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— Tout va bien, Ramons ? demanda Hagrid en relevant le garçon qui venait de chuter de sa monture.
— Oui, ça va, répondit le Serdaigle en frottant son dos endolori.
— Ce genre d'erreur durant le combat peu vous coûter la vie, dit Rogue en tendant sa lance au garçon. Montor peut ne pas se rendre compte que vous êtes tombé et vous marcher dessus.
— Je sais, professeur... dit Ramons, penaud. On y retourne, ajouta-t-il.

Dragon-Montor s'approcha en s'excusant et baissa une main. Ramons grimpa dessus en se tenant au pouce griffu puis il sauta dans une selle très profonde fixée juste derrière le cou du reptile. Deux grosses sangles la maintenaient en place en passant autour du cou du Dragon, se croisant sur le poitrail du reptile qui avait, autour de sa puissante mandibule inférieure, un épais lien de cuir relié à deux longues rênes permettant au cavalier de le diriger plus aisément qu'en criant.

— Allez, Montor, on y retourne, dit Harry en se tortillant dans sa selle.

Il tira sur les rênes pour que Dragon-Malefoy aille à gauche et le Dragon blanc souffla une forte rafale par ses naseaux, équivalant à un soupir.

— Je t'en prie, Drago, dit le Gryffondor sur un ton las. Un peu de bonne volonté.
— Je t'en ficherais de la bonne volonté, grogna Dragon-Malefoy en baissant la tête. Ce n'est pas toi qui transporte un humain depuis sept heures du matin !
— Hé ! dit Harry en donnant un coup de poing sur l'épaule du Dragon blanc.
— Malefoy, Potter, un peu de silence, s'il vous plait ! dit Rogue. Allez, reprenez l'entraînement.

Harry soupira. Cela faisait cinq jours qu'ils s'entraînaient l'un contre l'autre, Ramons et lui, mais, pour tout avouer, ils n'avançaient pas vraiment.

— Voldemort va attaquer le collège dans peu de temps, dit Harry alors que Dragon-Malefoy retenait le jet de flammes de Ramons avec son aile droite. Et tout ce que nous faisons, c'est nous taper dessus, juché sur un Dragon moitié moins grand que les Magyars de Voldemort.
— Que veux-tu, dit Dragon-Malefoy. On y peut rien, nous n'avons pas de Magyars sous la main pour nous entraîner.
— Non, peut-être, dit Harry. Mais si au moins vous saviez voler, ça nous avancerait...

Un silence suivit puis Harry arrêta le Dragon blanc et leva son épée au ciel pour signaler une pause.

— Quoi encore, Potter ? demanda Rogue sur un ton exaspéré.
— Pour s'obstiner à s'entraîner au sol ? demanda le Gryffondor en quittant sa selle.

Il s'assit sur la main du Dragon blanc et reprit :

— Un Dragon, c'est fait pour voler et je suis certain que les Magyars ne vont pas se gêner... Nous n'avons peut-être que deux Dragons mais si nous restons au sol, nous n'allons pas faire long feu.

Rogue regarda le Gryffondor sans rien dire puis il jeta un coup d'œil à Hagrid qui dit :

— Ma foi... C'est vrai ce que tu dis là... Nous n'y avions pas pensé...

Harry eut un sourire puis le long cou de Dragon-Malefoy se courba vers le professeur de Potion.

— Et pourquoi ne pas demander aux autres septièmes années de participer ? demanda-t-il.
— Participer à quoi, monsieur Malefoy ? demanda Rogue.
— Nous aimons tous notre château, dit Ramons en descendant du dos de Dragon-Montor. Il n'est pas juste que seul deux élèves participent à la bataille tandis que les autres défendent le château.
— Vous voudriez que d'autres élèves soient changés en Dragons pour vous soutenir ? demanda Hagrid.
— Pas pour nous soutenir, dit Harry. Mais pour former une véritable armada de petits Dragons...
— Petits Dragons ? dit Dragon-Malefoy. Je t'en prie...

Harry sourit au Dragon blanc puis Rogue, une main sur le menton, semblant réfléchir, dit :

— Ma foi... Il faudrait en parler au Directeur, mais je crains que cela ne soit trop tard... Il nous reste moins de soixante-douze heures avant l'attaque prévue...
— Peu importe, dit Harry. Nous nous entraînerons tout le jour et toute la nuit s'il le faut, mais à deux, nous n'y arriverons jamais et Poudlard tombera aux mains de Voldemort. Je suis certain que personne ne le veut, pas même vous, professeur Rogue.
— Bien sûr que non, dit Rogue. Cependant...
— Au lieu de palabrer, dit soudain Hagrid. Et si vous alliez voir le Directeur pour lui en parler ?
— Mais... Hagrid, je vous en prie, dit Rogue.

Le demi-géant le regarda, les sourcils froncés, puis Rogue renifla dédaigneusement avant de faire volte-face et s'en aller, ronchonnant, dans un tourbillon de capes noires.

— Quelle autorité, dit Harry avec un sourire.

Hagrid lui rendit son sourire puis le Gryffondor remonta dans sa selle et Hagrid décida de faire des essais de vol.

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— Battez bien des ailes, les Dragons, dit-il. Il faut qu'elles se renforcent le plus possible.

De sa main, il tenait ses cheveux plaqués sur son crâne pour éviter que les bourrasques soulevées par les ailes des deux Dragons ne les rendent encore plus hirsutes qu'ils ne l'étaient déjà.

Juché sur Dragon-Malefoy, Harry se concentrait pour conserver son équilibre tout en maniant son épée ou sa lance. Les deux puissantes ailes de Dragon-Malefoy le secouaient pas mal, mais le Gryffondor était quasiment certain que ces « turbulences » seraient moindres une fois en plein ciel.

Soudain, une rumeur sourde lui fit lever les yeux et Dragon-Malefoy cessa de brasser l'air et baissa la tête jusqu'au sol, entraînant son poitrail dans le même mouvement, provoquant chez Harry la désagréable sensation que son estomac se retournait comme une chaussette.

— La prochaine fois, tu me préviens quand tu fais ça... dit le Gryffondor en déglutissant. J'ai faillit rendre mon déjeuner...
— Désolé, dit le Dragon blanc en regardant son compagnon du coin de l'œil.
— Que se passe-t-il, monsieur le Directeur ? demanda Hagrid en regardant approcher Dumbledore.

Il était suivit par une bonne quarantaine d'élèves et une poignée de professeurs.

— Le professeur Rogue vient de m'informer d'une nouvelle qui m'a semblée bien audacieuse, dit le vieux sorcier. Monsieur Potter, monsieur Ramons, descendez donc et approchez.

Les deux garçons se laissèrent glisser au sol et s'approchèrent du Directeur qui dit :

— Votre idée est très intéressante, seulement, je ne sais pas si vous en êtes rendu compte, mais il ne reste pas tout à fait trois jours avant le combat et...
— Peut-être, dit Harry. Mais comme je disais au professeur Rogue tout à l'heure, à deux, c'est la défaite assurée, même si nous sommes bien entraînés. Tandis que si nous avons toute une armada de petits dragons hargneux qui en veulent pour leur argent, nous avons plus de chance de gagner, non ? Vous avez suffisamment d'élèves et de professeurs pour tenir en respect les Mangemorts à pied tandis que Ramons et moi, nous occuperont les Magyars et leurs cavaliers grâce à nos Dragons...

Dumbledore pinça les lèvres. Il semblait sceptique. Regardant Dragon-Malefoy et Dragon-Montor, il fit bouger sa moustache puis soudain, il dit :

— Allez, c'est d'accord. Mais nous n'allons pas transformer d'autres élèves en Dragons, ce serait trop long et trop risqué.
— Mais alors ? demanda Ramons. Comment comptez-vous fournir notre armée ?
— C'est simple, dit McGonagall. Les sortilèges de duplication fonctionnent très bien sur les Dragons...
—  Quoi ? dit Dragon-Malefoy. Vous comptez me multiplier ? Ça va bien, oui ?
— Très bien, monsieur Malefoy, dit Dumbledore avec un sourire. Allez, allons dans le parc du château... Ha au fait ! ajouta-t-il. Vingt élèves chacun, c'est bon ?
— Parfait, dit Harry sans trop réfléchir.

Ramons hocha la tête à son tour puis tout le monde se rendit dans le parc du château, bien plus vaste que l'enclos. Les deux Dragons se placèrent au centre du parc, à quelques mètres du lac et Dumbledore, McGonagall et Rogue sortirent leurs baguettes magiques.

— Vous êtes prêts ? demanda Dumbledore aux deux reptiles. Cela risque de chatouiller un peu...

Le Dragon blanc et le marron hochèrent la tête puis Harry vit son compagnon fermer les yeux. Il entendit ensuite une injonction puissante et des rayons bleutés frappèrent les deux Dragons en pleine poitrine.

Une clameur monta alors du groupe d'élèves massés aux abords du château et Harry recula d'un pas en voyant son compagnon se multiplier rapidement.

Dumbledore était suffisamment puissant, magiquement parlant, pour multiplier Dragon-Malefoy, tout seul, mais McGonagall eut besoin du concours de Rogue pour multiplier Dragon-Montor.

En quelques secondes, l'endroit fut rempli de Dragons blancs et marrons, tous à l'effigie de leur source, et Harry eut un moment de panique en cherchant son compagnon des yeux. Il finit par le repérer, appuyé sur ses mains, secouant lentement sa tête.

— Woh punaise ! dit-il en portant une de ses grandes mains à sa tête. J'ai l'impression d'être passé sous un troupeau d'Hippogriffes...

Il releva alors la tête et regarda autour de lui.

— C'est un cauchemar, dit-il. Harry...
— Je suis-là, dit le brun à ses pattes.

Le Dragon blanc baissa la tête et Harry sauta sur son dos. Le reptile se releva ensuite et Harry eut tout loisir de voir l'étendue du sortilège.

— Il va falloir les transporter ailleurs, dit Rogue. Quarante-deux Dragons ne peuvent tenir dans l'enclos...
— Emmenons-les sur la lande qui a servit pour la Coupe du Monde de Quidditch, dit alors Hagrid. Il y a largement assez de place.
— Il nous faudrait un gros Portoloin, dit Dumbledore.
— Ou plusieurs, dit McGonagall. Les Moldus sont bien pour cela, ils laissent toujours traîner tout et n'importe quoi. Il nous sera facile de trouver une auto abandonnée ou tout autre objet volumineux à transformer.

Dumbledore hocha la tête puis il envoya Rogue, Sinistra et Vector chercher ce dont ils avaient besoin. Pendant ce temps, les professeurs répartirent les quarante élèves volontaires en deux groupes. Chacun choisit ensuite son Dragon sous les ordres de Harry ou Ramons puis les plus doués en sortilèges et les professeurs se mirent au devoir de parer les Dragons d'armures identiques à leurs sources, avec tout de même quelques différences afin que les élèves puissent reconnaître leurs montures plus aisément.

.

— Hermione ! dit Harry en voyant son amie arriver, tenant à la main un carquois de flèches et arborant un grand arc ouvragé en travers de la poitrine. Tu m'accompagnes ?
— Évidemment, dit la brunette. Tu ne crois quand même pas que je vais rester au sol les bras croisés alors que mon meilleur ami va s'éclater tout seul, juché sur le dos d'un Dragon. Ron aussi est là, il devrait être dans l'équipe marron... Où là-bas, regarde, il prend possession de son Dragon.

Harry pivota dans sa selle et regarda son ami caresser maladroitement le gros museau d'un Dragon marron trois fois plus grand que lui.

— Il va s'en sortir, assura ensuite le Gryffondor en se retournant vers Hermione. Et nous aussi, ajouta-t-il en caressant le cou de son compagnon qui hocha légèrement la tête.
— Je vais venger ma mère, dit Dragon-Malefoy en retroussant ses babines. Ce serpent va crever et si j'en ai l'occasion, je me ferais une joie de le bouffer !
— Tu en seras malade, Malefoy, dit Hermione avec un sourire. Il est pourri jusqu'à l'os.

Un Dragon blanc s'approcha alors d'elle et lui souffla dessus.

— Je crois que ce « moi » t'a adoptée, Granger, dit Dragon-Malefoy. Allez, en selle, on ne va pas traîner deux heures.
— Bien dit, dit Harry.

Il récupéra ses armes fixées le long des flancs du Dragon puis celui-ci se redressa ensuite sur ses puissantes pattes arrières et rugit. Le silence se fit autour d'eux et Harry porta sa baguette magique contre sa gorge.

— Le Grand Jour est bientôt là, les amis ! clama-t-il. Nous allons enfin régler son compte à ce satané Lord ! Grâce à nos Dragons, nous allons le prendre par surprise car je suis certain qu'il ne s'attend pas à ce que nous soyons prêts pour le recevoir. Il nous reste moins de trois jours afin que vous soyez tous prêts à affronter les Magyars à Pointes qu'il compte parmi ses fidèles. Mais nous serons prêts, je vous en fais la promesse ! Cette nuit, personne ne dormira, les autres nuits non plus ! Nous nous entraînerons au vol, et à la lutte au corps à corps jusqu'à l'aube et même après !

Il marqua une pause puis ajouta :

— Étant donné que nous sommes très nombreux, nous allons déménager de camp d'entraînement ! Les professeurs Rogue, Vector et Sinistra vont bientôt revenir avec des Portoloin qui nous emmènerons dans un endroit connu seul du professeur Dumbledore et où nous aurons la place de nous mouvoir. Je dirigerais l'équipe blanche et Ramons, de Serdaigle, l'équipe marron. Vous devrez nous obéir sans broncher, votre avenir est en jeu, ne l'oubliez surtout pas ! Si vous n'avez pas d'armes, conjurez-en. Vous savez tous faire, je suppose, un simple sortilège de transformation ?

Des têtes se hochèrent et Hermione montra fièrement son arc, cramponnée à la selle de son Dragon, peu rassurée de se trouver juchée sur un animal imprévisible de trois mètres cinquante de haut.

— Choisissez des armes solides, peu lourdes, maniables et préparez de quoi en conjurer de nouvelles en cas de casse ou de perte ! reprit Harry après avoir adressé un signe de tête à son amie.

D'un léger coup de talons, il fit avancer Dragon-Malefoy et continua de donner des directives sous les regards admiratifs de Dumbledore et McGonagall.

— Ce garçon ira loin, monsieur, dit le professeur de Métamorphose en hochant la tête. Il a tellement de hargne dans son cœur qu'il dirige ses camarades du bout des doigts. Nous n'avons même pas besoin d'intervenir, c'est surprenant.
— Vous avez raison, Minerva, dit Dumbledore en hochant également la tête. Il s'est fixé un objectif, il l'atteindra. Il veut venger ses parents et Sirius et il aura sa vengeance, quoi qu'il arrive, même s'il doit y laisser sa vie. Il ne laissera pas Voldemort en vie plus longtemps, il est décidé et rien ne le fera changer d'avis. Regardez comme il évolue avec ce Dragon... On dirait qu'il a fait ça toute sa vie...

McGonagall hocha la tête puis Dumbledore reprit :

— Bien ! Venez, Minerva, retournons dans le château expliquer aux élèves restants ce qu'il va se passer. Severus et Hagrid se chargeront d'envoyer notre « armée » dans un lieu sécurisé. Vector nous rejoindra, elle a des directives à suivre.

McGonagall hocha une énième fois la tête puis les deux professeurs retournèrent dans le château, écoutant distraitement Harry crier ses ordres et la plupart des élèves répondre par une affirmation décidée.

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