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— Ce soir c'est la St-Sylvestre, dit Hermione à Ron alors qu'ils se dirigeaient, en compagnie d'une centaine d'autres élèves, vers le parc des Dragons.

Ils marchaient tous avec difficultés dans l'épaisseur de neige qui leur arrivait aux genoux, Hagrid n'ayant pas fini de déneiger un chemin jusqu'au château qu'il fallait recommencer depuis le début tellement la neige tombait dru.

— J'ai les pieds glacés, dit Ron en levant les jambes très haut pour avancer.

Hermione, en jupe, aurait pu en dire autant si elle n'avait pas ensorcelé ses bas de façons à ce qu'ils soient imperméables.

— Je me demande comment ils vont réagir une fois redevenus humains, dit-elle en tenant sa robe de sorcier au-dessus de ses genoux pour éviter qu'elle ne se mouille.

Ron haussa les épaules puis ils sentirent soudain une odeur fétide, légèrement piquante, qui leur prit le nez et la gorge. Ron éternua bruyamment et Hermione porta une main à sa bouche.

— Je crois que je vais être contente de ne plus avoir ce tas de fumier de Dragon à portée de narines, dit-elle. Depuis quatre mois que le professeur Chourave empêche Hagrid de le vider...

Elle plissa le nez puis s'éloigna en vitesse. Ils pénétrèrent ensuite dans la Forêt Interdite, suivant un chemin jalonné de torches éclairées, pour rejoindre l'immense palissade qui faisait office d'enclos pour les quatre Dragons qui tournaient comme des lions en cage autour d'un gros fût d'arbre auquel ils étaient attachés.

— Pourquoi les avoir attaché ? demanda Hermione au professeur McGonagall quand ils l'eurent rejointe près de l'enclos dont la porte était grande ouverte.
— Nous leur avons donné une grosse dose de potion énergisante pour les maintenir éveillés jusqu'à maintenant, expliqua le professeur sans lâcher des yeux le Dragon Noir qui semblait le plus agité de tous. L'effet semble plus important sur monsieur Potter.
— On dirait bien, dit Rogue, près de McGonagall.

Hermione tressaillit. Elle n'avait pas vu le professeur de Potions s'approcher.

— Les couvertures sont prêtes, Severus ? demanda alors Dumbledore en s'approchant à son tour.
— Oui, monsieur, je les ai données à Hagrid, c'est lui qui sera chargé de recouvrir ces jeunes gens une fois la combustion terminée.
— Combustion ? répéta Ron en ouvrant de grands yeux. Vous entendez quoi par-là ?
— Le processus de transformation du Dragon vers l'Humain est un peu plus compliqué que dans l'autre sens, monsieur Weasley, expliqua Rogue sans regarder le rouquin. La potion que nous allons donner à nos chers reptiles va exploser dans leur estomac et provoquer la combustion des chairs animales. Les chairs humaines et les organes vitaux seront les seuls à rester. Voilà pourquoi nous avons besoin de couvertures.
— Des sortilèges aquatiques n'auraient pas suffit ? demanda Hermione, soudain inquiète.
— Essayez donc d'éteindre une torche ambulante de quatre tonnes et de trois mètres de haut avec un sortilège d'eau, grinça Rogue.

Hermione ne répondit rien et regarda Dragon-Harry qui faisait les cent pas, traînant derrière lui une grosse chaîne cliquetante. Des grognements sourds faisaient vibrer sa gorge par intermittence et ses grandes pattes laceraient le sol à mesure qu'il passait et repassait.

— Il est nerveux, dit Dumbledore.
— Il a de quoi, dit Rogue. Il est le premier à passer.
— Pourquoi lui ? demanda Hermione. Pourquoi pas Malefoy en premier ?
— Chère miss Granger, dit Rogue sur un ton doucereux qui ne lui allait pas du tout. Je suis le Maître des Potions de cette école et le Directeur de Serpentard. Je ne vais quand même pas sacrifier un de mes élèves, si ?
— Et pourquoi pas ? répliqua Hermione sans se démonter. Malefoy est bien moins important qu'Harry. Si la potion rate, ce ne sera pas une grosse perte.
— Je vous en prie, tous les deux, dit alors McGonagall. Vous aurez tout le temps de vous chamailler plus tard. Severus, allez donc faire votre boulot et vous, miss Granger, rejoignez les élèves derrière la palissade.

Rogue pinça les lèvres puis il fit volte-face et Hermione grogna quelque chose. Elle prit ensuite Ron par le bras et l'entraîna derrière la palissade.

— Toujours en train de se bouffer le nez depuis deux semaines, ces deux-là, soupira Dumbledore. À croire qu'ils ne peuvent pas se supporter.
— J'ai bien peur que cela soit le cas, monsieur, dit McGonagall dans un soupir. Peu de personnes arrivent à supporter notre cher Severus, malheureusement.
— Miss Granger a un fort caractère, elle saura le dresser, dit Dumbledore.
— Pardon ? dit McGonagall en haussant les sourcils, choquée. Vous n'espérez quand même pas que... qu'ils... lui et elle...
— Allons, Minerva, dit Dumbledore avec un sourire. Je n'ai pas l'esprit aussi tordu que cela.
— Ouf... Un instant, j'ai cru que...
— Allons, allons, dit Dumbledore. Je disais juste cela parce que je pense que Severus a besoin de quelqu'un qui lui fixe des limites. Miss Granger serait parfaite dans ce rôle.

McGonagall haussa à nouveau un sourcil et Dumbledore s'expliqua :

— J'avais pensé, pour la nouvelle année, faire de miss Granger une Assistante Professorale.
— Non ? Mais c'est...
— Elle est jeune, d'accord, dit Dumbledore. Mais franchement, quand vous la voyez, vous croyez vraiment qu'elle n'a que dix-sept ans ?
— Non, dit sincèrement McGonagall en tournant la tête vers le groupe d'élèves massés contre la palissade. Hum... fit-elle ensuite en regardant vers les Dragons. Nous discuterons de tout cela dès lundi... Regardez professeur.

Dumbledore tourna la tête vers les Dragons et vit Hagrid détacher Dragon-Harry et l'entraîner vers le centre de l'enclos en tirant sur la chaîne.

— Allez Harry, ne fais pas ta mauvaise tête et avance ! s'exclama le demi-géant. Allez !

Dragon-Harry ouvrit une gueule hérissée de dents blanches et il tenta de mordre Hagrid qui lui colla un grand coup de poing entre les naseaux en jurant :

— Sacré bon sang de bon Dieu de Dragon de pacotille !
— Hagrid ! s'exclama McGonagall, outrée.

Le museau endolori, Harry y porta une main et consentit enfin à suivre Hagrid qui l'attacha à un gros anneau fiché dans le sol, au milieu de l'enclos. Rogue s'avança ensuite, une grosse fiole dans les mains. Hagrid vint vers lui et soutint la fiole avec le professeur de Potion qui dit :

— Allez Potter, ouvrez cette gueule et cessez de grogner !

Bon gré mal gré, Harry obéit et les deux hommes balancèrent la grosse fiole qui avait à peu près la taille et le poids d'un boulet de canon, dans la gorge du Dragon Noir qui s'étouffa ensuite avant de l'avaler.

— Maintenant, dit Rogue en regardant sa montre.

Il recula alors et une explosion assourdie se fit entendre. Dragon-Harry eut un violent sursaut. Il ouvrit la gueule et une fumée noire en sorti. Sa tête bascula ensuite en avant et il s'effondra sur le ventre. Soudain, ses écailles noires rougirent, comme chauffées à blanc. Elles se mirent à fumer et une odeur de corne brûlée se répandit, un peu comme autour d'un Maréchal-ferrant lorsqu'il place un fer rouge sur le sabot d'un cheval.

Le Dragon Noir se roula ensuite en boule et sa longue queue frappa violemment le sol, comme sous l'effet d'une violente douleur.

— Potter ! dit Dragon-Malefoy en se jetant en avant, tirant sur sa chaîne.
— Calmos, Malefoy, dit Dragon-Montor en tirant sur la chaîne du Dragon Blanc. Il craint rien ton copain, Rogue sait ce qu'il fait.

La pupille noire, fendue dans la verticale, de Dragon-Malefoy pivota vers le Dragon Marron Un sourd grognement roula dans la cage thoracique du reptile immaculé et le marron lâcha la chaîne en disant :

— Désolé...
— Ce n'est pas mon copain, gronda Dragon-Malefoy en faisant lentement demi-tour, les babines retroussées. Il n'y a pas plus différents que Potter et moi...

Une grosse goutte de bave gluante tomba au sol et Dragon-Montor recula de quelques pas. Il se leva alors ses jambes et le Dragon Blanc se jeta sur lui dans un rugissement.

— Hé ! s'exclamèrent les élèves. Malefoy et Montor se battent !

Des bras se tendirent vers le fond de l'enclos où les Dragons se battaient et Dumbledore tira sa baguette magique. Il marcha rapidement jusqu'au trois Dragons et lança un sort sur Dragon- Malefoy qui lâcha le cou de Dragon-Montor et se retourna.

— Vous ! s'exclama-t-il. C'est de votre faute tout ce qui arrive !
— De quoi parlez-vous, monsieur Malefoy ? demanda McGonagall qui avait rejoint le Directeur. Vous êtes sous l'effet du stimulant que l'on vous a injecté pour ne pas que vous vous endormiez. Vous ne savez pas ce que vous dites.
— J'ai l'esprit parfaitement lucide ! s'exclama le Dragon Blanc en ouvrant une gueule ensanglantée et baveuse. Vous nous avez transformés en ces répugnantes bêtes pour vous servir de nous contre Voldemort ! Nous ne sommes que vos pions ! Vous n'êtes qu'un égoïste, comme tous les sorciers blancs !

La grande gueule se referma à quelques centimètres de la main de Dumbledore qui eut juste assez de réflexe pour reculer d'un pas. McGonagall se plaça ensuite devant son Directeur et pointa sa baguette magique entre les yeux du Dragon furieux qui se dressait devant elle.

— Si vous ne vous calmez pas dans les dix secondes qui viennent, Malefoy, je vous mets hors d'état de nuire ! s'exclama-t-elle, furieuse. Vous aurez une sévère punition pour vous en être prit à votre Directeur !

Pendant ce temps, tandis qu'une partie des élèves amassés contre la barrière observaient la joute verbale avec le Dragon Blanc, l'autre partie, dont Ron faisait partie, regardaient la transformation d'Harry qui allait s'achever d'un moment à l'autre.

Roulé en boule sur le sol d'herbe roussie, le Gryffondor avait ses bras autour de sa tête et ses jambes repliées contre son torse. Hagrid et Rogue se tenaient au-dessus de lui, à environ deux pas, une grande couverture chacun dans les mains. Entre eux, le Gryffondor était enveloppé de hautes flammes rouges et jaunes, comme un énorme brasier.

Ceux des élèves qui n'avaient pas perdu une miette du spectacle avaient pu voir l'énorme Dragon Noir s'effondrer après l'absorption de la potion, puis se recroqueviller sur lui-même, comme sous l'effet d'une atroce douleur. Le reptile n'avait ensuite plus bougé et ses écailles s'étaient mises à fumer, puis à rougir, comme chauffées à blanc. L'odeur de corne brûlée s'était répandue dans les airs puis les écailles étaient tombées les unes après les autres, se racornissant et disparaissant dès qu'elles touchaient le sol, pour en laisser apparaître de nouvelles, à chaque fois plus claires que les précédentes.

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