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Chapitre 7

La chaleur du bain lui avait fait oublier la plaie non cicatrisée. Il se leva trop précipitamment pour perdre l'équilibre. Son menton heurta douloureusement le coin de la baignoire en faisant claquer violemment la dentition. Il se cramponna sur le bord pour récupérer l'équilibre, puis posa les pieds sur la serviette de sol. Mathieu se sécha rapidement, puis ouvrit un tiroir pour récupérer bandage, désinfectant. Il posa les fesses sur les toilettes pour soigner sa plaie à l'aine.

Une fois terminé, il croisa les doigts entre ses jambes pour se pencher pensif.

Certaines actions étaient irrémédiablement vouées à l'échec. Le bien, le mal ? Qui pourrait réellement épiloguer sur leur différence ? Mathieu avait longtemps respecté l'égalité entre les sexes. Il mettait un pied d'honneur à sauvegarder l'éthique du parfait gentilhomme, bonnes manières et courtoisie envers les dames. Ce n'était pas un héritage familial, mais des doctrines recueillies dans les ouvrages, des films.

Mathieu se souvenait parfaitement des meilleurs moments de sa vie. Il n'avait pas une mémoire inaltérable, n'enregistrait que certaines situations comme les relations amoureuses, les meilleurs moments de sa vie. 

Un laboratoire suisse avait publié les études anatomiques de cerveaux de treize personnes douées d'une « mémoire autobiographique hautement supérieure ». Grâce à des techniques d'imagerie sophistiquées, ils avaient démontré des modifications au niveau de neuf structures cérébrales de ces surdoués autobiographiques.

Les hypermnésiques ne faisaient guère mieux que la moyenne aux tests de mémoire habituelle, preuve qu'il s'agissait bien d'une compétence spécifique.

Mathieu se souvenait parfaitement de Darlene qui avait montré ses seins en CM2 à lui et Germain. Il avait encore une image parfaite de la poitrine de Stéphanie, la sœur majeure de Clovis qui les avait invités à la plage à ses quatorze. Son premier baiser remontait à l'anniversaire de ses seize ans, mais elle avait fait de même avec Charles, puis Éric, et enfin Lucas. Étrangement, il n'en avait qu'un vague souvenir, oublié son prénom. Il se frappa le crâne de la main. Comment s'appelait-elle ?

Sonia avait été la première à lui avoir offert sa poitrine, un accès inviolé à son sexe. Elle s'était dévêtue pour s'étendre en sous-vêtement sur son lit. La jeune blonde avait évité son regard en détournant, fermant les yeux. Ses parents se trouvaient à une vingtaine de mètres dans le salon. Il se souvenait du lit en rotin une place, de la tapisserie en dégradé couleur blanc et corail. Mathieu ressentait les accords fleuris bucoliques, frais et fruités et des profondeurs intenses, sensuelles et sucrées de son parfum.

L'accès à tous ses souvenirs avait un prix ! Il était difficile de pouvoir oublier les ruptures, de renoncer au passé.

Il n'avait aucun besoin de prendre des photos de ses compagnes, il lui suffisait d'y penser pour se le remémorer instantanément.

Mathieu termina de bander sa plaie, puis se leva pour se sécher le corps.

Il vida ensuite la baignoire pour la nettoyer.

La solitude commençait à être embarrassante, pesant ! Il termina de se sécher, puis quitta la salle de bain pour traverser la chambre nu. Comme il était agréable d'être propre, de sentir bon. Il avait commencé à s'habituer à la puanteur de ses vêtements.

Mathieu grimpa sur le lit pour s'étendre sur le dos. Il ferma les paupières pour songer à Mathilde.

À l'époque, il fréquentait un groupe de connaissances aux pensées, disons un peu dépravées ! Mathieu était timide, pas le moins du monde courageux, ni entreprenant, mais la rencontre de Sylvain, son cousin, Loïc allait faire éclore des sentiments refoulés. Sylvain occupait la chambre de la grande sœur, Loic, celle de la jumelle, Mathieu, la cadette.

Mathilde n'excitait pas vraiment Mathieu avec ses couettes, mais les rondeurs de la poitrine lui feraient oublier la coupe de cheveux. Elle affichait un agréable visage aux pommettes un peu rondes, des yeux marrons. Les parents avaient aménagé un espace de deux mètres de long sur cinquante de large dans le mur recouvert de coussins. Le coloris bordeaux ne coïncidait pas vraiment avec le mur blanc, mais il s'en contrefichait. L'adolescente s'enfonça dans l'immense coussinet dans le coin en laissant retomber les bras de chaque côté. Mathieu se pencha pour soulever le pull afin de glisser ses doigts dessous.

Étendu sur lit à baldaquin, il se souvenait encore de chaque seconde en compagnie de Mathilde. Il agrippa le coussin pour le faire glisser sous la tête.

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