37
Vendredi 12 Mai 2017, Paris.
PDV MOH.
- Il est mal.
- Je m'en fou.
- Fait pas ta tête de mule, ravale ta fierté et va le voir.
- Pourquoi sa ? C'est très clairement lui, qui m'a balancé à la gueule que j'étais loin d'être sa priorité.
- Il a dit sa sous le coup de la colère je suis sur qu'il le pensait pas.
J'essayais tant bien que mal de réparer que les conneries que mon reuf avait fait, mais sa devenait compliqué.
- Non, tu le c'est autant que moi Moh. Il le pensait.
Même si il m'était difficile de l'admettre, je savais qu'il pensait se qu'il disait.
- Ha non non non. Je t'interdit de pleurer néné.
Dis-je en la voyant se pincer les lèvres avant d'essuyer des larmes qui commencer à couler sur ses joues.
Sans succès, puisque elle ne pu retenir ces larmes plus longtemps.
- Je te jure, je l'aime mais parfois il me fait tellement de mal.
Elle dit entre deux sanglots en venant se réfugier dans mes bras.
- Écoute moi bien, je connais Ken depuis longtemps, je c'est que parfois il peut être très con, mais je l'ai rarement vu aimer et regarder une fille comme il le fait avec toi. Il est juste très maladroit par moment.
Elle hoche la tête et essuie ses yeux, laissant du noir sur ses joues.
On rentre dans mon salon ou était la plus part des gars et tous les regards se tournèrent vers nous.
- Ta pleuré ?
- Non, c'est le froid.
Je fis signe au gars de ne pas chercher plus loin et part dans ma chambre ou était enfermé mon meilleur ami depuis le début de la soirée, pour je ne sais quel raison, mais il en a une qui était sur, j'avais l'intention de le bouger de la. Déjà par-ce-que sa copine est mal, et de deux par-ce-que je n'avais pas l'intention de finir la soirée seul.
J'entre dans ma chambre et découvre Ken assis sur mon lit les yeux dans le vide.
- Frappe pas surtout.
- C'est pas comme si c'était chez moi ici.
- Ha ouais c'est vrai.
- Frère, qu'est ce tu fou la ?
- Bah rien.
- Ta pas l'impression qui faudrait te réveiller un peu ?
- Je comprend pas se que tu veux dire.
Il savait très bien de quoi je parlais.
- Je viens de parler a Nélia.
- Et ?
- Ah, tu t'y intéresse quand même ?
- Ouais, je sais, j'ai fais le con, elle m'en veux.
- Et t'attend quoi pour bouger ton cul de mon lit pour aller lui parler ? Mettez toute a plat une bonne fois pour toute, qu'on en parle plus.
- Tu crois sérieusement que c'est facile ?
- Bien sur que non, mais justement plus vous attendez plus sa sera dur, crois moi.
- Elle t'a dit quoi ?
- Elle a pas beaucoup parlé tu la connais mais, elle la très clairement dit que sa lui faisait mal que tu lui est balancé à la gueule qu'elle était pas ta priorité.
Il ne répond pas et se contente de fixer le sol.
- Et elle a pleuré mec.
Il relève enfin le regard vers moi.
- Ravale ta fierté de matcho la, et va lui parlé.
C'est comme si d'un seul coup, il prenait conscience de tout et se leva en se dirigeant vers la porte.
- Merci frère.
Je lui adressa un demi sourire.
- Bonne chance.
PDV NÉLIA.
Après ma discussion avec Moh, je me suis assise à côté de Léa, alors qu'elle me regardait d'un air inquiet.
- Tes sur que ça va ?
- Oui t'inquiète pas.
Dis je en faisant mon plus beau sourire forcée.
- Tu ment mal.
J'hausse simplement les épaules n'ayant pas la force de me lancer dans un débat à 23 heures. Je commençais à fatiguer, mes yeux me rappeler à quel point il fallait que je dorme la nuit, mais encore en ce moment sa m'était compliquer.
Je décida de rentrer à l'appartement, sans même attendre Ken, de toute façon il en a un peu rien à foutre de moi.
- J'y vais les gars.
- Déjà ?
- Ouais, je suis fatiguée, faut absolument que je dorme.
- Tu veux pas que je te raccompagne ?
- Non, t'inquiète pas Fram, je vais marcher.
- Tu va nul part toute seule.
Dit une voix que je reconnaîtrait entre mille.
- C'est la meilleure celle là.
Dis je à moi même en cherchant mon iPhone dans mon sac.
- Bye les gars.
Je leur fait signe de la main et mime un bisou avant de quitter l'appartement de Moh.
Je sentais sa présence à côté de moi dans la rue, mais je ne m'arrête pas pour autant et continue mon chemin sans lui donner la moindre attention.
- Tu compte m'ignorer encore longtemps ?
Je ne réponds pas, jusqu'à se que sa main attrape violement mon poignet m'obligeant à m'arrêter face à lui dans la rue.
Rue de Rivoli.
- Répond moi bordel !
- Lâche moi, tu me fait mal Ken !
- Je suis désolé pour tout se que je t'ai dit mais je supporte pas de te voir te détruire la santé comme sa.
- Putain lâche moi tu me fait mal !
Il fini par me lâcher, alors que je frotter mon poignet avec mon autre main pour estomper la douleur.
Il repris la parole quelques secondes plus tard d'une voix plus douce cette-fois ci.
- Nélia, tes la femme de ma vie, j'en suis sur. Et si il faut que j'arrête le rap pour toi, j'arrêterai n'en doute jamais.
Ne pleure pas Nélia, ne pleure pas.
Trop tard.
- Dans le fond, c'est pas le fait que je passe après le rap, sa je le c'est et j'ai fini par l'accepter.
- Alors c'est quoi ?
- Tes jamais la. Heureusement que Louis est là maintenant, sinon, je pourrai pas vivre dans ce grand appartement toute seule. Touts les soirs quand je rentre je me demande si tu va être là à m'attendre. Et touts les soirs, c'est la même réponse, tes pas la.
- C'est donc sa le problème ?
- Oui.
Non.
- Je peux pas te promettre que je serai là tous les jours quand tu rentrera, pascque c'est faux, mais c'est sa la vie d'artiste, faut que tu comprenne que je vais être souvent absent.
Il s'arrête quelques secondes.
- Pleure pas pour moi beauté.
- Sa veux dire quoi sa ?
- Rien, sa veux juste dire que j'aime pas voir la fille que j'aime pleurer.
- Et puis..
Je voulais parler mais, mes sanglots m'ont en empêcher.
- Qu'est-ce-qui se passe ? Parle moi.
- C'est pas si facile.
- Le bébé.
- Faut qu'on en parle Ken, une bonne fois pour toute.
Il passe son bras par dessus mes épaules, embrasse ma tempe et continue d'avancer.
- On va sur les quais ?
- Oui.
Les quais de Seine est le meilleur endroit pour parler hors de l'appartement la nuit. J'avais pris l'habitude d'y venir l'après-midi quand ni Louis ni Ken n'était la.
Arrivé sur les quais, on s'assoit au bord de l'eau face à face.
- Tu m'aime ?
- Bien sur que je t'aime, beauté.
- Defois j'ai l'impression que j'en vaux pas la peine.
- Qu'est-ce-qui te fait dire sa ?
- Regarde moi Ken.
- Quoi ?
- Je fume, je boit, je pleure pour un rien, je mange n'importe quoi, je..
Il me coupa la parole en posant c'est lèvres sur les miennes.
- Tu compte énumérer tout tes défauts ?
Je secoue la tête.
- Sérieusement Nélia, tu croit vraiment que si tu n'en valais pas la peine, que je t'aimais pas, je serai là à 23h30 assis sur les quais de Seine avec toi, au lieu d'être en soirée avec mes gars ?
J'hausse les épaules.
- Non, si je suis la, c'est par-ce-que je veux que nous deux sa dure. Par-ce-que je crois en nous.
Rien de plus beau que la fierté ravalé.
Je souris faiblement pendant qu'il attrape mes mains pour entrelacée nos doigts, pendant que mes yeux dérivent sur l'eau.
- Y a des choses que tu m'a pas dite ?
- Comme quoi ?
- Sur toi, ta vie d'avant, tous sa.
- Non, pas vraiment, j'ai eu une enfance tranquille, ado j'ai commencé à partir en couilles et à fumé pas mal de pilons.
Rien d'autre.
- D'accord.
- Et toi ?
- Je me droguais.
C'était dit.
- Avec quoi ?
Plutôt surprise de sa réponse calme et sa voix posé, je répondis à mon tour.
- Poppers, ecstasy et héroïne. Cannabis et tout mais sa tu le c'est.
J'avais juste besoin de lui dire. Pour ne pas avoir sa sur la conscience.
- Autre chose ?
- J'ai coucher pour la première fois, bourré avec un pote à quinze ans.
- C'est tout ?
- Sa suffit non ?
- Tu m'étonnera touts les jours.
- Comment ta fait pour te sortir de tous sa ?
Il dit quelques secondes plus tard.
- Je te l'ai jamais dit, mais j'ai perdu un de mes meilleurs amis à cause d'un coma éthylique lors de l'une de nos nombreuses soirées. C'est là que j'ai pris conscience que tous sa, c'était juste bon à nous mener plus vite à la mort. Avec un peu de volonté, j'ai réussi à tout arrêter.
- Pourquoi tu me l'a jamais dit sa ?
- C'est pas facile d'en parler tu sais. Personne le sait ici, à par Louis.
- Tu faisait comment pour te procurer tout sa ?
- Un pote en prenait pas mal, il m'en passer. Et puis dans le Sud, beaucoup de gens à l'époque en tout cas était dans mon cas, alors c'était facile de s'en procurer. Mon ex en prenait aussi, il arrêtait à la mort de notre pote.
- Elle en prenait Chloé ?
- Elle en prend toujours de temps en temps.
- Toi c'est fini tout sa ? Vraiment ?
- Oui, moi je me suis jurée de plus jamais touché à tous sa. Mis à part à la beuh. Le reste je peux plus maintenant.
- Mon ex était dans le même cas, sauf qu'elle elle l'est toujours.
- C'est vrai ?
- Ouais. L'autre jour quand elle a voulu me revoir c'était pour me demander de l'argent parceque fallait qu'elle s'en achète. Sauf qu'elle c'est la cocaïne.
- Elle a quel âge ?
- Vinght quatre ans. C'est pour sa que je te demande si tout sa c'est vraiment fini, j'ai pas envie qu'à vinght quatre tu soit comme elle.
- T'inquiète pas, tous sa c'est derrière moi.
- Il en a pris Louis ?
- Non pas trop, il a du essayer comme sa, mais lui il tournée vraiment à la weed et au shit.
On restera la, une bonne partie de la nuit, à parler.
Le bébé étant notre principale centre de préoccupations.
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