SEPTEMBRE 2017, NÎMES.

PDV NÉLIA.

- Ça va toi en ce moment ?
Me dit gentillement ma maman en s'asseyant en face de moi.

- Bof, j'crois que j'ai fais une connerie.

- Quoi comme connerie chérie ?

- Un truc dont je suis pas fière.

- C'est si grave que ça ?
Je suit Ken du regard qui se trouver dans le salon accompagné de Moh derrière la baie vitrée.

- Laisse moi deviner, petit problème de couple peut-être ?

- Peut-être oui.

- Dit moi ?
Je soupire et resserre un peu plus mes jambes contre ma poitrine.

- On est plus vraiment ensemble.

- Comment ça ? Je pensais que tout allait très bien entre vous ?

- Bah, je t'ai pas tout dit, il s'est passer un truc à Paris avant l'été.
Ma mère m'interrogeais du regard ce qui m'insiter à continuer, je soupirais une énième fois avant de continuer.

- Je peux pas tout dire maman, mais c'est quelque chose qui m'a beaucoup toucher, et hier soir, j'ai voulu me venger juste pour avoir la conscience tranquille, sauf que je m'en veux plus à moi même qu'autre chose.

- T'es amoureuse hein ?

- Plus que je ne l'aurais penser.

- Alors écoute moi, je pense savoir ce qu'il s'est passé, mais ça me regarde absolument pas, alors si je peux te donner un conseil, ça serait, de ne plus penser au passé mais à l'avenir à ces côtés.

- Et de l'aimer sans te retenir.
Rajouta une voix derrière moi que je connaissais bien, ma grand mère.
Je leur souria timidement et me leva, avant de rentrer dans la maison.
Je monta directement dans ma chambre, ne voyant Ken ni dans le salon ni dans la cuisine.

PDV KEN.

- Je sais tout frère.

- Elle l'a embrasser, il s'est rien passé d'autre.
J'avais entendu ce qu'avait dit Nélia à sa mère, et vous savez quoi, bah je peut même pas lui en vouloir, elle s'est juste vengé de ce que j'ai fais avec Salomé.

- Qu'est ce t'en sais ?

- Je connais suffisamment ma soeur, pour te le dire, elle aurait jamais coucher avec lui, rien que par respect en vers toi.

- C'est pas vraiment respectueux de base.

- Toi quand tu la trompé, de un vous étiez en couple et de deux ta coucher avec elle. Donc je trouve quand même que le moins respectueux de vous deux, c'est toi.
Je n'osais rien dire face à ce qu'il venait de me dire, il avait raison, c'est moi qui avait déconner comme jamais de base.

Je l'aime tellement, j'en deviens fou de ne pas l'avoir à mes côtés.

- Elle veut pas se remettre avec moi.

- Quoi ?

- Je lui est demandais de me laisser une chance, elle m'a dit qu'il lui fallait du temps et elle m'en a jamais reparler.

- Si elle voulait pas te laisser une autre chose elle te l'aurait direct, et tu serait pas ici à l'heure d'aujourd'hui.

- Tu croit ?

- J'en suis persuadé même.

Sa toqua à la porte de la chambre de Louis, il ne tarda pas à dire à la personne d'entrée. Nélia.

- Ah bah je te chercher justement.
Elle dit en me désignant du regard alors que mes yeux trouvèrent un soudain intérêt pour la pille de vêtement poser sur le bureau de Louis.

- Ouais j'arrive.
Dis je en me levant tandis qu'elle était déjà sorti de la chambre.

- Courage frère.
Je le remercie d'un mouvement de tête et sort de sa chambre pour aller vers celle de Nélia qui se trouvait en faite, juste en face.

- Tu me chercher ?

- Ouais, je..

- Te fatigue pas, je sais tout.

- Quoi ? Tu sais quoi ?

- Ce qu'il s'est passé avec Jonas hier soir.
Ce fils de pute la, j'aurais dû venir avec elle, je le savais, cette enculé.

- Rien de plus qu'un baiser Ken, un seul et je suis parti juste après.

- Je t'en veux même pas Nél'. C'est ça le pire.

- Attend, tu m'en veux pas ?

- Tu voulais te venger pas vrai ?

- Oui..

- Alors je peux pas t'en vouloir alors que moi j'ai fais bien plus pire.
Elle souffla du nez et s'assoit sur son lit en me regardant.

- Tu m'etonnera toujours putain.

PDV NÉLIA.

- Tu m'etonnera toujours putain.
Il esquissa un sourire et viens s'assoir à côté de moi, faisant passer mes cheveux sur​ mon autre épaule.

- Y a rien ni personne qui me séparera de toi tu m'entend, rien ni personne Nélia, jamais. Certainement pas ce genre de connerie.
Je secoue la tête, il a beau dire, ça nous a quand même séparer une fois "ce genre de connerie" comme il dit.

- Tu m'en veux encore pas vrai ?

- Ça serait te mentir que de te dire que je t'en veux plus, je l'oublierai jamais.
Il baisse la tête mais la relève des que je reprends la parole.

- Mais, je t'aime.
Dis je après quelques secondes.

PDV KEN.

- Mais, je t'aime.
Ma tête jusqu'à maintenant baissé, se relève automatiquement, me laissant sans voix.
J'avais entendu dans le son de sa voix qu'elle était sincère, plus que tout.
Elle était elle même intimidé par ce qu'elle venait de dire, ses jolies yeux bleu s'étaient baisser vers le sol quand mon regard avait percuté le sien, et ses joues avaient pris une jolie couleur rosé.
Elle était belle, et elle venait enfin de me dire ce que j'attendais depuis des semaines.
Jamais j'avais eu une déclaration comme ça moi.
Quelques mots pour les autres, beaucoup​ d'espoir pour moi.

PDV NÉLIA.

"L'aimer sans te retenir"
Ma grand mère me connaissais par cœur.

Les étoiles dans les yeux de Ken me le confirmer.