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Chapitre 40

« L'ange qui nous a chassé du paradis a négligé de fermer quelques portes. », Christian Bobin

Orion fixa le corps inerte de Céleste. Elle avait brusquement cessé de bouger et avait fermé les yeux, sans un seul son. Il sentit le souffle d'Adrien derrière lui. Le servant s'accroupit et tendit une main affaiblie vers la nuque de la jeune femme et y posa deux doigts.

Il attendit un petit peu avant de les retirer, avec une inspiration tremblante.

« Votre Majesté... », souffla-t-il, incertain, « Son cœur...Son cœur ne bat plus. »

Quelque chose en Orion se brisa silencieusement alors qu'il restait figer, incapable de bouger le moindre muscle, les yeux reposant fixement sur la jeune femme. Elle ne pouvait pas être morte. Pas maintenant. Pas quand la fée n'était plus en vie, pas quand son sort semblait avoir été brisé.

« Votre Majesté ? »

Il secoua lentement la tête avant de tendre une main à son tour. Il caressa d'abord lentement le front de la jeune femme, essuyant la sueur luisant à sa surface. Il passa doucement ses pouces sur ses yeux délicatement fermés avant de finalement poser ses pouces contre son pouls. Orion retint sa respiration, son cœur battant rapidement au sein de sa cage thoracique. Il compta dans sa tête, faiblement, priant intérieurement pour sentir sous la coupole de ses mains moites le battement régulier du cœur si fort de Céleste.

Rien.

Ni battement, ni mouvement, ni respiration apparente.

Le corps d'Orion se mit à trembler incontrôlablement. Derrière lui, il entendit Adrien parler, mais les mots ne faisaient plus sens.

« Céleste ? », souffla-t-il dans le vide et déglutit. Elle ne répondit pas. Orion cligna des yeux et prit la main de la jeune femme dans la sienne. Il se pencha en avant et embrassa doucement chaque doigt glacé. « Céleste, mon cœur, réveille-toi. » Sa respiration devint difficile, comme si son corps tombait en morceau intérieurement. « Céleste, je t'en prie. » Sa voix n'était plus la sienne, un tremblement cassé et rauque, suppliant désespérément. « Céleste ! » Un cri.

La main d'Adrien sur son épaule le tira en arrière.

Orion le repoussa en bougeant un peu. Il ne voulait pas qu'on le touche. Il ne voulait pas qu'on lui parle.

Il devait réveiller Céleste.

Comme un enfant qui se cramponnait à ses rêves mensongers pour échapper à une réalité qu'il ne voulait pas voir.

Elle ne pouvait pas être morte.

Il ne pouvait pas se l'admettre.

Orion savait pertinemment qu'à la seconde même qu'il accepterait la vérité, son âme, déjà malmenée par le temps, tomberait en morceau. Ses doigts se cramponnèrent à ceux de Céleste. Il tendit sa deuxième main et caressa presque frénétiquement sa joue.

Elle avait la peau douce.

Refroidissante.

Il sentit une main sur son dos et tourna un peu la tête pour crier à Adrien de s'éloigner. Aucun son ne sortit de sa bouche, seulement un bruit étouffé de douleur. Le servant ne dit rien et lui tendit un mouchoir blanc.

Orion remarqua alors l'humidité de ses joues et les larmes silencieuses roulant de ses yeux. Il ignora le morceau de tissu blanc tendu et tourna à nouveau son regard vers la jeune femme inerte. Un tremblement secoua son cœur et son corps, des perles salées tombèrent sur la poitrine immobile de Céleste. Il avança faiblement sa tête et la ponça contre le creux de la nuque de la jeune femme.

L'odeur de lilas enflamma ses sens. Elle était partout, partout, il voulait disparaître dans son odeur, mourir avec elle, sentir à jamais sa peau délicate et rugueuse à certains endroits. Il embrassa doucement un grain de beauté, juste avant son épaule, et ferma les yeux, entourant le corps de Céleste de ses bras.

Il voulait la réchauffer, voulait entendre son cœur battre sous son oreille.

Il voulait qu'elle ouvre ses yeux azurs et lui dise que tout irait bien.

Il voulait seulement entendre sa voix.

Un sanglot secoua à nouveau son corps, lui coupa la respiration et l'empêcha de former une réponse cohérente.

Elle avait été la première. Il n'avait aimé qu'une seule fois dans sa vie. Il n'avait été aimé qu'une seule fois. Elle avait été la première à lui parler normalement, sans le traiter comme un monstre ou comme le roi, elle avait été la première à le prendre dans le bras. Elle avait été la première à voir la bête et elle l'avait acceptée.

Elle lui avait rendu son humanité.

Orion sentit son cœur se briser encore et encore, incapable d'arrêter les émotions en désordre et désespérées.

Adrien tira plus fort sur ses bras et brusquement, le jeune homme fut arraché au corps de Céleste. Un cri déchiré lui échappa et il tendit une main tressaillant vers elle.

« Non ! Adrien ! Lâche-moi ! Lâche-moi ! »

Adrien ne le lâcha pas. Il tint fermement le roi en face, la mine pâle et décidé.

« Votre altesse, je suis désolé. Reprenez-vous. Vous êtes le roi, bon sang, et nous ne pouvons pas laisser le corps de Mademoiselle au sol et dans un état pareil. »

Orion se figea. Le corps de Mademoiselle. Son corps trembla plus fort et il se recroquevilla un peu sur lui-même, avant d'hocher la tête. Précautionneusement, Adrien le lâcha et il glissa au sol, incapable de se tenir debout par lui-même. Le servant s'approcha de Céleste et doucement, presque tendrement, passa ses bras sous son dos et la souleva du sol. Il posa sa tête contre son torse et replia ses membres pour ne pas les laisser pendre vers le sol.

« Où voulez-vous que je l'amène ? », demanda-t-il la voix rauque, la tête penchée en avant pour cacher ses propres tremblements. Orion fut incapable de relever la tête. Il réfléchit quelques instants.

La chambre ? Non. Il voulait pouvoir entrer dans cette pièce et se rappeler des bons souvenirs. Du corps nu de Céleste, de son visage paisible lorsqu'elle était endormi, de son rire, de sa voix. Pas de son corps inerte et comme fait de cire.

« Amène-la... Amène-la dans la pièce de la rose. », souffla-t-il et Adrien hocha silencieusement avant de s'éloigner avec Céleste dans ses bras. Orion ne pouvait pas bouger. Il se demanda combien de temps il pouvait rester ainsi avant de mourir à son tour.

Il avait peur qu'au moindre mouvement, à la moindre respiration, son cœur n'éclate de manière irréparable. Il se sentait vidé, drainé. Plein de regrets.

Il ne lui avait pas dit qu'il l'aimait.

Il n'avait pas eu le temps de lui dire quoique ce soit.

La dernière image qu'elle avait eue de lieu était le résumé des atrocités qu'il avait commis avant sa malédiction.

Quelques instants plus tard, Adrien revint. Il aida Orion à se relever lourdement du sol et l'emmena sans un mot dans sa chambre. Le roi tituba jusqu'à son lit où il s'assit, les yeux dans le vide. Sa chambre n'avait pas changé, les miroirs cassés se moquait encore de lui, il faisait toujours aussi sombre et froid.

La journée entière, Orion resta assis, laissant sa tristesse ravager son âme. Lorsque le soleil se coucha à nouveau, son regard tomba sur un meuble où une bouteille d'alcool était posée avec deux verres. Orion attendit que son servant fût sorti puis s'approcha du récipient.

Il l'observa quelques instants avant de se servir un verre qu'il avala rapidement. L'alcool lui brûla la gorge. Il se servit un deuxième verre. Un troisième. Orion espérait que le liquide effacerait la douleur dans son cœur, au moins pour la nuit. Ses lèvres tremblaient. Il se servit un quatrième puis un cinquième verre. Sa tête se mit à tourner et il eut du mal à tenir debout. Néanmoins, l'alcool n'avait pas fait disparaître ses souvenirs mais les faisait plutôt ressurgir à la surface, faisant battre son cœur d'un rythme douloureux et torturé. Il inspira profondément puis poussa brusquement un cri de rage et donna un coup à la bouteille entamée qui éclata au sol avec fracas.

Orion s'éloigna du meuble à reculons, grimaçant. Il serra les dents. Brusquement, ses pieds glissèrent au sol et il retomba lourdement sur le dos. Incapable de se relever, il resta allongé, posant son bras sur ses yeux.

Il s'imagina Céleste, allongée à côté de lui. Ses yeux vibrant de vie et d'intelligence, sa chaleur.

L'alcool finit par l'obliger à s'endormir et Orion glissa dans les bras de Morphée, le cœur en lambeau et l'âme déchirée, le nom de Céleste sur la langue.

~***~

Il était à nouveau sur sa clairière. A nouveau nu. Il faisait plus froid que d'habitude et Orion avait peur. Les deux roses au centre semblaient fatiguées et il ne pouvait s'empêcher de les fixer avec inquiétude. Un bruissement lui fit relever la tête.

Orion écarquilla subitement les yeux.

Elle était là.

Céleste était en face de lui, un sourire angélique sur ses lèvres rosées. Ses joues étaient étrangement blafardes et ses yeux semblaient exténués.

« Orion. », souffla-t-elle. Sa voix provoqua un frisson dans le corps du jeune homme et lui brisa à nouveau le cœur. Une larme roula sur sa joue tandis qu'il leva ses yeux vers elle.

« Céleste. »

Elle s'approcha de lui à petits pas, comme une danseuse en fin de spectacle. Elle s'agenouilla devant lui. Céleste sembla hésiter quelques instants puis tendit une main et caressa sa joue, rattrapant de son index la perle salée qui avait roulé de son œil.

« Ne pleure pas. », murmura-t-elle. Orion lui lança un regard interloqué et secoua seulement la tête. Elle soupira doucement avant de s'approcher un peu plus. Sans attendre, elle tendit ses bras et le serra contre elle, sa tête dans sa nuque et inspirant avec exultation l'odeur enivrante de lilas en émanant.

« Je suis nu. », souffla-t-il brusquement. Il pressa ses cuisses l'une contre l'autre et Céleste se mordilla la lèvre pour ne pas rire, comme dans le premier rêve. Elle leva une main et caressa ses cheveux d'un geste apaisant, comme on caresserait un enfant.

« Orion, il n'y a pas de raison pour être triste. »

Un rire rauque et amer échappa au jeune homme. Il ne comprenait pas comment Céleste pouvait dire une chose pareille alors qu'il se sentait comme si quelqu'un avait arraché son cœur de sa poitrine et avait sauté dessus à pieds joints.

« Je ne plaisante pas. », souffla-t-elle, fermant délicatement les yeux, « Tu es débarrassé pour la plus grande partie de ton sort. La fée ne te posera plus de problème et tu vas enfin pouvoir entamer une vie normale de roi. Tu vas pouvoir aller normalement aux...aux bals, courtiser toutes ces jeunes princesses qui ne font que tomber à tes pieds comme des mouches et-»

« Je n'en veux pas de cette vie. », rétorqua-t-il avec assurance, « Je n'en veux pas de ces princesses et de ces bals et de ces discussions stupides. »

Elle fronça un peu les sourcils.

« Qu'est-ce que tu veux à la place ? »

Il releva à moitié la tête, lui lançant un regard ébahi. Comment ne pouvait-elle pas savoir ?

« Céleste... Céleste, mon cœur, la seule chose que je veux, c'est toi. »

Elle écarquilla les yeux et poussa un rire léger, léger.

« Oh Orion ! Cesse ces plaisanteries, je pensais que tu étais sérieux ! »

Cette fois, le jeune homme s'écarta totalement d'elle, les traits décidés, les sourcils plissés à son tour.

« Je ne plaisante pas. »

« Mais-»

« Je te veux, Céleste. Je te veux depuis plus longtemps que tu ne le penses. J'ai passé des nuits entières à penser à ton visage, à me détester pour ça. Je... Je t'ai même-»

Orion s'interrompit violemment, baissant les yeux. Il ignorait ce qui l'avait poussé à vouloir dire à la jeune femme qu'il l'avait observé à répétition, alors qu'elle dormait où se changer derrière la porte.

« Orion ? »

« Je...Pardon. Je ne sais plus ce que je voulais dire. »

Les yeux de Céleste indiquaient clairement qu'elle ne croyait pas un mot de sa dernière phrase. Cependant, elle ne dit rien, soupira seulement. Un voile de tristesse se posa sur son visage et elle baissa ses yeux clairs vers ses genoux.

« Si...Si c'est vraiment moi que tu veux... », souffla-t-elle, la voix perdant peu à peu de son assurance, « Je suis navrée. Je pense que c'est trop tard. »

Orion secoua la tête, désespéré.

« Tu ne peux pas me quitter, Céleste. Pas maintenant. Je-Je ne t'ai même pas encore tout dit. »

Elle leva son regard vers lui, un océan de larmes et de mots silencieux nageant dans ses iris humides.

« Pardonne-moi. », souffla-t-elle. Elle leva sa main et posa sa paume tendrement contre la joue d'Orion, « Pardonne-moi de partir aussi tôt. Je ne pensais pas... Je ne pensais pas que cela finirait ainsi. Quoiqu'il en soit, je veux que tu saches deux choses avant que nous nous séparions. » Elle déglutit et cligna plusieurs fois, faisant papillonner ses longs cils. « Tu ne dois pas avoir de regrets. Sois heureux, Orion, perd cette arrogance derrière laquelle tu te caches. Je te pardonne tes erreurs de départ et te suis extrêmement reconnaissante pour tout ce que tu as fait pour moi après. J'ignorais que tu étais la bête, mais crois-moi... Je... Sans toi, je ne suis pas sûre si j'aurais tenu ainsi au village. Ensuite... » Elle inspira profondément avant d'approcher sa bouche de l'oreille d'Orion pour y murmurer timidement : « Je t'aime, Orion. Je t'aime, pas seulement parce que ton visage est le plus beau que je n'ai jamais eu le plaisir d'apercevoir, mais aussi parce que ton cœur, que je croyais si noir au départ, et rempli d'amour et de bonté. »

Orion se figea. Lentement, il pressa Céleste un peu plus contre lui. Il aperçut ses joues rougir délicatement et ne put s'empêcher de sourire un peu, un sourire qui disparut rapidement, lorsqu'il vit que le corps de la jeune femme commençait à devenir transparent et à disparaître. Doucement, il posa ses lèvres contre son front avant de murmurer à son tour :

« Je t'aime. » Sa voix était rauque, maladroite, prononçant des mots qui lui étaient étrangers. Le corps de Céleste semblait brusquement trembler sous ses doigts et il posa un doigt sous son menton pour regarder son visage. Orion se sentait incertain, inquiet.

« Céleste ? », demanda-t-il, « Que t'arrives-t-il ? »

Dans la lumière tamisée de la clairière, il aperçut alors les larmes brillant sur ses joues. Elle les essuya d'un revers de main et secoua doucement la tête.

« Il est temps pour moi de partir. », murmura-t-elle. Le cœur d'Orion manqua un battement. Il secoua la tête.

« Non. Non ! Céleste, tu n'as pas le droit ! »

Elle se releva faiblement et il suivit son mouvement, se mettant sur ses jambes instables. Un sourire fatigué éclaira le visage blanc de la jeune femme.

« Je n'ai pas le choix. », souffla-t-elle silencieusement. Ses membres commencèrent à s'effacer de plus en plus et Orion fit un pas rapide vers elle, la serrant à nouveau dans ses bras, pressant son front contre le sien. Priant qu'elle reste encore quelques minutes de plus avec lui.

« Je t'en prie. », murmura-t-il, la voix brisé, à qui voudrait bien l'entendre. Bientôt, il ne sentait presque plus rien. Céleste n'était plus qu'un souffle, une nymphe translucide qui leva une dernière fois son visage vers lui et pressa avec ses dernières forces et toute sa passion ses lèvres contre les siennes.

Des larmes invisibles frôlèrent sa joue tandis qu'il s'accrocha désespérément au corps disparaissant de la jeune femme, l'embrassant avec tout son être. Tout ce qu'il était. Jusqu'à ce qu'elle s'éloigne de lui, ses yeux clairs lui lançant un dernier regard.

« Adieu, Orion. », souffla-t-elle, « Je t'aime. » Elle sembla hésiter un instant, juste le temps de disparaître un peu plus, « Ne... Ne m'oublie pas, je t'en prie. Tu seras sûrement le seul à garder un souvenir de moi. » Ses derniers mots étaient teintés d'amertume qu'elle tenta d'effacer en souriant un peu plus.

Une des deux roses au centre de la clairière fana brusquement.

Ses pétales glissèrent au sol comme des larmes rougies.

Un coup de vent secoua les arbres.

Dans un dernier soupir, Céleste disparut.

~***~

Orion se réveilla subitement, le nom de Céleste sur ses lèvres, le visage blafard et les joues humides. Il s'assit en tremblant, se passant une main fébrile sur le front et sur les yeux. Il déglutit, regardant sa chambre jusqu'à ce que ses yeux tombent sur sa porte.

Il se releva.

Il voulait aller la voir.

Il avait besoin de savoir que son corps, lui au moins, était encore là. En chancelant un peu, l'alcool n'ayant pas encore quitté son corps, il appuya sur la poignée et sortit dans le couloir avant de traverser le château pour se rendre dans le passage des roses. Il entra dans la pièce où se trouvait Céleste.

La rose au centre brillait encore, éclairant la pièce de sa lumière éclatante. Orion esquissa un sourire tremblant. La rose de Céleste. Devant elle, la jeune femme était allongée, les bras repliés sur la poitrine, les plaies nettoyées et le corps vêtu d'une robe blanche et satinée. Il l'observa un instant, observa sa beauté éthérée et inhabituelle, avant de s'avancer vers elle. Il se racla la gorge et s'agenouilla presque révérencieusement à ses côtés. D'une main maladroite, il caressa son front. Orion sentit ses mains devenir moites et sans réfléchir, pressa ses lèvres sur celles de Céleste, embrassant ses lèvres froides.

Brusquement, la lumière de la rose changea, devenant plus intense encore.

Orion se figea et releva un peu la tête, son corps penché protectivement autour de Céleste.

Soudainement, une sensation de chaleur caressa ses doigts et un mouvement le fit sursauter et baisser brusquement la tête, les yeux écarquillés. Son cœur manqua un battement et il fit à nouveau incapable de bouger.

Céleste avait ouvert les yeux.

Elle inspira des larges goulées d'airs, comme une naufragée tirée de l'eau. Orion tendit ses mains et caressa son visage, aucuns mots, aucunes phrases ne venant à son esprit. Céleste cligna plusieurs fois des yeux avant qu'un sourire n'éclaire brusquement son visage blanc.

« Je ne suis pas morte. », dit-elle, sa voix un peu brisée sur les bords.

Orion secoua la tête, souriant lentement à son tour. Céleste poussa un rire ébahi avant de se redresser subitement, entourant la nuque d'Orion de ses bras et l'attirant contre elle.

« Oh bon sang. Je pensais réellement que s'en était fini. »

Le jeune homme se racla la gorge, n'étant toujours pas sûr si c'était Céleste ou l'alcool dans ses veines qui parlait.

« Tu étais morte. », souffla-t-il, « Vraiment. »

Céleste hocha sombrement la tête.

« Je sais. Je ne comprends pas comment... pourquoi je suis de nouveau... en vie. Mais je suis...heureuse. »

Ce fut au tour d'Orion de rire. Rassemblant ses forces, il souleva la jeune femme dans ses bras et la tourbillonna en l'air. Céleste poussa un petit cri puis éclata de rire, rejetant sa tête en arrière et se pressant contre Orion. Il la reposa soudainement au sol, sans la lâcher, posant ses lèvres sur les siennes, sans prévenir. Céleste cessa de rire et entoura la nuque du jeune homme, un air rêveur dans les pupilles dilatées.

Orion s'écarta d'elle pour quelques secondes.

« C'est bien mieux qu'en rêve. », dit-il, le ton léger, les yeux verts clairs brillant.

« Beaucoup, beaucoup mieux. », murmura Céleste, se plaçant sur la pointe de ses pieds et l'embrassant à nouveau.

Dehors, le soleil se leva à nouveau.

Bonjour, bonsoir les cocos!

Il est 2:00 du matin et honnêtement, je m'excuse si ce chapitre comporte plus de fautes d'orthographes que le dictionnaire n'a de mots. Ensuite: OUI! ceci est le dernier chapitre. Tristesse. Mais ne vous inquiétez pas, il y aura encore un ou peut-être même deux épilogues.

Quelque part, je suis vraiment triste que cette histoire se finisse. Orion et Céleste sont des personnages que j'adore et même si j'ai hésité quelques instants à ne pas faire revenir Céleste - c'est un conte (un peu) quand même et je l'aimais beaucoup trop pour faire ça.

J'espère que vous n'êtes pas déçus et si vous êtes encore là, JE VOUS ADORE!

Des bisous, des bisous♥

Blondie

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