❝L'ARBRE DES MORTS❞

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   Le détestait-t-il, en tant que son père, ou en tant que démon ? Il se l'était plusieurs fois rabâché la question, qui rongeait ses nuits et pensées. Dans sa chambre, au sein de sa baptiste tantôt tumultueuse, tantôt, vide de son, où aucune vie n'y logeait, n'y riait.

Lorsque le soleil arborait le ciel de sa grandeur et de sa couleur, le logement était tout aussi terne. Seuls les pas, seuls ses pas rendait la baptiste vivante. Elle était laissé souvent seule, tout comme le fils et sa mère.

Elle avait été abandonnée, en brûlant, tout comme le fils et sa mère. Ces murs reflétait la famille et ses secrets, également, ses murs avaient réussit à rendre le fils inscoucient. Il n'avait jamais mis un pied à l'extérieur mise à part les jardins où il y faisait du cheval. Le fils était tapis dans le noir, entre ses murs, tout comme le lourd secret de cette famille : une relation interdite.

Jeune, à une époque, il avait détesté ses parents, et leur relation. Mais eu vite compris, qu'il n'était pas mieux que le roi et la haute société en faisant cela. Donc il n'eu le choix que de l'accepter, sans pour autant l'approuver.

Il avait bien été le seul témoin de leur amour, il trouvait celui-ci aussi beau que les étoiles dans les yeux de sa mère. Mais, depuis peu, ses étoiles ne brillaient plus autant constatait chaques jours l'enfant.

Ses yeux s'affaissaient, ses rides se prononçaient, sa peau n'était plus aussi blanche et ses poches d'yeux, prenait une teinte verdâtre. Son teint, ses yeux ne rayonnaient plus autant. Jeongguk s'en acussa d'en être la cause, du moins l'une d'entre elle.

Sa mère avait toujours sacrifiée son propre bonheur pour son fils, ce bonheur se résumait à sortir avec ses amis, aller au marché, de simple tâches qu'elle se refusait à présent de faire. Les regards, la paranoïa la rongeait, la société la terrifiait. Cette même société avait pu également intriguée comme horrifier l'enfant.

Si on l'interdisait de sortir au delà de ces murs, c'est qu'il y avait une raison, se disait-il. Et le comportement de sa mère ne faisait que renforcer ses propos. Sa vision du monde était restreinte, elle ne se résumait qu'aux étoiles du ciel qu'il admirait les soirs d'été, la chaleur de l'extérieur l'enveloppait parfois même le rendait malade mais qu'importe, le doux toucher de cet air frais lui redonnait vie.

Il ne savait pourquoi, mais dès lors qu'il sortait de ces murs, dans ses jardins, il était soudain rempli de mélancolie. Une mélancolie d'un enfant, cherchant à atteindre les étoiles qu'il admirait, qui voulait non plus courir dans les champs mais dans les trou noirs de cet espace. Il voulait combler le sien, ce trou noir dans son coeur, en atteignant les étoiles.

Sa mère avait l'habitude de sortir également de la baptiste, puis de s'écrier :  « Jeongguk! Le dîner est prêt !». Mais pourtant son regard ne voulait jamais se détacher du ciel, un univers infinis, qu'il aurait adoré explorer, sortir enfin de ses murs, pouvoir courir comme les autres enfants, avec des amis et autres.

Pouvoir accompagner sa mère au marché et compter la monnaie avec elle pour ensuite la tendre au commerçant qui lui aurait sourit et remercié. Son coeur se sentirait plus léger, et entouré d'une chaleur procurée par cette interaction humaine qu'il enviait tant. Tout cela étaient ses rêves, ils étaient, jusqu'au jour de l'incendie.

— Maman, si un jour on sortira de la maison j'aimerais, aller voir les étoiles avec toi! Pas dans le jardin, mais dehors, à la plage par exemple, se serai idéale.

À cet époque il n'avait pas su que ces étoiles, il ne pourrait pas les voir avec elle. Car elle les avaient déjà atteint, et logeait enfin dans ces étoiles, elle en était devenue une après sa mort, et sûrement était-elle entrain de l'admirer de la où elle était.

À cette pensée, jeongguk souria en séchant une de ses larmes s'étant échapper soudain suite à ses souvenirs remontant de loin. Il n'avait plus le doux parfum de sa mère à humer, mais désormais le café moulu par taehyung dans sa main.

Il soupira, puis ses lèvres vinrent épouser délicatement le verre entre ses mains. Puis, il entendit les pas du démon arriver à lui, celui-ci s'arrêta à sa hauteur se tenant derrière son dos.

La douleur de cette perte lui rongeait tant, qu'il n'avait même pas osé songer au peu de distance qu'il y avait entre eux. Il aurait très certainement été gêné, si seulement, ses pensées n'étaient pas ailleurs que dans ces étoiles rêvées.

— Je regarde les étoiles pour voir ma mère, lui informa-t-il en devinant la question que lui aurait posé le démon.

— Elle doit être celle la brillante alors, elle devait être aussi jolie que toi je suppose.

— Elle l'était.

Taehyung ne pu rajouter un mot, la senteur de la chevelure de l'humain lui rappelait celle de la longue chevelure de sa mère à elle. Un silence s'empara dans la pièce, la rendant ainsi peut être plus légère, contrairement au coeur de jeongguk, pesant aussi lourd dans sa poitrine. Se serrant, se tordant à la douleur que lui procurait cette mélancolie du soir.

Le regard de taehyung également perdu dans le ciel, vînt soudain s'abaisser vers l'humain qui d'un geste se retourna, lui faisant ainsi face, pour quelques instants.

Le démon ne pu qu'aperçevoir le regard vitreux de jeongguk, avant de sentir le torse de celui-ci, rencontrer le sien, de sentir les lèvres de l'humain sur ses épaules, sa tête, s'enfouir dans sa clavicule. Le regard de l'Ara se ferma, laissant que ses paupières à la vue de Taehyung.

Qui n'avait étonnement pas réagit au geste innatendu de l'humain. Ce dernier, dans un sanglot, l'un des premiers, se mît à le supplier :

— Je t'en prie, restons un instant ainsi.

— Pleurer ne te rapportera rien, tu n'y gagnera rien dans cette misère où seul tes larmes sont tes compagnons. Tu as le pouvoir désormais de réclamer ta dignité en devenant roi, grâce à moi à tes côtés.

Jeongguk ne peu retenir un sourire, aux propos du brun. Taehyung tentait de le dorloter en lui rappelant que son bonheur ne viendra que dès lors que sa vengeance et sa haine seront sous terre avec lui.

Étais-ce réellement ce qu'il cherchait, afin d'être heureux, il en doutait fortement. La vengeance ne lui rapportera rien, mise à part assouvrir son besoin d'accomplissement. Taehyung en était également conscient, mais il savait de même que cet humain ne trouvait pas la paix tant qu'il n'obtiendra pas justice.

Taehyung soupira à cette pensée, puis enfonça ses mains dans ses poches de bas. Dès lors que le démon eu sentit la poigne des mains de jeongguk dans son dos, et ses sanglots s'effondrer sur ses épaules. Ses pleurs le rendaient si misérablement beau.

Cette scène lui avait fait penser à la première fois où il avait vu, les larmes de jeongguk était si beau sur lui, il était magnifique. Sa douleur faisait sa beauté, cette douleur que taehyung ne pouvait comprendre car elle ne se voyait pas. Puisqu'elle était à jamais enfouis dans son coeur dont le trou noir s'agrandissant où dormait sa haine.

Jeongguk rouvrit soudain ses paupières en sentant les mains du démon attraper ses avants-bras afin de les laisser tomber sur ses genoux. Taehyung avait briser son entreinte ainsi, d'une manière si peu chalante, que l'Ara laissa son regard incompris se perdre dans celui du démon.

— Pourquoi fais-tu ça ? Demanda le démon.

Jeongguk se retrouva alors ahuri face au questionnement du démon. Ce dernier ne semblait pas se jouer de lui, mais paraissait bel et bien perturbé par son geste. Ce fut l'une des rares fois, où jeongguk pu voir une autre façade de Taehyung. Celui qui ne comprenait les codes des sentiments et de l'amour qu'avaient les humains.

— C'est comme ça, que ma mère me réconfortait.

Taehyung vint soudainement l'attraper par le dos afin de laisser le noiraud se reposer sur son torse.

— Ton coeur bat contre le mien, c'est agréable. Jeongguk ne pu retenir un sourire à ça remarque, il sentit le torse du démon vibrer, et son coeur battre. Ça me rappelle du moment où je me suis couché sur le ventre de ma mère, j'ai adoré entendre le doux son des battements de son coeur dans mes tympans en m'endormant.

— Je compatis, nous savons tout les deux ce que cela fait lorsque les morts nous arrache ce qui nous sont cher.

— Les morts ne me l'ont pas arraché, se fut mon père qui le fit.

Le coeur de jeongguk s'arrêta deux secondes, il releva sa tête, plongea son regard ahuri dans celui du démon.

— Q-quoi ?

— Mon père est l'assasin de ma mère. Tout comme le tien.

À sa dernière réflexion jeongguk le regarda surpris, ses froncils foncés, sa mâchoire crispée, son air non-chalant, il ne semblait guère apprécier le fait que taehyung puisse parler de son père ainsi sans aucunes preuves afin de cerner la vérité de ce soir-là.

— Qu'est-ce-que tu dis! Surveille des propos! Mon père ne l'a jamais-

—  Comment crois-tu avoir réussit à survivre ? Une personne à du forcément te secourir, et je crain fort que celle-ci soit ta mère.

Outré l'ara roula des yeux tout en pouffant de rire comme si il tentait de retenir de traiter son acheteur de tout les noms ce qu'il regretterait amèrement plus tard.

— Où veux-tu en venir ?

— Tu étais plus précieux à ses yeux, que ta mère. Je paris son âme qu'il t'a secouru à la place de ta mère, jeongguk.

— Alors pourquoi il serait mort ?!

Sa logique n'avait pas de sens, pour jeongguk, son père serait forcément mort en essayant de les sauver, sa mère et lui.

— C'est pour cela que nos sangs son sur notre contrat. Je t'ai promis de te faire découvrir la vérité, de te rendre riche et puissant. Mais pour cela j'ai besoin que tu cesses de me contredire tout en te réfractant ainsi.

— Très bien.

Taehyung traversa la pièce avant d'attraper une poigne de main un tissu se trouvant dans l'un des placards. Il vint le déchirer sous les yeux étonné du mi-démon, ce tissu coûtait des millions de wons !

— Mais- Que fais-tu ?

Le démon retourna sur ses pas afin de faire face à jeongguk, le brun plaça le tissu au niveau de son nez, avant de l'attacher derrière son crâne.

— Là où nous allons, une odeur pestilentielle s'y dégage.

— Où..allons nous ?

— À l'arbre des morts.

Durant le trajet taehyung tenta de lui expliqua la légende de cet arbre. Durant son monologue jeongguk compris que celle-ci faisait l'objet de contes fantaisies. Ces contes avait été inscrit dans un livre que Taehyung lui tendit, tout au long de sa lecture jeongguk fut submergé dans l'histoire de ce tas de branches. Sous cet arbre se trouvait la dépouille du diable, ce qui expliquerai l'odeur nauséabonde qui s'en dégageait. Ainsi, cette arbre servait de passage entre le monde des morts et des vivants. Seuls les démons pouvait y accéder sans y laisser leurs vies. Voilà la raison pour laquelle la race des loups n'a jamais piétinée ce territoire. L'un d'entre eux, notamment son défunt camarade lui avait dit avoir vu l'arbre bouger. Jeongguk l'avait prit pour un fou, en sachant qu'il n'avait pas stipulé que c'était cet arbre en particulier.

— Alors dès que nous nous approchons du territoire où le diable repose, l'arbre bouge ?!

— Elle ne bouge pas réellement, même si elle peut le faire éventuellement afin de se protéger.. C'est plutôt ses branche qui s'épaississent afin de se protéger de personnes malveillantes. Nombreux on essayés de l'abattre à coup de hache..

— Que sont-ils devenus..?

Taehyung lui répondit d'un geste de la main signifiant que leurs têtes étaient coupées par ses branches. Jeongguk en eu des frissons de peur.

— Alors comment peux-t-on y rentrer dans ce monde des morts sans y perdre la vie?

— En mourant, cela me parait logique.

Jeongguk roula des yeux, tout en entendant les fins ricanement du démon tambouriner dans ses oreilles.

— Plus sérieusement, je peux y rentrer en laissant mon sang sur le tronc. Tu verras de par toi-même.

Ils arrivèrent ainsi à l'entrée de la forêt sinistre, taehyung lui demanda de rester auprès de lui même si il en doutait que jeongguk puisse s'enfuir dans un endroit pareil et surtout en brisant le contrat. Dès lors qu'ils arrivèrent une odeur des plus déroutante lui fit un haut le coeur que jeongguk manqua de déverser son estomac à ses pieds. Pour autant cette odeur ne su pas l'empecher d'admirer la grandeur terrifiante de l'arbre sans feuilles, de son tronc et branches de formes horrifiantes. Dont ceux-ci s'épaissirent à leur arrivée. Taehyung lui ordonna de ne plus s'approcher.

— Pourquoi sommes-nous ici ?

— Car cette arbre nous sépare de ta mère.

— Je m'en doute bien, mais quel est le but de réveiller des morts taehyung ?

— Car la vérité est enterrée avec eux.

Jeongguk refusait de réveiller sa mère, non il ne voulait pas qu'elle en souffre davantage de cette soirée, non, il voulait simplement qu'elle puisse reposer en paix à jamais. Alors que taehyung s'apprêta à se faire saigner pour ouvrir l'entrée des morts, jeongguk l'en empêcha en acourant vers lui :

— Non! Taehyung!

Le démon releva son regard ahuri vers le noiraud, avant qu'il ne puisse apercevoir l'une des épaisses branches de l'arbre s'aventurer vers lui. Le démon acoura à son tour vers jeongguk qui hoqua de surprise lorsqu'il fut pris dans les bras de Taehyung. Dans l'incomprehension, jeongguk resta silencieux encore sous le choc, puis son coeur rata un bond en sentant le sang du brun tomber sur son épaule.

— Taehyung! s'écria-t-il.

Jeongguk ne pu être horrifié de voir la branche s'extraire de l'épaule du démon qui tomba dans ses bras.

— Je t'ai..dit.. de ne pas- t'approcher..

Jeongguk l'entoura de ses bras, comme ci sa vie en dépendait en l'occurence cela était le cas, les démons étaient des êtres-vivants, et comme tous, ils pouvaient mourir de blessures. Aucunes âmes mangées ne pouvait le secourir, le noiraud paniqua alors, ses larmes tombèrent sur ses joues jusqu'à cet instant où jeongguk ne pu courir qu'à la dernière solution.

— Taehyung, mords-moi. Fais-le !

Le démon laissa difficilement ses dents perforer la peau du noiraud qui gémit de douleur. Quelques gouttes de son sang se perdaient au sol, lorqu'un filet du liquide s'écoulait sur le menton de Taehyung. Qui ne tarda à perdre conscience tout comme jeongguk.

愛

C'est alors que Jeongguk rouvrit ses paupières, les faisant battre maintes fois, avant d'un geste brusque, se relever de sa literie, après s'être remémoré les événements. Il constata à ses côtés, l'homme à tout faire de la maison, qui lui offrit son plus beau sourire.

— Où est taehyung ?

Le sourire de l'homme ne pu que s'agrandir à sa question. En voyant que jeongguk était inquiet pour le démon.

— Dans son lit, grâce à vous. Sa blessure a cicatrisé en une nuit.

— Dieu merci.. souffla-t-il soulagé.

— Je ne savais pas que les ara avait ce genre de pouvoir : avoir le pouvoir de guérison. Même l'entaillement de sa main qu'il s'était fait lors de votre contrat a cicatrisé, d'ailleurs on n'y voit même aucune cicatrice..jeongguk, répondez-moi..que cachez-vous réellement sous votre œil ?

Jeongguk se crispa, tout en fuyant du regard l'homme, qui désormais était à l'affut des pouvoirs de l'ara dont le père avait tout fait pour les garder secret, en l'enfermant de son manoir.