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Chapitre 15 Qui aura le dernier mot?


Lydia fut réveillée par la chanson du groupe Aerosmith, I Don't Want to Miss a Thing. Elle ouvrit les yeux pour découvrir qu'elle se trouvait dans une titanesque grotte illuminée par des milliers de lucioles orangées. Elle flottait dans un étrange liquide dont elle ne ressentait aucune humidité ni chaleur ! Comment était ce possible ? Une seconde peau bleutée recouvrait entièrement son corps en camouflant sa nudité. Elle se concentra sur la paroi de l'immense grotte qui commençait à devenir translucide pour finalement disparaître.

La commandante put bientôt apercevoir un ciel dénué de toutes substances parasites, elle observait avec ravissement les lunes présentes, la planète Saturne. Quel magnifique spectacle !

La sixième planète du système solaire, la géante gazeuse célèbre pour ses anneaux, menaçait de pouvoir engloutir la frêle lune à tout moment. Prenant conscience de la chanson, elle en chercha vainement l'origine. Cela ne faisait que confirmer l'absurdité, l'incohérence de la situation.

— Où êtes-vous, hurla-t-elle ?

Un voile noir engloutit subitement la géante gazeuse avant d'obscurcir totalement la vision de Lydia.

Quand la lumière devint suffisamment nécessaire, elle se retrouva dans une zone totalement blanche. Elle découvrit son frère étendu à ses côtés.

— Fabian, s'exclama-t-elle de joie en s'agenouillant.

Le capitaine fut immédiatement pris de panique en découvrant l'absence de la combinaison spatiale, puis s'en désintéressa en découvrant sa sœur !

— Lydia ? Où sommes-nous ?

— Ne prête pas attention à ce que tu vois, rien n'est vrai ! Montre toi, sale morpion, hurla-t-elle en découvrant du coin de l'œil son frère gêné par leur tenue bleutée.

Fabian se leva pour obliquer à contresens.

— À qui t'adresses-tu ?

— La pseudo intelligence artificielle de cette base, se moqua-t-elle en insistant.

Un grognement féroce les fit sursauter, un immense lion venait d'apparaître à seulement trois mètres d'eux. La commandante avança de quelques pas vers l'imposante bête de cent cinquante kilos de muscles.

— À quoi joues-tu ?

— Vous jouez dans la cour des grands, retournez à la maternelle, s'exclama le lion.

Lydia esquissa un sourire narquois.

— OK, je l'ai peut-être mérité ! Ne crois pas cependant que tes milliers d'années...

— Six millions d'années, confirma le lion en lui coupant la parole.

— On se fiche du nombre exact de nouilles dans la soupe.

Fabian s'intercala surpris.

— C'est quoi cette histoire ?

Elle le repoussa pour dévisager son interlocuteur.

— Que veux-tu réellement ? Je n'y crois absolument pas à tes origines terrestres ! D'où viens-tu ? De Kepler-452 b ?

— La vraie question n'est pas de ou je viens, mais ou nous nous rendions !

La commandante obliqua pensive en direction de son frère, la réponse n'était pas anodine.

— Nous partons, s'exclama-t-elle.

— Mais, comment ?

Elle approcha pour enlacer son frère pour lui murmurer à l'oreille.

— Ferme les yeux, fais le vide dans ton esprit, pense à la navette Focus, nous sommes toujours à l'intérieur.

— Quoi, tu, tu en es sûre ?

— Certaine !

Lydia agrippa tendrement les oreilles de Fabian pour plaquer son visage dessus.

— Pense à la planète bleue ! Observe la Terre, ses pôles, ses continents, ses océans... Quand je terminerai de compter, tu ouvriras les yeux. Quatre, trois, deux, un...

Le capitaine fut pris de nausée, une sensation étrange de flotter comme sous l'effet d'un narcotique puissant. Lorsqu'il s'exécuta, il découvrit l'intérieur de la navette Focus en orbite autour de Titan.

— Mais, s'exclama Fabian, comment, comment pouvais-tu en être sûre ?

L'ignorant totalement, Lydia pianotait déjà la destination de retour. Fabian l'empoigna pour l'orienter dans sa direction.

— Que me caches-tu ?

— Tout ce que l'on a vécu démontre sans l'ombre d'un doute une manipulation mentale.

— Cesse ce ton hautain, ordonna-t-il en la secouant. Je suis ton frère !

— C'est l'unique raison qui m'oblige... me réconforte !

— Que veux-tu dire ? Sois plus précis, ne renonce pas à avouer tes réels sentiments.

La commandante le dévisagea longuement en cherchant ses mots, une phrase plus appropriée, moins désobligeante. C'était son frère !

— J'ai la plus grande affection, respect pour toi, et tu me connais, je n'en ai pour aucun autre !

— Personne ne t'oblige à me mentir !

Elle approcha de son frère pour l'enlacer tendrement.

— Il n'est pas facile d'avoir une longueur d'avance sur tout le monde, de comprendre certaines vérités, complexité universelle que personne ne serait apte à saisir. Retournons au Chimère !


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