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Epilogue

Nina's point of view

           Six mois étaient passés depuis le départ de Candice. Je n'avais pas touché à mon journal intime durant cette période. Sauf le soir, après le procès. Ce jour là j'en avais « lourd sur la patate » comme disait Alice. Ce jour là, mes parents savaient tout et le poids que j'avais gardé pendant si longtemps n'existait plus. Ces six mois avait été riches en émotions. Ian et moi étions maintenant plus que des amoureux. Je n'avais plus peur, je me sentais en sécurité avec lui. Nous avions partagé beaucoup, nous étions inséparables maintenant. Alice ma meilleure amie me suivait partout, accompagnée de son petit ami, cousin de Ian. Il était adorable avec elle. Ils s'étaient plus que rapprochés, eux aussi étaient inséparables.

            La vie à la maison était plus apaisée. Mes parents faisaient constamment attention à moi. Ils me demandaient si tout allait bien. Au lycée si tout se passait bien, avec les autres. Je les rassurai sur ce point là. Elle était partie et les problèmes avec elle l'étaient aussi. Pourtant je continuai de faire des cauchemars. Peut être moins qu'avant. Mais mes nuits restaient tourmentées par mes démons. Je ne savais quoi faire pour que cela cesse. Puis je me rappelai qu'il manquait quelque chose à tout cela. Et pour que tout s'arrête vraiment. Ces cauchemars, ces souvenirs qui remontaient dès que je me perdais dans mes pensées. Je voulais que tout cesse.

Je me mis à réfléchir longuement pour trouver la solution à mes problèmes. Je remontai à l'origine et il s'agissait de Candice. J'avais subis aussi avant le lycée, mais le pire était cette période. C'était elle la responsable. Que devais-je faire ? Je n'allais quand même pas présenter mes excuses ?! Ce serait grotesque et une insulte à tout ce qui s'était passé durant toutes ces années. Alors que devais-je faire ?

Je me souvins alors de la conversation que nous avions eu Ian et moi. Candice aurait-elle subit des choses plus jeune ? Chez elle ? Je me souvins de ce regard de détresse qu'elle avait eu pendant quelques secondes. Et elle avait remit son masque impénétrable et arrogant. J'avais décelé une fragilité à ce moment là. Comment un être comme elle pouvait être fragile ? Cela paraissait invraisemblable ! Malheureusement, beaucoup d'enfants se trouvaient violenter par leurs propres familles. Ce n'était peut être qu'une petite minorité, mais c'était la réalité. De plus en plus, les enfants se faisaient brutalisés. Dans la rue, à l'école mais chez eux aussi. Certains enfants pouvaient passer leurs nerfs sur autrui pour évacuer la douleur, la colère et le désespoir.

C'était cela ! Je devais savoir pourquoi elle m'avait fait ça. Je voulais savoir, j'en avais besoin pour passer à autre chose. Personne ne faisait ça pour le plaisir. On disait toujours que quand un père frappait son fils parce qu'il était énervé ou mécontent, ce même fis, en grandissant le reproduisait sur son propre enfant. Et parfois sur sa propre femme. C'était injuste, ignoble mais la réalité.

Alors je me décidai à lui rendre visite.

***

           Ian avait voulut m'accompagner mais je voulais y aller seule. Je voulais vaincre ma peur et pouvoir vraiment tourner la page. Je devais le faire toute seule. Il insista pour venir mais m'attendre à l'extérieur. Il me déposa donc devant le bâtiment et partit se garer plus loin. J'avançai vers l'entrée. Je levai les yeux pour observer les murs de cet endroit. Dans mes rêves, je l'imaginai enfermée dans un asile, entourée de personnes folles et perdues par rapport au reste du monde. Je me rendais compte maintenant que s'en était absurde ce à quoi je pensais. J'étais tellement abasourdie par la douleur de ce que je subissais que je n'imaginais pas de quoi était capable mon cerveau. A tel point qu'il ne voulait pas la voir en face de lui, les miens qui croisaient les siens tous les jours.

Je passai les portes coulissantes en soupirant. Puis je me dirigeai vers l'accueil. Après avoir demandé à voir Candice Baker, une personne m'escorta jusque dans une salle, pour ce qui devait être la salle où l'on recevait du public. Quand je fus dans l'entrée, je cherchai du regard celle que je venais voir. Puis je la trouvai enfin. Elle était entourée d'autres jeunes plus ou moins de son âge. Certains plus jeunes, d'autres plus vieux. Ils jouaient à des jeux de sociétés. J'en vins à écarquiller les yeux. Elle jouait... avec d'autres... Elle souriait... Elle avait l'air sereine... Elle n'affichait pas d'expression exécrable.

            Je n'aurais su dire depuis combien de temps j'étais resté plantée là. Mais ce qui était sûr, c'était que l'on m'appelait. Je revins à la réalité et croisai les yeux de la blonde. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti une telle vague de peur. Elle ne me souriait pas ni ne bougeait. Elle aussi me regardai complètement déboussolée. Puis elle se leva, incitée par un membre du personnel d'ici. On nous emmena ailleurs. C'était sa chambre. Une petite pièce simple mais suffisante. Mais je n'étais pas venue pour admirer les décorations de quatre murs.

Au début hésitante, elle finit par me proposer de m'asseoir sur son lit. Trop abasourdi par ce qu'il se passait, je restais debout. Elle blêmit sans rien dire et s'assit sur ce qui devait être un fauteuil. Je finis par m'asseoir à mon tour et nous échangeâmes des regards hébétés. Quelqu'un devait crever l'abcès. L'espace d'un instant, mon cerveau me criait d'une petite voix : « Mais qu'est-ce que tu fais là ? ». Je voulais juste prendre mes jambes à mon cou et partir d'ici. Au lieu de cela, j'ouvris la bouche et prononça la dernier mot que je me pensais capable de dire en ces circonstances.

«

- Salut !

Elle me fixa de longues secondes. Puis elle ouvrit la bouche.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda-t-elle d'une mine attristée.

- Je... Je ne sais pas. A vrai dire... Je ressentais le besoin de... J'ai besoin de savoir... Pourquoi... ? Bégayai-je.

Elle serra les lèvres et fuya mon regard.

- Je suis désolée.

Quoi ? C'est tout ? Tu m'as harcelé pendant tant d'années et tout ce que tu trouves à dire c'est désolé ?

- J'aimerais juste comprendre. Qu'est-ce que... Je t'ai fais quoi ? Lançai-je d'une voix quelque peu aiguë.

Elle continuait de fuir mon regard. Je poussai un soupir, agacée.

- Je suis sûre que tu ne l'as jamais aimé. C'était juste par amertume. Juste pour ta popularité. Juste par plaisir de faire du mal.

Toujours rien. Elle voulait garder le silence. Ok, j'allais lui balancer tout mon malheur à la figure. Je pensais avoir trop peur pour parler et en fait je prenais du plaisir à lui parler comme ça.

- Toutes les horreurs que tu as dit sur moi, la classe qui se foutait de ma gueule, c'était toi la responsable, hein ? Je ne croirai pas si tu me dis que tu as fait ça délibérément. On ne fait pas ça de sang froid.

- Moi aussi j'ai subis des moqueries étant petite. J'ai été brutalisé par mon père. Ma famille n'est pas riche et elle ne l'a jamais été. J'ai toujours vécu dans un quartier qui craint. Je n'aime pas mes parents et chaque fois je rentrai la boule au ventre. S'expliqua-t-elle d'une traite.

»

Je la fixai à mon tour, éberluée. Je n'en croyais pas mes oreilles. J'avais raison depuis le début. Elle m'avait fait vivre ce qu'elle avait vécu. L'espace d'un instant, je me voyais me lever et la taper jusqu'à ce qu'elle s'écroule par terre. Au lieu de cela, je restai assise, à la fixer sans savoir quoi dire.

«

- Je sais que ce que j'ai fais était dégueulasse et maintenant que j'y pense... Je me suis mise dans une routine. Ce que je vivais j'avais juste besoin de l'extérioriser, en le faisant passer sur un bouc-émissaire. Et c'est tomber sur toi. Je ne contrôlai plus ce que je faisais à la fin. Je me rends compte maintenant que j'ai fait de grosses bêtises.

- Tu as quand même tenter de m'étrangler. Tes crises de jalousie dépassaient l'entendement. A croire que ton paternel se vengeait sur sa propre fille ?! Dis-je les yeux exorbités.

- J'ai toujours été narcissique et mauvaise joueuse. Mes parents n'avaient pas assez d'argent, pourtant j'arrivai à en avoir de leur poche. Mon père faisait passer ça en me frappant. Et la douleur je la sortais en te frappant toi.

Des larmes perlèrent au coin de mes yeux, quand elle prononça ceci. Mon sang tambourinait contre mes tempes.

- Je sais que je t'ai fait vivre l'enfer. Je mérite ce qu'il m'arrive. Je pense que j'en avais besoin. Je gardais trop enfouis tout ça. Ca m'a ouvert les yeux et j'ai réalisé l'horreur que j'étais. Je n'aurais pas dû être là. Je suis comme tous ces gens qui font du mal aux autres et qu'il faut effacer de la face du monde.

Je me pris une claque mentale.

- Les gens changent quand on les aide. C'est ton cas en ce moment. Je n'accepterai jamais tes excuses. Mais j'ai entendu tout ce que tu m'as raconté et je le comprends. Je n'ai pas connu ta vie. Mais beaucoup de personnes comme toi connaissent une vie insupportable. Ils se taisent, ou ils se vengent en silence sur autrui, ou ils disent la vérité, quitte à perdre des êtres chers. Alors sache que je suis venue te voir, pour pouvoir tourner la page. Je voulais connaître la vérité, car comme je l'avais dis, personne ne fait ce genre de choses de soit même. »

Elle hocha la tête et des larmes glissèrent sur ses joues. Je me levai et me dirigeai vers la porte.

«

- Je te souhaite une belle vie. J'espère que tu trouveras des personnes qui t'aimeront. Sois heureuse, car moi je le suis. Tu es loin de moi, tu es enfin libérée comme moi je le suis. Mes paroles sont blessantes mais elles sont réelles pour moi. Elles me sont bénéfiques comme pour toi.

Elle opina de nouveau sans émettre un commentaire.

- Au revoir Candice.

Sur ce, je sortis et m'avança dans le couloir.

- Nina, n'oublies pas d'être heureuse avec Ian ! Cria-t-elle la voix entrelacée de sanglots.

»

Je m'arrêtai deux secondes puis repartis dans le couloir. Un petit sourire s'afficha sur mes lèvres. Je me sentais sur une autre planète. C'était définitivement terminé.

***

           Je rejoignis Ian dans la voiture et lui avoua tout ce qui s'était passé. J'avais raison et il le fit remarquer. Puis il me prit dans ses bras et m'embrassa longuement. Je m'abandonnai complètement dans ses bras et pensais déjà à l'avenir qui s'offrait à moi. Un bel avenir enfin loin des mensonges et de la vie qu'était l'enfer. Place au bonheur et à une vie sans malheurs.

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Bonsoir, voilà c'est terminé! Cette fanfiction est finie. J'espère que vous ne m'en voulez pas ? J'avoue qu'elle a été courte, avec seulement 12 chapitres, mais je n'avais plus trop d'inspirations. Puis j'ai partagé l'essentiel de ce que je voulais faire comprendre, vivre.

Merci d'avoir suivi cette histoire. Je suis encore désolée pour le temps que j'ai pu mettre certaines fois. Je mettais du temps à poster la suite. Maintenant, c'est la fin. Il y a une fin à tout. J'aurais pu faire un deuxième volet, mais je n'en ai pas eu l'idée. Et j'avoue que je n'ai pas d'idées. Ca ne sert donc à rien de rester bloquer et pondre des chapitres sans crédibilité.

Enfin, je reçois tout commentaire, je suis prête à vous écouter. Ce que vous avez aimé, pas aimé. Je vous remercierai jamais assez, pour ceux qui m'ont suivi, lu, voté et même commenté. Merci merci merci.

Peut être à bientôt pour d'autres aventures.

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