Omniscient

     Tess jeta un regard à son amant. Ils n'eurent besoin d'aucun mot, c'était comme s'ils se comprenaient simplement ainsi. Le roi finit par hocher la tête et vint s'asseoir à côté de sa conjointe.

     - Je ne sais pas si c'est une bonne idée..., lui souffla celle-ci

     - Tu ne peux pas continuer à nier et cacher la vérité ainsi, tu dois lui expliquer.

     Dès qu'il eut finit de parler, il prit sa main et lui sourit doucement. Leurs regards se re-dirigèrent vers les trois autres et particulièrement vers Anne.

     - Très bien... La vraie histoire, seule Thranduil la connaît de A à Z, Tauriel et Legolas n'en connaissent qu'une partie, celle à partir de laquelle tout ça les a touché directement.

     La châtaine hocha la tête.

     - Est-ce que je dois m'inquiéter ?

     - Non, ne t'en fais pas. Mais ne m'en veux pas de ne pas t'avoir tout dit.

     Anne lui sourit gentiment.

     - Jamais, c'est promis.

     Cela sembla rassurer l'autre humaine qui prit une grande inspiration en serrant la main du roi.

     - La vérité c'est que je ne viens pas tout à fait d'ici. En fait, nous ne venons pas tout à fait d'ici, tous les quatre. J'ai rencontré Thranduil il y a très, très longtemps. Pour te dire, Legolas et Tauriel n'étaient pas nés à cette époque, je doute même que leurs parents l'aient été. Je l'ai rencontré...au temps où Oropher était roi de Mirkwood.

     Anne fronça les sourcils.

     - Attends il y a un petit problème là. Oropher c'est...?

     - Le père de Thranduil, oui.

     - Mais si vous vous êtes rencontrés pendant que lui était roi...

     Tess déglutit difficilement.

     - Que je suis bien plus vieille que je n'y parais. Surtout, que mes trois compagnons ici présents ne sont pas les seuls elfes dans cette pièce...depuis le début.

     La bouche de la châtaine s'entrouvrit.

     - Tu es une elfe ?!

     - Une demi-elfe, oui. Tu sais déjà que mon nom de famille est Dirhael, tu as peut-être remarqué que ça ne sonne pas très humain mais bien plus elfique, non ? Je le tiens de mon père, un grand guerrier sindarin.

     La jeune femme marqua une pause mais affronta le regard de son amie.

     - Anne, j'ai besoin que tu me dises maintenant si tu souhaites que je continue l'histoire ou si tu ne veux plus rien savoir et que tu me haïs de t'avoir caché tout ça depuis des années. Vraiment, c'est très important, il me faut une réponse sincère.

     La concernée regarda tout le monde un par un, puis son regard s'arrêta sur Tess. Ses yeux étaient rivés sur le sol et elle tremblait comme jamais, malgré la main de Thranduil tenant toujours la sienne. Un sourire se dessina lentement sur le visage de l'humaine. Elle se leva tranquillement et alla jusqu'à son amie pour prendre sa main valide, la faisant relever la tête. Juste après, elle l'attira vers elle et la fit se lever du canapé.

     - Je ne te hairais jamais, Tess. Je suis très heureuse que tu me dises tout ça et oui, bien sûr que oui, je veux entendre toute l'histoire de ta naissance jusqu'à notre rencontre.

     À peine avait-elle fini de parler qu'Anne prit la jeune femme contre elle. Leur étreinte fit chaud au coeur, et on entendit Tess renifler.

     - Merci d'être aussi compréhensive..., murmura-t-elle

     - Je suis ton amie, je suis là pour ça...

     Elles restèrent un instant ici, pendant lequel personne n'osa parler. Pas un bruit ne venait déranger l'étreinte, jusqu'à ce que la conjointe du roi n'y mette fin en séchant ses larmes. Elles se regardèrent droit dans les yeux, et tout de suite Tess hocha la tête en reprenant sa force de caractère habituelle.

     - Je suis désolée. dit-elle sa voix de nouveau stable

     - Pleurer n'est pas un signe de faiblesse, nous en avons déjà parler. intervint de derrière Thranduil

     La jeune femme sourit.

     - Thranduil à raison, affirma Anne, Tu as totalement le droit de pleurer, surtout sur quelque chose d'aussi important. Et maintenant raconte moi tout, ne te soucies pas du temps que cela prendra ou de si ça va m'ennuyer, raconte moi juste. D'accord ?

     Son amie hocha la tête puis fit demi-tour pour aller se rasseoir à côté de son amant.

     - Tu veux qu'on parte ? lui demanda alors Tauriel

     - Non, voyons, vous avez le droit de connaître le début de l'histoire. Toi comme Leggy, je ne vous ai jamais tout dit.

     - Tu sais on respecte, lui sourit Legolas, Si tu ne veux pas qu'on entende ça on y va.

     Tess lui rendit son sourire.

     - C'est gentil, mais je veux que vous le sachiez.

     Les esprits plus calmes, la jeune femme prit une très grande inspiration puis ancra son regard dans celui d'Anne.

     - Tout a commencé une journée on ne peut plus normale. J'habitais aux alentours du palais, dans la forêt, avec mon père et ma mère. À l'époque le bois était rempli de villages et maisonnettes, tout regorgeait de vie. J'avais déjà vu le roi plusieurs fois, Oropher, mais jamais son fils qui devait toujours rester dans le palais. Un jour - tu lui demanderas pourquoi - le prince a décidé de s'enfuir alors qu'il était tout jeune. J'avais environ dix ans en âge humain. Il est allé jusque dans la forêt et précisément jusqu'à ma maison. Ce jour là, mes parents qui étaient tous les deux guerriers, étaient partis en entraînement important, je n'ai jamais vraiment compris ce que c'était. J'étais donc toute seule à ramasser des feuilles quand j'ai entendu des pas de course. C'était Thranduil bien sûr, qui courait en riant, sûrement très heureux d'avoir réussi à échapper aux gardes et d'être allé pour la première fois seul là où il le souhaitait.

     La femme marqua un arrêt et se tourna vers son conjoint pour demander d'un regard confirmation. Celui-ci hocha la tête.

     - Mon père était quelqu'un de bien avec qui je passais beaucoup de temps. expliqua Thranduil, Mais j'étais très jeune à l'époque et il s'inquiétait pour moi, ne me laissant sortir du palais que rarement et lorsque cela arrivait, en compagnie de gardes.

     Anne hocha la tête puis Tess reprit;

     - Mais cette fois, le tour était joué. Dès qu'il m'a vu, il m'a demandé s'il pouvait se cacher chez moi. Je lui ai répondu que bien sûr et en entendant des voix d'hommes s'approcher, nous sommes vites rentrés. Après que les gardes soient passés et partis checher ailleurs, il m'a dit être le prince. C'était la première fois de ma vie que je le voyais et à l'époque j'ai cru que ce serait la seule. Si j'avais su où j'en serais arrivée ! Je me souviens l'avoir vu haletant, assis devant moi par terre, sous la fenêtre, et me regarder de ses mêmes yeux bleus. Il s'est présenté avec son prénom, j'ai fais de même, et c'est au touché de sa main, lorsque je l'ai serrée, que je me suis dit que je n'avais pas un elfe mais un ange face à moi.

     La jeune femme rougit, se qui fit rire les autres, d'autant plus lorsque Thranduil déposa un baiser sur son front.

     - Pardon, je m'égare..., s'excusa-t-elle avec un sourire en coin, Reprenons le vrai cours de l'histoire; je lui ai dit que ce n'était pas possible qu'il reste et qu'il était très important qu'il rentre chez lui. Au début il ne m'a pas écouté, comme parfois aujourd'hui, alors j'ai du le traîner de force jusqu'au palais. Ça n'a pas eu l'air de lui faire plaisir jusqu'à ce que l'on parle et que l'on croise le Roi, fou d'inquiétude, en train d'hurler le prénom de son fils partout dans la forêt. Ce moment était adorable: Thranduil a crié "papa" et à foncé vers lui ! Oropher avait lâché un long soupir, l'avait grondé puis avait prit sa main. Ensuite ses yeux se sont posés sur moi et il m'a remercié pour avoir aidé son fils à retrouver le chemin de sa maison. Il a promit de ne jamais oublier ce que j'avais fait, et qu'un jour, j'en serais récompensée. Il a eut raison.

     Sur cette dernière phrase, Tess reprit la main de son conjoint et ils se sourirent tous deux.

     - Voilà comment j'ai rencontré Thranduil. déclara-t-elle en se retournant vers Anne

     - Je suis sûre que Leggy a dû s'enfuir pleeeeiiiins de fois lui aussi ! rit celle-ci

     - Vous n'imaginez pas..., soupira le roi en souriant, faisant rire tous les autres

     Mais Legolas paraissait presque fier.

     - Qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? demanda Anne, avide de savoir, Vous vous êtes revus ?

     - Des années plus tard, répondit Tess, Je n'ai jamais oublié le visage que j'avais vu cette après-midi là et chaque jours qui passait, j'espérais avoir la chance de le revoir. J'ai du attendre longtemps, très longtemps avant que cela n'arrive. Nous étions bien plus vieux, en âge humain je devais avoir environ seize ans et Thranduil quelque chose autour des vingt ans voir vingt-cinq ans. Oropher était encore en vie, il connaissait la réputation de mes parents et lui non plus n'avait pas oublié que si Thranduil avait pu rentrer chez lui c'était en partie grâce à moi. Un jour il a demandé à me voir - je m'entraînais déjà à devenir soldat à l'époque - ce qui m'avait fait beaucoup peur. Mais il m'a rappelé ma rencontre avec son fils et en gage de remerciement pour ça et aussi pour me féliciter de mes réussites au combat, il m'a laissé devenir amie avec le prince. J'étais persuadée qu'il m'avait oublié mais en fait, absolument pas ! Thranduil attendait apparemment avec impatience le jour où il allait pouvoir me revoir, tout comme moi.

     - Tu l'aimais déjà ? interrompit Legolas en regardant son père

     Celui-ci se tourna vers son fils en lui souriant.

     - À cette époque là, non, pas encore. Mais Tess aussi était restée gravée dans ma mémoire et tout ce que je voulais savoir c'était pourquoi mon cerveau refusait de l'oublier et me repassait son souvenir en boucle chaque nuits et chaque matins. La réponse me paraît simple aujourd'hui mais elle ne l'était pas à l'époque, loin de là...

     - Pour le coup, reprit Tess, Moi je pense qu'une partie de moi avait eut le coup de foudre. Je refusais de me laisser tomber amoureuse de quelqu'un que j'avais vu dix ans plus tôt et que j'avais aidé par pure gentillesse. Mais après, Thranduil et moi nous sommes devenus amis. Nous avons commencé tranquillement à apprendre à nous connaître puis après plusieurs années à nous côtoyer nous sommes devenus amis. J'étais totalement sûre de l'aimer, comme on aime qu'une fois quelqu'un dans sa vie, mais la vérité que je ne voulais pas accepter c'est que Thranduil, lui, aimait une autre femme. Ta mère Leggy.

     Son regard se dirigea vers le jeune elfe.

     - Je voulais croire qu'il s'agissait d'un mariage arrangé, mais Oropher mourut au combat quelques temps après que Thranduil n'ai demandé la main de cette elfe. Si son père avait organisé tout cela de son vivant, il aurait choisit de ne pas se marier avec elle mais il l'a fait. Legolas, ne fait pas cette tête, je n'en veux plus du tout à ton père !! Je lui avais dit - sous des conditions un peu particulières - que je l'aimais le jour du mariage. Je suis partie le jour même. De là, j'ai commencé à essayer de me forger une nouvelle vie, loin de Mirkwood et ailleurs en Terre du Milieu. Je suis même allée jusqu'à partir en Terre du Nord et Terre de l'Est. Mais j'avais le mal du pays, trois milles ans plus tard. Malgré ça je ne pouvais réussir à revenir au près des elfes sindarins, toujours dans mon esprit et Thranduil toujours dans mon coeur.

     - C'est là que je suis intervenue ! sourit Tauriel

     Tess hocha la tête avec un large sourire.

     - Il n'a jamais voulu me dire comment mais Thranduil avait retrouvé ma trace, deux ans plus tard alors que j'étais revenue en Terre du Milieu. Il avait envoyé quelqu'un en qui il avait confiance me chercher et ce fut Tauriel. Elle m'expliqua tout ce que je devais savoir: le Roi avait un fils, il avait divorcé peu avant avec sa femme aujourd'hui morte et surtout, il m'attendait. Je lui ai demandé pourquoi, aux dernières nouvelles il l'aimait plus que tout.

     Une nouvelle fois, Tess s'arrêta pour se tourner vers Tauriel.

     - Tu te souviens de ce que tu m'as répondu ?

     - J'ai la phrase exacte: "Le roi essayait de dissimuler ses sentiments pour vous derrière une autre femme, mais même deux ans après il ne peut les nier".

     Les deux jeunes femmes eurent un petit rire.

     - Mais pourquoi ?! s'exclama Anne, Si toi et Thranduil étaient amis, pourquoi ne pas avoir voulu accepter ses sentiments pour toi et avoir épousé une autre femme ?!

     - Tess était membre de la garde, répondit le concerné, D'après mon père et tous les elfes sindarins à qui j'avais demander l'avis, il n'était pas convenable pour un prince de se marier à une simple garde. Ma plus grosse erreur a été de les écouter, je m'en veux encore terriblement aujourd'hui, mais j'ai cru qu'ils avaient tous raison. Alors mon père m'a parlé de cette jeune princesse d'un royaume elfique voisin et après l'avoir rencontré et l'avoir trouvé si belle, j'ai cru que c'était de l'amour. J'ai cru que je pourrais oublier Tess derrière cette femme, en l'épousant et en lui faisant un enfant. Mais elle est morte en donnant naissance, et je n'ai pas éprouvé de peine ce jour là. Cela m'a fait comprendre que même après tant d'années, lorsqu'un amour et réel, il reste fort et prend toujours le dessus, revenant jusqu'à ce qu'on l'accepte.

     Anne hocha lentement la tête.

     - Alors Tauriel est venue me chercher, conclu Tess, Et dès que j'ai su tout cela, j'ai demandé à réfléchir un instant avant de prendre une décision. Je m'étais fixé deux choix: le premier, ne pas accepter de revenir et nier jusqu'à la fin de ma vie mes sentiments pour Thranduil, toujours présents malgré ce qu'il m'avait fait. Je savais que mon bonheur ne viendrai jamais mais il paierait, et le sien ne viendrai jamais non plus. Le deuxième: accepter de revenir et cesser tout cela, ce jeu, qui était plus stupide que tout et qui m'empêchait d'obtenir tout ce que j'avais toujours voulu, c'est-à-dire Thranduil. Vous savez déjà ce que j'ai dis, bien sûr... Dès que Tauriel et moi sommes arrivées devant les portes du palais, on a sonné mon retour et le château entier est allé prévenir le grand Roi elfe que Tess Dirhael était enfin de retour. À ce moment, mes sentiments avaient totalement prit le dessus sur tout le reste, comme pour Thranduil, alors à la seconde où nous nous sommes vus, nous avons couru l'un vers l'autre. J'ai pris sa tête dans mes mains, il m'a amenée contre lui en entourant de ses bras ma taille et je l'ai embrassé.

     Les doigts des deux amants se sont entrelacés.

     - C'est ici que notre histoire à tous les deux a débutée, sourit Tess, Ou plutôt devrais-je dire à tous les trois. Nous avons beaucoup parlé, beaucoup, beaucoup, beaucoup parlé. Puis il y a eu le sujet Legolas: ce jeune elfe de tout juste deux ans et qui ne ressemblait pas du tout au Leggy qui se tient devant nous aujourd'hui ! De là je vais raccourcir l'histoire; environ deux ans à nouveau se sont déroulés. Puis il y a eu un problèmes, quelque chose qui n'allait pas avec notre monde. Nous ne comprenions pas ce qui se passait, nous les elfes comme les nains, les Hommes, les hobbits... Puis tout a basculé d'un coup. Tout cela était une sorte de faille temporaire qui faisait que dans certains endroits, les forêts étaient remplacées par des supermarchés, les chambres étaient décorées de posters avec des boîtes de maquillage et les océans devenaient des parcs aquatiques. Toutes les horloges, pendules, montres à gousset, tout ce qui pouvait donner l'heure dans notre monde s'est avancé d'un coup et sans savoir ce qui c'était passé, nous étions arrivés en l'an 1100 et quelque part, ici, en Angleterre. Nos deux mondes s'étaient croisés pour ne faire plus qu'un. Nous avons appris à faire avec et avons reprit tous les quatre, notre vie ici, jusqu'à aujourd'hui en 2023.

     Tess s'arrêta de parler, marquant la fin de son récit. Anne fronçait les sourcils, essayait d'assimiler toutes les informations qu'elle venait de recevoir.

     - Attends... Tu veux dire que le monde qu'on connaît et qu'on a étudié en histoire s'est un jour sans qu'on sache pourquoi mélange à un monde de fantasy rempli d'elfes, de nains et compagnie ?

     Les quatre autres hochèrent la tête.

     - Et ça fait 900 ans que vous vivez ici, tous les quatre au fil des années ?

     Ils hochèrent une nouvelle fois la tête.

     - Enfin, pas tout à fait, intervint Tauriel, En 1873 j'ai rencontré un jeune homme du nom de Kili et nous nous apprécions beaucoup. Tess, Thranduil et Legolas sont restés habités ensemble mais moi je suis partie avec Kili. J'ai cru que notre histoire marcherait mais au final, il était trop ennuyeux pour moi. Je suis restée dans une autre maison, c'est pour ça que j'habite à vingt minutes d'ici.

     Anne dû prendre plusieurs très grandes inspirations. Ils avaient tous conscience que c'était dur à croire et accepter, mais la jeune femme n'avait pas le choix, c'était la vérité.

     - Dis Anne, lança tout à coup Legolas

     La jeune femme releva la tête vers lui.

     - Tu te souviens du dernier Noël qu'on a fait ensemble ? Tu nous avais déniché un Calendrier magique. Grâce à lui, Tauriel a eu une clé super spéciale et est-ce que tu te souviens de ce qu'elle a pu faire avec ?

     - Je vois où tu veux en venir... Tauriel a pu finir ce que l'univers avait commencé: elle a lié tous les mondes fictifs pour qu'ils ne fassent plus qu'un.

     Le prince hocha la tête.

     - Tu vois, donc, c'est bien réel tout ça.

     - Je n'en n'ai jamais douté Leggy c'est juste que ça fait beaucoup d'infos d'un coup...je pense que je vais aller prendre l'air.

     - Nous avons tous besoin de prendre l'air, il me semble. affirma Thranduil et les autres acquiescèrent, Que diriez vous d'aller rejoindre les autres et d'attendre un peu avant de partir ?

     - Merveilleuse idée ! s'exclama Tess, Faisons donc ça !!

     Les autres acceptèrent aussi avec joie. Et voilà une nouvelle fois, le petit groupe se lever pour rejoindre tous ensemble leur prochaine destination. Will et Luna attendaient patiemment dehors, discutant gaiement de tout et de rien. Quand tout le monde fût réunit, on conclu qu'il n'y avait pas de problème à ce que les deux autres connaissent l'histoire et la vérité mais que ce ne serait cette fois pas à Tess de leur dire. La jeune femme qui respirait enfin à nouveau fût très heureuse de prendre encore Anne dans ses bras qui avec un grand sourire, lui assura que rien ne pourrait briser leur amitié.