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TOME II - XXXIII.

Ariane dévala les marches aussi vite que ses jambes lui permettait. Elle manqua de glisser plusieurs fois, mais elle arriva rapidement à destination. Elle s'arrêta en haut du dernier escalier. Son regard rencontra celui d'Haldir. Il lui offrir un sourire empli de douceur. Elle s'empressa de descendre les marches restantes, sauta même la dernière, et se jeta au cou de l'elfe, qui se retrouva pris de court.

— Oh, je suis si heureuse de vous voir !! s'exclama-t-elle.

Haldir tapota gentiment son dos.

— Le plaisir est partagé, Ariane, affirma l'elfe avec un sourire.

— Mais qu'est-ce que vous faites tous là ??

— J'allais justement y venir avec le Roi Théoden, expliqua Haldir en désignant le Rohirrim, qui avait l'air abasourdi.

Ariane se retint de lâcher un rire.

— Comme je le disais, reprit Haldir, il existait autrefois une alliance entre les Elfes et les Hommes. À cette époque, nous avons combattu et périt ensemble. Nous sommes venus honorer cette allégeance.

Ariane, qui ne lâchait plus le bras de l'elfe, dut s'écarter lorsqu'elle entendit Aragorn arriver en trombe, suivi de près par Gimli et Legolas. Le Rôdeur avait un immense sourire aux lèvres.

— Mae Govannen, lui dit-il en s'approchant.

Il sembla hésiter un court instant, puis étreignit Haldir. Ce dernier fut à nouveau surpris, mais ne dit rien. Il échangea un regard amusé avec Ariane, avant de reprendre son sérieux aussi vite.

— Vous êtes plus que bienvenus, dit alors Aragorn, regonflé à bloc.

Ce fut ensuite à Legolas de saluer Haldir, avec toute la pudeur qui les caractérisait.

— Nous sommes fiers de servir à nouveau aux côtés des Hommes, déclara l'elfe de la Lòrien.

Ariane ne put contenir son euphorie plus longtemps. Elle tremblait presque sous le coup de l'émotion. Legolas vint l'apaiser en posant une main sur son dos.

— Quelle chance, n'est-ce pas ? lui glissa-t-il.

— Oh, c'est le cas de le dire ! Ma lueur d'espoir s'est transformée en immense soleil.

— C'est plutôt poétique, comme métaphore.

— Venant de toi, c'est le plus beau des compliments, le taquina la jeune femme.

Legolas lui sourit.

Les elfes et les hommes se retrouvèrent bientôt en haut des remparts, dans le silence le plus complet. La nuit était humide et glaciale, et Ariane tentait tant bien que mal de se réchauffer en soufflant dans ses mains. Elle sentit soudain un doigt lui tapoter l'épaule. Elle se tourna vers Aragorn, qui lui tendit ses longues mitaines.

— M- Merci, répondit-elle dans un souffle.

Elle les enfila sans attendre. Celles-ci lui arrivaient facilement jusqu'aux coudes. Ce n'était pas grand chose, mais ça suffisait à lui remettre un peu de baume au cœur.

Les quatre compagnons attendaient patiemment au milieu des elfes. Lorsqu'une lueur apparut au loin, Ariane en eut le souffle coupé. Il ne fallait pas qu'elle flanche maintenant. Elle irait jusqu'au bout de cette nuit.

— Mon ami, dit soudain Gimli à Aragorn. Quelle que soit votre chance... pourvu qu'elle passe la nuit.

Un tonnerre gronda.

— Vos amis sont avec vous, Aragorn, fit Legolas.

— Pourvu qu'ils passent la nuit... répéta Gimli.

Ariane garda ses bras croisés contre sa poitrine, emmagasinant un peu de chaleur. Il fallait qu'elle vide sa tête, qu'elle ne pense plus à rien. Il n'y a que comme ça qu'elle y parviendrait.

Un second coup de tonnerre leur parvint aux oreilles, et la pluie commença à tomber juste après.

— Oh, la poisse... grimaça la jeune femme.

Legolas passa un bras autour de ses épaules et la serra contre lui. Elle ne réfléchit même pas et se blottit contre son ami. Il avait le don de pouvoir l'apaiser en un seul geste.

Les Uruks-Hai s'arrêtèrent de marcher aux portes du fort. Ariane se força à garder la tête haute. Elle entendit la voix lointaine d'Aragorn adresser quelques mots aux elfes.

— Qu'est-ce qui se passe, là-bas ?? questionna Gimli en sautillant sur place, essayant de regarder par-dessus les remparts.

— Dois-je tout vous décrire ? Ou vous trouver un marchepied ? le taquina Legolas.

Pendant un instant, Ariane crut qu'il allait se vexer. Mais Gimli éclata d'un rire franc. Soulagée, elle s'autorisa à sourire.

En contrebas, les Uruks avaient commencé un concert de grognements et de bruits de ferraille. Derrière les remparts, les archers tendirent leur arc. Il s'écoula peut-être une minute sans que personne ne parle. Une flèche fut décochée du côté des Rohirrims, atteignant un des ennemis, qui tomba à terre. Les Uruks grognèrent deux fois plus fort, et leur chef ordonna l'assaut. Aragorn lança une directive, et Legolas lâcha Ariane pour encocher une flèche. Au bout de quelques secondes, Aragorn leur ordonna de tirer. Ils envoyèrent plusieurs rafales, et les Uruks du premiers rangs tombaient tous à terre. Ils mirent un moment avant de répliquer, tirant vers les remparts à l'aide de lourdes arbalètes. Ariane tendit son corps tout entier, prête à l'attaque. Elle avait dégainé son épée et la tenait fermement.

Soudain, les Uruks se mirent à faire basculer des échelles vers les murs du fort. Les elfes reculèrent, sortant leurs épées. Ariane fut entraînée dans le mouvement de foule, et attendit l'arrivée des ennemis. Très rapidement, les remparts furent submergés et l'on battaillait dans tous les coins. Ariane parvenait à esquiver les coups, et en portait de plus violents qu'avant. Le combat était désormais ancré en elle. Elle se surprit à compter dans sa tête le nombre de victimes qu'elle faisait. Cela l'aidait à se vider la tête et à se concentrer sur un seul objectif : en détruire le maximum.

Elle portait ses coups avec bien plus d'adresse qu'au début de son périple. Elle se rendit compte de son évolution, et n'en fut que plus encouragée.

Les minutes s'écoulèrent, et le nombre de morts augmentait. Soudain, Aragorn hurla quelque chose à Legolas. Ariane regarda en bas. Un Uruk avec une torche explosive se dirigeait à grands pas vers la grille sous les remparts. Legolas tira une flèche, puis deux, en vain. L'ennemi passa. Et une explosion retentit.

Ariane fut violemment projetée en l'air, et atterrit quelques mètres plus bas sur le sol de l'intérieur de la forteresse. Elle ne demeura pas inconsciente longtemps, mais eut beaucoup de mal à se relever. Tout son corps la faisait souffrir. Elle grimaça et se traîna contre le mur. Elle tenta de rester hors de la vue des ennemis pendant un instant, le temps de se remettre. Elle finit par se relever, non sans mal, et repartit au combat. Elle remonta les escaliers pour venir prêter main forte à Haldir, sur les remparts.

On ordonna alors à Aragorn de se replier, et de mener ses hommes au bastion. Ariane prévint l'elfe du changement de situation. Ce dernier hocha la tête et ordonna à ses hommes de suivre Aragorn. Ariane resta combattre avec lui, tandis que les elfes redescendaient les marches. Alors qu'elle abattait un énième Uruk, elle entendit un gémissement de douleur derrière elle. Elle se retourna et découvrir avec horreur son ami, à genoux, une lame ennemie plantée dans le dos. Ariane se mit à hurler. Dans un élan de rage, elle vint transpercer la gorge de l'Uruk, qui tomba à terre en tremblant. Elle se laissa tomber auprès de l'elfe et le prit dans ses bras.

— Haldir, non, ne mourrez pas !! s'écria-t-elle d'une voix déchirée. Je vous l'interdis !...

Elle se rendit compte que c'était trop tard. L'elfe avait déjà rendu l'âme.

La jeune femme sentit un torrent de larmes dévaler ses joues, lui laissant un gout amer dans la bouche. Elle sanglotait sans pouvoir s'arrêter.

— ARIANE !! l'appela Aragorn dans la panique. VIENS !

Elle déposa un long baiser sur le front de son ami défunt et se releva, tremblante. Elle s'empressa de rejoindre le Rôdeur, tuant avec colère deux ou trois Uruks qui passèrent sur son chemin. Aragorn l'attrapa par le bras et l'entraîna derrière lui. Il la lâcha derrière la grande porte, que les Uruks essayaient d'enfoncer. Les Rohirrims la renforçaient du mieux qu'ils pouvaient, mais les défenses ne tiendront pas longtemps.

Il s'écoula quelques minutes avant qu'Ariane n'aperçoive le visage d'Aragorn de l'autre côté de la porte. Elle afficha un air interloqué. Que faisait-il là-bas ??

Elle n'eut pas le temps de réfléchir à une réponse. Théoden leur demandait à tous de se replier.

j'espère que ce petit chapitre vous a plu, personnellement je l'ai pas trouvé fou mdr, mais bon :/
n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, vos commentaires me font toujours extrêmement plaisir 💖
je vous promets que la suite sera mieux :)
bisous bisouus

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