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Chapitre 29: La tourmente de mes chants viendra réchauffer les coeur

Lupa se leva, comme brûlée. La porte se referma, claquant magistralement. Ébranlée par la vue de Perséphone, par sa moue horrifiée, puis par la rapidité avec laquelle elle avait comprit ce qu'il se passait dans la pièce.

C'est en sentant son souffle se couper que Lupa sut immédiatement qu'elle avait fait une bêtise. Une bêtise qui déchirait son coeur. Une douleur physique lui lacéra la poitrine alors qu'elle se leva brusquement, levant aussi Adèle qui la regarda avec un mélange de surprise et de déception.

- Reprenons ce que nous faisions... murmura-t-elle, le regard tendu.

Lupa, les yeux grands écarquillés, regarda autour d'elle comme si elle se réveillait d'un rêve. Cette sensation. Celle d'être prise sur le fait, comme lorsqu'elle faisait des bêtises en étant plus jeune. Celle d'avoir déçu sa mère, un ami, un frère de coeur. Celle de s'être déçu soit même. Et le dégout, le rejet. Lupa approcha doucement sa bouche de sa joue et y déposa un baiser qui s'efforça d'être le plus doux possible.

- Je... Vais aller me coucher. Je suis fatiguée. On se voit demain...

Adèle posa sa main sur son épaule, leurs yeux partageant cette même lueur de vérité. Elles savaient. Mais Lupa se retira, passant le pas de la porte avec un air terrassé. 

Elle ferma la porte et resta devant, figée, le coeur battant. Ses poils s'étaient dressés sur ses avant-bras. Aucun mot n'aurait pu décrire ce qu'elle ressentait. À ce propos, elle n'était même pas sûre elle-même de vouloir penser à ce qu'elle aurait traversé comme émotion.

Sans réfléchir, elle bondit dans l'escalier. Perséphone ne devait pas être loin, elle était partie il y a quelques minutes. Bientôt, la louve se retrouva au rez-de-chaussée, se tenant la poitrine. Au fond de sa cage thoracique, un jardin secret refleurissait douloureusement. Elle n'arrivait pas bien à reprendre sa respiration, et voyait double à cause du manque d'oxygène.

Elle l'aperçut, qui sortait des jardins en tenant dignement les châles qui entouraient une chemise longue de nuit. Elle était magnifique, sa peau pâle faisant ressortir ses lèvres rouges et ses cheveux blonds qui lui arrivaient à la taille. Son maquillage avait coulé, et dans ses yeux se refléta la surprise de voir Lupa campée là, pliée en deux, essayant de retrouver son souffle et son coeur brisé en mille morceaux par terre. 

Elle ne lui lança qu'un regard avant de se détourner, menton haut, et de partir à grandes enjambées vers la salle à manger.

- Perce ! dit Lupa, la respiration tremblante.

- Ne m'appelez pas comme ça.

Le vouvoiement. Lupa déglutit, la suivant au pas de course.

- Perséphone.

- Je vous en prie !

- Attend moi !

- Vous m'avez assez tourmentée comme ça, non ? dit Perséphone en faisant volte-face, ses cheveux fouettant l'air.

La rougeur de ses pupilles et la blessure de sa voix renforça la culpabilité de Lupa.

- Arrête toi... On peut s'expliquer.

- Je n'ai rien à vous expliquer.

- Arrête de me vouvoyer !

Elles atteignirent bientôt les cuisines, et la blonde furieuse fut bientôt dans une impasse. Grondant comme un chien en cage, elle se retourna, giflant presque Lupa de son regard flamboyant. La louve apprit quelque chose ce soir.

On ne blessait pas impunément Perséphone de Brières. Sa lèvre tremblotait alors qu'elle lui jetait un regard implorant, se rapetissant tant qu'elles faisaient la même taille.

- N'ose même PAS m'adresser la parole, menaça la vampire en retroussant ses deux canines acérées de dédain. N'ose MÊME PLUS poser ton regard dégueulasse sur moi, et si je retrouve une seule pensée à mon égard, je t'arracherais la tête pour que tu n'en aie plus aucune. 

Les sourcils de Lupa décrivirent deux virgules alors que son visage se défaisait. Le sérieux, la colère et la haine dans le regard de Perséphone la maintenaient à distance, la tenaient en joue. Les deux mains qu'elle avait tendu, dans le prolongement de sa poitrine, paumes ouvertes, eurent un mouvement de recul. Comme une proie tétanisée devant son prédateur.

- Est-ce que c'est COMPRIS ! dit la blonde en élevant la voix, hors d'elle.

- Perséphone, je suis vraiment désolée, bredouilla la brune.

- Tu sais quoi ? cracha Perséphone en s'appuyant sur le rebord, ses yeux brillant faiblement, rouges. Je ne te crois même pas. Je n'accepterais aucune excuse, en fait. Parce que tu. N'es. Pas. Désolée. Tu es une putain de charo à la con, un baisodrome qui prendrait tout ce qui passe !

Des larmes perlèrent à ses yeux alors qu'elle disait entre ses dents, cachant son désespoir.

- Et moi je pensais que tu pourrais être plus que ça. Que tu pourrais agir mieux qu'un homme, contrôler tes pulsions, essayer de ne pas prendre tout ce qui bouge. Mais non. Toi tu trompes ta conjointe avec moi, puis tu fais la même chose avec ma propre sœur !

- Je ne t'ai pas trompée, on est pas ensemble ! dit Lupa en déglutissant, regrettant immédiatement ces mots.

Le regard de Perséphone se fit glaçant alors que ses jambes tremblaient légèrement sous son poids. 

- Et on ne le sera jamais, répondit elle, les lèvres pincées. Je te déteste.

- Perce, tu n'es pas dans ton état normal.

- JE TE DETESTE ! répéta la vampire en réprimant un haut-le-coeur.

La main de Lupa se posa sur sa joue, alors que la tête de la blonde tanguait légèrement. Son regard se brouillait, était ce de sa colère qui débordait, sa peine qui faisait trembler ses jambes, son coeur qui faisait dérailler ses cordes vocales ?

La chaleur de la paume de la loup-garou éveillait en elle des sensations bestiales. Après tout, ce n'était qu'un énorme morceau de viande, à portée de crocs... Elle n'avait qu'à faire un mouvement pour déguster son cou tendu, moelleux.

- Ca va ? Est-ce que tu te sens bien ? disait Lupa en regardant les yeux de Perséphone dans le vague, la salive abonder à ses lèvres.

Celle-ci reprit ses esprits alors que la loup-garou l'avait assise sur le comptoir, évitant ainsi qu'elle ne s'écroule par terre. Tout était flou autour d'elle, à part la peau chaude de la brune qui semblait palpiter et murmurer "croque moi". Lupa avait positionné son bassin entre ses cuisses, et posait ses deux grandes mains sur ses épaules, son visage près du sien, regardant avec inquiétude ses pupilles dilatées.

Elle poussa un grognement de surprise lorsque Perséphone fondit sur son cou, tel un rapace, et la mordit. La douleur se fit vive, puis s'apaisa alors qu'elle sentait la langue chaude de la blonde dans son cou. Leurs coeurs battaient à vive allure, l'une parce qu'elle se repaissait, et l'autre parce qu'elle se trouvait proche de la femme qui alimentait ses passions.

Lupa se laissa faire, ouvrant quelques boutons de sa chemise pour agrandir son terrain de morsure, et passa une main dans les longs cheveux lisses de sa belle. D'une main sèche, la blonde plaqua son poignet au comptoir, cherchant l'autre de ses doigts de fée. La brune se laissa faire sagement, ayant peur de réveiller la furie qui s'était montrée en elle juste avant.

Perséphone releva ses yeux bleus délavés, un filet de sang coulant de son menton. Désormais à quelques centimètres du visage de Lupa, elle la dévisagea un moment avec plénitude avant de déclarer d'un ton écoeuré:

- Mais tu as raison. On s'est connues par le sexe et ça restera uniquement du sexe. A la fin de se séjour, tu repartiras avec ma soeur, tu vivras ta vie avec elle, et moi je vais vivre ma vie avec Ray. On n'aura jamais d'histoire commune. Tu n'es rien pour moi et je suis rien pour toi, puppy.

Les oreilles de Lupa se tapirent à l'arrière de son crâne alors qu'elle sentait les lèvres de Perséphone se poser sur les siennes divinement. Elles eurent un gout de larmes, celles qui dévalaient du visage de la blonde.

- Alors donne moi du plaisir.

- Perce...

- Maintenant !

- Fais-le.

Un sanglot resta coincé dans la gorge de Perséphone, qui l'affronta de ses grands yeux bleus qui laissaient s'évader des larmes incontrôlables. Mais la haine faisait bouillir l'eau qui inondait ses joues, elle serrait les deux poignets de Lupa contre le comptoir.

- Tu pleures... murmura Lupa, atterrée.

- Dépêches toi, répondit Perséphone en détournant le regard, déboutonnant les derniers boutons de la chemise de Lupa, initialement blanche, où coulait quelques gouttes de sang.

Elle y posa la bouche, déposant des baisers sur cette peau ferme, au parfum enivrant, mordant sa chair de ses crocs de vampire. Lupa eut un léger soupir à la fois inquiet et concupiscent, sentant les doigts de Perséphone la libérer pour enlever sa chemise.

- Tu es sûre ?

- Oui, ordonna la blonde avec un claquement de langue, sentant les larmes sur son visage se tarir, le désir prenant le pas sur la douleur.

Lupa caressa sa joue, prenant son visage en coupe devant elle pour s'assurer qu'elle ne perde plus sa bouche dans sa poitrine, et descendit la fermeture éclair dans son dos, s'assurant en même temps d'y déposer des caresses.

Elle aurait habituellement déchiré la robe, et se serait jetée sur elle pour faire bruler leur ardeur au plus vite. Mais il fallait rester discret, et elle n'aurait jamais osé déchirer quelque chose appartenant à Perséphone.

Elle la posa au sol, aux pieds de la blonde qui les balançait, dans le vide. Cette dernière eut un petit reniflement, frissonnant à cause de la froideur du comptoir contre ses cuisses nues. Lupa essaya de l'embrasser doucement mais Perséphone repoussa ses lèvres du plat de la main, sèche. Mais Lupa n'insista pas, et déposa de nombreux baisers sur son cou délicat que la jeune femme releva pour lui laisser un accès facile.

Si la brune aurait pu, elle y aurait déposé tout ce qu'elle ressentait pour elle. Mais les mots et Lupa, ça faisaient 3. Mais l'amour et Lupa, ça faisait 3. Elle voulait que Perséphone se sente bien, calme son courroux. Si elle devait obéir pour y parvenir, alors ça lui convenait. Elle pouvait même y prendre gout.

Ses lèvres descendirent son buste, y déposant parfois des suçons, sentant Perséphone se tendre, réceptive aux caresses dans son dos qui descendaient jusqu'à ses fesses. Sa bouche s'attarda sur ses seins, elle dégrafa son soutien-gorge pour humer sa peau nue, laiteuse.

Désormais, tout sentiment amer avait quitté la louve qui s'arrêtait de penser face à cette vue qui lui semblait enchanteresse, magique. Elle eut vite fait d'enlever tout vêtement qui barrait la route de ses désirs, Perséphone ouvrant les cuisses.

Mais pas docilement. La bouche de Lupa s'approchant dangereusement de son bas-ventre, elle l'attrapa par les cheveux et releva sa tête. La brune couina douloureusement en attrapant la main qui la relevait.

- Pas avec la bouche, dit simplement Perséphone, la fixant de ses yeux ardents de désir et d'amertume. Je veux voir ton visage.

Lupa hocha la tête, le coeur battant, la main de Perséphone se faisant douce dans ses cheveux et les caressant. Elle posa sa main sur sa croupe, la caressant de l'autre main.

Alors que ses doigts frottaient, pénétraient, le corps de la blonde se cambrait divinement. Lupa la regarda, les sens en ébullition, la main de la blonde sur sa poitrine la rendant folle. À nouveau, elle voulut approcher ses lèvres mais Perséphone détourna la sienne pour qu'elle vienne l'embrasser dans le cou.

Consciente de son échec, la loup-garou redoubla d'effort, son pouce stimulant son clitoris, ayant le mérite de redoubler les gémissements de la vampire. Celle-ci n'y tint plus et se posa contre le buste de Lupa, bougeant ses hanches sans pouvoir s'arrêter. Lupa déposa des baisers dans ses cheveux. Sur la barrière de ses lèvres, tout les mots doux y trouvèrent une barrière.

Perséphone parvint à atteindre l'extase, les larmes aux yeux. Reniflante, elle regarda Lupa poser ses mains sur le comptoir désormais sali, et la regarder avec de grands yeux doux.

- Fais pas... Ton air de... Chien battu, haleta-t-elle, passant une main dans ses propres cheveux pour les recoiffer.

Lupa ne dit rien et l'enlaça soudainement, serrant Perséphone contre elle.

- Qu'est-ce que tu fais. Lâche moi, dit froidement la blonde.

La louve, tête baissée, le regard fuyant, eut vite fait de reboutonner sa propre chemise, et de remettre les vêtements de la blonde avec douceur. Celle-ci avait des larmes dans les yeux, mais un air revêche. Et surtout, signe que son corps fatiguait vite, elle avait les mains qui tremblaient légèrement. Lupa la souleva en passant une main autour de sa taille et une main sous ses genoux repliés.

- Qu'est-ce que tu fais, dit la vampire en se tortillant.

- Je te met au lit, Perce.

- D-d'accord, dit celle-ci, posant une main sur le torse de Lupa.

Elle eut vite fait de monter les marches grinçantes, portant la blonde comme si c'était un vulgaire sac de pomme de terre tant elle était légère. Ouvrant la porte de la chambre de Perséphone, elle la déposa avec douceur sur son lit double.

- On va vivre avec nos vrais amants, maintenant. On va faire ce qu'on nous demande. C'est compris ?

- Ouais, souffla Lupa en refermant la porte, Perséphone se retournant dans le lit pour être dos à elle.

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