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FairySchool #9

AJOURD'HUI VOUS ALLEZ ÊTRE HEUREUX! 😉😘

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Je me réveille comme chaque matin et vais préparer le petit déjeuner. J'entends la douche s'allumer, Levy doit y être...

Mon coeur bat à toute vitesse quand je la vois entrer dans la cuisine en peignoir, est-elle consciente de son sex-appeal dans cette situation et elle me fait souffrir ou bien c'est tout à fait naturel?

Je détourne le regard en reprenant un teint normal, il ne faut pas fixer les gens au risque de les gêner et de passer pour un pervers. Je la sens nerveuse et alors qu'elle allait s'asseoir elle fait mine d'avoir oublié quelque chose et s'enfuit, elle vient réellement de se rendre compte qu'elle était à demie-nue avec un homme dans la même pièce?

Je ris doucement et poursuis mon petit déjeuner. Elle est vraiment mignonne. Elle me rejoins et prend son petit déjeuner en quatrième vitesse avant de me suivre au dehors  jusqu'à la voiture. Je lui ouvre sa portière et met son sac dans le coffre avant de partir. Je regarde la carte en ligne et jure, il y a plus de 7km de bouchons! Au lieu de me diriger vers l'école je me dirige vers la gare, je paie les deux billets et nous montons in-extremis dans le wagon. Il n'y a plus aucune places assises, et nous restons donc debout à l'arrêt suivant une foule monte dans le train et je reste tant bien que mal à quelques mètres de ma Crevette. Je regarde au dehors le paysage défiler quand j'entends un petit cri de peur qui me fait tourner la tête. Un homme laisse traîner sa main non loin des cuisses dénudées de Levy, mon sang ne fait qu'un tour et je brave la foule en donnant des grand coups de coudes pour me placer entre l'homme et mon élève. Ce dernier semble surpris mais croisant mon regard furieux il détourne bien vite les yeux et revient à ses occupations. J'appuie mes mains autour de la tête de Lévy sur la vitre qui sépare la partie siège de l'espace debout du TER de sorte à ce que personne ne puisse être à moins d'un mètre d'elle, moi excepté.

Elle me remercie doucement et je lui adresse un petit sourire avant de grogner:

- Comme ça personne ne viendra t'emmerder.

Elle détourne le regard en rougissant et se mord la lèvre. Elle va finir par me tuer, elle est vraiment trop... Arrrg! Je détourne mon regard d'elle en sentant mes joues chauffer et je resserre l'espace entre mes mains. Le train frêne et Lévy est, avec l'inertie du wagon, projetée contre mon torse. Je passe rapidement un de mes bras autour de sa taille pour l'empêcher de se cogner la tête contre la vitre et elle reste contre moi. Au bout de quelques minutes dans cette position je me déplace légèrement pour m'appuyer contre la paroi du train. Elle relève légèrement la tête contre mon torse sans pour autant me regarder, elle semble troublée et pour tout dire je le suis aussi même si je réussis à le cacher sans mal.

Quel est cet étrange sentiment? Pourquoi mon coeur bat-il plus fort? Pourquoi mon estomac se tourne et frétille? Pourquoi ai-je l'impression que je pourrais tout surmonter? Pourquoi je regarde tous les autres hommes du train avec méfiance? Je crois que je suis malade! Je vais devoir aller chez le médecin!

Sans nous en rendre compte nous nous sommes donnés la main et je trouve ça agréable de sentir sa petite main dans la mienne. Tant et si bien que je ne peux m'empêcher de sourire. Elle le remarque et ses joues s'empourprent de plus belle, nous arrivons à l'arrêt du lycée et nous descendons en évitant de nous faire remarquer par les élèves qui prennent le train.

Nous sortons devant la gare alors que le lycée nous fais face, elle se tourne vers moi et relève la tête en faisant un grand sourire:

- Bonne journée!

Elle m'embrasse doucement sur la joue et s'apprête à partir quand sans comprendre je la retiens par la main:

- Crevette!

- Oui? Demande-t'elle en se tournant vers moi alors que je ne sais même pas quoi lui dire.

- ...Ce soir on se retrouve ici pour rentrer?

- Gadjeel-kun... Je... Je rentrerai un peu plus tard ce soir.

- Ok... Très bien...

Sa main glisse lentement, alors qu'elle s'éloigne sans briser notre contact visuel, et lâche la mienne à mon plus grand regret. Elle continue de me regarder quelques secondes alors que nos bras retombent le long de nos corps et elle me tourne finalement le dos pour partir en courant vers la porte principale. Je me met à marcher vers l'entrée des professeurs, présente mon badge au gardien et rentre directement dans la salle des professeurs.

Je me dirige vers la machine à café et j'aperçois Cana me faire signe en me rejoignant. La brune m'attrape par le bras et me salue:

- Alors? Tu as toujours cette fille chez toi?

- Hein comment tu sais qu- Ah mais oui... C'est toi que j'ai appelé ce jour la pour que tu préviennes que je serais absent.

- T'avais oublié? Passons, c'est qui? Tu me l'as toujours pas dit...

J'hésite à lui mentir, enfin bon c'est quand même ma meilleure amie je ne peux pas lui faire ça:

- Ouais bah maintenant c'est ma coloc' mais t'excites pas trop non plus y'a absolument rien entre elle et moi c'est une élève je suis un prof!

- Ouais mais pour peu qu'elle soit en Terminale vous avez seulement 3-4 ans d'écart!

- Ne commence pas Alberona!

- Alors quoi? Elle a une grosse poitrine? Me demande t'elle faisant prendre à mes joues une teinte rosée, Quoi? Si grosse que ça? S'exclame t'elle en lisant dans mes expressions.

Rouge de gêne j'enfouit mon visage dans mes mais et grogne:

- Non, elle est toute petite...

- ... C'est vrai? M'interroge Cana en regardant le plafond l'air déçue, puis reprenant un air malin elle me taquine: Je ne savais pas que tu aimais ce genre de femme! Coquin va!

- ... Cana, dit pas de conneries tu veux? Elle est mineure et-

- Et quoi? Tu l'aimes pas? Fais pas genre, même sans savoir qui c'est, je sais, et je suis sûre de moi, que tu es dingue d'elle.

- Tu sais même pas à quel point... Soupire-je avant de me rendre compte trop tard de ma bêtise.

- Aaaah! Tu vois? Ton coeur à parlé!

- T'as eu ce que tu voulais Alberona! Maintenant arrête de me les broyer sévère à ce sujet et parlons de ton brillant avenir de directrice!

- Moi directrice? S'exclame t'elle les yeux gros comme des soucoupes.

- Pourquoi pas? T'es douée pour ça! T'es sociable, gentille mais sévère et stricte. Tu sais gérer ton emploi du temps, même si t'es ivre la plupart de ce temps, et surtout... T'es jeune!

- Pfff j'ai 27 ans, bien sûr que je suis jeune! Trop même! Je ne pourrais pas! Gildarts est plus qualifié que moi! Et tu te rends compte de quoi on parle la? Je maudis le jour où Makarov prendra sa retraite, c'est le meilleur directeur du monde!

- T'as raison...

- Tu savais que j'ai rencontré quelqu'un? Change-t'elle de sujet les yeux brillants.

- Non, mais raconte...

- Je l'ai rencontré dans un bar, il était aussi soûl que moi le jour de l'an et je l'ai ramené chez moi dans le feu de l'action!

- Le nouvel an? T'étais pas malade?

- Si, mais j'avais bu deux trois verres.

- Tu dis qu'il était bourré avec deux trois verres? M'amuse-je.

- En vérité c'était plutôt 10 ou 20 mais passons!

- Que s'est t'il passé alors?

- Bah on a couché ensemble et c'est pas un couche à droite à gauche... Il est resté avec moi et il a demandé à me revoir! Me raconte t'elle toute excitée à la manière d'un adolescente de quinze ans.

- Et c'est quoi son nom?

- Bacchus!

- Bac- Attend quoi??? Bacchus l'aigle ivre?

- Hein?

- Enfin Cana! Bacchus l'aigle ivre! Le catcheur clandestin!

- Oh tiens je savais pas... Mais maintenant que tu en parles je crois qu'il me l'a dit mais j'étais tellement bourré qu-

- En fait t'en a rien à foutre que sa profession soit illégale... Constate-je décontenancé.

- Non en effet! Alors tu commences avec quel cours?

- Je crois que... Les premières SA2...

- Hein?

- Mais tu sais il voulaient pas mettre de "premières SE ou SF et du coup ça donne SA2 et SB2..."

- Mais c'est pourri!

- On est d'accords et toi?

- Oh... J'ai ta classe! Les terminales A!

- Bonne chance avec frigo et le grille pain... Plaisante-je.

- Ouais... Moi celui qui me fait peur c'est le paratonnerre. Se plaint t'elle.

- Dreyar? Mais il est sympa lui pourtant...

- En sport peut être, mais en cours c'est un cas!

- Je vais le mater moi tu vas voir! Dis-je l'air sadique en faisant craquer mes doigts dans ma paume.

La sonnerie me donne son accord et je me lève mon sac sur le dos pour aller au gymnase commencer mon premier cours de la matinée.

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Je sors de l'enceinte du lycée épuisé, ils vont finir par me tuer. Je soupire et me redresse en reprenant mon air dur, il va falloir que je sois plus dur avec ma classe parce que sinon j'arriverais pas à me détendre! Je souris l'air diabolique, je sais ce qu'on va faire comme sport la semaine prochaine!

Je soupire une nouvelle fois et prend le chemin vers ma place de parking, quand j'y arrive ma voiture n'y est évidemment pas puisque j'ai pris le train... Je commence alors à marcher lentement vers la gare et quand au bout d'une ou deux minutes j'entre dans l'édifice j'aperçois mon train s'en aller... Je l'ai raté.

Dommage...

Je m'assieds sur une des nombreuses chaise en fer et baisse les yeux vers mes basket, je pourrais avoir des copies à corriger si j'avais poursuis mes études mais non...

Pourquoi j'y pense maintenant? Pourquoi je ne pense pas à moi pour une fois?

Flash-back:

"- Je peux avoir ça? Geint t'elle en pointant une peluche.

- Non ma chérie... Tu as déjà des tas de jouets!

- Maiiiis Onii-tan*!"

Fin du Flash-back.

- Miko... Souffle-je en pensant à ma petite sœur.

Dans la rue beaucoup pensaient que c'était ma fille, il est vrai qu'avec Saiko on formait un couple d'aspect sérieux, responsable et parfaitement capable d'avoir un enfant mais au fond aucun de nous deux n'était prêt.

Je relève les yeux vers le ciel qu'on entrevoit par le plafond vitré de la gare: sa demande résonne encore dans mon coeur et me fracasse en mille morceau quand je pense que c'est la dernière chose qu'elle m'a demandé et que je lui ai refusé. Je plonge ma tête dans mes mains et grogne: je vais pas me reprocher ça toute ma vie quand même...

Si... Elle me l'avait demandé...

Flash-Back

"- Onii-tan! Ou est Saiko?

- Elle est partie! Crie-je en larmes les yeux reluisant de colère.

- O-... Gadjeelnii-san...

- Miko... J-je... Je suis désolée ma chérie... Je ne voulais pas t'effrayer...

- Onii-tan...

- Viens, toi et moi on va aller faire une promenade!

- Pour aller retrouver Saiko? Demande-t'elle avec toute l'innocence du monde me faisant tressaillir d'un sentiment qui m'était jusque là inconnu.

- Je ne sais pas Ojo-sama... On verra!

- O-ojo-s-sama?

- N'es tu pas une princesse?

- Si!

- Allez! Viens!"

Je me saisis de sa main et nous sortons. Quelques minutes plus tard nous passons devant une boutique de jouets...

Fin du Flash-back.

Miko... Le soir même Saiko était de retour à la maison: rayonnante... Surpris je n'avais rien vu venir...

Saiko est partie pendant la nuit en emmenant Miko... Elle a voulu fuir avec elle pour une raison qui m'est encore inconnue, j'ai appelé la police et... Elles avaient foncé dans un mur.

Rien... Aucune douleur... Ne fut plus intense que celle que j'ai ressentie à cet instant. Mon coeur est sortie de ma poitrine et s'est écrasé devant le cadavre de ma sœur allongée les mains en coeur sur un lit de la morgue de l'hôpital alors que Saiko elle subissait au même moment une lourde opération qui lui permit de survivre.

Je soupire pour la troisième fois et ferme les yeux en me détendant... Ai-je réellement pensé à elle? Il m'a semblé voir dans un éclair une image... Le visage de Lévy... Un visage bienveillant, rassurant. Mes paupières deviennent lourdes et je me laisse emporter par le sommeil.

Quand je me réveille je me rend compte que j'ai loupé deux trains. Je me lève et jure, quelle idée de s'endormir ici aussi! Je constate soulagé que le prochain train arrive dans une dizaine de minutes. Je m'approche du bord du quai, je regarde droit devant quand soudain j'entends un bruit de course, des chaussures plantes claquant contre le sol, j'entends aussi les pleurs de la jeune femme qui cours et alors qu'elle passe à ma gauche je l'attrape par la taille.

- Lâchez-moi! Crie-t'elle en redoublant de larmes.

- Crevette c'est moi! Crevette! Lévy!

Son corps se relâche et les mails toujours sur le visage elle se tourne vers moi dans mes bras. Je me rend compte aue notre position très serrée peut porter à confusion et je pense à me décoller d'elle mais je n'en ai pas envie. Je remonte légèrement mes mains sur sa taille pour rapprocher le haut de son corps au mien. Sa te se pose doucement sur mon torse et enfouit sa tête dedans entourant mon torse de ses petits bras, ne voulant sans doute pas me montrer son visage que je suppose rougit de larmes.

- Oï, Crevette... Tu vas me dire ce qu'il se passe?

- J-je... Je viens d-de... Refuser la confession de quelqu'un...

- C'est pas ta confession qu'on a rejeté? Tu es dans tout ces états... Dis-je en commençant à caresser doucement ses cheveux.

- N-non... J-je savais qu'il allait se confesser et j-je voulais accept-ter mais je me suis rendue compte qu-que... Bégaye t'elle avant de murmurer: J'aimais quelqu'un d'autre...

Je sens mon s'emballer, Lévy pourrait être amoureuse de moi autant que d'un autre... Je ne sais pas pourquoi mais le fait de savoir qu'elle est amoureuse de quelqu'un ne me rassure pas: il y a trop peu de chances que ce soit moi...

- Lévy... Relève la tête ma Crevette...

- N-non... Je dois être hideuse!

- Je n'y crois pas une seule seconde! Relève la tête... Répète-je doucement un sourire étrangement serein aux lèvres.

La jeune femme relève la tête en gardant les yeux fermés, je prend mon menton entre mes mains et elle ouvre les yeux. Nos regards se fixent, mon coeur bat de plus en plus fort et sans savoir ce qui me guide je regarde le haut de son visage en caressant doucement son front ses cheveux son cou d'une main, gardant l'autre fixée sur sa taille. Je remonte cette main derrière sa tête et enroule une de ses mèches autour d'un de mes doigts. Je sens sa poitrine appuyé contre mon torse et rien qu'à cette pensée je rougis légèrement. Son regard se détourne de mon visage et elle pose ses deux mains sur mon torse me repoussant légèrement.

Nos bassins se décollent, mon coeur teste un battement je saisis son visage entre les mains et l'embrasse. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit mais j'ai fermé les yeux. Je la sens trembler et je me retire de ce contact embarrassé la lâchant complément:

- Je suis désolé, je ne sais pas ce qu'il m'a pris...

- ...

Je m'apprête à lui tourner le dos d'embarras mais elle me prend la main en tirant légèrement dessus.

- Gadjeel-kun...

Je la vois se mettre sur la pointe des pieds alors qu'elle prend mon visage dans ses mains, elle tente de m'embrasser mais elle est définitivement trop petite. Je souris et la soulève passant ses jambes autour de mon torse, elle a le visage plus rouge que jamais et baisse la tête de gêne en s'appuyant sur mon épaule.
Elle relève la tête d'un air décidé et pose ses lèvres sur les miennes.

Je la descend un peu sur mon torse pour que nos visage soient au même niveaux et j'accentue son baiser en ne la portant plus que d'une main pour poser l'autre sur sa tête.

Le train vient d'arriver...

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