IRL - Drink
[C'est le script qu'il veut ça]
Il se prit le crâne dans les mains.
[C'est la volonté des Créateurs]
Il en était intimement convaincu.
[Ce n'est pas à lui de choisir]
Il se mit à rire, un rire vide, vide de sens, de substance, de goût. Un rire infâme.
[Il ne peut que subir]
Une pauvre petite chose perdue au milieu du reste. Une pauvre petite chose qui ne sert à rien. A rien, à part amuser ceux au-dessus de lui. Ces êtres qui maitrisent tout.
Ink revint à lui.
Ses pupilles, jaune en forme d'étoiles, témoignaient de sa gaieté.
Cette joie factice, seulement produite par le biais d'un flacon emplit de peinture.
Il quitta son lit, ce lit que lui avait prêté Dream. Car Ink n'avait plus de maison, maintenant qu'il avait quitté la sienne et que sa famille ne voulait plus le voir. Mais qu'en avait-il à faire ?
Il était heureux.
Seulement grâce à cette petite, jolie, adorable petite fiole.
[Cette saloperie]
Il continua de sourire, reprit tout de même une gorgée de son flacon.
[Au cas où]
Puis d'un claquement de doigts, il fut habillé, prêt à travailler, à faire sa ronde habituelle. Il retrouvait ses marques, son rôle de gardien du multiverse. Ce rôle dans lequel il se complaisait, qu'il avait tant cherché à retrouver.
[Faux]
Il était heureux.
[Seul]
Il n'avait besoin de rien d'autre.
[Error]
Il quitta la chambre, écoutant son corps qui criait famine, qui demandait à être sustenter. Il passa devant le salon, y jeta un coup d'œil quand il entendit un sanglot. Ses pupilles s'arrêtèrent sur le canapé, sur le corps de Dream recroquevillé, secoué de soubresauts misérablement étouffés.
Ink rigola.
[Il ne voulait pas rire]
Il ne daigna même pas s'adresser au gardien, parti dans la cuisine comme il l'avait prévu, pour prendre un copieux petit déjeuner.
[Et reprit une gorgée de fiole jaune]
Il repartit ensuite dans le salon, mais voir Dream y pleurer encore crispa un instant son sourire.
[Qu'était-il censé faire au juste ? Qu'était-il censé ressentir ?]
Sa mémoire, bien que médiocre, lui rappela qu'il devait prendre la fiole bleue.
[Mais il ne voulait pas la prendre]
[Il voulait être heureux]
[... il voulait ... que Dream le soit également]
"Si tu cessais de ressentir, tu serais heureux !" commenta Ink comme un bienheureux, en s'appuyant sur le dossier du canapé.
Le gardien eut un sursaut, releva ses yeux larmoyants vers celui qui fut son meilleur ami. Qui était d'ailleurs toujours son meilleur ami, malgré les circonstances.
« ... Q-Qu'est-ce que tu racontes ... ? bégaya Dream en reniflant, les yeux rougis. Je peux pas faire ça ...
- Pourquoi pas ? Tu resterais le gardien des émotions. Juste ... que tu ne ressentirais plus tes émotions à toi. Mais ceux des autres si. »
Dream soutint fébrilement son regarda avant de se mordiller la langue, puis de simplement baisser le regard :
« ... Je ne veux pas Ink ... Je ... même si ça fait mal ... Je ne veux pas ... éteindre ses émotions.
- ... Pourquoi ? Tu pourrais avoir les émotions que tu veux ensuite, comme moi. Etre toujours heureux, comme moi.
- ... ce sont de fausses émotions Ink, et tu le sais ... et ... »
Il le regarda à nouveau, attristé :
« Es-tu vraiment heureux ainsi ? »
Le peintre paru tressaillir.
[ Non ]
Pourtant il continua de sourire :
« Oui, je suis heureux. Je suis sûrement le plus heureux de vous tous. Car je peux me contrôler, contrairement à vous qui êtes dotés d'une âme, doté de sentiments incontrôlable et blessants. »
Dream observa tristement son ami, se releva pour mieux lui faire face, plonger son regard dans le sien. Et étrangement, malgré la joie qui parcourait sa moelle, Ink eut un mouvement de recul.
Le gardien des songes en eut l'âme serrée :
« ... Ton corps n'est pas en accord avec tes émotions. N'est-ce pas la preuve que tout cela est faux ... ?
- Ahah, Dream, qu'est-ce que tu racontes ?
- ... Tu souries, tu clames être heureux, mais alors ... Pourquoi recules-tu ? ... Pourquoi Trembles-tu ? »
Par automatisme, le corps de Ink se figea. Le peintre cligna des yeux, surpris. Oui... effectivement, il tremblait. Il ne l'avait pas remarqué.
« Ça ne veut rien dire.
- Au contraire, ça veut tout dire ! Bon sang Ink, ouvre les yeux ! Tes fioles pouvaient autrefois t'aider, mais ton lien d'âme sœur t'as fait ressentir pour de vrai ! Et aujourd'hui, ton être ne parvient plus à se rattacher ni à ta peinture, ni à Error ! »
Le peintre se senti tressaillir :
[ Merde ]
Il haïssait ça. Il haïssait son corps qui paressait le trahir. Il haïssait Dream et ses mots.
[ Il haïssait cette joie qui éclipsait sa colère ]
« Ne m'oblige pas à prendre la fiole rouge ! » rigola l'artiste, son ton sonnant davantage comme une blague que comme une menace.
Mais Dream savait qu'il parlait sérieusement, rétorqua immédiatement :
« Tu ne dois pas boire deux fioles dans des intervalles aussi courts, c'est toi qui me l'a dit. Mélanger des émotions différentes peut avoir un terrible impacte sur toi. »
Pourtant, le gardien devint livide devant le sombre regard de son camarade. Un regard qui, couplé à son sourire, lui donnait un véritable air de taré.
« Mais qu'est-ce qu'on en a à faire ? » ricana l'artiste qui se saisit de la fiole carmin.
Dream écarquilla les yeux de terreur en s'apercevant que son ami était sérieux, aperçu la fiole être ouverte, et se jeta sur Ink avant que celui-ci puisse en boire le contenu.
« LACHE CA ! » hurla le gardien, saisissant le poignet du peintre pour le forcer à éloigner cette peinture de sa bouche.
Ink grinça des dents, resserra sa prise sur le flacon en cherchant à se débattre, à échapper au jeune rêve. Il finit par secouer violemment son bras, avant de se sentir tirer par Dream qui essaya de lui voler son breuvage. Il rétorqua en poussant le plus jeune, renversant par mégarde une partie de la fiole, éclaboussant le sol et le canapé, avant de faire tomber le gardien sur les coussins et d'être emporté dans la chute, terminant allongé sur lui.
Mais loin de partir dans une de ces scènes clichées romantiques, Ink pesta en essayant de récupérer le peu de peinture qu'il avait sauvé, avant de pousser un cri quand Dream lui donna un puissant coup de tête, l'obligeant à se redresser en se tenant le visage.
Le gardien profita de son inattention pour balayer la main qui tenait la fiole, envoyant le reste de la peinture s'éclater sur le parquet.
« Qu ... ! Dream !! » s'exclama Ink, avec une expression ...
Une expression inqualifiable. Parce qu'il continuait à sourire, à paraître heureux, malgré la fournaise qui brillait dans ses pupilles, malgré cette rage qui semblait le consumer de l'intérieur.
« ... I-Ink, tu dois plus boire ça ! » cria le gardien avec désespoir, terrifié à l'idée de ce qu'il pouvait advenir de son meilleur ami.
Meilleur ami qui poussa un gloussement, avant d'éclater d'un rire qui pétrifia à nouveau l'hôte de maison. Un rire qui accompagna les mains se saisissant du cou du gardien.
Dream eut un hoquet étranglé, son âme s'emballant de plus belle en prenant conscience de la situation, en prenant conscience que Ink tentait réellement de l'étrangler ! Il attrapa les poignets du peintre pour tenter de lui faire lâcher prise, senti les phalanges le serrer plus fort encore, obstruant son oxygène. Il griffa, glapit, gigota comme il pût, la panique glaçant sa moelle et venant lui arracher des larmes brûlantes.
A bout de souffle, la vision troublée par ses gouttes amères, Dream n'eut d'autre choix que de faire appel à sa magie. Il tendit la main sur le côté, cessant de retenir son ami seulement pour ressentir des frémissement le long de son bras qui migra vers le bout de ses phalanges, avant qu'une lumière ne crépite au creux de sa paume et ne fasse paraître une flèche de lumière.
Flèche qu'il planta de toute ses forces dans les côtes de son assaillant.
Ink eut un violent sursaut accompagné d'un hoquet stupéfait, d'une expression de souffrance intense. Il recula brutalement, s'écartant de Dream, manquant de tomber du canapé alors qu'il venait à saisir la flèche en tremblant, réalisant qu'il avait deux côtés de rompues.
Le gardien ne prit même pas la peine d'observer les dégâts et roula en panique sur le côté, chutant sur le parquet, ignorant la douleur seulement pour se redresser à quatre pattes en prenant de grandes bouffées d'air, les yeux écarquillés et dénués de pupille, la peur au ventre, les sanglots étreignant sa gorge.
Il devait fuir, il devait absolument fuir !
Mais au moment où il se releva, titubant entre la douleur et la peur, Ink éclata d'un rire sordide, le figea net. Jamais Dream n'eut une telle envie de pleurer. Quand son ami vint à le saisir par le col et le jeta contre la table basse, table qui se fracassa sous l'impact, le jeune rêve poussa un sanglot déchirant, se recroquevilla sous la terreur.
Le sourire du peintre s'agrandit. Avant de le réaliser, Dream se trouva immobilisé par des liens d'encre.
« Arrête de faire le gentil gardien ! ricana Ink. Arrête ce rôle, cette attitude hypocrite ! Toi qui te veux si parfait, tu n'es pas différent de ceux qui te sont inférieurs, tu n'es pas différent de ceux qui te prennent pour model !
- A-Arrête ...
- Tu n'es qu'un monstre parmi tant d'autres, un gamin qui ne sait pas grandir, qui joue les enfants sages derrière un sourire factice ! Un gamin jaloux et vulnérable, qui a encore besoin d'être protégé par son cher frère !
- Arrête ... !
- Tu es comme moi Dream, exactement comme moi ! Tu possèdes un masque de perfection ! Mais la différence entre nous, c'est que toi, tu possèdes une âme ! »
Il rit de plus belle, passant une main sur son visage, sur son regard, sur ses orbites qui présentaient toujours ces pupilles dorés d'apparence chaleureuse, dans lesquelles on lisait une colère si froide que la température environnante semblait avoir chuté.
Ink se lécha les dents, regarda à nouveau Dream tandis que sa main glissait de nouveau à sa ceinture, venait y récupérer le flacon de peinture bleue.
« INK ! NON ! » s'écria le gardien en le voyant faire, tentant de se débattre, en vain.
Le rire de l'artiste cessa. Son sourire disparu, tout comme ses pupilles.
[Comme s'il prenait conscience de ce qu'il faisait]
Il ouvrit la fiole.
Le bruit du bouchon tombé en sol sonna comme un glas.
D'une gorgée à peine, il en avala tout le contenu.
Le liquide frôla sa langue, s'écoula dans sa gorge, avec une impression de lenteur, de temps ralenti par l'appréhension et la colère. Aucun mot, tel une punition, une sentence qui s'abattait sous le regard fébrile de Dream.
La liqueur glissa jusqu'à sa poitrine, sembla se mêlée à la précédente. Bleue et jaune qui venaient à se toucher, fusionner, pour donner cette pâte infâme, collante, visqueuse. Tel un cœur artificiel qui collait à ses os, lui donnait cette sensation de lourdeur, le faisait presque plié sous le poids.
Il hoqueta, releva le regard vers Dream, lui offrit un nouveau sourire qui se fissura l'instant suivant, accompagnant les larmes qui perlaient aux coins de ses orbites :
« Tu vois ce que tu me fais ? sanglota-t-il. Tu vois ce que tu me fais ?! »
Dream sursauta, tremblant, observant avec terreur les pupilles vairons de son ami, ses pupilles bleues et jaunes qui lui nouaient la gorge alors qu'il ne savait que penser du sourire et des larmes du peintre, qu'il ne savait même pas si Ink s'adressait à lui ou à soi-même.
Ink vint à se prendre le crâne dans les mains, secoué d'un énième rire dénué de joie, partager entre son corps et son esprit, ainsi que cette foutue ... cette foutue putain de peinture qui obstruait tout, son bon sens comme sa raison.
« PuTAIn ! » hurla-t-il.
Il saisit ses fioles mauve et verte, les fit s'entrechoquer dans un tintement glaçant, avant de les ouvrir avec les dents pour les avaler en même temps, son corps tressaillant tandis que les deux liquides venaient rejoindre les premières, pour s'agglutiner à nouveau dans sa poitrine et le faire reculer, tituber.
Les fioles lui échappèrent des mains, vinrent à exploser contre le sol, recouvrant le parquet de débris de verre sans qu'aucun des deux squelettes n'en soient plus alertés que ça, l'un comme l'autre terrorisé par les évènements.
Et Ink riait, pleurait, hurlait, pour rire de nouveau et saisir ses bras, jeter sa tête en arrière, rire encore à gorge déployer, griffer ses os, ses marques, ses foutus tatouages, avant de se recroqueviller et sangloter, se mordre la langue, tomber à genoux, frapper son crâne contre le sol avant de gémir, et rire encore. Rire à en perdre la tête, à s'en faire mal partout où il était possible de souffrir. Pleurer en souriant, sentir ses larmes amères dévaler ses joues, noyer son visage, couler sur sa bouche pour atteindre son menton et goutter sur le sol. Avoir un haut le cœur, sentir ce refus, ce hurlement de la part de son corps, de son esprit, de sa conscience qui ne comprenait plus rien, ne comprenait ni ses sensations ni ses émotions.
Relever la tête, jeter un regard paniqué à Dream, un regard où on ne sait plus lire l'émotion, car trop d'émotions y passent. Pupille jaune, verte, bleue, mauve, grise, étoilé, carré, triangulaire, ronde ...
Aucun sens, aucune logique, aucune réelle conscience de ce qui s'abat sur son être alors qu'il se sent tanguer, qu'il ne s'entend même plus hurler, qu'il ne peut faire qu'observer Dream en train de pleurer, terrifié, incapable de l'aider.
[Ne plus rien ressentir]
[Il ne veut plus ressentir]
[IL NE VEUT PLUT RESSENTIR]
[C'ETAIT POUR CA ... POUR CA QU'IL ...]
Il eut un flash. Un retour en arrière. Un souvenir flagrant, douloureux, électrisant.
[C'était pour ça qu'il s'était arraché l'âme]
[... il y a de ça ...]
[Beaucoup trop longtemps]
Un souvenir.
Souvenir d'un univers.
Un univers qui aurait été le sien.
Un univers qu'il aurait abandonné, car n'y trouvant aucun intérêt.
Comme il l'avait fait avec sa famille. Avec Error. Avec Paperjam.
« ... Ah ... Ahahah .... Ahahahahahahahahah ! »
Dream hoqueta, livide, ne saisissant plus la situation, si ce n'était que Ink avait complètement vriller, au moins de ne même plus avoir de pupille, de ne posséder que deux orbites vides d'où s'écoulaient encore des larmes, ainsi qu'un sourire brisé, un corps secoué de soubresauts.
« C'est ça ... C'était ça depuis le début ... ! cria le peintre. Dès le début je le savais ! Je savais que ça n'avait pas de sens ! Je savais que je n'aurai JAMAIS DU EXISTER ! »
Il rit de plus belle, faisant un autre pas en arrière, et alors qu'il riait encore et toujours plus fort, que se rire dégénéré emplissait la demeurer et pénétrait le crâne de Dream au point de le rendre cinglé à son tour ...
Un Blaster apparu. Celui de Ink.
Le silence tomba brutalement, à l'instant où le peintre se mit en joug.
Le temps se suspendit un instant. Seulement un minuscule, tout petit instant. Cet instant où le gardien prit réellement conscience de ce qu'il advenait. Et son hurlement fut recouvert par le son strident du rayon d'énergie.
L'explosion le projeta en arrière, lui fit taper le sol à nouveau. Dream ferma les yeux, et ce ne fut qu'au moment où il se protégea de ses bras qu'il prit conscience que plus rien ne le maintenait. Que ... la magie de Ink avait cessé de l'immobiliser.
Le fracas précéda un autre silence. Un silence entrecoupé de grincements, de crépitements. Dream, recroquevillé, releva fébrilement le crâne, n'aperçut rien d'autre qu'un brouillard de poussière.
[De poussière]
Il cessa de respirer, pétrifié, continuant de fixer ce nuage qui ne se dispersait pas, qui lui cachait ce qu'il souhaitait vraiment voir.
[Non...]
Il n'entendait toujours rien. Comme s'il se trouvait seul. Complètement seul, abandonné.
[Non ... !]
Il ouvrit la bouche, la gorge sèche :
« ...Ink ... ? »
Il prit appuie sur ses mains, ignorant cette douleur lancinante qui lui déchirait les os, le menaçait de le faire chuter à tout instant :
« ... Ink ? »
Il parvint à se mettre debout, les jambes grelotantes, semblables à du coton, incapables de le soutenir correctement :
« ... I-Ink ... ? »
Le manque de réponse étreignit son âme, le poussa à faire un premier pas fragile, à sursauter lorsqu'il écrasa le verre tombé au sol. Ce verre qu'il ne voyait toujours pas, tout comme le reste de la pièce, quand bien même la poussière retombait lentement autour de lui. Mais peut-être était-ce aussi à cause de ses larmes qu'il ne parvenait plus à discerner quoique ce soit, qu'il ne pouvait plus saisir les formes, les silhouettes autour de lui.
« ... Ink .... J-Je t'en supplie ... »
Il étouffa un sanglot, fit un nouveau pas, s'attendit à ne trouver qu'un tas de vêtement échoué sur le sol, se vit tomber à genoux et saisir une écharpe familière, la tenir contre lui et fondre en larme...
Mais cela n'arriva pas. Car, bien qu'il vit les vêtements de Ink ... ce n'était pas qu'un tas abandonné sur le parquet. Tout simplement car le propriétaire de la tenue se tenait là, inconscient, belle et bien vivant ....
Dans les bras de Nightmare.
Le gardien des songes resta stupéfait, perdu, confus, incapable d'être soulagé tant il ne comprenait rien, qu'il ne saisissait pas s'il s'agissait bien de la réalité.
« ... Nightmare ... ? » souffla-t-il, la voix brisée.
Son frère releva les yeux vers lui et Dream y lu un intense soulagement, ainsi qu'une profonde colère.
« Dream ... »
Le maître des cauchemars se redressa, tenant Ink tout contre lui, et s'approcha de son jumeau, sa voix rauque faisant frémir le jeune rêve :
« On rentre au château. Dès aujourd'hui je ne te lâche plus un instant. »
Dream déglutit, son regard ne souhaitant plus lâcher celui de son jumeau. Et finalement, alors que la pression retombait lourdement, le doré hocha fébrilement la tête, dévasté, laissant son front s'échouer contre l'épaule de Nightmare alors que ses pleurs emplissaient la pièce en ruine.
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