Salut chers lecteurs !!! Moi c'est Fabien, (mes intimes me surnomment Fab) un (pré)adolescent de 12 ans. Vous vous demandez surement pourquoi je vous ai appelé « lecteurs » alors que vous n'avez même pas lu le premier chapitre de ce roman palpitant à lire absolument ? Et bien sachez que j'ai le droit (d'après l'article B672. 214) de surnommer « lecteurs » les personnes lisant ce super livre à partir du moment où il y a un mot devant.

Aujourd'hui c'est le pire jour du mois, je dois rendre visite à ma grand-mère Clarisse. Elle est méchante et trouve que je suis mal éduqué mais cela, à la limite, ce n'est pas grave, ce qui peut avoir des effets secondaires sur moi et en particulier sur mon estomac, ceux sont les endives à la crème qu'elle adore faire mijoter lorsque je vais dîner chez elle.

C'était mieux quand mon grand-père était là, on mangeait des pizzas, on allait à Mc Gro, on jouait à la console (notre jeu préféré était Asticot Party, un jeu où des asticots mangeurs d'hommes devaient creuser des trous dans un fromage) et on faisait des gâteaux succulents. Le seul problème est qu'il est décédé depuis un an et depuis, la vie de ma grand-mère Clarisse n'est plus la même. Robert, mon grand-père, paraissait heureux, au moins...

Donc j'allais chez ma grand-mère. Pour y aller, comme à mon habitude, j'empruntais un étroit chemin terreux qui se situait tout près d'un canal dont le fond était couvert de vase et d'algues. Parfois, on y voyait des lucioles et des papillons. J'eu la chance, durant mon chemin, de voir une grenouille sur un des (très) rares nénuphars flottants sur l'eau. Après un quart d'heure et trente et une seconde virgule cinq de marche je toquais à la porte de chez Clarisse. Elle possédait une jolie maison de pierre en pleine campagne. Je toquais à la porte,... personne, je toquais une nouvelle fois,... je patientais,... personne.

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Alors que je m'impatientais et que j'allais ouvrir cette fichue porte en bois, une voix de crécelle m'interrompit :

« Mon garçon, mon garçon !!! Tu arrives maintenant, ce n'est pas trop tôt, j'espère que tu n'as pas trop trainé en chemin. Allez rentre et vas préparer ton lit pour ce soir. N'oublie pas que demain il y a école et qu'il faudra se lever tôt, le collège n'est pas tout près d'ici. Allez, qu'attends-tu ? »

Premièrement : j'adore les accueils aussi joyeux que celui-ci.

Deuxièmement : je ne risquais pas d'oublier qu'il y avait école demain, pendant tout le trajet j'ai du transporter mon cartable qui pesait un âne mort.

Je répondis donc à ma grand-mère d'un air très calme mais en bégayant :

« B...bon...bonjour mamie !!! T...tu vas bien ? T...ta nouvelle robe te va parfaitement !!! »

Je courus à vive allure jusque dans la chambre d'amis et je glissais ma valise sous le lit qui paraissait gigantesque par rapport à moi. Je sortis rapidement de cette alcôve et je me rendis dans le salon où trônait une immense étagère contenant des livres de divers sujet rangés minutieusement par ordre alphabétique. Clarisse m'avait toujours interdit d'y toucher. Puisqu'elle était occupée à tailler les lauriers dans le jardin je m'emparais d'un livre, au hasard, et je retournais dans ma chambre que l'on pourrait aisément confondre avec une chambre noire . Je m'enfermais à clé...