect.
L'intéressé s'avança doucement vers eux et déclara d'un ton remarquablement doux :
- Vous êtes enfin tous réunis ! Que je suis heureux ! J'ai un travail à vous confier ...
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Et le chapitre du jour ! (Et cette fois il est à l'heure, alléluia !)
Alooooors, qu'avez-vous pensé de la première partie entre Mest et Refia ? Meest (ou Dranbalt, je m'y perd moi même xD) est tellement choux vous ne trouvez pas :3 Il veut faire équipe avec Refia :3
Bon, même s'il l'a traîte d'abrutie et qu'il dit clairement qu'il ne l'aime pas, mais c'est un bon début, non ? xD
Et la fin ... Où on voit pour la première fois les membres de l'Elite des 4 ... Je les avais plusieurs fois mentionnés mais jamais mis en scène ! Eh bien maintenant, vous savez leur prénom !
Que pensez-vous d'eux à première vu ? Et lequel à le caractère qui vous plaît le plus ? (Comme ils en ont un bien différent à chaque fois xD Sauf peut être Gaïa et Peter, mais Lazard est totalement shouté et Dake ... sans commentaire xD)
Et l'homme à la fin ? Qui est-ce ? Quelle mission va-t-il leur confier ?
Cogitez bien et à samedi pour la suite ! :D
Une petite image de Lazard pour commencer xD
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