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Chapitre 34: Deux salles deux ambiances

Elektra quitta la pièce, alors que Mia regardait intensément la rousse, qui semblait gênée. La loup-garou s'approcha avec douceur, et dit d'une voix calme:

- Tu n'as pas mal ?

- Ça va. Tant que je ne bouge pas trop, ça a l'air d'aller... Qui m'a trouvé, dans la forêt ?

- C'est Elektra et moi. J'ai fais un rêve étrange où tu m'appelais à l'aide. Ça m'a réveillé, et grâce à son sort de traque, on t'a retrouvé. J'ai vraiment cru que... ses yeux s'embuèrent, t'allais crever. 

- Moi aussi. La douleur était... Intense. Je crois que j'ai rêvé de toi pendant ce temps là, c'était perturbant.

- Rêvé de moi ? Comment ?

- Pas d'une façon agréable. On s'est quittées sur une note un peu amère, dit Félice en fronçant les sourcils, sentant le regard de la violette lui échapper brusquement. 

- Ouais. Je sais. 

- Je n'ai pas envie d'en parler maintenant.

- ... Tu m'aimes encore, Félice ?

- Je... Tu as l'air d'être super copine avec Elektra, et ça me...

- On voulait réparer les pots que j'ai cassé. C'est parce que je t'aime que je me suis rapprochée d'elle, avoua Mia en la coupant. Mais je suis une idiote. J'ai conscience de ça... Elle m'a juste remis sur pieds après tout les évènements récents. 

- C'est gentil, alors. 

- Moi en tout cas, je suis heureuse de te voir à nouveau. J'ai eu super peur en te retrouvant à demi-morte.

- Tu exagères. J'étais simplement inconsciente, je...

- Il aurait pu te tuer.

La voix de Mia, d'habitude forte et pleine de joie et d'assurance, se brisa alors qu'elle sentait le doute s'insinuer dans son esprit. Elle laissa ses yeux s'emplir de larmes à nouveaux alors qu'elle disait d'un ton angoissé, serrant ses doigts entre eux:

- Je ne sais pas ce que j'aurais fait s'il t'avais tuée, Fél'... Je serais devenue complètement folle.

- Les loup-garous... Sont des créatures étranges, commença la rousse en tendant sa main couverte d'une perfusion, passant le bout de ses doigts abimés sur le bras de Mia. Ils n'ont aucune loi et aucune morale, mais pourraient tuer au nom de ceux qu'ils aiment. N'ai-je pas raison ? Lupa a perdu la tête en entendant Hélios faire du mal à Elektra, alors qu'il était son ami d'enfance et qu'elle n'était qu'une relation pansement pour elle. Elle était prête à tuer celui qu'elle appréciait le plus pour sauver celle qu'elle ne connaissait même pas. Par loyauté. Il semblerait que la fidélité soit une caractéristique qui vous seye bien.

- Ce n'est pas parce que je suis loup-garou que je te suivrais jusqu'au bout du monde, répondit doucement la violette avec sagesse, prenant sa main dans la sienne. C'est simplement parce que je t'...

Félice se tourna brusquement sur elle-même et poussa un petit cri de douleur. Mia posa une main sur son épaule, inquiète, avant de se retourner pour regarder une silhouette rousse entrer dans la pièce à toute vitesse.

- Hélios ?!

=^.x.^=

Elektra entrouvrit la porte timidement, la tête légèrement inclinée comme pour s'excuser avant même de parler. Elle eut un petit raclement de gorge, l'air profondément mal à l'aise.

Euh, pardon, je dérange. J'ai laissé Mia s'expliquer avec Félice, dit-elle en toussotant, ses joues prenant une teinte rosée sous l'embarras.

Elle n'avait pas prévu ce qu'elle allait voir. Les deux femmes qu'elle venait de rejoindre étaient étroitement enlacées, leurs corps presque fusionnés. Lupa et Perséphone s'embrassaient depuis un moment, totalement indifférentes au monde extérieur. Elektra avait attendu, d'abord par politesse, espérant qu'elles finiraient rapidement, mais son impatience avait fini par l'emporter.

Les deux femmes se séparèrent à contrecœur, leur souffle saccadé et leurs lèvres encore humides. Un mince filet de salive reliait leurs bouches, et Lupa, toujours captivée, ne quitta pas Perséphone des yeux. Dans son regard, une lueur dévorante d'amour fou brillait, une intensité presque incontrôlable.

Perséphone, quant à elle, semblait moins sûre d'elle. Ses mains sursautèrent nerveusement alors qu'elles se posaient sur les épaules de la loup-garou, tentant de retrouver un semblant de contenance. Elle se tourna maladroitement vers Elektra, bredouillant :

F-formibadle... je veux dire : formidable ! Tout va bien de ton côté, Eklektra ?

Lupa éclata d'un rire rauque, inclinant légèrement la tête. Elle la corrigea d'une voix amusée:

Elektra, chérie.

Elektra haussa un sourcil, un mélange de lassitude et d'amusement dans son expression.

De mon côté ? Elle répéta la question comme si elle essayait de comprendre comment formuler une réponse honnête. Oh, tout va bien. Enfin... Si on oublie que j'étais en train de croire à une relation stable avec une femme qui est folle amoureuse d'une autre. J'ai revu mon ex, failli mourir dans une tentative d'assassinat, et pour couronner le tout, j'ai dormi avec la petite amie de mon ex... tout en répondant à la question de la meuf de mon plan cul.

Perséphone écarquilla les yeux, visiblement perdue dans ce résumé chaotique. Lupa détourna le regard, se grattant l'arrière de la tête, mal à l'aise.

Ancien plan cul, précisa-t-elle rapidement, évitant le regard inquisiteur de la blonde.

Donc, reprit Elektra en croisant les bras, vous m'excuserez, mais je crois que je vais m'éclipser. Je vais retourner bosser au bar, seule. Vous allez continuer vos petites vies parfaites de couples... et moi, je vais aller panser mes plaies, parce que, putain, j'en ai chié avec vous quatre.

Elle tourna les talons, son pas rapide et déterminé trahissant sa colère à peine contenue. Avant de franchir la porte, elle lança par-dessus son épaule :

Patronne, on se voit demain. Et n'oubliez pas de payer Perséphone, hein ? Parce que c'est elle qui met de l'ordre dans la cour.

Sans attendre de réponse, Elektra quitta l'hôpital, ses bottines en cuir résonnant sèchement dans le couloir.

Perséphone, toujours debout à côté de Lupa, observa la silhouette de la barman s'éloigner, un mélange de culpabilité et de curiosité dans ses yeux.

Combien de femmes as-tu blessées, Lupa de Ranagan ? demanda-t-elle pensivement, son ton empreint d'une douceur presque glaciale.

Lupa détourna les yeux, sa mâchoire se contractant.

Euh... Trop. Mais jamais intentionnellement.

Perséphone plissa les yeux, scrutant le visage de la loup-garou.

Vais-je être la prochaine ?

Lupa se redressa immédiatement, son regard doré brillant d'une sincérité farouche.

Non. Je t'aime, Perce. Tu le sais bien.

Un sourire triste effleura les lèvres de la vampire.

L'amour, ce n'est pas suffisant pour construire une relation saine. Ce n'est pas suffisant pour être heureux... ou payer un loyer. C'est bien ce que nous a appris le passé. Ce qu'on partageait n'était pas suffisant contre mes fiançailles.

Lupa baissa les yeux, le poids du passé alourdissant ses épaules.

Je sais, murmura-t-elle. Et tu ne sais pas combien de fois j'ai refait toute cette merde dans ma tête. Combien de fois j'ai essayé d'effacer mes erreurs... Cette nuit-là, quand tu m'as demandé de me fiancer avec toi pour te protéger de Ray...

Perséphone releva la tête, le souffle court.

Oui ?

Lupa inspira profondément, ses mains tremblant légèrement.

Je suis prête, désormais.

Les yeux de Perséphone s'écarquillèrent.

Q-qu'est-ce que tu veux dire par là ? bégaya-t-elle, ses joues s'empourprant furieusement. Prête à quoi ?

=^.x.^=

Hélios traversa la pièce à grandes enjambées, ses bottes résonnant contre le sol de pierre. Son regard vairon—l'un d'un bleu glacé, l'autre d'un vert brûlant—était rivé sur Félice, allongée sur le lit d'hôpital. Elle recula instinctivement en le voyant approcher, mais son corps meurtri la trahit. Un halètement de douleur s'échappa de ses lèvres alors qu'elle tentait de se redresser. Ses côtes brisées et son bras en écharpe rendaient le moindre mouvement insupportable.

Mia, postée près du lit, observait la scène, sidérée. Ses yeux verts fixaient l'homme avec une méfiance croissante, mais elle ne bougea pas.

Ma sœur chérie, murmura Hélios, un sourire étrange effleurant ses lèvres.

Il s'arrêta au pied du lit, ses prunelles scrutant chaque blessure sur le corps de Félice.

Comment vas-tu ? Ray m'a raconté...

Félice, malgré la douleur, soutint son regard, sa voix faible mais mordante :

Mieux que... quand j'étais inconsciente, j'imagine. J'ai un bras cassé et des bleus partout.

Hélios serra les poings, une ombre passant sur son visage.

C'est affreux. Tout ça à cause de cette femme... souffla-t-il d'un ton glacial.

Mia fronça les sourcils, analysant chaque mot. Elle remarqua alors un pansement sur le visage d'Hélios, couvrant une partie de sa joue. Son apparence la troublait profondément. Il avait les mêmes cheveux roux flamboyants que Félice, la même carnation pâle, mais il y avait quelque chose de sinistre en lui. Son visage semblait presque désordonné, comme une peinture que l'artiste aurait voulu rendre parfaite, mais qui avait sombré dans une obsession déformante.

Leurs regards se croisèrent, et un frisson parcourut Mia. Elle avait l'impression de faire face à une version maléfique de Félice, une ombre tordue de sa douceur et de sa lumière.

Quelle femme ? demanda-t-elle, sa voix plus dure qu'elle ne l'aurait voulu. Elektra ?

Hélios tourna lentement la tête vers elle, un rictus se dessinant sur ses lèvres.

Elle.

Avant qu'elle ne puisse réagir, un souffle magique jaillit de sa paume. Mia fut projetée contre le mur avec une violence inouïe. Son crâne heurta la surface dure, et l'air s'échappa de ses poumons. Sa chevelure violette se désordonna sous l'impact. Félice poussa un cri, se débattant vainement pour sortir du lit, mais son corps ne lui obéissait pas.

Hélios ! hurla-t-elle, sa voix brisée par la panique.

Le magicien ignora sa supplique. Il s'avança vers Mia, son aura oppressante emplissant la pièce d'une énergie suffocante. Ses doigts s'enroulèrent autour des poignets de la loup-garou, les plaquant violemment contre le mur. Il s'approcha si près qu'elle pouvait sentir son souffle chaud, chargé d'une odeur métallique et âcre.

Mia grogna, tentant désespérément de se libérer. Ses muscles se contractaient, son instinct de survie hurlait, mais la magie d'Hélios immobilisait chaque fibre de son être.

J'ai enfin compris, murmura-t-il, son ton doux contrastant avec la brutalité de ses actes. Grâce aux chevaliers, tout s'éclaire. C'est toi le problème.

Mia écarquilla les yeux, son souffle court.

Je ne savais pas que tu étais dans une nouvelle relation, Félice. Mais je te pardonne pour cela. Ne t'inquiète pas, ajouta-t-il d'un ton presque rassurant, comme s'il parlait d'un simple malentendu.

Hélios, non... supplia Félice, sa voix brisée.

Le roux tourna à nouveau son regard fou vers Mia. Ses prunelles vairons semblaient briller d'un éclat surnaturel, hypnotique. La loup-garou sentit la terreur l'envahir, ses instincts lupins hurlant face à ce prédateur imprévisible.

- Ne fais pas ça !

Mais il leva la main, indifférent à la détresse de sa sœur. Ses doigts s'abattirent sur le front de Mia avec une force dévastatrice. Elle sentit une douleur fulgurante, comme si sa tête était percée de l'intérieur. Les doigts du magicien semblaient littéralement entrer dans son crâne, son esprit forcé de s'ouvrir à une invasion brutale et dévorante.

Tout autour d'elle vacilla. La pièce disparut, engloutie par un vide abyssal et un hurlement silencieux déchira son esprit.

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