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Samedi 10 Juin 2017, Paris.
PDV NÉLIA.
- Donc on en est où ?
- Je sais pas Ken.
- Tu veux quoi toi ?
- Moi je te veux toi, mais je vois que pour toi c'est pas la même chose alors je sais pas.
- C'est pas que..
- Honnêtement, j'ai pas la force ce soir. Alors s'il te plaît, laisse moi dormir ce soir et on parle demain.
Dis je en le coupant.
- Va dans la chambre je prend le canapé.
Je ne dis rien et me dirige vers ma chambre ou je me laisse littéralement tomber sur mon lit, laissant mes larmes dévaler sur mes joues.
Longtemps que je n'avais pas vécu sa, et franchement sa ne m'avait pas manquer.
À se moment précis, je n'avais besoin que d'une chose, les bras rassurant de mon grand frère.
À : Louis.
Rentre s'il te plaît j'ai besoin de toi
De : Louis.
J'arrive t'inquiète reste avec Ken
À : Louis.
C'est lui le problème
De : Louis.
Vas dans mon lit je suis la dans cinq minutes.
C'est lui au fond, le seul homme de ma vie.
Je me demande juste, comment j'allais faire. Pour vivre sans Ken.
Je ne pris même pas le temps de me changer ni de me demaquiller et fila dans le grand lit de mon frère.
PDV LOUIS.
J'étais plonger dans mes pensées entrain d'écouter ou du moins de faire semblant d'écouter mon plan cul du moment, je ne savais pas où cette relation me mènerait, sûrement nul part. Mais j'avais quand même un espoir.
De : Nélia.
Rentre s'il te plaît j'ai besoin de toi
Je me demandai bien ce qu'il pouvait lui arriver pour me demander de renter à cette heure là. En plus, elle était chez Moh quand je suis parti de l'appart.
À : Nélia.
J'arrive t'inquiète reste avec Ken
Je me levais sous le regard instigateur de la blonde en face de moi et sans même lui adresser un regard je remettais ma veste.
- Attend tes sérieux la tu fait quoi ? Tu te barre ?
- Je me barre pas, ma soeur a besoin de moi.
- Ouais donc tu te barre.
- Al' s'il te plaît me prend pas la tête. Promis je me rattrape la prochaine fois.
- Tu dis sa a chaque fois.
J'avais beau avoir envie de rester avec elle, ma soeur compter plus qu'un plan cul, il n'y avait pas photo clairement.
De : Nélia.
C'est lui le problème
À : Nélia.
Vas dans mon lit je suis la dans cinq minutes.
- Et c'est quand la prochaine fois ?
- Quand j'en aurais envie.
C'est claire, avec elle c'est moi qui mène la danse.
Je quitter le bar où nous étions installer après régler la note puis pressa le pas pour arriver le plus possible chez moi pour rejoindre ma soeur.
J'arrivais à peux près cinq minutes plus tard, la télé était allumer mais personne n'était devant. J'enlève ma paire de Nike que je laisse comme à chaque en bordel dans l'entrée et retire ma veste. La paire de Nek n'y était pas, il n'était pas la.
Je pris une bouteille de coca et une de whisky et du chocolat pour Nélia en passant dans la cuisine et le dirigea en vitesse vers ma chambre.
Elle était la, le regard figer sur le plafond, les bras le long de son corps fin, elle était encore toute habiller et son maquillage avait couler sur son visage. Dans le noir total, seul la lune éclairer la pièce.
Sa me faisait revenir un ou deux ans en arrière. Et je n'aimais pas sa.
J'avance doucement vers le lit pour ne pas lui faire peur puisque elle ne semblait pas m'avoir entendu, je posa tout ce que j'avais dans les mains sur ma table de nuit et m'allonge à côté d'elle. Elle ne réagit pas tout de suite à ma présence jusqu'à se que je passe ma main sur son visage, elle tourne la tête vers moi en avalant sa salive.
- Qu'est ce qui se passe ?
- Il va me quitter.
Un premier sanglots lui échappa alors qu'elle viens se blottir dans mes bras.
Je lui laissa quelques minutes pour se calmer en la berçant dans mes bras, on ne se prenait pas régulièrement dans les bras ou en tout cas je ne le faisait pas de moi même, c'est souvent elle qui me prend dans ces bras et me fais des bisous, même si je ne le montre pas forcément, j'aime bien ces petits moments qui m'ont manquer le long de mon adolescence.
On passe un long moment dans cette position avant qu'on ne se redresse un peu pour s'assoir l'un en face de l'autre. Je lui tend la plaquette de chocolat que j'avais pris dans la cuisine ce qui lui fait esquisser un sourire.
- Tes le meilleur.
Elle croque à même la plaquette et laisse son regard se perdre sur ma couette grise.
- Tu veux pas me dire ce qui s'est passer pour que tu soit dans cette état ?
- Sa fait quelques jours déjà, j'ai remarqué qu'il était distant, froid et tout mais j'ai rien dit et ce soir, j'en est eu marre alors je lui est demander pourquoi il a pas voulu me dire au début alors on s'est engueulé et il a fini par me dire qu'il s'était lasser de moi.
Lasser ? Non mais c'est une blague ?
Mon sang n'allait pas tarder à ne faire qu'un tour si elle continuait à me dire ce genre de choses.
- Il ta pas toucher ?
- Heureusement que non. Tu sais très bien que même si un jour il perdait le contrôle il me toucherais pas.
Je sèche ses joues encore humide de ces derniers pleurs. Elle, se contentait de mâcher son morceau de chocolat.
- Vous en êtes ou du coup ?
- Je sais pas, je le comprend pas il me dit qu'il se lasse de moi, mais quand je lui demande il me dit que je la question se pose pas et qu'on est encore ensemble.
Je souffle et me penche sur le côté pour attraper la bouteilles de whisky. J'en boit une gorgée et la passe à ma soeur qui fait la même chose alors que je me lève pour aller chercher ma cons' ranger dans un des tiroirs de ma commode. Je commence à rouler et observe Nélia faire la même chose.
C'était reparti.
- T'était avec une meuf non ?
- Ouais.
- Elle s'appelle comment ?
- Alizée. C'est une meuf que j'ai rencontré quand je suis sorti avec Deen en boîte la semaine dernière.
- Et alors ?
Elle est mignonne même pas bien, elle se soucie de moi.
- Rien de spécial.
J'allume mon joint et tire une grosse taffe, faudrait que je pense à arrêter cette merde.
- Tu croit qu'il va revenir ?
Elle dit un air inquiet sur le visage en relevant ces yeux vers moi. Elle tire à son tour sur son joint et regarde l'heure sur mon iPhone posé à côté de moi.
- Bien sur qu'il va revenir. Il a juste besoin de prendre l'air, il sera la dans la nuit je te le promet.
Elle hoche la tête et recrache la fumé.
Je sais pas si j'aurais du lui promettre sa, finalement.
PDV KEN.
Je marchais, je marchais sans bute précis.
Je marchais dans ma ville.
Je marchais la tête chargé de pensé.
Je marchais et j'avais peur que la vie me mène dans la mauvaise direction.
J'avais juste peur enfaite.
J'avais jamais pleurer pour une fille.
J'avais jamais aimer une fille comme sa.
Je savais pourtant que c'était la bonne.
Je l'aimais pourtant.
Elle a raison, tous sa n'a pas de sens.
Je suis pas logique au fond.
Alors que je marchais sur les quais de Seine regardant avec mélancolie l'endroit on s'asseyaient la nuit, la où on s'embrassait, la où on discuter des heures, la où je la regardais et je la trouvais magnifique à toute heure de la nuit, je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche, je l'ignore un moment et me décide à le prendre en sentant que la personne qui essayer de me joindre persister.
Trois messages de Moh, un de Louis le frère de Nélia, un de ma soeur ainsi qu'un appel manquer de celle ci.
De : Moh.
Wesh pourquoi vous vous êtes barrez ?
De : Moh.
J'ai eu Nélia au tel j'espère ta une bonne excuse.
De : Moh.
Si c'est celle de t'haleur ta merdé mec.
De : Louis.
Je vais pas m'énerver contre toi pascque tes un gars bien, mais j'ai promis à ma soeur que tu serait rentré dans la nuit stp fait pas le con avec elle elle mérite pas sa. Par contre tu lui brise le coeur, tes un gars mort.
Je savais qu'il allait mettre ces menaces à exécution si jamais il se passer quelques choses de grave il ne rigolait pas avec sa.
De : Anaïs.
Rappelle faut que je te parle c'est urgent.
Je ne répond qu'à Anaïs.
À : Anaïs.
Demain
J'allais faire une connerie je le savais.
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