Chapitre 18 : Appel
Lucy se réveilla doucement.
Ce qu'elle était fatiguée !
La seule chose dont elle avait envie, c'était de se rendormir.
Et c'est ce qu'elle fit.
En bas, dans le salon, Wendy buvait tranquillement son lait chocolaté tout en regardant la télé.
Son père, lui, préparait un festin pour le premier jour de la blonde.
Wendy jeta un coup d'œil au festin que son père préparait et soupira.
« Ce n'est pas un peu trop ? Je te rappelle qu'ils devront aller au lycée tout à l'heure. Ne les tue pas.
– Mais non ! Rit-il. On dit que le petit déjeuner est le plus important de la journée ! Comme ça, au moins, ils ne risqueront pas de s'évanouir.
La sonnerie retentit dans la maison Dragneel.
– Je vais ouvrir. Dit Wendy en se levant du canapé. C'est qui ?
– Les amis de Natsu !
Wendy ouvrit la porte et leur sourit.
– Vous venez les espionner c'est ça ?
– Exactement !
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Natsu ouvrit les yeux.
Combien de temps avait-il dormi ?
Il baissa le regard et ayant oublié qu'il avait dormi avec la blonde, il fut le premier surpris lorsqu'il la vit.
« LUCY !?»
Celle-ci gémit un peu et lui tourna le dos.
Il relâcha son souffle qu'il avait retenu depuis très longtemps.
Heureusement, elle dormait toujours.
« Non, je suis réveillée.»
Il n'avait pas pensé à voix haute, si ?
« Oui, tu l'as fait.»
Elle se redressa sur ses coudes et lui sourit.
« Salut !
– Salut ! Bien dormi ?
– Assez, oui !»
Le ventre de la blonde gargouilla.
« Eh ben, je ne savais pas que tu avais un monstre dans le ventre !»
La blonde lui tira la langue.
« Allez on va manger ! Sourit le rose.
– Oui ! Répondit la blonde, les joues un peu rougies.»
Ils firent la course et ce fut Natsu qui gagna.
« Tu as triché ! Bouda la blonde.
– Non, c'est juste que je suis plus rapide que toi. Allez, boude pas.»
Elle ne répondit pas.
« Lucy ?»
Toujours pas.
« Luce ?»
Elle frissonna et Natsu le remarqua.
Il afficha un sourire carnassier.
« Tu boudes, Luce ?
– Ferme là ! Dit-elle en franchissant la porte du salon.
– Tellement violente... Sourit-il en la suivant.»
Elle lui tira la langue.
Ils regardèrent devant eux et virent leurs amis les regarder ahuris.
« Oh...
– Vous êtes réveillés ! Sourit Wendy. Le petit déj est prêt !»
Lisanna et Mirajane s'évanouirent, Gray prit des photos, Levy était trop surprise pour réagir tandis que Gajeel la secouait, Erza était toute rouge, Jellal lui s'en fichait un peu et Luxus riait aux éclats.
« Quoi ? Demanda Lucy.
– Rien. Répondirent-ils en chœur.»
Elle haussa les épaules et se fit trainer par Natsu dans la salle à manger.
« Je rêve ! Pensèrent-ils en chœur.»
Ils les suivirent.
Les yeux de Lucy s'illuminèrent à la vue du petit déjeuner préparé par Ignir.
« Ça a l'air trop bon !...Mais c'est pas un peu trop ?
– Non pas du tout. Plus y a de nourriture mieux c'est ! Sourit Natsu.
– Si tu le dis.»
Ils s'assirent à table et commencèrent à manger.
« En fait qu'est-ce que vous foutez ici ? Demanda Natsu.
– On est venus vous chercher. Mentit Jellal. Et toi qu'est-ce que tu fous en boxer et elle avec seulement un tee-shirt ?
– Je dors comme ça.
– J'avais pas de pyjama.
– Et vous trouvez pas ça bizarre ?
– Pas vraiment.
– Vous avez dormi ensemble ?
– Bon t'as terminé ton interrogatoire Jellal ?
– Oui, votre partie est terminée. Maintenant c'est celle de Monsieur Dragneel. Accepteriez vous de répondre à quelques questions ?
– Ok qui a drogué Jellal ?
Tous les regards se tournèrent vers Erza.
– Nan vous êtes pas sérieux !? Se vexa-t-elle.
– C'est la seule explication.
– Vous pensez vraiment que je l'ai drogué ?
– Pourquoi pas ?
Le téléphone de Lucy sonna.
– C'est qui ?
– Personne d'important.
Elle déclina l'appel.
Son téléphone se remit à sonner.
– Tu ne penses pas que tu devrais répondre ? Lui intima Wendy.
Lucy soupira longuement.
Cet homme n'arrêterait donc jamais de lui gâcher la vie !
Elle partit dans le couloir de la maison et décrocha.
– Bonjour. Dit-elle d'un ton sec et froid.
– Bonjour Lucy ! Comment vas-tu ? Dit-il d'une voix mielleuse.
Son cœur s'emplit de mépris et de colère.
Depuis combien de temps avait-elle attendu qu'il lui dise ça ?
Et c'était juste MAINTENANT, alors qu'elle avait laissé tomber, qu'il décidait de faire le père tout mielleux ?
– Depuis quand tu t'occupes de moi ?
– M'enfin, tu es ma fille... Ma petite choupinette d'amour... C'est obligé que je m'occupe de toi... Se justifia Jude, la voix pâteuse.
– Tu ne l'as jamais fait, Père.
– Je sais mais ça va chan-
– Tu es ivre. Combien de verres tu as bu ?
– Un verre ou sept... Oh pardon, une bouteille ou sept ! Mais ne t'inquiète pas, c'est juste du whisky mélangé à de la vodka. Rit-il.
La mâchoire de Lucy pourrait se déboiter tellement elle était ouverte.
Elle se reprit.
– Où est Virgo ?
– Elle est dans la cuisine...
– Passe la moi.
– Non... Je veux parler avec toi !!!! Se plaignit-il, ayant la voix d'un petit enfant pourri gâté.
– Père ! Passe moi Virgo !
– Seulement si tu m'appelles Papa !
– Quoi ?
– Allez !
– Non !
– Mais pourquoi ?
– Tout simplement parce que je n'en ai pas envie !
– S'il te plaît, Lucy !!!! Je t'en supplie !
Lucy soupira.
Pourquoi avait-elle répondu ?
– Passe moi Virgo, Papa.
Dès que ce mot franchit ses lèvres, un frisson lui parcourut le corps.
Pas un frisson de dégout, non.
Un frisson de tristesse.
– Yay !!!!! Applaudit son père. Virgo, viens !
Au bout d'une minute, une autre voix se fit entendre à l'autre bout du fil.
– Princesse !
– Virgo, je peux te demander quelque chose ?
– Évidemment. Tout ce que vous voulez princesse !
– Tu pourrais t'occuper de mon père s'il te plaît ?
– Ne vous inquiétez pas, je m'en occupe ! Attendez.
La voix pâteuse de son père se refit entendre.
– Lucy-
– Au revoir.
– Attends ! J'ai encore plein de choses à te dire...
– J'ai pas le temps.
– Mais Lucy...
– Quoi encore !?
– Je... Laisse. Je t'aime ma petite fille... Tu le sais, non ? Dit-il d'une voix brisée.
Lucy soupira.
– Tu es ivre, Père.
Mais le père ne l'entendait pas, trop absorbé par ses pensées.
– Je suis déso-
Elle coupa immédiatement.
Elle avait envie de vomir.
Dès qu'il serait à nouveau dans son état normal, il aurait tout oublié de cette conversation.
Il ne pensait rien de ce qu'il lui avait dit.
Elle en était sûre.
Vraiment sûre.
Son père n'avait jamais eu de cœur.
C'était clairement impossible qu'il le pense...
Si ?
Avant qu'elle ne s'en rende compte, les larmes, traîtresses, avaient déjà coulé.
– Luce ?
Elle essuya ses larmes rapidement et se retourna.
– Natsu ?
– Tu vas bien ? Tu as des traces de larmes.
– Ouais... Juste un coup de mou.
Malgré le fait qu'il ne la croyait pas, il n'insista pas.
Ce n'était pas le moment.
Il se contenta juste de la serrer dans ses bras.
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