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Chapitre 21


Matt avait brisé la vitre d'un magasin de vêtements pour se changer. Il portait désormais un jean, un sweat avec capuche, des chaussures de marche, un blouson en cuir.

Il accélérait le pas pour rejoindre le prisonnier. Matt devait savoir s'il était devenu porteur ou non du virus amélioré de la variole ? Il espérait sans réellement y croire que le liquide bleuté du caisson l'avait protégé de l'infection.

Les deux chercheurs en combinaison devaient bien détenir un remède en cas d'infection involontaire ?

Que ferait-il si ce n'était pas le cas ?

Il stoppa le pas en prenant conscience qu'il aurait dû revêtir une combinaison de protection. Trop tard !
Le virus ne devait pas être si volatile, sinon ils auraient installé des films plastiques en renfort des grillages épais.

Cette pensée ne le rassura guère !

Les rues désertes l'angoissaient toujours autant. Il était certes plaisant de n'avoir aucun interdit, de prendre tout ce que l'on désirait, mais la solitude devenait très rapidement dérangeante. Il avait pris plaisir à violer l'intimité de chaque demeure, mais rien ne valait une personne réelle.

Matt n'arrivait pas à concevoir la réalité, l'environnement néfaste ! Si réellement il existait une telle pandémie, l'état enverrait des patrouilles militaires, des drones. Il n'avait pour l'instant croisé que deux personnes. Ce ne devait pas être aussi grave !

De retour à la villa, il arpenta précipitamment le couloir menant à la chambre de la sœur cadette.

Il empoignait la porte lorsqu'un bruit suspect provenant de l'entrée le fit sursauter. Une pétarade de fusil mitrailleurs résonna dans le couloir en arrachant le parquet sur toute sa longueur. Son prisonnier était parvenu à se libérer et le prenait pour cible. Sa combinaison le gênait heureusement dans la précision de ses tirs.

— Tu fais moins le malin maintenant, hurla le virologue.

Matt leva les mains en restant sur le côté de la porte.

— Excusez-moi, mais il faut que vous compreniez que...

Une seconde rafale déchira le côté de sa chaussure de randonnée. Matt fit demi-tour pour s'enfuir tout en courant en zigzaguant. Le monde était devenu fou !

Matt n'était pas un mauvais bougre, il avait donné une fois cinq euros à un clochard ! Il lui arrivait parfois de donner sa place dans le tramway à une jolie femme enceinte ou une personne âgée pas trop désagréable. Il entendit une chute, des jurons, son poursuivant avait trébuché. Il accéléra pour rejoindre la fenêtre ayant longtemps servi de passage. Il débloqua le verrou pour la pousser, mais son poursuivant contournait déjà le coin.

— Je suis diabétique, j'ai mal évalué...

Les impacts des balles déchirèrent le sol jusqu'entre ses jambes.

— Insulinodépendant, murmura son agresseur ?

L'hésitation fut de courte durée, il pressa à nouveau la détente, mais rien ne se produisit. Matt en profita pour le bousculer brutalement avant de prendre la fuite. Le court délai confirmait que le virologue devait connaître un diabétique dans son entourage.

La panique provoqua une hyperglycémie, Matt s'essoufflait plus rapidement, peinait à garder l'équilibre. Il traversa bientôt le jardin pour prendre de l'élan en courant vers le mur. L'homme en combinaison ouvrit le feu, les balles traversèrent la niche pour terminer dans le mur. Matt s'arrêta pour lever les mains sans oser faire demi-tour.

— J'ai ouvert par mégarde le caisson du sujet 1. Qu'est-ce que je risque ?

— Qui êtes-vous ?

— Mathieu !

— Êtes-vous associé de prêt ou de loin avec le LV poxvirus ?

Matt ne pouvait empêcher le tremblement saccadé de ses avant-bras, il n'avait jamais été autant terrifié !

— Non, je vous jure, j'ignore même comment je suis arrivé ici ! Je vais crever ?

— Non, la visculine recouvrant le sujet 1 a inhibé toute infection, répondit-il en toussant.

— Que voulez-vous, que cherchez-vous ?

L'absence de réponse le fit se retourner. Il aperçut son interlocuteur face contre terre.

— Ça va, monsieur, demanda Matt en approchant ?

Apercevant avec dégoût des pustules sur le visage du scientifique, il le relâcha pour trébucher sur les fesses. Matt recula sur les mains, les pieds en frottant la terre du postérieur. Il ne pouvait quitter du regard le sang séché, les pustules recouvrant les contours des lèvres, des yeux.

Il perdit l'équilibre dans un fossé pour heurter violemment une surface rigide du crâne. Sa vision se brouilla, il perdit connaissance.




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