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Chapitre 27: Le pantin des soeurs de Brières

Lupa se retrouva dans l'escalier, sentant une colère sourde monter en elle. Son coeur battait vite, elle grondait et sa queue battait dans l'air, derrière son dos. Elle avait chaud, terriblement chaud. 

Il n'était pas surprenant d'apprendre que la louve ne savait pas gérer de telles émotions. Elle n'avait jamais considéré Mia autrement que par son corps. La voir comme un être à penser, une personne avec qui discuter, se disputer, même ! la rendait confuse. 

À partir de quel moment les "femmes" s'étaient-elles rebellées contre sa magnifique personne ? Depuis quand se laissait elle ainsi dominer ?! (Lupa ne comptait pas la fois où Perséphone et elle étaient en convalescence, ça c'était une très bonne partie de jambes en l'air.) Cela devait cesser. Son coeur battait à toute allure, et une curieuse impression serrait son coeur.

- Tu ne serais pas jalouse, par hasard ? 

Lupa s'arrêta net. Etais-ce sa conscience qui avait prononcé ces mots ? Oui, elle était jalouse. Elle détestait voir Perséphone à côté de ce raté, cette main qu'il avait posé sur sa cuisse, détestait le peu de regard que la blonde lui octroyait, son air froid lorsqu'elle lui répondait...

- Félice et Mia. J'imagine que ça doit faire bizarre.

- Ah, tu parles d'elles.

La grande louve se tourna presque brusquement, manquant de fouetter involontairement une ombre noire.

Adèle était adossée à un carreau, nonchalante, la fixant de ses beaux yeux noirs terre-à-terre. La brune passa une main dans ses cheveux, faisant tinter les boucles d'oreilles à ses cheveux. Elle regarda le maquillage noir de la fille de Dracula.

- Ton mascara a coulé. 

- Oui, dit Adèle d'un ton pensif.

Lupa s'approcha, calmée, pour gratter légèrement sa joue où se trouvait des résidus de maquillage. La joue d'Adèle fut écorchée par la griffe pointue de la brune, mais elle n'en dit rien. Ce n'est que lorsque sa peau commença à suinter de sang que l'autrice de la blessure s'exclama:

- Merde...!

- Tu n'as pas de coupe ongles ? demanda la noiraude sans sourciller alors que la louve se confondait en excuses. 

- Non, avoua Lupa. Mais j'en aurais bien besoin.

Elle réprima un léger frisson indescriptible lorsque la vampire lui prit la main pour la tirer derrière elle, marchant jusqu'à sa chambre. Lupa la suivit, trainée presque de force. Des pensées intrusives infiltraient son esprit, elle se demanda sincèrement si Adèle allait la mettre dans son lit (en espérant qu'elle soit aussi douée que sa soeur).

En voyant la mine confuse de Lupa qui, lorsque Adèle ferma la porte de sa chambre à clefs, verrouillant l'imposant cadenas sur sa porte, commençait à déboutonner sa chemise, elle la regarda avant de dire simplement:

- Mon coupe ongle est dans ma chambre, idiote.

Adèle n'eut même pas le temps de finir sa phrase qu'elle était brutalement plaquée contre un mur, poignets tenus par l'imposante poigne de Lupa qui grogna à son oreille:

- Idiote ? Tu te prends pour qui ?

La noiraude écarquilla les yeux, mais le bassin de la louve l'empêchait tout mouvement, et elle semblait assez énervée. Lupa ne pouvait voir son expression, mais sentit son teint passer de blafard à rouge. Se demandant si elle était énervée ou gênée, elle s'écarta légèrement pour regarder son visage. 

Adèle rougissait, se mordillant la lèvre. Déstabilisée, la loup-garou la lâcha, comme brûlée. Elle ne put détacher son regard de celui de la vampire, une attraction étrange qui fit battre son coeur dans toute sa cage thoracique qui s'embrasait. 

- Je... Désolée. J'étais énervée, tout à l'heure... Je pars au quart de tour. 

- Pas de soucis, murmura Adèle en massant ses poignets, passant sa langue sur ses lèvres. 

Elle se décolla du mur sous l'oeil interdit de Lupa, et s'empara d'un coupe ongle dans la salle de bain affiliée à sa chambre. Pendant qu'elle farfouillait dans ses maquillages gothiques et ses habits en vrac, la louve s'assit sagement sur le bord du lit, regardant sa chambre. 

Des poster de groupes de musique peu connus, des symboles étranges, et pas mal de livres un peu partout. Tout le contraire de Lupa, qui adorait le jazz et détestait lire (les loup-garous étaient en général dyslexiques).

La vampire s'assit sur ses genoux. Lupa la regarda, elle était un poids plume sur ses cuisses musclées. Puis, elle s'empara de ses mains griffues, les posant sur ses propres genoux. Ainsi, on aurait pu dire que Lupa l'enlaçait, et le contact tiède des cuisses de Adèle sous ses doigts la fit frissonner. 

Elle coupa ses ongles un à un, dans le plus grand des silences. Les légers frémissements de l'échine de Lupa à chaque fois que Adèle remontait légèrement sa main sur sa cuisse lui arrachèrent quelques mots.

- Qu'est-ce qu'on fait...?

- Tu sais, toute cette satanée famille m'a toujours considérée comme la petite soeur de service. 

Lupa posa sa tête sur son épaule, leurs souffles se mêlant sans que leurs regards ne se croisent.

- Toujours à accomplir les mauvaises tâches. À me coltiner les mauvais petits amis, ceux que ma soeur ne voulait plus. 

- Ah... grogna Lupa en sentant que la noiraude posait le coupe ongle sur le lit à côté d'elles. 

- On m'a toujours trouvée moins belle, moins gentille, moins discrète. Je n'accomplissais pas mon rôle de femme qui m'était incombé. J'étais trop bruyante, j'avais trop d'esprit, d'avis. 

- Je ne trouve pas ça mal.

- Pas eux. Ils préfèrent toujours ma soeur. Tout le monde n'a d'yeux que pour elle, pour sa beauté. Pas toi ?

Lupa déglutit.

- Non, pas moi.

- Ils ne me croient jamais capable de plaire, de séduire, de choisir quelqu'un moi-même. Mais j'ai grandi, je ne suis plus une enfant. J'ai envie de me débrider.

- Là maintenant ? souffla Lupa très doucement, d'une voix rauque.

- Là maintenant.

Lupa posa doucement ses mains sur sa poitrine, accompagnée par les mains de Adèle au dessus, malgré leur diamètre bien inférieur. Elles épousaient parfaitement leur forme, et la louve les pressa doucement, écoutant les soupirs de la vampire.

Ce fut le moment où la porte s'ouvrit à la volée pour découvrir une Perséphone discrète, dire d'une petite voix "Lupa ?"

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