↠Chapitre 11
❝UNE CRISE DE JALOUSIE❞
🥀
Alors que nos tourtereaux se dévoraient pratiquement la mâchoire. Le roi régnait toujours sur leur tête, et parraisait inquiet, de la sérénité de son royaume. Du moins, le semblant de sérénité dans les villages alentour entourés de denses forêts où dormaient paisiblement les loups avant leur attaque. Depuis qu'un démon avait tenté ou menacer le chef de cette race, la tension entre les races devenaient palpable. D'autant plus que les rumeurs circulaient sur le fait que le fils de la famille jeon soit toujours en vie, et ait désormais un compagnon de route, un démon.
Enfin tout cela était des « on dit », et ne semblait fondé que sur des langues d'un bord mythomanes avec l'espoir d'attirer l'attention. C'est alors frustré par ces dernières nouvelles que le roi resta la mâchoire crispé, il claqua sa langue contre son palais asséché puis la porte de son bureau s'ouvra sur l'une de ses domestiques venant lui offrir du thé. Celle-ci s'avança prudemment, puis déposa le plateau au coin du bureau où il siégeait.
— Votre mal de tête s'est-il dissipé mon prince ?, demanda-t-elle d'une voix douce mais tremblante. Cela était vrai que le prince était intimidant. De par son regard, sa posture et surtout son argent.
— Loin de là. Lui répondit-il d'un ton froid. L'employée en eu des frissons. Vous pouvez disposer, je prendrais une médecine plus tard.
Elle lui obéit en s'inclinant devant la majesté l'ignorant désormais alors qu'elle referma la porte derrière. Elle souffla dès lors qu'elle le fit, quand quiconque se trouvait dans la même pièce que le roi, cette pièce ne pouvait être guère respirable. Voilà ce que pouvait procurer l'intimidant homme.
C'est désormais plus apaisée, qu'elle s'aventura, ou plutôt longea les couloirs du premier étage avant de prendre les escaliers menant au deuxième étage où se trouvait les cuisines, les chambres d'invités également.
Les employés ne pouvait que accéder à une partie en fonction de leurs différentes fonctions dans le manoir. En l'occurence, celle-ci se dirigea vers les cuisines où elle avait préparée le thé plutôt.
En s'y aventurant, elle fut surprise de ne pas voir aux côtés des cinq autres filles, sa cadette.
— Hiyeon, où est-elle passée encore cette peste? demanda-t-elle à ses collègues furieuse.
— Une fugue peut-être, l'une d'elle répondit. Tu sais très bien qu'elle a tendance à se défenestrer pour se faufiler dans les jardins arrière et fuguer.
— Elle n'y aurait pas passé toute la nuit. Je ne l'ai pas vu même dès l'aube ce matin.. pensa alors la jeune fille.
La jeune fille était alors loin de s'imaginer où cette hiyeon pouvait être. Elle n'aurait d'ailleurs jamais envisagée que cette dernière puisse se trouver dans le lit d'un homme durant ses fonctions et encore moins que cet homme soit un démon. L'un des plus beau d'ailleurs.
— Taehyung. L'interpella jeongguk de sa petite voix du matin.
L'interpellé se releva de sa literie, à l'entente de sa voix. Et ne fut en aucuns cas dérangé ou interpellé par le fait que jeongguk puisse le découvrir assoupit auprès d'une inconnue dans son lit.
Jeongguk ressera sa poigne contre la poignet de la porte, en entendant des explications de la part du démon qui réveilla la jeune fille en ignorant le noiraud prêt à lui sauter au cou.
Ce n'est que sans pudeur que la jeune femme se releva nue du lit, jeongguk détourna rapidement son regard, alors que taehyung regardait le cadet, amusé. Le cadet lui, était loin de l'être.
L'inconnue se rhabilla rapidement, silencieusement et tout comme, elle sortit de la chambre après avoir échangée quelques mots avec le démon qui la remercia pour une raison que jeongguk ignorait mais était certain que ce remerciement était pour la nuit agitée d'hier. Le sang du noiraud n'avait jamais bouillit autant.
Il était énervé certes contre taehyung mais egalement contre sa propre personne. Il se détestait d'avoir penser que les paroles du plus âgé étaient sincère. Des sentiments, de l'amour ? Rien que foutaise à ses yeux.
Aussitôt que la fille sortit de la pièce, l'ara regarda le démon fautif. Taehyung claqua sa langue contre son palais, montrant son mécontentement dont la manière le cadet le regardait.
— Encore ses yeux, qui disent : je me sens tellement désolé pour toi, tu me fais pitié, j'aimerais te consoler..mais au final..tu ne sais même pas ce que c'est d'entourer de tes bras une personne que tu aimes. Tes yeux me rendent misérable jeongguk, ils en disent plusque que des mots.
— J'aimerais te changer, te faire découvrir autre chose que cela, mais de jour en jour, je te déteste un peu plus, tu me fais pitié oui! Tu manipules ces personnes pour ton propre intérêt, pour les regarder de haut, enfin pouvoir avoir de la dominance, et rien de mieux que le sexe pour assouvrir cette envie de dominance ! Ce que tu as toujours rêvé sous les coups de ton père..
— Étais-ce sûrement une mauvaise idée, d'avoir pensée que tu étais différent. Autour de vous, et de vos regard de pitié, je ne peux que me sentir aussi misérable que sous les coups de mon père. Vous me rendez-fou, tu me rends fou!
— Ne comprends-tu pas que cette folie est du au fait que tu m'aimes ? Tu m'aimes et tu refuses de l'accepter ! Avous-le! Tu fais tout ton possible pour ne pas accepter tes sentiments ! Mais tu ne pourras jamais contrôler tes sentiments, tu n'es plus maitre de toi, toi qui rêve de contrôler tout ce qui t'entoure, cela te rend fou. J'ai compris.
— Vraiment ? Tu as compris ? Ne crois-tu pas que tu juge un peu trop vite la situation jeongguk ? S'en amusa-t-il.
— Je te déteste voilà ce que j'en conlus de cette situation! S'écria-t-il hors de lui.
Le sourire du démon le sortit de des gonds, il frappa son talon contre le sol, front plissé, mâchoire crispée et poing serré, jeongguk s'apprêta à sortir de la chambre empestant la luxure alors que le démon bondit de son lit et l'attrapa par l'avant bras. L'arrêtant ainsi dans sa lancée.
Le démon lui susura alors dans l'oreille :
— Tu ne me piquerai pas une crise de jalousie là ?
Jeongguk ne lui répondit pas tout en laissant son regard figé sur la poignet de la porte qu'il enviait de baisser.
— Regarde-moi. Maintenant.
Taehyung cru qu'avec ce ton autoritaire, son achat lui obéirait, mais ce ne fut pas le cas. Alors agacé Taehyung le porta soudain, le cadet surpris, couina alors qu'il se vît porter jusqu'au lit qu'il dérangea davantage la literie de son fessier et ses gestuelles afin de se défaire de l'emprise du démon.
Jeongguk cessa de se débattre, et regarda du blanc des yeux les pupilles rouge du brun sous lui.
Jeongguk hoqueta de surprise en sentant les doigts fins de taehyung sur ses cuisses dénudées alors que sa robe de nuit se plia sur elle-même afin d'arriver à mis-cuisse du noiraud.
— Alors quoi, tu voulais être à la place de cette fille ? lui souffla-t-il.
— Ne te fais pas de film. je ne finirais jamais dans ton lit. Je ne me ferais pas manipuler et envouter par ton charme et tes belles paroles.
— Vraiment ? Intéressant, serais-ce un sorte de challenge que tu me tend ? Le démon vint caresser sa cuisse, ce geste l'horripila :
— Est-ce un foutu jeu pour toi ?! Tu me dégoutes, je ne vaux pas mieux que mon corp et mon âme et mon sang c'est ça ?
Un énième sourire de la part de taehyung le fit rouler des yeux. Alors que taehyung commençant à être également agacé par le comportement du cadet lui demanda :
— Puis-je m'expliquer désormais que tu as finis ta petite crise ? Jeongguk resta silencieux. Cette femme était l'une des employées du roi, en échange d'une partie de jambe en l'air, j'ai pu obtenir sa parole et sa confiance. Elle sera notre alliée désormais, afin de pouvoir approcher le roi.
Jeongguk se maudit aussitôt, tout en fuyant du regard le démon désormais honteux d'être sortir de ses gonds ainsi, sans laisser le temps à taehyung de s'expliquer malgré le fait que cela était la première chose qu'il voulait que le brun face. Mais sous le coup de la colère, tout dérapa.
— Je ne l'ai d'ailleurs pas laissé une chance de m'embrasser. Sais-tu ce que je lui ais dit ? Jeongguk secoua sa tête, laissant sa chevelure se déranger contre le drap. Taehyung approcha ses lèvres contre son oreille afin de lui susurer : Mes lèvres n'appartiennent qu'à une seule paire d'entres-elles, les tiennes.
Le noiraud rougit à ses propos alors que le doux rire de taehyung faisait écho dans ses oreilles. Il se redressait afin de faire face au cadet, jeongguk se releva du matelas à l'aide de ses coudes qu'il en prit appuie afin de venir écraser ses lèvres contre celles du démon qui laissa ses mains baladeuse s'aventurer sous sa robe de chambre. Taehyung souria contre les lèvres du cadet, soulagé que l'humain l'ai pardonné.
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