Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

TOME I - XXI.

Le lendemain, la jeune fille se réveilla avant tout le monde et profita que ses compagnons soient toujours endormis pour aller faire un brin de toilette au bord du fleuve. Elle s'éloigna de quelques mètres en amont et retira sa chemise légère, ne gardant que son corset. Elle se passa de l'eau sur le visage et sur toutes les parties de son corps visibles. En revenant, seul Legolas était éveillé. Ariane savait qu'il ne dormait presque pas. Elle le salua.

— Vous ne vous êtes pas inquiété pour moi, cette fois ? questionna Ariane avec humour.

Legolas sourit.

— Un peu. Mais je vous fais assez confiance pour ne pas partir à votre recherche à chaque fois que vous n'êtes plus dans mon champ de vision.

— Heureuse de l'apprendre, répondit Ariane, on ne peut plus sincère.

Ils réveillèrent le reste de la Communauté et ils partirent rapidement. Ils suivirent à nouveau le fleuve. Ils passèrent entre deux statues gigantesque érigées de chaque côté du fleuve, L'Argonath. Ces statues représentaient Isildur, l'ancêtre d'Aragorn, et son frère. Selon les dires d'Aragorn, elles avaient été construites pour avertir tout étranger qui les dépassait qu'il pénétrait sur le royaume du Gondor. Ariane avait remarqué l'émotion de son ami lorsqu'ils étaient passés devant. Ces deux statues étaient la représentation de ses ancêtres.

Ils débouchèrent sur un lac et décidèrent d'accoster sur la rive droite. Ils sortirent les provisions des barques et installèrent un nouveau campement. Ils se risquèrent à allumer un feu.

— Nous traverserons le lac à la tombée de la nuit, déclara alors Aragorn. Nous cacherons les bateaux et continuerons à pied. Nous atteindrons le Mordor par le Nord.

— Alors il nous suffira simplement de trouver notre chemin à travers Emyn Muil, un labyrinthe infranchissable fait de rochers coupants comme des rasoirs, grogna Gimli. Et après cela ce sera encore mieux ! Une région de marécages gluants et puants à perte de vue.

— Oui c'est notre route, confirma Aragorn. Je vous suggère de prendre repos afin de recouvrer vos forces, Maître Nain.

— Recouvrer mes... Argh !

Ariane rit doucement.

— Nous devrions partir maintenant, conseilla Legolas.

— Non, les Orques patrouillent sur la rive Est, répondit Aragorn. Il vaut mieux attendre que l'obscurité nous cache.

— Ce n'est pas la rive Est qui m'inquiète, renchérit Legolas. Une ombre et une menace grandissent dans mon esprit. Quelque chose approche, je le sens.

Ariane fronça les sourcils. Sentait-il le pouvoir de Sauron grandir ? Ou était-ce autre chose ?...

— On n'a pas besoin de recouvrer nos forces, nous les Nains, continua Gimli sur sa lancée en s'adressant à Merry qui passait par là, les bras remplis de branches. N'oubliez pas ça jeunes Hobbits !

— Où est Frodon ? demanda ce dernier, ignorant le Nain.

Ariane regarda partout autour d'elle. Le Hobbit avait disparu.

— Boromir n'est plus là non plus, fit-elle remarquer.

Aragorn afficha un air inquiet, et Ariane le comprit : tous connaissaient l'attirance de Boromir envers l'Anneau et le fait qu'il se soit envolé dans la nature avec Frodon ne présageait rien de bon.

— Partons à leur recherche, dit Aragorn. Merry, Sam, Pippin, venez avec moi. Ariane, tu vas avec Legolas et Gimli. Si vous trouvez quelque chose, faites-le savoir.

— Je peux venir ? s'exclama Ariane, heureuse que l'on ne la laisse pas en arrière. Sérieusement ?

— Oui, évidemment, répondit Aragorn en fronçant les sourcils. Mais dépêchez-vous !

Les deux groupes se précipitèrent dans la forêt et partirent chacun de leur côté, appelant les deux disparus en criant. Au bout d'un moment de recherche, Ariane sentit une odeur qu'elle connaissait assez bien pour avoir baigné dedans dans les Mines de la Moria. Elle jeta un regard à Legolas dont l'odorat était plus aiguisé que le sien. Lui aussi les avait sentis.

— Des Orques ? demanda la jeune fille.

— Des Uruk-Hai, répondit l'elfe avec une grimace.

Il sortit une flèche de son carquois et tendit son arc. Ariane l'imita et dégaina son épée. Gimli avait sa hache à la main.

— Legolas ! cria Ariane soudainement. Derrière vous !

Legolas se retourna vivement vers l'Uruk-Hai qui le menaçait de son épée et esquiva un de ses coup avant de décocher sa flèche dans son visage, le faisant tomber à terre, mort. Tout se passa alors très vite. Des dizaines d'Uruk-Hai apparurent de nulle part et s'en prirent aux trois compagnons. Ariane ne vit pas de différence avec des Orques, si ce n'est qu'ils étaient plus grands et plus laids. Cette fois-ci, elle n'hésita pas à les attaquer. Les Uruk-Hai firent souvent l'erreur de la croire plus faible en s'approchant doucement d'elle, un sourire carnassier dévoilant des dents jaunies et complètement désordonnées. Ariane profitait de ces moments-là pour attaquer la première, les prenant ainsi de court. Elle détruisait de l'Uruk et elle se sentait tellement forte dans ces moments-là. Soudain, un bruit retentit au loin. Les Uruk-Hai arrêtèrent immédiatement de se battre et se dirigèrent vers la source du bruit, comme attirés. C'était le bruit d'un cor...

— C'est Boromir ! comprit Ariane. Il faut aller l'aider !

Legolas hocha la tête d'un air fermé et Gimli dit d'un ton bourru :

— Qu'attendons-nous ? Allons-y !

Les trois compagnons se précipitèrent à la suite des monstres. Ariane en dépassa même quelques-uns. Une flèche noire siffla près de son oreille mais elle s'en fichait. Boromir était en danger, et Frodon aussi s'il était avec lui. Legolas et Gimli tuaient autant d'ennemis qu'ils pouvaient, assurant au passage les arrières de la jeune fille. Cette dernière ne se rendait pas compte qu'elle était beaucoup trop en avant par rapport aux autres. Elle était désormais seule.

— BOROMIR ! hurla-t-elle sans s'arrêter de courir.

Elle arriva bientôt auprès de lui. Il était en plein combat avec ces saloperies de monstre et avait déjà deux énormes pieux logés dans le torse.

— Ariane ? s'écria-t-il, à l'article de la mort. Sauvez-vous ! Je vous couvre, allez-vous-en !

— Ne restez pas là non plus ! supplia Ariane.

Il l'ignora et continua de se battre. Ariane eut une minute d'inattention lorsqu'elle vit Merry et Pippin dans les bras de deux Uruk et ne comprit pas tout de suite qu'ils lui réservaient le même sort. Elle fut soulevée de terre par un monstre répugnant qui sentait la mort à plein nez.

— Lâche-moi, saloperie ! MERRY ! PIPPIN !

— Ariane ! cria Boromir en la voyant se faire enlever.

Il fit quelques pas vers l'Uruk qui la portait par-dessus son épaule. Ariane tendit la main vers lui. Un troisième pieu s'enfonça dans sa poitrine et Boromir tomba au sol. Ariane se débattit violemment, à coups de poing et de pieds mais l'armure de l'Uruk était tellement solide qu'elle ne réussissait qu'à se blesser elle-même.

— BOROMIIIIIIIR ! hurla-t-elle à s'en déchirer les cordes vocales.

Le monstre qui la porta lui asséna un coup violent sur la tête ce qui l'assomma.

— Au secours... murmura-t-elle avant de sombrer dans l'inconscient.

Non loin de là, Legolas et Gimli arrivaient enfin près de Boromir. Aragorn était déjà là. Il avait entendu le cri déchirant d'Ariane mais il ne voyait déjà plus les ravisseurs. Il était agenouillé auprès du Gondorien.

— Ils ont enlevé les petits... et Ariane aussi...

— Restez tranquille, ordonna Aragorn.

— Frodon, souffla Boromir. Où est Frodon ?

— Je l'ai laissé s'en aller, expliqua l'héritier d'Isildur.

— Alors vous avez fait ce que je n'ai pas pu faire... L'Anneau. J'ai essayé de le lui prendre...

— Sachez à présent que l'Anneau est hors d'atteinte.

Boromir respirait de plus en plus difficilement et Aragorn peinait à retenir ses larmes.

— Pardonnez-moi... Je n'avais pas réalisé. A cause de moi vous avez tous échoué...

— Non. Non, Boromir. Vous avez combattu bravement. Votre honneur est sauf, le rassura Aragorn.

— Laissez cela. C'en est fini. Le monde des Hommes va s'effondrer, tout ne sera que ténèbres... Et ma cité sera détruite.

— J'ignore quelles sont les forces qui me restent, mais je vous jure que je ne laisserais pas prendre la Cité Blanche. Ni notre peuple échouer.

— Notre peuple... répéta Boromir.

Il prit une dernière grande inspiration.

— Je vous aurai suivi, mon frère... Mon capitaine... Mon Roi... dit-il dans un dernier soupir.

Ses yeux se fermèrent à jamais. Boromir du Gondor, fils de Denethor, était parti.

— Repose en paix, fils du Gondor, murmura Aragorn en embrassant son front.

Il se releva et se tourna vers Legolas et Gimli, qui avaient regardé la scène avec émotion.

— Ils attendront son retour de la Tour Blanche. Mais il ne reviendra pas.

Pendant ce temps-là, au bord du lac, Frodon montait dans une barque, seul. Il était déjà bien avancé sur le fleuve lorsqu'il entendit une voix qu'il ne connaissait que trop bien.

— Frodon ! Non ! Monsieur Frodon !

Sam se risqua à entrer dans l'eau.

— Non Sam ! répondit Frodon, dissuadant Sam de le rejoindre. N'avance pas Sam. Je vais en Mordor tout seul.

— Oui vous y allez, continua Sam. Seulement je viens avec vous !

— Mais tu ne sais pas nager ! s'exclama Frodon.

Mais c'était trop tard, Sam avait coulé. Paniqué, Frodon approcha sa barque et le saisit par ses vêtements. Il le remonta.

— Sam ! cria-t-il. Sam !

Sam cracha l'eau qu'il avait avalé et reprit ses esprits.

— J'ai fait une promesse, Monsieur Frodon, une promesse ! « Ne le perdez pas Sam Gamegie ! » Alors faut pas que j'vous perde. Faut pas que j'vous perde !

Sam avait commencé à sangloter. Il avait fait cette promesse à Gandalf, quelques mois auparavant. Et il comptait bien la tenir.

— Oh, Sam... s'attendrit Frodon en le serrant dans ses bras. En route.

Ils ramèrent un peu plus vite. Sur la rive, Legolas s'affairait à mettre une barque à l'eau.

— Dépêchez-vous ! pressa-t-il. Frodon et Sam vont atteindre la rive orientale !

Il jeta un regard à Aragorn qui avait les yeux dans le vague, sans avoir bougé d'un pouce.

— Vous n'avez pas l'intention de les suivre, comprit Legolas.

— Le destin de Frodon n'est plus entre nos mains, expliqua Aragorn.

— Alors tout aura été fait en vain... soupira Gimli. La Communauté a failli.

— Pas si nous restons loyaux les uns envers les autres, contredit Aragorn. Nous n'abandonnerons pas Merry, Pippin et Ariane à une mort atroce. Pas tant qu'il nous restera des forces. Débarassons-nous de tout ce qui n'est pas nécessaire, voyageons légers. Allons chasser de l'Orque !

— Ah, oui !

Gimli éclata d'un rire fort. Legolas fit un demi sourire. Ils avaient repris du poil de la bête et étaient prêts à repartir. Hors de question d'abandonner les deux Hobbits et la jeune fille à leur sort. Ils les retrouveraient.

À quelques kilomètres de là, Ariane était trimballée et ballottée dans tous les sens par un Uruk-Hai sans scrupules qui n'hésitait pas à profiter de son inconscience pour lui toucher les fesses. Après tout, il fallait bien la porter ! La jeune fille avait du sang qui coulait de son nez, dû au coup qu'elle avait reçu. Ces mauvais traitements pourraient bien causer sa perte. Malheureusement, ladite apprentie du Magicien Gris devait être ramenée... vivante.


ET VOILÀÀÀÀ !! C'est le dernier chapitre du premier tome :)) le deuxième n'est pas encore fini, je vais attendre un peu avant de commencer à poster 😅 pas trop longtemps normalement ! Merci de suivre en tout cas, ça me fait extrêmement plaisir et tous vos commentaires me touchent
Je vous embrasse, à bientôt !

Marine 👣

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro