Mercredi 29 Mars 2017, Paris.

PDV NÉLIA.

Et voilà, me voilà encore une fois la tête plongé dans les toilettes, entrain de vomir, sa devient une habitude d'avoir la tête plongé dans les toilettes ou dans une poubelle depuis une semaine.
Je venais à peine de me lever et l'odeur du café de Ken avait eu raison de moi. Je ne supportais définitivement pas cette odeur le matin.

- Bébé ? Ça va ?

- Ça va, oui. Dis je en me relevant avant de tirer la chasse d'eau.

- Faudrait peut être que tu aille voir un médecin non ? Ça commence à devenir inquiétant la.

- Mais non, t'inquiète pas, d'ailleurs éloigne cette tasse de sous mon nez avant que je ne vomisse dedans. Dis je en poussant sa main qui tenait sa tasse rempli de café bouillant. Il souffla et me tourna le dos.

- N'empêche que si sa continue je t'emènerais voir un médecin, et de force si il le faut. Je leva les yeux au ciel, on s'est très bien tous les deux qu'il ne forcera jamais à rien.
Je me brossa les dents, avant de me maquiller légèrement et d'enfiler une tenue chaude.
J'enfile rapidement un bombers noir à Ken et lui fait un bisou sur la joue au pied de notre immeuble avant de prendre la direction opposée à la sienne, lui marcher en direction du studio, moi en direction d'un centre commercial connu de la capitale ou m'avait donner rendez-vous Léa, à 14h.

J'arrive avec quelques minutes de retard devant le centre commercial et croise directement le regard de Léa qui me sourit dévoilant ses belle dents droite, toute bien alignés et blanche. Cette fille est magnifique.

- Hey ! Et elle a tous le temps la joie de vivre en plus.

- Tu va bien ? Dis je soulevant mes lunettes de soleil de sur mon nez pour les mettre dans mes cheveux.

- Bien ! Et toi ? Ça va mieux depuis hier soir ?

- Ouais, bon j'ai encore vomis ce matin, mais bizarrement ça va.
Elle hausse un de ses deux sourcils parfaitement dessinés.

- Faudrait peut-être que tu consulte un médecin non ?

- Mais qu'est-ce-que vous avez tous avec votre médecin ? Elle ricane et on commence à avancer vers la galerie marchande.

- Ken ta dis la même chose je suppose ?

- Exactement. J'ai pas besoin d'y aller, je vais très bien.

- Si tu le dis. Elle hausse les épaules. Ta besoin de quelque chose en particulier toi ? Moi y me faut plein de truc ! Elle dit en regardant la vitrine d'un magasin de fringue.

- Faut qu'on passe à Zara ouais, je rentre plus dans aucun de mes jeans.

- Ta pris du poids ?
J'hausse les épaules.

- J'sais pas, sa fait bien quelques mois que je me suis pas pesé mais à juger la taille de mes hanches et sa dis je en soulevant mon tee-shirt pour lui montrer le bouton de mon jean que je n'avais pas réussi à fermer je pense que j'ai bien pris un kilos ou deux. Elle rigole,je lui tape l'épaule gentillement. Rigole pas ! C'est pas drôle !

- Je me moque pas de toi bichette ! Sa me fait penser à mois quand je me suis mis en ménage au début avec Théo, il me faisait bouffer n'importe quoi du coup j'ai pris trois kilos aussi. Je souris.

- Je m'étais du 38 jusqu'à présent, je suppose que maintenant je dit rentrer dans un bon 40/42.

- Abuse pas, 42 quand même. Elle dit en levant les yeux au ciel. Enfaite ta pas pris beaucoup des cuisses, surtout du ventre, il s'est vachement arrondi. Je baisse les yeux vers le sol.

- Attend attend Nélia, y a un truc que tu m'a pas dit ? Elle relève mon menton à l'aide de ses longs ongles parfaitement manucurés.

- Justement, c'est de sa dont je voulais te parler.

- On va pas en parler ici, viens on sort y a un café juste en face. J'hoche la tête et la suit, elle m'emmène en effet dans un café juste en face du centre commercial. Une fois dans celui-ci on s'assoie et on commande un chocolat chaud chacune.

- Mais tes sur de toi ?

- Non, mais regarde moi, j'en est tous les symptômes, j'ai pris du poids, j'ai la nosé le matin quand je me lève, quand je sent certaine odeur de bouffe, j'ai mal à la tête, je pleure pour un rien, je suis fatigué h24, j'sais pas il te faut quoi de plus pour pas penser pareil ? Je commence à avoir les larmes au yeux.

- C'est peut être juste une passe de grosse fatigue.. Écoute panique pas ma belle d'accord, je vais t'aider !

- Et Ken, qu'est-ce-qu'il va en penser de tout sa hein ? Sa fait à peine six mois qu'on est ensemble, il va me quitter c'est sûr.

- Écoute moi bien Nélia, je connais Ken depuis des années, je sais que dans certaines situations il peut être le pire des connards mais jamais il ne laissera la fille qu'il aime porte seul son enfant. D'accord ? J'hoche la tête et essuie les larmes qui menaçait de couler de mes yeux.

- Je fais quoi maintenant ?

- La, maintenant, on va commencer par aller t'acheter de quoi t'habiller et en rentrant tu va en parler à Ken, le plus calmement possible, je sais que sa pas être facile, mais dans cette histoire si il y a un petit être qui est entrain de se développer à l'intérieur de toi, il doit être le premier au courant.
J'admirais cette fille, Théo avait vraiment de la chance de l'avoir, elle avait une capacité à tous prendre en main, étonnante.
On bu rapidement notre chocolat chaud, on paya la note et on retourna finalement à l'intérieur du centre commercial, j'avais finalement trouver deux jeans à ma taille, seulement deux, une robe et quelques hauts. Léa elle, avait trouvé également plein de trucs hyper beau.

Après avoir fait nos achats, Léa m'accompagne jusqu'à l'appartement puisque apparemment, tous les gars y était, y compris Théo.
Je redoutais un peu le moment où j'allais devoir parler à Ken de mes doutes de grossesse. J'avoue que pour une fois j'aurais préféré que les gars ne soit pas la, comme sa j'aurais pu lui en parler direct et ne pas avoir sa sur la conscience toute la soirée.

J'entre la première dans mon appartement suivit de près par Léa, avec tous nos paquets en main.

- Wesh les meufs vous avez dévalisé les magasins ou quoi ? Dit Théo en nous voyant arrivé.

- Rassure toi, j'ai pas dévalisé ton compte en banque. Répond Léa en soufflant.

- Je disais pas sa pour sa. Dit Théo en haussant les épaules d'un air innocent. Léa le regarda d'un air "ha ouais tes sur ?" Ce qui fis rire les gars tandis que moi je me diriger doucement vers ma chambre pour y déposer mes sacs. J'en profite également pour retirer le bombers de Ken.
Je sent que cette soirée va être longue. Je souffla un bon coup et parti dans la cuisine pour me servir un coca, j'avais une terrible envie de fumer, mais, je pouvais pas, fin on s'est jamais quoi.