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Chapitre 9 ~ Everything changes


Previously on ... Everything can change :

Ian et Nina ont passés leur première vraie soirée en amoureux. Cette soirée télé a d'ailleurs finit par une nuit plutôt... toride. Ils étaient maintenant très proches. Mais le bonheur aura été de courte durée : une dispute les a séparés. Après plusieurs jours d'abscences totales de son petit ami, Nina a décidé de lui rendre visite. Quand elle fut enfin dans lsalon, son attention dériva vers des bruits environnants. Poussée par la curiosité, elle tomba face à la chambre de Ian. En ouvrant la porte, la brune resta clouée sur place sans pouvoir bouger ...

***


Plusieurs heures avant le passage de Nina chez Ian :

Ian's point of view

Depuis que nous nous étions disputés, nous nous éloignions un peu plus l'un de l'autre avec les jours qui défilaient. Je m'en voulais de fonctionner comme ça, elle me manquait. Mais elle m'avait blessé. Je lui en voulais d'avoir douté de moi. Je voulais lui faire comprendre qu'elle devait réfléchir. Elle a réagi trop vite, elle n'a pas pris le temps de réfléchir. Je voulais qu'elle comprenne, j'aurais voulu lui expliquer le fond de ma pensée. M'aurait-elle cru ? Je me mettais à sa place un instant : j'aurais réagi comment si j'avais reçu une lettre comme ça. Peut être pareil ? Peut être différemment ? Seulement, ce qui était fait, était fait. Je voulais que ce soit elle qui vienne me parler et non moi. C'était elle qui doutait de nous. Ca me faisait mal qu'elle pense cela. En même temps, j'étais peut être un peu dur avec elle.

Je la croisai au lycée, chez moi aussi quand elle venait voir Alice. D'ailleurs, j'avais remarqué une distance se former entre elles. Elles étaient pourtant amies. Peut être que l'amie de Nina se protégeait de cette situation entre Nina et moi. Je ne savais pas trop comment faire. J'avais envie d'aller la voir, et je lui en voulais pourtant encore. J'en ai parlé plusieurs fois à mon cousin. Il m'a conseillé de suivre mon instinct. Et si je l'aimais, je devais ne pas attendre.

Tenaillé par la colère et le manque, je me réfugiai dans des bars, entouré de verres alcoolisés. Ca pouvait paraître cliché mais je m'en fichais. J'en avais marre de me prendre la tête, très souvent j'étais rattrapé par la culpabilité. Mais la raison l'emportait. Je culpabilisai de faire vivre tout ça à Nina, mais la raison me ramenait à la vérité. J'aurais réfléchis avant d'agir comme elle l'a fait. Mais j'essayais constamment de me mettre à sa place. Je finissais dans un bar, entouré de mecs bourrés ou d'abrutis qui se tapaient dessus. Je ne me sentais pas à ma place mais j'avais besoin de penser à autre chose un instant.

Ce jour là avait été un jour comme un autre, pourtant je sentais une différence, comme si un évènement allait chambouler cette routine qui s'était installée. Ce soir là, j'étais une énième fois dans ce bar, devant mon énième verre de whisky. Je sentais l'alcool monter lentement dans mon cerveau, se diffuser dans mon sang, parcourir tout mon corps. A plusieurs reprises des filles venaient s'asseoir près de moi et me draguaient mais je les envoyais balader. C'était pareil tous les soirs. Mais ce soir là, je crois que j'avais trop bu et je n'étais plus moi-même. Je souffrais intérieurement, mon esprit était en ébullition et mon corps ne répondait plus tellement à mes ordres. Je ne pensais pas qu'une simple dispute pouvait avoir un tel impacte. C'était tellement stupide.

Puis une main s'est posée sur mon bras. Ma vue se brouillait par l'alcool et avait un effet sur moi extrêmement négatif. J'ai levé les yeux vers et croisé ceux d'une blonde, enfin je crois. Je n'ai pas souri quand elle m'a saisi la main. Je n'ai pas scillé quand elle a passé la main dans mes cheveux. Je n'ai pas répliqué quand elle m'a embrassé. Je n'ai pas dit non quand elle m'a amené avec elle sur la piste de danse. Je ne savais pas ce que je faisais. Je n'étais pas conscient de ce que je faisais. Pour moi je voyais une simple fille, qui dansait avec moi. Pourtant il me semblait la connaître. Puis un visage m'est apparu. Celui d'une jeune brune, dont je me sentais proche et amoureux. Mais je n'arrivais pas à me souvenir. Mon cerveau était embrumé. Mes pensées étaient brouillées.

Elle a repris possession de mes lèvres et m'a chauffé sans que je m'en rende vraiment compte. Je ne réfléchissais pas, me laissais faire. La suite des évènements m'a échappé. Je crois que je me suis retrouvé dans une voiture, la mienne peut être. Cette odeur m'était familière : le cuir. Un bruit de porte claquée et des caresses chaudes. Du tissu et une peau douce. Des cheveux soyeux. Un parfum inconnu. Je me sentais bien.

D'un seul coup, tout s'est arrêté. Je me suis redressé et j'ai tourné la tête. Un bruit sourd m'avait ramené à la réalité. C'était comme une claque, une bonne claque qu'on donne aux gosses. Ma vue était toujours floue, mais je voyais quand même. Je crus distinguer un corps debout devant moi. Je vis une porte ouverte, une fille se tenait debout sans bouger. Je sentis du mouvement sous moi et des mains m'empoignèrent par le cou. Je basculai déjà en avant et me retrouvai collé à un corps chaud. J'entendis à peine des cris hystériques derrière moi et m'endormis comme une masse.

***


Nina's point of view

Je me trouvai toujours dans l'encadrement de la porte, immobile comme une statue. Mon corps était parcouru de soubresauts incontrôlables, alors que j'avais envie de vomir. Je n'arrivai pas à pleurer tellement j'étais choquée. Je portai machinalement ma main à ma bouche et étouffa un cri d'hystérie. Je tâtai autour de moi pour trouver un truc où m'appuyer. J'ai croisé un instant ses yeux. Il était comme absent. Elle, elle était tout sourire sous lui. Elle savourait ce moment et me narguait. Je me reculai tandis que mes jambes flanchaient sous moi. Je me retournai et courait sans trop savoir où j'allais, je devais sortir car je suffoquais.

Quand je fus arrivée dehors, j'avais l'impression d'étouffer comme si on m'étranglait. Mon ventre se tordit et la sensation de nausée refit surface alors que mes yeux s'embuèrent une nouvelle fois. Je restai plantée là pendant un long moment, puis je m'écroulai à terre. Pourquoi ? Pourquoi m'avait-il fait ça ? Je ne comprenai pas. Nous avions passé une si belle nuit. Certes nous nous étions disputés, mais je venais pour m'excuser maintenant. Comment avait-il pu faire ça ? Je sentais ma poitrine se serrer de plus en plus. Je l'aimais putain. Et il disait m'aimer. Alors pourquoi ?

Je m'avançai davantage et m'aggripa à ma voiture. Etais-je vraiment en état de conduire ? Appeler mes parents ? Pour leur dire quoi ? Appeler Alice ? Pour lui dire quoi ? Je n'arrivais plus à réfléchir. J'avais envie de crier, de tout casser, de pleurer, de tout défoncer. J'avais envie de taper cette fille, de l'étrangler. Et Ian, je le détestais. Pourtant je l'aimais, mais à un point que ce qu'il venait de faire me transperçait le coeur, me brisait le coeur. Pourquoi ? C'était le seul mot qui me venait à l'esprit. Je le déteste, était le deuxième. Une énième larme coula de mon oeil et je serrai les lèvres, dégoutté.

Je rentrai dans ma voiture et, soufflant un bon coup, je mis ma ceinture, me sentant un peu mieux. Je démarrai la voiture, pour partir ensuite de chez Ian. Je pris la route mais je ne savais pas trop où aller. Rentrer chez moi ? Aller voir Alice ? Elle ne me parlait plus beaucoup en ce moment. Elle passait peut être trop de temps avec Paul ou ils voulaient garder des distances avec nous, après notre dispute. Puis mes parents, qu'allais-je leur dire ? Je ne me sentais pas prête à leur dire ou je n'en avais peut être pas envie. Je ne savais pas quoi faire. Alors j'avançai machinalement. Je décidai de mettre de la musique pour me changer les idées. Mais je ne cessai de revoir les mêmes images. J'eus de nouveau des nausées, combinée à une crise d'angoisse. Je voulais que ça s'arrête, je voulais oublier. Je voulais ne plus y penser.

Je repensai à tout ce que nous avions vécu. Les moments de bonheurs passés ensembles, entre amis et seulement nous deux. Ma vue devint floue, par les larmes qui reprenaient place. Je manquai de peu une voiture et tenta de me ressaisir. Puis je fondis en larmes. Je vis à peine ma voiture pivoter sur la gauche. Je crus voir des appels de phares, mais il était trop tard. Je roulai trop vite. Ma voiture en percuta une autre et je fis des tonneaux sur le côté.

Quand la voiture s'arrêta, je sentais de la fumée et des bruits alentours. Je n'arrivais pas à bouger et je respirai de plus en plus difficilement. Je tentai de bouger et entrai en contact avec une abondance de débris de verre. Mes mains furent vite en sang alors que ma tête me lançait. Mes yeux se fermaient au fur et à mesure que la douleur prenait place. Puis je perdis connaissance.

***


Plusieurs heures après l'accident de Nina:

Ian's point of view

Je me trouvai au bord de la mer, une bière à la main et Nina dans mes bras. Nous étions allongés sur des serviettes, installées sur le sable fin de la plage. Il faisait extrêmement beau, un grand ciel bleu habillait le paysage. Je me sentais bien. Tout bascula quand un malade déboula de nul part. Il s'écrasa sur nous et blessa Nina. Je le poussai pour qu'il parte. Au passage je bousculai ma compagne, alors qu'elle hurlait de douleur. Je me levai aussitôt, tandis que je me faisais insulter. Je tentai de m'excuser et de m'occuper d'elle mais impossible. Elle finit par s'éloigner et ne plus revenir. Je restai planter là au milieu de la place, près de nos serviettes. DRIIIIING DRIIIING...

Je me réveillai en sursaut. Levant la tête, je posai ma main sur la table de chevet. Tâtant cette dernière, je finis par trouver mon téléphone qui ne cessait de vibrer. Je jetai un oeil rapide à mon radio-réveil. Il érait tard pour un réveil matinal. Je décrochai ensuite et portai le téléphone à mon oreille.

<<

- Allô ?

J'entendis aussitôt une voix affolée de l'autre côté.

- Je n'entends rien, parlez plus lentement!

Je reconnus la voix d'Alice. Pourquoi m'appelait-elle ? Comment avait-elle eu mon numéro ?

- Alice ? Qu'est-ce qui se passe ?

- C... c'est... Nina... Bredouilla-t-elle, d'une voix sanglotante.

- Quoi Nina ? Répétai-je à mon tour.

- Elle... elle a eu un... accident de... de voiture.

- Quoi ? Criai-je abasourdi.

- Elle est... On est à l'hôpital là. Finit-elle par dire.

- J'arrive tout de suite. Dis-je avant de raccrocher.

>>

Je posai mon téléphone machinalement et fixa le vide un instant. Nina a eu un accident de voiture. Elle est à l'hôpital. Je me le passai en boucle dans la tête. Pourquoi ? Comment ? Je m'apprêtai à me lever quand mes yeux se posèrent sur mon corps. J'étais nu, dans mon lit, les couvertures et draps en pagailles. Que c'était-il passé ici ? Je trouvai ensuite un cheveu à côté de moi. En l'approchant je remarquai qu'il était blond. J'écarquillai les yeux. Je venais de coucher avec une blonde ?! Aboursoudi par mes propres pensées, je tentai de ressasser les évènements des dernières heures. Mais j'avais simplement un trou béant. Je me souvenais de l'avant. Je me souvenai m'être disputé avec Nina. Je me souvenai que nous ne nous sommes plus parlés pendant de nombreux jours. Je me souvenai enchainer les bars, boire jusqu'à plus soif. Puis plus rien. Jusqu'à maintenant. Je venais de tromper ma copine. Ce n'était pas possible, je ne pouvais pas faire ça à Nina.

Je me levai pour me préparer à aller la voir à l'hôpital. Après avoir pris une douche rapide, m'être habillée, je me dirigeai de nouveau dans ma chambre. Je cherchai ma sacoche, quand je tombai sur un papier, posé sur la table de chevet. Je commençai à le feuilleter et la stupéfaction se déssina sur mon visage :

<<

Mon cher Ian,

Merci pour cette nuit. J'espère qu'elle se représentera. Crois-moi, elle se reproduira, je t'en fais la promesse!A très vite, mon beau gosse. Je t'aime, je te veux depuis le premier jour, je t'ai eu et ça recommencera.

Kiss, bon réveil mon lapin.

C. >>

Je me figeai et lâchai la lettre, incrédule. Je devais rêver. Qui était cette C. ? La seule personne que je connaissais et dont le prénom commençait par un C était Candice. Et elle était blonde. Non, non et non. Ce devait être une erreur. Comment ?

***


Mon portable me ramena encore une fois à la réalité. Je venais de recevoir un message :

De 06 ** ** ** ** ;

A Ian :

<< Hey, tu arrives quand Ian ? On t'attend alors bouge tes fesses! >>

De Ian ;

A 06 ** ** ** ** :

<< J'arrive, à tout à l'heure. >>

Je décidai de mettre tout ça de côté pour y réfléchir à plus tard. J'attrapai finalement mon sac et quitta ma chambre. Je fermai à clé l'appartement et me dirigeai vers ma voiture. Je pris la direction de l'hôpital, de plus en nerveux de la voir là-bas. Je me sentais vraiment coupable. C'était peut être à cause de moi qu'elle y était. Même si normalement elle ne devrait pas le savoir. Nous nous étions disputés et nous voyions plus depuis un long moment. Je devais paraître égoïste, monstrueux, de penser comme ça. Je culpabilisai déjà alors que je ne n'étais pas sûr qu'elle le savait. J'espérais qu'elle ne le saurait jamais. Je ne me croyais pas capable de ça, je n'étais pourtant pas comme ça. J'avais bu, mais ce n'était pas une excuse.

***


J'arrivai à l'hôpital et garai rapidement ma voiture, avant de me précipiter vers l'accueil. Je demandai la chambre de Nina avant de courir vers l'ascenseur. Pressé, j'appuyai constamment sur le bouton, mais rien ne venait. Alors je décidai de prendre les escaliers. Je montai quatre à quatre les marches. Une fois à l'étage, je regardai les chiffres sur les portes. Puis je tombai sur un couloir où je trouvais ses parents, sa meilleure amie et mon cousin. Ils attendaient, assis sur des chaises le lond du mur du couloir, pour voir sûrement Nina. Je m'approchai de la porte mais une main m'empêcha d'aller plus loin. Je me tournai pour faire face à une dame en blouse bleue. Sûrement quelqu'un du personnel.

<<

- Monsieur, bonjour! Je suis désolé mais seuls les membres de la famille sont autorisés à voir les patients.

- Bonjour, je suis son petit ami. Dis-je

Peut être plus pour très longtemps. Je suis un vrai crétin! Pensai-je.

- Bon, je vais voir avec ses parents si vous pouvez entrer.

S'ils savaient... Pensai-je de nouveau.

- Merci. Dis-je simplement.

>>


Une demi-heure plus tard, je pus enfin entrer dans la chambre, la boule au ventre. Quand je franchis la porte, je tombai directement sur une vision exubérante et malheureusement réaliste. Nina était inconsciente, allongée sur un lit d'hôpital, branchée de partout et entourée de machines. Sa tête était bandée et son bras droit était platré. Son visage était parsemé d'égratignures, comme si une pluie de verre lui avait volé au visage. J'étais désemparé de la voir dans cet état. Je m'approchai d'elle et posai la main sur la sienne. Serrant sa main, je tentai de lui parler pour lui montrer que j'étais là.

J'arrêtai de parler quand je remarquai qu'elle bougeait lentement la tête. Ses paupières bougèrent, suivis de ses yeux qui s'ouvrirent doucement. Elle fixa nos mains et l'enleva rapidement. Je croisai son regard et une vague de culpabilité, de désespoir et de malaise me traversa. Je sus aussitôt que mes questions avaient des réponses pertinentes et réelles. Je lui avais fait du mal, elle m'avait vu avec cette fille.

<<

- Toi... Commença-t-elle en grimaçant.

Elle tourna la tête difficilement vers la porte. Ses parents parlaient avec le médecin.

- Comment tu... as pu ?

- Nina je... Je suis désolé. Je ne voulais pas... Je n'étais par moi-même.

- Non! Tu crois que... je vais avaler ça ? Cracha-t-elle.

- Je n'en pouvais plus de cette situation. J'ai fait une connerie, je me suis pas rendue compte que c'était elle.

- Avec elle... Le pire c'est ça... Avec elle et tu n'as... Même pas réagis... Tu m'as même pas... regarder.

- Je suis désolé. Dis-je.

- Non, je... les accepte pas. C'est de trop... Je peux pas... Regarde moi! A cause de toi... J'ai eu un... accident.

Je la regardais, ne sachant quoi dire et quoi faire. J'avais fait une connerie et elle ne me pardonnerait sans doute jamais.

- Je te déteste... je ne veux plus... te voir. Sors tout de suite!

Les machines autour d'elle s'accélèrent me faisant sursauter.

- Quoi ?

Elle ne dit rien et me repoussai loin d'elle. Je m'éloignai d'elle et sortis de la pièce.

>>

Je passai devant les parents de Nina, n'osant même pas leur adresser un regard. Je ne voulais en aucun cas les affronter, leur mentir ou même parler avec eux en faisant semblant. J'étais vraiment un lache, mais je ne savais pas quoi faire d'autre que fuir, surtout qu'elle ne voulait plus me voir. Il vallait mieux que le temps passe, le temps qu'elle aille mieux et qu'elle sorte de l'hôpital. Mais penser comme ça me rendait malade. Elle ne me pardonnerait jamais.

***


Nina's point of view

Voilà des heures maintenant qu'il était parti, parce que je lui avais demandé de partir. Mes parents me tournaient autour depuis des heures, à me poser des questions. Pourquoi j'avais fait ça ? Pourquoi j'avais pris le volant alors que je n'allais pas bien ? Que s'était-il passé pour que ça arrive ? Leurs voix fusaient à travers mes tympas mais mon cerveau était ailleurs. Je ne cessai de repenser à ces moments de cauchemars. La découverte du rapport sexuel entre mon copain - ou ex, ou rien du tout - et la garce de blonde. L'après découverte qui a été une continuité d'angoisse, de désespoir, de malaise et de dépression. L'accident qui m'a causé ce traumatisme au crâne, qui heureusement a pu être opéré à temps, et un bras cassé. Puis cette énième dispute, mais pour moi c'était pire que ça. Je le détestais tout simplement. Le jour où je retournerai en cours, je vivrai un enfer. J'imaginais déjà le tableau : les humiliations, les brimades et les piques de l'autre pétasse. Je ne sais pas si je le supporterai.

Est-ce qu'un jour je pourrai lui pardonner ? Malgré qu'il se soit excuser, cela n'enlevait pas les faits. Peut être que oui, si il mettait plus de lui-même à prouver que c'était une grosse erreur. Surtout son excuse d'alcool me rendait dingue. Il paraît que quand on est bourré on dit la vérité, mais aussi qu'on reste quand même un minimum lucide. J'allais mettre longtemps avant de lui reparler ou même le voir.

***


Plusieurs jours plus tard, je me sentais un peu mieux. J'avais moins mal au bras et à la tête. En revanche, j'avais continuellement des douleurs insoutenables, au niveau du ventre. Par rapport à cela, je recevais aujourd'nui les résultats du dernier examen. J'ai passé tout un tas de radios pour vérifier l'état et l'évolution de mes blessures jusqu'à, je l'espérais, la guérison. Et ils avaient découverts quelque chose. Et ils se gardaient de me le dire, comme ils voulaient le vérifier.

Je prenais mon petit déjeuner, quand on frappa à la porte. Puis ce fut le médecin qui entra dans la chambre. Il portait dans les mains une enveloppe et affichait une expression grave sur le visage. Je laissais mon repas matinal pour le regarder.

<<

- Mademoiselle Evans, nous avons les résultats de votre examen. Commença-t-il.

- Ah d'accord, je vous écoute! Dis-je impatiente.

- Ecoutez, vos blessures guérissent bien, même si ça n'a pas été facile. Vous allez peut être devoir consulter un kinésithérapeuthe pour votre bras et prendre le temps de vous en remettre. Mais en attendant, j'ai une chose importante à vous annoncer.

- Vous me faites peur! Avouai-je.

- J'ai une question à vous poser avant tout. Avez-vous des douleurs, autres qu'aux endroits engendrés par l'accident ?

- Eh bien, j'ai des poussées de douleurs au ventre et je sens que je perds plus de sang que quand j'ai mes règles.

Le médecin ne dit rien pendant un moment avant de reprendre la parole.

- Ce que vous venez de me dire confirme mes pensées et les résultats aussi.

- Que voulez-vous dire ?

Il continua de me regarder avec une mine détraquée.

- Je suis enceinte ? Demandai-je en commençant à paniquer.

- On peut dire ça, mais...

Je le regardai sans pouvoir articuler un mot. Je ne pouvais pas être enceinte, pas maintenant.

- A vrai dire, vous avez... Je ne sais pas si c'est le choc de l'accident ou autre chose qui l'a déclenché, mais...

Le monde autour de moi s'écroulait. Mon copain venait de me tromper, j'étais encore à l'école et je n'avais que dix-huit ans. Je n'étais pas prête et je n'en voulais pas, en plus de Ian.

- Vous avez fait une fausse couche.

>>

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Hello tout le monde! Je suis vache de couper le chapitre comme ça, mais j'avais envie de couper ici. Je veux laisser du suspens. Vous a-t-il plu ce nouveau chapitre ? Vous remarquerez d'ailleurs qu'il est plus court que les autres, vous m'en excuserez ! Je ne savais quoi mettre de plus et je trouvai mieux de l'arrêter là.

Votez, commentez, n'hésitez pas à me laisser votre avis (constructif) c'est encore mieux! Merci et bonne soirée/journée!


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