Chapitre 32
«Seuls les dangers mortels sont incolores», Nabokov
Céleste lança un regard ennuyé autour d'elle dans la pâtisserie. Il y flottait une odeur de sucre et une chaleur étouffante qui se mêlaient de manière répugnante aux odeurs florales du parfum de la femme qui finissait de passer commande devant elle et sa mère avant de sortir bruyamment de la boutique. Céleste s'avança en avant et leva les yeux vers le propriétaire de la pâtisserie.
Son cœur manqua un battement lorsqu'elle le reconnut aussitôt et qu'il lui lança un regard arrogant, un sourcil lascivement levé.
« Mademoiselle Céleste ? »
« Andoche. », grogna-t-elle en retour, les poings serrés. L'homme qui l'avait insulté publiquement. Sans aucun remords. La jeune femme sentit la colère monter en elle. Elle entendit quelqu'un s'approcher et vit un bras s'enrouler autour de la taille du jeune pâtissier avant qu'un deuxième visage apparut à ses côtés. Il tourna la tête un instant avant d'annoncer calmement.
« Ma femme. »
Céleste jeta un coup d'œil à l'épouse d'Andoche. Pour la seconde fois, son cœur manqua un battement. Les yeux froids, le visage impassible : elle se trouvait face à la servante du château. Celle qui l'avait enfermée alors qu'elle prenait un bain. Celle qui n'avait été qu'hostilité et méchanceté. La jeune femme serra les dents, se retenant de pousser un cri de colère. Elle se força à sourire, sachant sa mère à ses côtés.
« Enchantée. », grommela-t-elle. La lumière lugubrement amusée dans les pupilles de la femme lui disait très clairement qu'elle aussi l'avait reconnu. Un sourire mielleux illumina le visage faussement candide de la servante qui prit les deux mains de Céleste dans les siennes.
« Enchantée, Mademoiselle. J'ai entendu que vous venez pour votre gâteau de mariage ? »
Céleste hocha la tête, sombrement.
« Oui. »
Andoche s'avança en avant, lui aussi un sourire ironique sur le visage répugnant. Céleste recula un peu tandis que sa mère semblait ne pas se rendre compte de la tension qui régnait.
« Avez-vous un vœu particulier ? », demanda-t-il innocemment et la jeune femme ne put s'empêcher de lui lancer un regard meurtrier auquel Andoche répondit en soulevant seulement un sourcil arrogant.
« D'ailleurs... ne portez-vous pas votre bague de fiançailles ? J'aurais réellement voulu la voir ! », s'exclama d'une voix ridicule la servante. Céleste grinça des dents, serrant les poings un peu plus. Elle sentait ses ongles s'enfoncer un peu dans sa paume et la colère faire accélérer son cœur erratique.
« Je suis navrée », dit-elle froidement, « Je ne voulais pas la perdre dans la crème ou la ganache que je suis sur le point de choisir. » Elle entendit sa mère soupirer à côté d'elle avant de faire un pas décidé en avant.
« Pardonnez-moi », annonça-t-elle, « mais pouvons-nous procéder au choix du gâteau ? Si la bague manquante au doigt de ma fille vous dérange, nous trouverons un autre pâtissier pour s'occuper de la commande. »
Andoche leva les yeux au ciel et se racla la gorge.
« Je m'excuse, Madame. Un mariage est un grand évènement et ma femme tend à être un petit peu trop... excitée. »
Céleste se retint pour ne pas éclater d'un rire plein d'ironie moqueuse. Imaginer la serveuse excitée tendait à l'impossible, avec son corps rigide et son visage aux expressions comme gravées dans la pierre. Un bruit disgracieux échappa à la jeune femme qu'elle tenta de dissimuler derrière un accès peu élégant de toux forcée.
« Céleste ! », hissa sa mère tandis qu'elle sentit ses joues rougir un peu. La servante perdit son sourire et lui lança un regard haineux avant de dire froidement :
« Veuillez me suivre. »
Elle se retourna et avança vers la petite pièce à l'arrière de la boutique. Après une légère pression dans son dos, Céleste la suivit en grommelant. Elle se retrouva dans une petite pièce aux tons pastel où de grands livres étaient ouverts sur des tables recouvertes de nappes rosées. Sur les larges pages étaient dessinées des gâteaux en tous genres. Céleste s'approcha du premier, se passant une main incertaine dans la natte en désordre.
« Qu'est-ce que c'est ? », demanda-t-elle et la servante la regarda d'un air ennuyé.
« Des gâteaux de mariage. Choisissez-en un. »
Céleste lui jeta un regard en coin avant d'observer les différentes pièces-montées de plus près. L'une attira particulièrement son attention. Blanche et élégante, la pâte à sucre devait y former comme de la dentelle parée de dragées dorés et de crème blanc cassé. Des petites roses en sucre blanches et roses paraient les côtés. Au sommet se trouvait une rose rouge placée de manière intrigante. Céleste caressa le dessin du doigt. Les fleurs lui rappelaient vaguement son rêve
La jeune femme sentit quelque chose lui toucher le bras et aperçut la servante. Elle était à côté d'elle, sa grande main fine posée doucement sur son épaule, ses yeux glacés posées sur le dessin léger.
« Il vous plaît ? », dit-elle et la jeune femme hocha la tête.
« Oui. J'aime... les roses. »
La servante lui jeta un regard du coin de l'œil et tendit un doigt vers la rose blanche.
« Les roses blanches pour la pureté et la sincérité des sentiments... » Elle traça le contour du gâteau pour poser son index sur la rose rose, « Les roses rouges pour la beauté féminine et la fidélité... » Son doigt continua son chemin pour se poser presque violemment sur la rose rouge au sommet du dessin « Et la rose rouge pour l'amour passionnel, ardent et durable. »
Céleste déglutit. Le toucher de la femme derrière elle la faisait frissonner et elle était prise d'une envie de rire amèrement. Pureté des sentiments ? Beauté féminine ? Amour passionnel ? Tels n'étaient pas les mots qui lui venaient à l'esprit lorsqu'elle pensait à son mariage à venir. Froideur des sentiments, beauté banale et amour absent sonnaient plus justes. Cependant, elle se tut. Attendit que la servante s'éloigne avant d'annoncer calmement qu'elle souhaitait ce gâteau pour son mariage.
« Très bien. », avait seulement répondu la servante, l'air amusé. Avant de sortir de la petite pièce pour rejoindre Andoche et sa mère à l'avant, Céleste ne put néanmoins s'empêcher de poser une question. Elle avait hésité entre demander pourquoi la femme avait tenté de la faire étouffer ou simplement essayer de comprendre pourquoi elle ne se trouvait pas au château – elle s'était finalement décidé pour la question la plus inoffensive.
« Permettez-moi mon impolitesse. », commença doucement la jeune femme, la tête penchée de côté d'un air curieux, « Mais puis-je vous demander pour quelles raisons vous ne travaillez plus au château ? Il me semble vous avoir vu lors de mon séjour là-bas. »
La servante se retourna, l'air un peu surprise. Céleste vit les différentes pensées défiler sur le visage de la femme, la voyant hésiter avant de répondre.
« Oh oui... J'ai certes travaillé là-bas mais comme vous avez dû l'entendre, Sa majesté le roi a disparu. En attendant son retour, on m'a permis de descendre au village pour aider mon mari dans sa pâtisserie. » Sa voix était vague, peu convaincante et Céleste se retint de froncer les sourcils. Elle hocha seulement la tête et sortit de la petite pièce en silence, la servante sur ses pas. Quelque chose n'était tout simplement pas juste. Une petite voix en elle rit durement. Après tout, dans sa vie, dans ce village, tout n'était pas juste. A commencer par la fleur qu'elle avait cueilli dans la forêt, suivi par le roi, son château, la bête, le chasseur, les meurtres, le loup, le pâtissier et sa femme – tout ne formait qu'un ensemble de mystères étranges que Céleste ne fut pas en état de comprendre. Elle vit sa mère discuter avec Andoche et s'approcha.
« Ah, Célestine ! Tu as fait ton choix ? »
Céleste sourit et hocha la tête.
« Oui. »
Le visage de sa mère s'éclaira d'un air jovial et elle embrassa sa fille sur la joue. Andoche effectua une révérence exagérée.
« J'espère que le gâteau que vous recevrez correspondra à vos attentes, douce Céleste. », susurra-t-il. La jeune femme grimaça intérieurement avant d'effectuer une révérence tout aussi grotesque.
« Oh n'ayez crainte, Monsieur Andoche, en n'ayant eu qu'un simple dessin devant les yeux, j'ai pu me rendre compte par moi-même de votre talent. Je suis certaine que le gâteau sera divin. »
Andoche effectua un sourire en coin.
« Tant de compliments ne font que flatter ma personne : néanmoins je vous remercie. »
Céleste garda la mine stoïque.
« C'est votre galanterie qui me flatte, Monsieur. » Après un dernier geste de la tête, elle ajouta : « Au revoir. »
Elle entendit sa mère rire doucement.
« Au revoir, Monsieur Andoche ! »
Les deux femmes sortirent de la pâtisserie et la clochette accrochée à la porte tinta derrière leur dos. La mère passa son bras sous celui de sa fille, un air excité sur le visage.
« Oh dis-moi, ma petite Célestine, quel gâteau as-tu choisi ? A en croire l'échange que tu viens d'avoir avec Monsieur Andoche en sortant, il doit s'agir d'une œuvre d'art ! Et puis ce cher pâtissier – un homme charmant, vraiment, charmant ! », s'exclama-t-elle d'une traite. Céleste leva les yeux au ciel. Elle n'était pas certaine que sa mère qualifierait Andoche de charmant si elle savait de quels noms il avait traité sa fille – sorcière avait été le plus aimable. Tentant de ne plus y penser, elle décrivit rapidement le gâteau à sa mère qui l'écouta joyeusement.
Soudainement, sa mère s'arrêta et une lueur de mémoire éclaira ses pupilles bleues.
« Céleste ! J'ai omis de te dire que j'avais invité le chasseur pour déjeuner ! », s'écria-t-elle, posant une petite sur son front, les yeux écarquillés. « Bon dieu, nous devons vite rentrer ! Je dois cuisiner et tu dois avoir l'air présentable pour ton fiancé ! »
Oh ciel. Céleste hocha simplement la tête. Sa mère se mit à accélérer le pas, traversant rapidement les petites rues du village pour arriver devant leur petite maison. Elle ouvrit la porte avec force et poussa sa fille à l'intérieur. Céleste protesta en vain – sa mère lui lança un regard menaçant.
« Célestine ! Prépare-toi ! Mets une jolie robe et un nouveau ruban. » La voix de sa mère était montée d'une octave et la jeune femme dû s'empêcher de rire doucement devant l'état d'agitation de sa mère. Ne voulant pas la pousser plus, elle disparut dans sa chambre.
Un hoquettement de surprise lui échappa lorsqu'elle entra à l'intérieur.
Le loup était allongé sur le lit.
Sa patte blessée pendait tristement vers le bas, la blessure à nouveau ouverte, le sang dégoulinant au sol.
Céleste écarquilla les yeux.
« Orion ! », hissa-t-elle silencieusement pour ne pas alerter sa mère. Le loup gémit faiblement et lui lança un regard plaidant. Céleste se passa une main nerveuse sur le visage. Comment était-il entré ? Elle était pourtant certaine d'avoir fermé la porte arrière. De plus, cet imbécile s'était rouvert la plaie qui commençait à peine de cicatriser ! Elle s'approcha d'un air menaçant du lit et l'animal s'aplatit faiblement contre le matelas. Dans la petite pièce, il avait l'air immense et si la jeune femme n'était pas aussi surprise et en colère, elle aurait ri devant le ridicule de la scène.
Un loup gigantesque tentant de se cacher sur son lit à cause d'une femme ni grande, ni imposante.
Elle soupira.
« Tu ne peux pas rester ici ! », s'exclama-t-elle sur le même ton. Evidemment, le loup ne comprit rien et s'enfonça un peu plus dans son lit. Céleste entendit des pas résonnait derrière sa porte et elle écarquilla les yeux dans l'espoir de faire réagir l'animal.
Il ne bougea pas.
Finalement, elle grogna et se tourna, l'ignorant complètement. Elle devait se préparer, le chasseur risquait d'être là à tout moment ! Elle ouvrit son armoire d'un geste violent et observa ses robes avant de se décider pour un vêtement simple mais élégant. Une robe bleue qui complémentait ses yeux de la même couleur – le seul atout de son visage. Sans attendre, elle tira sur les différents nœuds maintenant sa robe en place pour se dévêtir. Le morceau de tissu tomba à ses pieds. Céleste décida de changer de bas et enleva ceux qu'elle portait.
Derrière elle, le loup poussa un bruit étouffé.
Elle se retourna d'un geste brusque, défaisant sa natte d'un geste précis et rapide au même moment. Ses cheveux cascadèrent sauvagement le long de son dos dénudé.
Le loup avait ses grands yeux posés sur elle et elle se sentit soudainement mal à l'aise. Observée. Céleste déglutit et esquissa un sourire maladroit.
« Pourquoi tu me regardes comme ça ? », dit-elle doucement et elle vit le loup poser sa lourde tête sur ses pattes d'un air contrit. Céleste passa sa langue sur ses lèvres. Son malaise, se dit-elle, venait très certainement du fait que l'animal avait les mêmes yeux qu'Orion et la bête : qu'il avait des yeux humains qui semblaient ne pas la lâcher du regard. Rapidement, elle enfila en chancelant de nouveaux bas et se passa la robe couleur ciel par-dessus la tête. Elle ramassa ses habits usés, refit sa natte et l'attacha avec un ruban en velours bleu. Finalement, elle s'installa doucement à côté du loup. Elle refit son bandage avec un morceau de tissu usé avant de soupirer lourdement.
Le loup avait toujours l'air contrit. Perdu.
Pourquoi la regardait-il d'un air aussi étrange ? Céleste se mordilla la lèvre en secouant nerveusement la tête. Elle parlait d'un animal, bon sang !
Tout d'un coup, elle entendit toquer à sa porte et elle fit un bond en avant.
« Ou-Oui ! », bégaya d'elle d'une voix tremblante, priant que personne ne rentre dans sa chambre. Il ne fallait pas que quelqu'un aperçoive le loup immense et blessé sur son lit. Sa réputation était déjà assez détruite comme ça et son père ne lui permettrait pas une erreur de plus !
« Célestine, ton fiancé est là ! », piailla sa mère par derrière la porte, « Viens vite ! »
« J'arrive ! », s'exclama Céleste. Elle hésita un instant puis recouvrit rapidement le loup d'une couverture en laine. Il n'en devenait pas invisible mais si quelqu'un venait à rentrer, elle avait encore le temps d'inventer une excuse pour la masse difforme et voilée sur son lit.
« Toi, tu ne bouges pas ! », ordonna-t-elle au loup avant de se précipiter à l'extérieur.
La porte claqua derrière elle.
Sous la couverture, le loup grogna un peu. Il ne s'était pas attendu à ce que Céleste jette une couverture sur lui et le plonge dans un noir aussi étouffant aussi soudainement. Orion se tourna un peu, essayant de se mettre plus à l'aise sur un lit qui n'était pas du tout adapté à sa taille.
Il savait pertinemment que la jeune femme serait en colère s'il rentrait dans la maison mais dans le cabanon, il avait commencé à avoir froid. Faim. Peur. La couverture de Céleste avait peu à peu perdu son odeur à cause du vent qui filtrait à travers la fenêtre et le loup avait eu besoin de sentir quelque chose de familier. L'odeur de lilas qui le réconfortait dans sa solitude. Il s'était trainé à l'extérieur. Le froid lui avait brûlé les pattes sensibles et il avait rapidement senti un liquide chaud dégouliner le long de sa patte arrière. Une sensation bien vite suivi d'un sentiment de douleur qui l'avait forcé de s'arrêter quelques instants.
Finalement, il était arrivé devant une petite porte. Elle avait été ouverte et il était entré, léchant le sang qu'il laissait derrière lui pour ne pas laisser de trace. Sans réellement savoir comment, il avait réussi à trouver la chambre de Céleste, à rentrer à l'intérieur. Il s'était ensuite lourdement laissé tomber sur son lit. L'odeur de lilas et la chaleur de la maison lui avait fait tourner la tête et il s'était endormi jusqu'à ce que la jeune femme revienne dans sa chambre.
Elle avait été en colère : comme il s'y était attendu.
Néanmoins, Orion n'avait pas pensé qu'elle se déshabillerait aussitôt devant lui.
Le même sentiment l'avait submergé qu'il avait ressenti en l'observant pas sa serrure au château. Un mélange de désir, de honte et d'extase. Il se sentait comme un voyeur involontaire tandis que son corps s'était brusquement réveillé. La douleur avait été oubliée tandis que ses yeux avaient suivi chaque geste qu'avait effectué la jeune femme. Chaque courbe de son corps.
La robe avait glissé presque silencieusement au sol, dans un crissement de tissu qui lui avait paru doucement érotique. Elle avait enlevé la deuxième robe translucide qu'elle portait sous la première et avait ensuite enlevé ses bas en laine.
Brusquement, Céleste avait été nu.
Un bruit étranglé, un bruit qu'il n'avait pu retenir lui avait échappé. La peau de la jeune femme était d'une blancheur ineffleurée, des grains de beauté cascadant le long de son corps en contraste. Comme des petites étoiles sombres sur un ciel de pureté. Son corps était pourtant loin d'être parfait : longiligne, sa poitrine étant la seule véritable courbe de la jeune femme. Mais aux yeux du loup, aux yeux d'Orion, Céleste était perfection. Elle avait alors défait sa natte et s'était retournée, ce mélange de surprise innocente et de colère authentique inscrit dans ses grands yeux ouragans. A nouveau, comme dans son rêve, il avait été hypnotisé.
« Pourquoi tu me regardes comme ça ? »
Même humain, il n'aurait pas su répondre. Orion était incapable de formuler une pensée cohérente, incapable de baisser le regard de cette femme d'une beauté si imparfaite mais si entière qu'il se sentait presque étouffé. Il se sentait perdu, presque idiot. Il ne pouvait rien y faire.
Quelques instants seulement plus tard, elle avait été rhabillé et à ses côtés, avait refait son bandage et l'avait submergé de son odeur délicate de lilas avant de jeter cette couverture sur son dos.
Orion grogna à nouveau et poussa sa tête à l'extérieur. L'air frais soulagea son museau et il soupira d'aise avant que son corps ne se tende à nouveau lorsqu'il reconnut l'odeur du visiteur.
L'odeur du fiancé de Céleste.
Le chasseur.
Il se souvint qu'elle avait évoqué le chasseur en parlant de son fiancé auparavant : néanmoins, il n'avait pas réalisé qu'il s'agissait de l'homme à l'odeur de cadavre. Une odeur qu'il aurait reconnu parmi mille et qui fit accélérer son cœur rapidement.
Céleste était en danger.
Bonjour, bonsoir !
Eh bien, ça se complique.
En attendant - ce chapitre est dédié à Skyevery pour s'être le plus rapprochée de la réponse
Et puis à Eva_qtg et koya1709 parce que vous avez de l'imagination et que c'était pas si faux que ça non plus.
Des bisous les choux ! ❤
Blondouille
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