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Samedi 10 Juin 2017, Paris.
PDV KEN.
- Il se passe quoi avec néné ?
- J'sais pas.
- Frère on me l'a fait pas à moi.
- C'est la vérité.
- Je crois, que je me lasse.
Continuais je.
- Tu te lasse ?
- De Nélia. Pourtant je l'aime, comme un fou je te jure.
Je dégluti et pose mes coudes sur mes genoux pour que mes mains vienne frotter mon visage.
- C'est pour sa que tu te lasse ?
- J'ai rien d'autre à te dire.
- Mec, tu peux pas gâcher une relation de huit mois, avec une meuf sérieuse qui je te le précise quand même à changer pour toi, avec qui ta failli avoir un enfant. Tu peux pas la quitter pour sa.
- Mais je l'aime.
- Justement, réfléchie. Par ce que en attendant, elle souffre. Elle dit rien mais elle souffre intérieurement.
J'hoche la tête sans vraiment répondre. Je savais sa, mais je savais aussi qu'il était difficile pour moi de ne pas être un gros connard très longtemps. Je dérivent mes yeux sur Nélia, elle était belle, simple, gentille, intelligente, naturelle. Elle a tous se que j'aime chez une femme.
Mais, c'était moi le problème.
Et sa, elle n'y était pour rien.
- Puis, tu vis avec elle. Image le bordel que sa va être. C'est toi qui va te retrouver à la porte la connaissant.
- Elle peut me foutre à la porte. Tant qu'elle souffre pas.
Même si c'est impossible.
Moh souffle et se lève sans doute pour aller rejoindre une go qui l'attendait dans la cuisine.
Ma go à moi, m'attendait sagement autour de la table du salon.
C'était la seule qui ne se bouger pas c'est hanches de manière extravagant au milieu du salon devant les gars du L'. La seule avec ma petite soeur.
C'était pourtant la seule qui me paraissait spécial.
PDV NÉLIA.
Je souffrais une fois de plus. Encore.
Je ne savais pas se qui pouvait bien se passer dans sa tête en se moment.
Ce qui est sur c'est qu'il remettait en question notre couple.
- Nél' tu viens ?
Je réagis au moment où Léa passent sa main devant mes yeux pour me sortir de mes pensées.
- Hein ?
- Tu viens avec nous ?
- Vous allez où ?
- On bouge je pense qu'on va aller boire un verre y a trop de go en chaleur ici.
Je pouffe de rire et regarde Anaïs et Léa se lever.
- Non c'est gentil je vais rentrer je suis fatiguée.
Je me lève à mon tour pose mes yeux sur Ken qui me regardait déjà.
Il m'adresse un faible sourire à peine visible et baisse les yeux vers son verre auquel il trouve un soudain intérêt.
Je vais dans la chambre de Moh où j'ai poser mon perfecto et mon sac à main et en ressort après avoir envoyé un message à Louis, lui disant de ne pas fermer la porte d'entrée à clefs.
- Tu pars déjà ?
Je tourne la tête vers la voix que je viens d'entendre qui n'est autre que celle d'Antoine et lui répond.
- Ouais, je suis fatiguée, je vais dormir.
Il hoche la tête en me regardant dans les yeux faisant une mine pas du tout convaincu, les gars n'étaient pas con, ils savaient tous se qui se passait entre Ken et moi.
- Bonne nuit ma belle.
Je lui fait un bisous sur la joue et me dirige vers le canapé ou était assis seul Ken. Il lève les yeux de son verre qu'il n'avait apparemment pas quitter des yeux en attendant les talons de mes bottines sur le sol.
- Je vais rentré.
- Tu veux que je vienne avec toi ?
J'hoche la tête de haut en bas étant incapable de répondre, les larmes le montant aux yeux. Je ne devais pas craquer maintenant.
Il prend soudainement et à mon grand étonnement un air triste sur le visage et se lève passant sa ma main sur l'ovale de mon visage.
- Pleure pas.
- J'arrive.
Il rajoute en m'indiquant de l'attendre à l'entrée.
Je sort de l'immeuble, suivi de près par Ken et m'empresse de m'allumer une cigarette presser par le manque de nicotine dans mon corps.
- Je suis désolé.
- De ?
- Te faire du mal.
- Je te comprends pas. Vraiment. Tes un mystère.
- Pourquoi sa ?
- Y a un mois, toute aller bien. T'était plus distant, aimant, tout se que tu veux,et maintenant t'est froid, tes redevenu distant, je sais pas à un moment soit tes sérieux soit tu l'est pas, et si ta un putain de problème dit le, mais fait pas le gamin comme sa.
- Je fais pas le gamin.
- Tu vois sa ?
- Quoi ?
- Ton "je fais pas le gamin" bah c'est exactement faire sa le gamin.
Je rentre dans l'appartement et pose mon sac sur la table qui trônait au milieu de notre salle à manger.
- Ta vraiment envie qu'on s'embrouille ?
- Je veux pas qu'on s'embrouille je veux que tu le dise c'est quoi ton problème du moment.
- Y a rien.
- Tu te fou bien de ma gueule hein ?
- Dit pas n'importe quoi non plus. Je me suis jamais foutu de ta gueule.
- Bon, tu c'est quoi ? Quand tu sera décidé à me dire c'est quoi ton putain de problème tu viendras me voir en attendant tu peux dormir ou tu veux mais pas avec moi.
- Alors elle nous mène à sa notre relation.
- Mais elle mène à rien notre relation Ken ! Bordel ouvre tes putain de yeux !
Je commençais à perdre mon sang froid et cela n'annonçait rien de bon pour les affaires qui trainait dans le salon.
- C'est vraiment se que tu pense ?
- Bah écoute, sa fait huit mois, tu m'a fait un enfant, je l'ai perdu, on enchaine les disputes qui servent à rien et on a déjà failli se séparer je sais pas combien de fois. Ouvre les yeux.
- Oui mais on se dispute en voulant l'inverse.
- Mais sa suffit pas de me dire sa Ken.
Il hausse les épaules.
- Tu vois, on dirait que t'en à rien a foutre. Mais alors absolument rien.
- Mais pas du tout.
Il dit en levant ces mains vers le ciel comme pour accompagner ces paroles.
- Si. Et tu le sais autant que moi alors arrête de mentir.
- je ment pas.
- Bon de toute façon, que tu mente ou pas, je suppose que t'est toujours pas décidé à me dire c'est quoi ton problème ?
- C'est pas si facile a dire.
- Je peux toute entendre. Tu le c'est très bien.
Il souffle et s'assoit sur le canapé de notre salon.
- Je crois qu'en faite, je me lasse.
Mon coeur en prend un coup de poignard. Il se lasse, je crois qu'il se rend pas bien compte de ces dernières paroles qui viennent juste de me briser le cœur.
- Le prend pas pour toi, c'est comme sa avec chaque meuf. Je peux pas me poser, c'est à cause de moi.
Les larmes roulent sur mes joues et viennent s'ecraser sur mes cuisses vétû de ma robe rouge faisant couler mon maquillage noir.
- Je suis désolé.
Je laisse passer quelques secondes pour me calmer. Mais c'est peine perdu.
- Alors on en est où à l'heure d'aujourd'hui ?
Dis je entre deux sanglots.
- On est ensemble, la question se pose pas.
- Bah pour le coup si.
- Tu croit ?
- Tu te rend compte de se que tu viens de me dire la Ken ? Tu me dit que tu te lasse de moi, et après tu me dit qu'on est ensemble. Sa n'a pas de sens.
- Mais je t'aime.
- Tu m'aime et tu te lasse, même dans ta façon de résonnait tes pas logique Ken.
Je pensais pourtant qu'il était l'homme de ma vie.
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