Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

- 34 -

— Chéri, cette histoire me semble bizarre, dit Harry alors que Drago et lui s'apprêtaient à aller se coucher. Je trouve bizarre que, d'une, ton père demande son aide à Hermione, une fille qu'il n'a jamais pu supporter, et surtout, que Scrimgeour accepte aussi vite de juger ton père.
— C'est sûr, dit Drago, couché dans le vaste lit de la Salle sur Demande où ils allaient passer la nuit. Moi aussi ça me paraît bizarre, mais peut-être que Scrimgeour n'a pas bien envie d'avoir Granger sur le dos jusqu'à ce qu'elle obtienne ce qu'elle veut.
— Oui, dit Harry avec un sourire en grimpant sur le lit. Hermione est comme ça, elle ne lâche pas prise tant qu'elle n'a pas ce qu'elle désire. Viens-là, dit-il ensuite.

Drago posa son livre et se blotti dans les bras de son amant en souriant. Le brun l'embrassa puis roula sur lit et entama des préliminaires que Drago fit rapidement cesser.

— Ben quoi ? demanda Harry, surpris. Tu n'as pas envie ce soir ?
— Ce n'est pas ça, dit le blond. Je suis simplement barbouillé... Je crois que la nouvelle d'Hermione a un peu de mal à passer...
— Tu veux qu'on aille prendre l'air dans le parc ? Il n'est pas encore trop tard, les portes doivent être encore ouvertes...
— Non, non, ça ira, dit Drago. Il vaut mieux nous coucher, demain nous avons des examens je te rappelle... et l'audience...
— Je ne risque pas d'oublier, dit Harry en se tournant sur l'autre flanc.

Il souffla la bougie qui éclairait la pièce en plus de la cheminée puis il se retourna et prit son compagnon dans ses bras. Celui-ci l'embrassa puis ils s'installèrent pour dormir.

.

Dans son dortoir, Hermione, assise sur son lit, ne laissait aucun répit à son esprit. Elle cherchait le moyen de défendre Monsieur Malefoy le lendemain, mais un violent mal de tête la prit et elle s'obligea à se coucher, ne faisant aucun bruit pour ne pas réveiller Lavande et Parvati.

.

Le lendemain, Harry fut le premier debout. Il était cinq heures et quart, mais il n'avait plus aucune envie de dormir. Rapidement, il alla prendre une douche puis il revint dans la chambre et s'appliqua à réveiller son compagnon qui gémit en voyant l'heure sur sa montre.

— Harry, il est bien trop tôt...
— L'audience est à six heures, Dray, il faut arriver en avance... chuchota le brun en enfilant un pull par-dessus son t-shirt.

Il passa ensuite sa robe de sorcier puis ramassa les affaires éparpillées ça et là dans la chambre qu'ils devaient libérer. C'était rare qu'ils passent la nuit dans la Salle sur Demande, préférant la laisser aller et venir à sa guise la nuit, au cas où, comme Dumbledore l'avait raconté une fois, quelqu'un soit prit d'une envie pressante et ne se rende aux toilettes.

Drago mit plus de temps à émerger que son compagnon. Il prit une longue douche puis s'habilla avec des gestes lents. Harry manqua perdre patience en voyant la grande aiguille de sa montre avancer inexorablement.

Le blond fut enfin prêt et les deux garçons rejoignirent Hermione et Ron dans le parc du collège. Ils passèrent ensuite les grilles et transplanèrent. Ou plutôt, Harry transplana, en emmenant tout le monde avec lui.

Ils reparurent tous les quatre dans le hall d'entrée du Ministère de la Magie, dans une vaste espace de plusieurs mètres de diamètre où tous les voyageurs qui utilisaient le transplanage se devaient d'atterrir.

— Nous sommes en avance, dit Hermione en regardant sa montre. Drago, tu veux aller voir ton père ?
— Je ne sais pas si... Non. Plus tard, dit le blond en se détournant.

Harry le suivit et lui prit la main. Tous les quatre se dirigèrent alors vers la salle du Magenmagot où ils retrouvèrent le Président et le Ministre, qui n'étaient en fait qu'une seule et même personne : Rufus Scrimgeour.

— Monsieur le Ministre, salua la Gryffondor.
— Miss Granger. Oh ! Je vous que vous avez amené du public... Oh, mais qui vois-je ! Monsieur Malefoy junior en personne ! Alors vous vous souciez encore un peu de votre père ?

Harry écrasa les doigts de son compagnon et la douleur l'empêcha de répondre par une insulte. Scrimgeour, content de  sa petite pique, se détourna et alla s'installer derrière son pupitre. Il pria Hermione à prendre place derrière un autre pupitre marqué « Juror » puis Harry, Ron et Malefoy allèrent s'installer sur un des bancs.

.

Le quart d'heure qui s'écoula jusqu'à ce que six heures du matin sonnent à la montre de Scrimgeour, fut le plus long qu'avait déjà vécu Harry. Il avait envie de dormir et son dos le faisait souffrir – rapport à une activité amoureuse d'une nuit passée –, mais il ne dit rien et se contenta de bâiller derrière sa main à plusieurs reprises.

A six heures tapantes, Scrimgeour frappa son bureau avec un petit marteau en bois.

— Je déclare l'audience ouverte ! Que l'on amène le prisonnier !

Cet ordre se répéta dans le couloir qui conduisait au pupitre du Président, relayé par des Magico-Policiers tout au long des vingt-cinq mètres de carrelage et bois.

Un silence tomba ensuite puis une porte claqua et la porte du tribunal s'ouvrit en grand sur Lucius Malefoy, loque puante et malade, encadré par deux Magico-Policiers.

— Père... fit Drago en amorçant un pas en avant.
— Non, Dray, reste assis, dit Harry en posant une main sur son épaule.

Le blond se rassit en regardant son père se traîner jusqu'au fauteuil aux bras de chaînes, installé au centre de la pièce. Les deux Magico-Policiers l'y firent asseoir sans douceur et Lucius parut souffrir en prenant place.

Harry regarda avec un sentiment de peine mêlé à la colère, cet homme au bout du rouleau qui s'avachissait dans le fauteuil. Il fusilla Scrimgeour du regard, mais celui-ci, à part un léger frisson, ne montra rien du tout. Il empoigna ensuite son marteau et frappa trois fois sur son pupitre.

— Je déclare le procès sans appel de Monsieur Lucius Rufus Malefoy, ouvert. De ce procès résultera la libération ou non de ce Mangemort accusé d'innombrables faits, dont celui d'avoir prit la vie d'autrui de son propre chef et sous l'ordre du Seigneur des Ténèbres.

Hermione regarda ses amis puis elle contourna son pupitre et commença son plaidoyer. Harry en demeura perplexe. Son amie avait du travailler toute la nuit pour réussir à monter un tel dossier en si peu de temps. Elle parla de faits que tous ignoraient, même Drago, à en voir la surprise se dessiner sur son visage. Elle expliqua pourquoi et comment Lucius s'était embringué dans le Cercle des Mangemorts. Sa voix en tremblait parfois et Harry se demandait si elle allait pleurer ou non.

Au bout d'une heure, elle se tut enfin. Un lourd silence s'installa dans la pièce pendant qu'elle reprenait son souffle derrière son pupitre, arrangeant des papiers. Scrimgeour, lui, regardait des notes et écrivait à toute allure sur une feuille. Soudain, il frappa de son marteau sur son pupitre.

— J'ai bien prit note du plaidoyer de Miss Granger, avocate auto-proclamée du Mangemort Malefoy. À présent, je vais aller délibérer avec mon Conseil. L'audience est suspendue jusqu'à midi.

Et il frappa à nouveau sur son pupitre. Drago bondit alors du banc et se rua sur son père. Il repoussa les deux Magico-Policiers et s'effondra sur les genoux de l'homme épuisé.

— Père... Oh père... Mais que vous ont-ils fait ! dit-il en serrant les mains de l'homme contre son front.
— Drago... Mon fils... Allez, relève-toi, ne te traîne pas à genoux devant la loque que je suis, je ne le mérite pas...

Harry vint à la rescousse. Il attrapa Drago par le torse, le ceinturant, et il l'éloigna de Malefoy senior. Le blond protesta, mais Lucius détourna la tête et les Magico-Policiers lui remirent les menottes avant de l'entraîner hors du tribunal, de nouveau dans sa cellule puante.

— Rentrons au château, dit alors Hermione, le front creusé d'un pli. Allons en cours, nous reviendrons ici à onze heures et demie.

Ron approuva puis il s'éloigna avec son amie. Drago et Harry eux, restèrent là.

— Chéri, fit Harry. Viens, rentrons à Poudlard...
— Harry, mon père... C'était mon père cette loque... Ils en ont fait un clochard ! Il est malade, Harry !
— Malade ? Comment ça ? Allez viens Dray, rentrons...
— Harry, mon père va mourir.
— Hein ? Mais comment tu le sais ?
— Je l'ai vu... Dans son regard... C'est le regard d'un homme qui sait qu'il est au bout...
— Non, arrête de dire ça. Ça suffit, ton père va sortir de prison, il va rentrer chez vous et se reposer. Allez viens, rentrons à Poudlard.
— Non, je vais rester ici, dit Drago. Rentre tout seul. Je reste avec mon père. Il le dernier membre de ma famille... Je t'en supplie Harry. Si tu m'aime, laisse-moi ici.

Harry soupira profondément puis il haussa les épaules.

— Très bien, comme tu voudras.

Il se pencha ensuite pour l'embrasser et Drago l'entoura de ses bras pour une violente accolade. Il s'éloigna ensuite de lui et Harry transplana.

.

— Où est Drago ? demanda Hermione quand le brun reparu sur le chemin qui menait de Pré-au-Lard à Poudlard.
— Il a voulu rester avec son père, dit Harry, la mine renfrognée. Hermione, toi qui a discuté avec Malefoy senior, est-ce qu'il t'a paru malade ?
— Malade ? C'est à dire ?
— Drago est persuadé que son père va mourir.
— Hein ? Harry...
— Je te jure, il me l'a dit, c'est pour ça qu'il a tenu à rester là-bas... Il croit qu'il va mourir...
— Allons bon. Enfin quoi qu'il en soit, il ne m'a absolument pas paru malade hier, dit la brunette. Un peu fatigué, très même, mais pas malade...

Elle soupira ensuite puis ajouta :

— J'espère qu'il va s'en sortir. De prison, j'entends... il ne le mérite pas. Enfin si mais...
— Laisse tomber, dit alors Ron avec un sourire. Te fatigue pas à nous expliquer...

La Gryffondor sourit puis les trois se rendirent en classe de Défense contre les Forces du Mal pour deux heures.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro