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Chapitre IPetite explication...


Anaïs

Je n'ai jamais cru aux fantômes. Je n'y ai jamais cru. Je crois à la magie, mais pas aux fantômes. Je n'irais pas jusqu'à dire que tout les éléments non expliqués sont dû à la magie, mais je pense que la magie existe, quelque part. Quelque part sur cette terre, même si on le cache ou que ça n'existe pas réellement.

De ce fait, je lis beaucoup de livre imaginaire, sur des mondes fantastiques. La saga Fate, Fairy Tail... Et là, il y a quelque temps, j'ai commencé la nouvelle série Jujutsu Kaisen. Elle est trop bien. C'est sûr des exorcistes. Je vous la conseille, c'est vraiment trop bien.

Ça parle d'exorcistes qui se battent contre des fléaux, mais le héros finit par se faire posséder en quelque sorte par un d'eux, le plus puissant de tous. C'est aussi bien super sérieux (et violent par moment) que stupide.

Pour être honnête, j'espère qu'un jour, je pourrais vivre quelque chose dans le style. C'est bizarre, hein ? Surtout qu'une fois prise dedans, je suis sûre que je regretterais mon choix, mais pourtant... J'ai envi de rencontrer tout ces personnages et découvrir leur métier, même si je ne vis pas la vie d'exorciste en elle-même. Pourquoi ? La raison est simple : je ne crois pas aux fantômes. Je n'en ai jamais vu, je n'ai jamais eu la preuve qu'ils existent. C'est pour ça que je ne deviendrai jamais exorciste. J'aurais trop peur pour ça.

Pour être exorciste, en plus de ça, il faut apprendre à gérer son énergie lorsque l'on est en colère, qu'on pleure, qu'on a peur... Moi, je n'y arriverai pas. Je le sais.

Je suis une fille de première. J'ai du mal à vivre. Pas à cause de la nourriture ou quoi que ce soit, mais à cause des gens. Surtout ceux de ma classe. Oui, je me fais harceler. Je connais ça très bien. Trop bien, même.

En 4e, j'ai déjà vécu ça. Quelques gens de ma classe étaient contre moi et je souffrais tout les jours. On m'insultait, aussi bien dans mon dos qu'en face de moi. Les personnes allaient même m'accuser de choses dont j'étais innocente alors que c'était eux, les coupables. Les profs ? Il y en a un qui a tenté de m'aider parce qu'il aime ses élèves. Il ferait tout ce qu'il peut pour eux, surtout que j'étais une élève disciplinée qui écoutais bien ses cours. Seulement, il est trop gentil. Il ne sait pas s'énerver. Il a tenté, mais au bout d'une ou deux semaines, ça repartait. Les autres profs ignoraient ce qu'il se passait ou bien faisait ceux qui s'y intéressait, mais comme ils n'y arrivaient pas (vu qu'il ne faisait pas d'effort), ils abandonnaient.

J'étais simplement une bonne fille qui écoutait pendant les cours et qui était la plus douée de la classe (j'étais la première de la classe alors que j'avais sauté une classe, la CM2). J'étais simplement ça. Les autres élèves étaient soit des enfants de profs, soit des enfants de parents d'élèves ou bien la meilleure amie. Bien évidemment, ils préféraient s'occuper des autres élèves. Pas de moi. Même la directrice m'avait laissé à mon triste sort.

J'ai fini par inventé « Elle » pour pouvoir rester en vie et ne pas me suicider. « Elle » avait vécu une vie d'enfer mais continuait pourtant à vivre, prête à tout pour continuer de vivre. C'était mon héroïne. Je voulais devenir comme « Elle ».

En fin de compte, on a fini par déménager, pour le travail de mon père. Je pensais me faire une belle nouvelle vie dans cette nouvelle ville. Je me trompais. Ma fin d'année en 3e était bien (j'ai déménagé en cours d'année). La 2°, elle...

J'ai essayé de m'intégrer dans mon groupe classe, suite à la proposition de ceux-ci, mais on m'a rejetée. On m'insultait dans mon dos au début. Je le prenais très mal car les souvenirs de 4e revenait, mais je laissais tombée. Je n'en parlais pas à mes amis, Claire et Louis. J'aurais dû.

Ça a fini par devenir beaucoup plus fort. Ils ont commencé à m'insulter en face de moi, quand mes amis n'étaient pas là. Ils ont même commencé à me frapper, en fin de cours. Ils m'ont fait pleins de choses, dont je n'ai pas envi de parler. Mieux vaut pas, ça serait trop long et douloureux.

Je n'ai jamais réussi à en parler. Jamais. Encore aujourd'hui, je continue de vivre ça, sans rien dire. Pourquoi mes amis ne se rendent compte de rien... ? Ça va bientôt faire un an, maintenant ! Ça me fait mal... Tellement mal...

À cause de ça, j'ai peur du monde en lui-même. Quasiment toutes les personnes sont horribles avec moi. Qu'est-ce que j'ai mérité pour subir tout ça... ? Je l'ignore. Ça me fait tellement souffrir.

Je n'en parle pas à mes parents. Ils ont déjà été des plus inquiets quand j'étais en 4e, mais comme rien n'avait changé, il s'inquiétait encore plus. Je ne veux plus qu'ils souffrent pour moi. Je ne dirais rien.

Hier soir, vendredi soir, les gens de ma classe m'ont emmenée de force dans un endroit à l'abri des regards. Ils ont voulu me violer et prendre tout ça en vidéo. J'ai eu peur. J'étais terrifiée. Heureusement, des gens sont passés à côté à ce moment-là, me laissant la capacité de m'enfuir. Ils le feront la prochaine fois. Lundi. Il faut que je parte. Que je fasse quelque chose. Je ne veux pas... Je suis terrorisée... Heureusement, mes parents ont prévu quelque chose sans le vouloir.

Mes parents, hier soir, nous ont parlées d'un surprise, à mes sœurs et moi. J'ai compris ce matin ce que c'était : demain, on part pour le Japon. Je suis tellement heureuse... Je le suis tellement ! J'ai toujours adoré le Japon, alors y mettre les pieds... C'est la meilleure chose au monde qui puisse m'arriver !!!

On part demain. J'ai hâte... !

Je ne m'attendais pas à ce qui allait pourtant se passer. De la souffrance que j'allais endurer. Quasiment dès qu'on est arrivé. Quelques jours après avoir mis nos pieds. C'était encore pire que l'idée de savoir que des gens voulaient me violer... C'était l'Enfer.

Une fois arrivée, on est partie d'abord dans la maison. On s'est installé très rapidement. Même si ce n'était pas pour longtemps, on a quand même notre petite maison (à louer) et un établissement. En fin de compte... Peut-être que mes parents ont compris qu'il y a quelque chose qui se passait dans mon établissement... ? Non. Impossible. Ce ne serait pas pour ça qu'on serait venu ici. Il y a tout de même mes deux petites sœurs. Enfin bon...

Pendant une semaine, je suis allée en cours tranquillement. J'ai un niveau correct en anglais et j'apprends le japonais et pour être honnête, les gens sont tous sympathiques avec moi. Ils m'ont gentiment accueilli. Je ne vais pas cacher que j'étais des plus mal à l'aise. Je cachais tout ça avec une grande facilité. Ça m'a énormément surprise aussi, je vous rassure.

Il a cependant une chose que j'ai trouvé étrange... Des personnes me semblaient familière... Comme si je les avais déjà vu quelque part, mais où... ?

Une semaine est donc passée. C'était assez rapide. Je n'avais plus les gens de ma classe et j'étais enfin au Japon. Enfin, quand je dis que je n'ai plus les gens de ma classe... Je continue de parler avec mes deux amis et... ceux qui me posaient des problèmes me harcèle par messages maintenant. Bah... Je les ignore. J'essaye, en tout cas. Ce n'est pas tout les jours facile, surtout quand je sais que lorsque je vais retourner en France, je vais extrêmement souffrir, mais bon...

On est donc le week-end (oui, je sais, c'était très rapide). Samedi, exactement. On rigole tous ensemble, mes deux petites sœurs et mes parents. On ne s'attendait pas à ce qui allait arriver. La journée est passée tranquillement mais il y a un truc qui m'a surprise : mes parents ont reçu des appels plusieurs fois de la même personne et semblaient avoir peur de quelque chose. Ils ont finis par répondre mais ce sont énervés et ont raccrochés. De la pub ? Non, pas possible. Il n'aurait pas réagi de la sorte. Étrange.

J'aurai compris très rapidement qui c'était. Beaucoup plus rapidement que ce que j'aurai pu m'imaginer.

Le soir est venu rapidement. On s'installe tous à table et quelqu'un vient sonner au portail. Hum ? Étrange... Il est tard, pourtant... Qui ça peut être ? Les voisins ? Mes parents se lèvent rapidement et regardent rapidement qui c'est. Ils pâlissent tout de suite. Ils se tournent vers nous, prêt à nous dire quelque chose mais se stoppent net. Nos deux parents crachent du sang et s'effondrent. La lumière s'éteint d'un seul coup. On crie toutes les trois de peur et je me précipite vers mes parents. Ils sont encore en vie, c'est bon. Mais qu'est-ce qu'ils ont eu d'un seul coup ?! Ma mère me prend ma chemise et me dit, en larme :

- Sauve-toi, vite... Avant qu'ils... n'arrivent...

- Qui donc n'arrive ? Nous ?

Je me tourne vers la voix. Un homme habillé avec une tenue étrange ainsi que deux autres personnes sont avec lui. Ils sont derrières mes sœurs, une lame sur la gorge de celles-ci.

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