CECI EST UN MESSAGE SERIEUX : quelqu'un aurait une fanfic ou un comic Errorberry à partager ? Je suis folle de ce couple mais je trouve très peu de chose croustillante sur eux xD (si possible quelque chose avec une happy end, pas une histoire déprimante qui va me mettre en PLS TTwTT)

Merci :D

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Classique se précipita dans sa chambre, le souffle court et le regard paniqué. Jamais il n'avait fait un tel sprint de sa vie, mais ses efforts étaient moindre comparés à la terreur qui s'était emparé de lui. La porte claqua avec force, faisant sursauter son frère qui se trouvait accroupit près de son lit, des médicaments dans une main et une serviette humide dans l'autre.

Le regard du Sans se détourna bien vite de son cadet pour se poser sur le lit, et la vision qui s'offrit à lui acheva de lui tordre l'âme : Red était inconscient sous les draps, le visage rougit par la fièvre, suant à grosse gouttes, les yeux gonflés par une crise de larme récente.

Classique eut la gorge nouée.

"Sans, un peu de douceur bon sang ! le sermonna Papyrus en se redressant.

- ... Pardon Pap ... Comment il va ?"

Le plus jeune soupira, la mine soucieuse :

"On a évité le pire. Mais ... il est vraiment chaud. Je ne pense pas qu'il quittera le lit avant un moment. Je peux te le laisser ?

- Ouai, évidemment ..."

Papyrus lui confia les médicaments et la serviette, lui fit un sourire encourageant et quitta la pièce. Classique n'attendit pas un instant pour se précipiter au chevet de son petit ami, veillant à lui mettre correctement le linge sur le front. Il posa doucement sa main sur sa joue, grimaça en voyant que sa température était pire qu'il ne l'avait imaginé. Combien de temps cet imbécile était-il resté dehors sous la neige ? Des heures à en croire ses derniers messages ...

Sans souffla, s'assit doucement sur le matelas. Il voulait donner une leçon à son copain mais ne s'attendait clairement pas à ce que ça tourne ainsi. S'il avait su ... La dernière chose qu'il souhaitait était de voir Red souffrir. Souffrir sans y prendre de plaisir. Et pour le connaître un minimum, Classique savait que son petit ami détestait être malade.

"Putain ..."

Il serra les dents, les larmes aux yeux. Il aurait dû savoir que Red réagirait excessivement. Il réagissait toujours ainsi ! Il suffisait qu'il lui fasse un compliment pour qu'il hurle de joie, ou bien qu'il disparaisse quelque heure pour le faire entrer dans une rage folle.

C'était ça : Red était fou de Classique, complètement fou amoureux.

Parfois, Classique se demandait ce qu'il avait fait pour mériter un tel amour, une telle adoration. Sa relation avec son copain avait débuté de la manière la plus naturelle qui soit, jamais le Sans originel n'avait fait quoique ce soit de spécial pour attirer l'attention de l'autre. Alors pourquoi ?

Au fond, Classique le savait. Il comprenait son petit ami pour la simple et bonne raison qu'il ressentait la même chose. Lui aussi était fou de Red. Maintenant qu'ils étaient ensembles, il imaginait bien mal un avenir sans lui. Pire : Classique n'était pas sûr de pouvoir continuer à vivre si son petit ami venait à le laisser, de quelques manières que ce soit ...

Ca ne renforça que davantage la douleur qui s'en prenait à son âme. Il vint glisser sa main dans celle de l'inconscient, serra doucement ses phalanges en tremblant.

"Bébé ... je suis désolé ..."

Il sursauta quand la prise se raffermit sur ses doigts. Surpris, ses yeux se redressèrent ... et croisèrent les iris rougeâtres de Red, ses iris qu'il aimait tant contempler.

"... Hey Sansy ... pleure pas mon coeur ..."

Classique fut d'abord interdit, pas sûr de comprendre ses mots. Il porta sa main libre à son visage et s'étonna de le sentir humide. Sérieusement ? Les larmes lui avaient échappé si facilement ... ?

Le Sans originel ne s'en préoccupa plus, préférant se pencher vers son petit ami pour l'enlacer doucement, profiter de son contact qui lui avait tant manqué, même si ça ne faisait qu'une journée.

"Tu es un abruti ..." souffla Classique.

Red eut un pauvre sourire, resserra leur étreinte en fermant les yeux :

"Toc toc."

L'autre pouffa :

"Quoi, tu penses que c'est le moment ?

- Aller jolie coeur ... Toc toc.

- D'accord, d'accord. Qui est-ce ?

- Justin.

- Justin qui ?"

Le sourire de Red s'agrandit :

"Justin regard de toi me rend fou."

Classique pouffa de rire, non sans rougir, et se redressa légèrement pour mieux observer son copain :

"Ahah, pas mal. Ah moi ! Toc toc !

- Qui s'est ?

- Jeanne.

- Jeanne qui ?"

La température chuta brutalement alors que l'oeil de Sans s'illuminait, megalovania se faisant nettement entendre en fond :

"Jeanne peux toujours pas te pardonner, crétin."

Red fut parcouru d'un frisson, mélange d'une angoisse sourde et d'une excitation coupable. Bordel, il culpabilisait mais en même temps il adorait quand son copain le regardait comme ça ! Cela ne l'empêcha pas de s'outrer :

"Sansy, je te l'ai déjà dit : je contrôle pas mes fantasmes !"

Redevenant plus sérieux, Classique soupira :

"Redy chéri ... Je ne t'en veux pas pour tes fantasmes, tu as le droit d'imaginer tout ce que tu veux. Je te fais la tête parce que tu l'as dis publiquement sur Facebook ..."

Le Fell le regarda avec surprise alors qu'il détournait le regard tristement :

" ... J'ai été vexé, tu comprends ? C'est vraiment la honte quand ton copain dis à tout le monde que ... et bien qu'il fantasme sur un autre que toi ... Comment tu réagirais si je disais à tout le monde que je fantasme sur ton frère ?"

Red ouvrit grand la bouche. Wait, WHAT ? Son Sansy, son chéri, son amour, fantasmait sur Edge, son petit frère ? C'était une blague ? Non mais sérieux, c'était ... c'était ...

Le Fell comprit alors ce que voulait dire son petit ami et son âme se serra. Il se redressa lentement, vint coller son front contre le sien :

"Je suis désolé mon coeur ... Je ne recommencerai plus, promis.

- Tu déteste les promesses.

- Il n'y a qu'à toi que je peux en faire."

Ils rougirent tout les deux tout en échangeant un sourire complice. Classique se fit plus tendre et vint embrasser son copain avec amour, heureux que cette histoire soit réglée ...

Le lendemain il se retrouva également malade et Papyrus dû s'occuper de ces deux crétins.