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Chapitre 8 ~ My first time


/!\ Attention LEMON /!\


Nina's point of view

Plusieurs semaines étaient passés depuis notre retour de week-end. Notre relation avait bien évolué avec Ian. Je me rapprochais vraiment beaucoup de lui. Nous avions fait pas mal de soirée entre potes, cinéma, bowling, et bien d'autres.

Aujourd'hui, j'avais une totale confiance en lui et je l'aimais vraiment. J'en étais sûre et je ressentais de plus en plus l'envie qu'il y ait plus que des soirées entre copains, qu'on dorme simplement ensemble ou qu'on fasse une soirée cinéma. Quand il me touche, je suis parcourus de frissons. Quand on s'embrasse, j'ai des papillons dans le ventre. Quand je ne pense pas à lui, je rêve de lui et quand je suis loin de lui, je pense à lui et il me manque. Grâce à lui, mes nuits sont ponctuées de rêves très chauds, contrairement aux cauchemars qui envahissaient mes nuits d'avant. Mais aujourd'hui, je me sentais prête à franchir un pas de plus. Je le voulais, je le sentais, j'en avais besoin. Pour me prouver à moi-même aussi que je ne devais pas avoir peur et que j'étais capable. Simplement, j'avais peur de mal m'y prendre. J'avais peur d'avoir mal. Mais il fallait tenter. Toutefois, je n'osais pas lui en parler. Je ne savais pas comment m'y prendre. Ou alors je devais laisser le moment arriver.

Ce jour là, nous sortions des cours pour rentrer chez nous. Nous étions vendredi soir, en week-end. Ian me raccompagnait chez moi en voiture. Paul et Alice étaient de plus en plus proches, ils ne pouvaient même plus se séparer. J'aurais tellement aimé être comme elle. Elle était normale et n'avais pas d'embrouilles avec plus fort que soit. Mais il fallait que j'arrête de penser comme ça. Je ne devais plus me rabaisser.

Quand nous fûmes arrivés devant ma maison, Ian me proposa de passer la soirée en sa compagnie. Un repas entre amoureux et un after movie. Me souvenant ce que m'avais dit Alice, j'acceptai sans hésiter. Il me gratifia d'un regard plein d'amour et m'embrassa sur la tempe. Il était heureux que j'ai dis oui. Puis je rentrai chez moi, après l'avoir embrassé pour l'énième fois et lui avoir dit à tout à l'heure. Je montai directement dans ma chambre et me postai devant mon armoire. J'allais pour une fois mettre de côté mes devoirs. D'habitude, à peine étais-je rentrée que je me plongeais dans mes leçons. Depuis que j'étais avec Ian, tout avait changé. Je devais donc choisir ma tenue de ce soir. Mais je ne savais pas trop comment m'habiller. Je réfléchissais rapidement et me rendit compte qu'il fallait que je refasse ma garde-robe. Mes vêtements dataient des années perdues. J'exagérai peut être, mais je portais encore des vêtements trop banal. Je pouvais rester simple mais à la mode. Je devais en toucher deux mots à Alice, pour organiser une journée shopping, même si je n'aimais pas trop ça. A trop penser, je n'avais toujours pas trouver ma tenue et l'heure tournait.

Avec l'aide de ma mère je trouvai finalement la tenue idéale, assez légère au niveau du haut, comme nous étions à la fin du printemps. Je choisis en fin de compte un t-shirt sans manche, ample sur le buste et de couleur mauve, sous un gilet noir assez épais. Ce haut avait un col en V, dévoilant la naissance de ma poitrine. Je n'avais pas l'habitude de mettre en valeur mes formes. Mais là ce n'était ni vulgaire ni complètement caché. Mon cou serait habillé d'un collier d'argent qui m'a été offert par Ian. Au bout de ce dernier était accroché une petite étoile rouge, scintillante à chaque brin de lumière. Je l'aimais beaucoup et je tenais à le porter le soir de notre premier rendez-vous. Enfin, nous en avons eu très sûrement d'autres avant. Mais pour moi, je ressentais que c'était le premier vrai rencard. Car nous allions être pour la première fois en tête à tête, étant maintenant ensembles. J'en revins à la tenue que j'allais porté ce soir. Je porterai un simple pantalon simili cuir bleu marine et des ballerines noires, avec quelques tâches mauves.

***


« Cher journal,

Je stresse beaucoup pour ce soir. Ma tenue est prête c'est toujours ça. Mais je me pose pleins de questions. Je sens qu'il va y avoir un gros changement ce soir. Je sens aussi que j'ai envie de changer, que ça change entre nous deux et que tout change.

En même temps je ne cesse de repenser à la lettre, aux menaces de Candice et de ce qu'elle pourrait faire. Comme elle est obsédée pour je ne sais quel raison - et si c'est vraiment le cas - par Ian, je m'inquiète de ce qu'elle peut faire. Me faire et faire à Ian. Mais après ce que j'ai vu, il est très bien capable de se défendre tout seul. Moi, je commence à le faire aussi, parce que je crois que j'ai gardé trop longtemps cette pression en moi. Un jour peut être que je vais tout extérioriser et ça pétera et fera des dégâts. Mais parfois c'est tout ce qu'il faut pour faire bouger les choses.

Malgré l'angoisse, je meurs d'envie d'être chez lui, près de lui. »

***


Ian's point of view

Je préparai toujours la soirée que j'imaginais depuis des semaines. Je jetai un coup d'oeil vers la pendule et fis un bond en arrière. Il était déjà 18h et je n'étais pas totalement habillé. Le repas était quasiment près. Le four marchait encore mais plus pour très longtemps. Elle arriverait pour 19h30 et tout n'était pas encore prêt. Je peaufinais le tout pour que ce soit digne d'une Saint Valentin. Et si je mettais une musique de fond pour que ce soit plus romantique ? Je devrais être pathétique... Mais je voulais faire le maximum pour qu'elle se sente à l'aise. J'optais pour une playlist en ligne de musique spécial soirée amoureux.

Quand la table fut prête, je vérifiai qu'il ne me manquait rien pour le repas. Puis je me lavai rapidement, m'habillai élégamment et me coiffai légèrement. Je savais que toutes les filles adoraient mes cheveux en bataille, mais je devais quand même un minimum être présentable. Bien entendu c'était avant ! Aujourd'hui, je n'avais d'yeux que pour ma beauté. Elle ne voulait pas l'admettre, mais elle était sublime. J'avais eu l'occasion de multiples fois de voir son corps en sous-vêtements ou sous une serviette. Elle était juste magnifique. Je ne cessai d'imaginer le jour tant attendu. Je me sentais pathétique de penser comme ça. Je voulais avant tout sa sécurité et son bien-être. Je voulais surtout que ça vienne d'elle, qu'elle en ait envie, qu'elle ne se force pas, au point d'en être peut être traumatisée.

***


Je n'avais pas fais attention à l'heure, car la sonnerie retentit dans l'appartement. Je me hâta d'ouvrir la porte et me retrouva face à un rayon de soleil. Elle venait comme elle était et j'aimais ça. Le soir où nous étions allés au cinéma, elle portait une robe magnifique. Ce soir, elle portait une tenue simple, mais qui lui allait tellement bien. Je la trouvais superbe. Elle s'était légèrement maquillée et ses cheveux étaient ramenés en arrière et attachés en un chignon laissant échapper quelques mèches rebelles. Enfin, elle portait le collier que je lui avais offert pour la Saint-Valentin. Il lui allait avec perfection. Je la voyais frissonner et la laissais entrer sans attendre. Il faisait frais dehors, les nuits pouvaient être fraîches, même avec l'été approchant.

«

- Bonsoir, ma belle ! Commençai-je en prenant sa main pour l'embrasser.

- Tu m'a manqué. M'avoua-t-elle en se blottissant contre moi.

- Toi aussi. Dis-je en l'enlaçant. Je suis content que tu sois là, avec moi.

Elle se détacha de moi et s'avança doucement vers le salon.

- Qu'as-tu préparé pour ce soir ? Demanda-t-elle curieuse.

- Haha surprise ! Dis-je en souriant. En attendant, laisse moi prendre ta veste ! Je te rejoins tout de suite.

Nina n'émit pas d'objections et retira sa veste pour me la tendre. Je l'accrochai au porte-manteau puis posa ses affaires sur le meuble du salon. Je la rejoignis ensuite.

- Tu es fou, c'est pas la Saint Valentin. Dit-elle estomaquée.

Je me rendis compte qu'elle parlait du contenu de la table du salon.

- Je voulais que ce soit la plus belle soirée de toute ta vie, même sans occasion. Notre première soirée seulement tous les deux.

- Tu n'as quand même pas viré Paul ?

- Je lui en ai parlé et il voulait voir Alice.

- Je m'en doutais ! Dit-elle pour elle-même. Bon, assez parlé d'eux !

- Oui, c'est vrai. Alors je te propose de t'asseoir et de te laisser faire. Dis-je en tirant la chaise de son côté.

Elle s'installa et attendit.

- Que veux-tu boire ? Un apéritif ? Autre chose ?

- Je n'ai pas trop l'habitude de boire de l'alcool. Mais je vais tenter, fais toi plaisir ! Me dit-elle.

Je réfléchis pendant deux secondes et m'absenta un instant en cuisine. Quand j'eus finis mon cocktail, j'amenai à table nos deux verres.

- Voici un nuage de fruits de rouges ! Annonçai-je avant de m'asseoir.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Je te laisse découvrir. Mais avant ça, je souhaite trinquer à nous. Posai-je en prenant mon verre. A nous deux !

- A nous deux ! Répéta-t-elle avant de faire claquer nos verres ensembles.

Nous bûmes une gorgée ensemble.

- Alors ?

- Je trouve un goût de fraise. En même temps il y a deux petites fraises qui se voient... Et... un goût qui me dit quelque chose. J'en ait déjà goûté. C'était... A mes 17 ans. Mon père m'avait fait dégusté la boisson qui accompagnait le dessert. Ah oui du champagne !

- C'est ça, tu as juste oublié la crème de mûre. Complétai-je en souriant tendrement.

- C'est super bon ! Merci de m'avoir fait goûté.

- Attends de voir la suite ! Me vantai-je en me levant.

- J'ai hâte d'en savoir plus, j'ai faim moi ! Dit-elle en riant. Tu n'as pas besoin d'aide ? Ajouta-t-elle en finissant son verre.

- Tu es mon invité, alors je t'en prie reste assise et laisse moi m'occuper de toi. Rétorquai-je.

- Okay ! Dit-elle simplement. J'attends patiemment la suite !

»

***


Le dîner se poursuivit comme je l'avais espéré. Elle aimait ce que j'avais préparé et j'en étais ravi. Nous étions maintenant rendu au dessert. Un Panna Cotta aux fruits de la passion, saupoudré de morceau de crumbles de spéculoos. Quand les assiettes furent sur la table, Nina me gratifia d'un regard admiratif. Puis elle dégusta la première bouchée. Je vis son visage se détendre et savourer amoureusement. C'est dingue comment les gens peuvent être expressif. Je posai ma main sur la table et la rapprocha de la sienne. Alors qu'elle continuai à manger et moi de même, je lui pris la main pour tracer des petits cercles avec mon pouce. Cela eut l'effet que je souhaitais avoir. Je voulais qu'elle se sente à l'aise, en confiance, détendue et surtout qu'elle aime cette soirée.

Quand nous eûmes finis, je débarrassai la table pour mettre tout au lave-vaisselle. Nina insista pour m'aider, ne voulant sûrement pas rester à rien faire. Mais cela me gênait car je l'avais invité. Cela dit je ne disais rien, puisqu'elle se tenait près de moi pour m'aider à ranger le reste. La table nettoyée, je proposai à Nina de choisir un film. Son choix ne fut pas très long, car elle décida de regarder Les Âmes Vagabondes. Je l'avais déjà vu il n'y a pas si longtemps. C'était un film super. Je laissai ma petite amie s'asseoir sur le canapé et m'installai à côté d'elle, mon ordinateur sur la table de salon. Après avoir cherché le film, j'allumai la télévision afin de le regarder en haute définition et sur un plus grand écran.

Avant de démarrer le film, je lui demandai ce qu'elle préférait pour être à l'aise. A sa demande, je m'allongeai sur le canapé, la tête sur un coussin. Puis à mon agréable surprise, elle en fit de même mais dos à moi et contre moi. Je lançai le film puis passa mes bras autour d'elle. Je posai un baiser dans son cou et me colla à elle.

***


Nina's point of view

Durant le film, je sentais la chaleur de Ian dans mon dos. C'était agréable. Je ne voulais plus sortir de ses bras. Et je regardai seulement à moitié le film. Je pensai aux moments que nous avions vécus ensemble. Notre relation avait beaucoup évolué. Je me sentais prête, même si j'avais peur.

De temps en temps, j'étais parcourue de frissons. Je n'avais pas froid au contraire, c'était Ian qui me faisait des baisers dans le cou. Je me sentais bien. Puis je perdis la notion du temps et surtout je me désintéressai du film. Toute mon attention était portée sur Ian. Car maintenant il m'embrassait le cou et je commençais à respirer vite. Comme portée par ses baisers, je me tournai pour être allongée sur le dos. Je m'écartai un peu sur le côté pour qu'il ait de la place. Nos yeux se croisèrent et je lus dans son regard du désir. Aussitôt mon cœur s'accéléra. Puis nos lèvres se rencontrèrent. Les bruits autour de moi se firent lointain et je n'entendais plus que mon cœur qui tambourinait dans ma poitrine et la respiration rapide de mon copain.

Je sentis ses mains se poser sur les miennes et intensifier le baiser, auquel je répondis sans hésiter. Une bouffée de chaleur me traversa et des frissons en firent de même. J'entrelaçai instinctivement mes doigts aux siens, alors qu'il décollait sa bouche de la mienne, pour reprendre son souffle. J'ouvris les yeux et ouvris la bouche pour en faire de même. Sans attendre, il m'embrassa de nouveau. Sentant sa langue sur mes lèvres, je les entrouvris pour entamer un baiser langoureux. Nos mains se détachèrent et je les passai dans ses cheveux, alors que je sentais les siennes sur ma taille. Du tissu glissa le long de ma peau, pour disparaître je ne sais où. Un frisson me parcouru, me retrouvant en soutien-gorge. Je n'eus pas froid longtemps, car il descendit ses lèvres sur ma poitrine. Je jouais avec ses cheveux et descendis une main dans son dos. Mes peurs et mes craintes s'étaient envolées, je ne pensais plus qu'au moment présent. J'avais envie que cela continue, qu'il continue toujours plus et qu'il ne s'arrête pas.

Ses mains passèrent dans mon dos, m'obligeant à monter légèrement mon torse. Puis il dégrafa mon soutien-gorge. Ma poitrine fut dévoilée et je me sentais rougir. Un instant, il leva la tête vers moi et me sourit tendrement. Je me mordis la lèvre car je voulais qu'il reprenne. Il ne se fit pas prier puisqu'il commença à m'embrasser les seins. J'avais chaud et je serrai les pans du canapé. Il mordilla mes tétons, passant ses mains sur mes hanches. Je descendis mes mains dans son dos et agrippa son haut d'une main. Je tirai vers le haut pour l'enlever et le balancer. Son torse chaud et musclé me frôla, me laissant frissonner de plus belle. Ian remonta vers ma bouche et nos langues entamèrent une danse sensuelle. Des millions de sensations se diffusaient dans tout mon corps. Une pluie de papillons envahissait mon ventre chaque fois que sa langue rencontrait la mienne. Alors que je saisissais sa ceinture pour la lui enlever, il passa sa main dans mon pantalon. J'émis un petit cri de surprise mais le laissa faire. Il l'ouvrit et le fit glisser lentement le long de mes jambes. Je retirai sa ceinture et ouvrit son pantalon. Nous nous retrouvâmes tous les deux en sous-vêtements. Il décolla ses lèvres des miennes et ouvrit les yeux. Son regard parcourut tout mon corps. Je me plongeai dans ses yeux. J'y lus du désir, de l'admiration et de l'amour. Cette fois ce fut moi qui l'embrassa en appuyant ma main sur sa nuque. Il répondit presque aussitôt très amoureusement, en caressant mes jambes de ses mains.

Soudain, ses mains se posèrent sur mes fesses et Ian me colla à son torse. Se levant, il passa mes jambes autour de son buste et me saisit pas les épaules. Puis il m'emmena avec lui jusqu'à sa chambre. Poussant la porte à coup de pied, il me posa délicatement sur le bord du lit et se pencha sur moi pour m'embrasser. Saisissant le message, je répondis à son baiser tendrement et m'allongea sur le lit. Il se mit au-dessus de moi et se colla à moi sans me faire mal. Il m'embrassa l'oreille, murmurant qu'il allait commencer. Lui faisant confiance, je me laissais faire, désireuse qu'il continue.

Il se recula de moi et je sentis ses mains sur mes jambes. Il se pencha et passa une main dans ma culotte. J'ouvris en grand la bouche pour prendre une grande bouffée d'air. Il l'enleva et chercha la zone sensible. Quand il la trouva, je le sentis m'exciter au plus haut point. Respirant vite, je serrai les pans du canapé à en arracher le tissu. Je le sentais m'observer, pour voir toutes mes réactions. Puis il entra un doigt dans mon sexe et fit des allés et vient. Je me tortillai légèrement sous lui, de plus en plus excitée. Il passa à deux doigts et accéléra les mouvements. Après avoir retiré ses doigts, il se pencha davantage. Je sentis quelque chose sur mon sexe qui me donna une pluie de frissons et me fit gémir d'envie. Il jouait avec sa langue à titiller mon sexe. Je n'en pouvais plus, j'allais devenir folle. Quand il finit enfin, il se releva vers moi et je croisai son regard de braise. Sans réfléchir, je pris son caleçon et lui enleva rapidement. Je découvris son sexe. Je fus parcourus par une vague de sentiments contradictoires. J'étais morte de désir mais j'étais de plus en plus rattrapée par l'angoisse. Il s'arrêta et se pencha sur moi. Refoulant mes sentiments, je posai mes mains sur son visage et l'embrassa tendrement. Intensifiant encore le baiser, je lui mordillai la lèvre inférieure. Je le sentais chaud comme de la braise et se presser contre moi. Je lâchai sa bouche pour monter jusqu'à son oreille. Je saisis son lobe et le mordilla. Il n'attendit pas longtemps, excité comme moi, il posa ses mains de chaque côté de ma tête. D'un regard il me demanda si j'étais prête et je fis oui d'un signe de tête. Aussitôt, je le sentis entrer en moi doucement.

Je lâchai un cri de surprise. Mes mains agrippèrent ses bras et mes ongles s'enfoncèrent dans sa chair. Comme pour me rassurer, il emprisonna mes lèvres dans les siennes et m'embrassa tendrement. Je me détendis un peu et le sentis pousser un peu plus. Il commença de léger va et vient. Le souffle saccadé, je le regardai dans les yeux, mes mains toujours serrés sur ses bras. Mais je me détendis rapidement et m'accrocha de nouveau au canapé. Il accéléra un peu, ce qui me fit crier son prénom. Encore plus et je laissais échapper des gémissements. Il devait continuer, je ne voulais pas que ça s'arrête. Quand il accéléra encore, je le sentis lâcher prise. Je gémis de plus belle, désirant que cela ne s'arrête jamais. Il se pencha de nouveau sur moi et m'embrassa sauvagement tout en continuant ses vas et viens. Je répondis en passant mes mains dans son cou et son dos, m'enserrant contre son torse. Je lâchai ses lèvres pour laisser échapper de nouveaux gémissements. Je criai son nom, lui demandant de continuer, d'accentuer même. Il ne se fit pas prier et accéléra encore. Je me sentais brûlante, et lui aussi. Il était en sueur tout comme moi. Je finis par lâcher un cri d'extase, les larmes aux yeux.

Au moment que je commençais à avoir mal, je l'entendis pousser un cri d'extase lui aussi. Puis je sentis en moi quelque chose s'écouler, alors que la douleur devenait de plus en plus fulgurante. Je me cambrai sous lui, tandis qu'il se retirait lentement. Puis la douleur disparu. Je me détendis et ferma les yeux pour reprendre mon souffle. J'avais stressé mais le désir l'avait emporté et j'avais adoré ça. Mais je ne comprenais pas pourquoi j'avais eu mal seulement à la fin.

«

- Je ne comprends pas... pourquoi j'ai mal. Dis-je à haut voix.

- C'est ta première fois, je pense que c'est normal. Viens contre moi ! Réussit-il à dire malgré son souffle saccadé.

Je me calai contre son torse brûlant et me laissa aller.

- Tu n'imagines pas à quel point je t'aime. Avoua-t-il. Tu m'as offert un moment inoubliable. Tu ne te rends pas compte à quel point tu es sublime. Tes formes, ton corps, tout. Tu es parfaite.

- Je t'avoue que j'avais peur mais finalement ce n'était pas si terrible.

»

Je jetai un coup d'œil au réveil qui était près de ma tête. Minuit. Ayant la tête embrumé et fatiguée par ce moment nouveau pour moi, je me calai un peu plus contre lui. Je sentais son cœur battre, mais cela ne me gênait pas le moins du monde. Ses bras autour de moi se resserrèrent et je m'endormis bercée par sa respiration.

***


Je me réveillai doucement. Enveloppée par une chaleur agréable, je grognai de mécontentement car je ne voulais pas me lever. Finalement j'ouvrais les yeux et remarquai qu'il faisait déjà grand jour. Il devait être tard, mais je m'en fichais étant en week-end. N'arrivant pas à bouger, je me rappelai que j'étais emprisonnée dans les bras de Ian. Je posai mes mains sur les siennes et tentai de me dégager de son étreinte. Il bougea légèrement et je réussis à m'extirper. Mais une main attrapa mon poignet et il me tira jusqu'à lui. Ouvrant les yeux, il se pencha sur moi et monta sa main jusqu'à mon visage. Je plongeai mes yeux dans son regard azur et succomba à sa tendresse. Je l'aimais à un point inimaginable. Je ne pensais pas qu'on pouvait aimer aussi fort. Il passa sa main sur ma joue et la caressa tendrement. Je montai ma main jusqu'à la sienne et la caressa à mon tour. N'y tenant plus, je passai mon autre main dans sa nuque et le tira à moi pour l'embrasser. Nous nous embrassâmes amoureusement un long moment avant de nous lâcher.

«

- Tu es tellement belle ! Me dit-il d'un regard amoureux, en caressant mes épaules.

- Tu ne fais que de me le répéter.

- C'est la vérité, tu es sublime. Répéta-t-il en m'embrassant encore.

- J'ai chaud, pas toi ? Dis-je en soufflant bruyamment.

- Si un peu. Tu veux prendre une douche ?

- Oui, ça me fera du bien je pense. Mais je n'ai pas envie de bouger. Grognai-je.

- Et si je venais avec toi ? Me proposa-t-il un sourire malicieux accroché aux lèvres.

Je le regardai hésitante. Mais tout bien réfléchi, après la nuit que nous avions passé, ça ne me gênerait pas vraiment. Je devais juste m'habituer.

- Oui, on y va tout de suite alors. Me décidai-je en m'asseyant.

- Eh, on a pas besoin de se déshabiller ! Viens on y va tout de suite !

- Bah si quelqu'un passe dans la rue ou Paul revient maintenant ? Dis-je en grimaçant.

- Ne t'inquiète pas, il n'y a que nous deux. Et puis j'emmerde les autres. Je suis chez moi et je fais ce que je veux avec celle que j'aime. Rétorqua-t-il en me prenant par la main. Et si tu ne veux pas bouger, je vais te porter.

Sans me laisser le temps de répondre ou de répliquer, il passa ses bras sous moi et me souleva dans ses bras. Mon Dieu qu'est-ce qu'il pouvait être musclé. Je ne devais pas peser lourd pour lui. Son corps était chaud et grâce à ça je n'eus pas froid durant tout le trajet, certes court mais quand même, jusqu'à la salle de bain.

- Nous voilà à bon port, sans encombre et sans soucis ! Dit-il en me posant sur le tapis de bain.

- Tu es un grand malade ! Avouai-je en le poussant tendrement.

- Aller à la douche ma beauté ! Reprit-il en me poussant gentiment dans la douche.

- Si tu me rejoins, je veux pas attraper froid. Rétorquai-je.

- Tu commences à prendre du poil de la bête ! J'aime ça, tu peux être surprenante dès fois.

»

Il me rejoignit et ferma la porte de douche. Il me souri et fit couler l'eau sur nos deux corps.

***


Ian's point of view

Après avoir raccompagné Nina chez elle, j'étais sur le retour. Je ne cessai de penser à cette soirée, cette nuit et ce moment dans la douche. Je n'oublierai jamais ces moments de purs bonheurs. Non seulement elle était intelligente mais elle était sublime en plus de ça. Je ne pensais qu'à elle et elle me manquait déjà. Je voulais recommencer encore et encore. L'embrasser, la caresser, la sentir contre moi, lui faire l'amour. Je ne pouvais plus me passer d'elle. Elle avait réussi à franchir le premier pas. Nous l'avions fait et j'en étais heureux. Pour elle comme pour moi. Mais j'avais fait une erreur. On ne s'était pas protégé. Je comprenais très bien ce qu'elle avait pu ressentir. Etre mère à son âge était tout bonnement impossible. Peut être pas en fait, mais elle devait s'en sentir capable. Elle était trop jeune. Et puis même, je ne sais pas si j'aurais pu gérer un enfant. Ses parents m'en auraient voulu et je ne me le serais jamais pardonné. Il était beaucoup trop tôt. J'espérais de tout coeur que cela un simple rapport. Parfois, cela ne fonctionne pas. Je ne veux penser comme ça, mais c'est trop tôt pour nous, surtout pour elle.

J'arrivai chez moi et retrouvai mon cousin devant la télévision. Je me posai à côté de lui, un sourire béat sur les lèvres. Nous discutâmes de ce que nous avions fait. Je lui avouai l'avoir fait avec elle. De son côté tout se passait bien pour lui et Alice. Ils avaient passés la soirée dans un restaurant et étaient allés voir un film au cinéma. Il préférait apprendre à la connaître et passer du temps avec elle plutôt que se précipiter. Comme ce que j'avais fait.

Je fus sorti de mes pensées, alors que je jouais à un jeu vidéo avec Paul, par mon portable qui vibrait. Je m'excusai auprès de mon cousin et attrapa mon téléphone : Nina petit ange. Je devais penser à changer son nom de contact, comme Nina avec un cœur. Je me levai et m'en alla dans ma chambre pour décrocher.

«

- Oui ma chérie ?

- Coucou, ça va ?

- Oui depuis tout à l'heure, tout va bien. Répondis-je. Pourquoi tu m'appelles ?

- Je voulais te parler d'un truc. Enfin... Mes parents souhaiteraient rencontrer tes parents.

- Pourquoi mes parents ? Je ne comprends pas pourquoi ils voudraient les rencontrer. M'interloquai-je.

- Je sais pas moi. Je t'en parle c'est tout. Souffla-t-elle agacée.

- Ecoute, je vais leur en parler. Dis-je simplement.

- Ok.

Un blanc s'installa. Je ne savais pas quoi dire. Mais je voulais pas rester sur une dispute aussi absurde.

- Au fait, j'ai reçu une lettre aujourd'hui. Reprit-elle.

- Quelle type de lettre ?

- Je sais pas, ce serait plutôt à toi de me le dire !? Rétorqua-t-elle.

- Comme ça ?

- Bah cette lettre est anonyme mais elle t'est adressée et je l'ai reçu chez moi. S'expliqua-t-elle un peu irritée.

- Calme-toi je n'ai rien fait ! Lis-la moi !

Elle ne dit rien. J'entendis simplement un bruit de froissement, elle devait ouvrir la lettre.

- « Mon amour, tu me manques. Reviens-moi ! Je ne peux plus vivre sans toi. Rejoins-moi ! Je t'en supplie ! Tu es trop loin de moi. J'ai besoin de toi. Tu es ma béquille. Tout me manque chez toi. S'il te plaid, ne me fais pas attendre plus longtemps ! Je n'en peux plus. Reviens-moi ! Je t'aime tellement. Je ne peux plus continuer. Je t'aime. »

- Nina, c'est une blague. Répliquai-je. Tu ne vas croire ce que cette personne ou je ne sais quoi ou qui a écrit ?

Un nouveau silence s'installa, laissant un froid entre nous deux. Elle y croyait. Elle pensait que j'avais rencontré quelqu'un d'autre et que je l'avais trompé.

- Ma belle, s'il te plaid ! Crois-moi, je suis amoureux de toi. Et de toi seule. Il n'y a personne d'autre.

- Alors pourquoi j'ai reçu ça ? Tu as une aventure ? Elle voudrait te retrouver ?

- Je te dis que je n'ai personne. M'énervai-je.

- Je ne comprends rien, cette lettre n'est pas sorti de nulle part.

- On va pas se disputer pour une telle idiotie ! Grommelai-je.

Encore un silence. Je commençais à en avoir marre de me justifier alors que je disais la vérité.

- Après cette soirée et cette nuit que nous avons passé ensemble, tu doutes de moi ? De nous ?

- Je n'ai pas dit ça. Mais je me pose des questions.

- Ecoute, je ne peux être on ne peut plus claire. Je n'ai rien à me reprocher. Je sais ce que je dis. Mais je trouve dommage qu'on se dispute pour ça.

Je marquai une pause, avant de reprendre la parole, stupéfait.

- On en reparlera plus tard. Bonne journée. Terminai-je avant de raccrocher.

»

***


Nina's point of view

« Cher journal,

Je ne sais plus quoi penser. Cette soirée, cette nuit, c'était tellement intense et puissant. J'ai aimé ces moments, en particulier LE moment : ma première fois. Je n'en reviens toujours pas mais je l'ai fait, avec lui et j'ai aimé, c'était puissant. Je l'aime vraiment et je ne veux pas que cela change. Je veux rester avec lui.

Mais je me pose des questions. Quand je suis arrivée chez moi, après être partie de chez Ian, j'ai trouvé sur la table du salon le courrier du jour. Puis je suis montée dans ma chambre avec mon courrier. Jusque là rien d'intéressant me direz-vous ?! Une lettre anonyme a attiré mon attention. Cette fameuse lettre que j'ai lu au téléphone à Ian. Pas de signature, pas de nom, rien. Et lui me dit qu'il n'a personne d'autre que moi. Je veux le croire. J'aimerais le croire, je ne vois pas pourquoi il me mentirait après cette nuit torride. C'est absurde de croire une chose pareil, mais je m'inquiète quand même. Une pensée m'a traversé l'esprit et penser à ça m'a retourné l'estomac : il a peut être eu une aventure avec cette peste de blonde. Mais jamais il n'aurait pu faire ça. Me faire ça. Et la voir devant lui le dégouttait déjà.

A cause de ça, nous nous sommes disputés et je n'aime pas ça. Nous venons d'avoir notre premier rapport, il faut qu'une foutue inconnue vienne tout gâcher. Cela fait déjà plusieurs jours que je le croise au lycée et il m'évite. Je trouve ça absurde, mais en y réfléchissant maintenant je trouve ma réaction absurde.

Chaque fois que je veux lui parler, il m'envoie balader. Il s'énerve parce que je doute de lui, il répète toujours la même chose. Je ne sais plus qui écouter, j'ai envie de le croire, mais je n'y arrive pas. Ca me paraît pourtant louche cette histoire. Il n'aurait jamais fait ça.

Je pense que je devrais aller le voir, pour m'excuser de mon comportement. »

***


Au moment que je m'étais décidée à aller le voir, la raison avait repris le dessus. Je me suis dit comme tous les jours précédents, il me rappellerait peut être. Il ne l'a jamais fait. Etait-ce à moi de faire le premier pas ? Je pensais que oui, car c'était moi qui doutait de lui. Mais je ne savais pas comment et quand l'aborder. Plus les jours passaient, plus je stressais.

Au lycée il m'évitait toujours autant. En classe comme il était à côté de moi, je me suis dis il va peut être enfin me regarder. Il ne l'a pas fait une seule fois. J'avais été odieuse à ce point ? J'avais bien douté de lui mais maintenant je me rendais compte que c'était une belle erreur. Je m'en mordais les doigts, car après cette nuit - qui me paraissait tellement lointaine - j'avais beaucoup de mal à me tenir loin de lui. Mais pourquoi devrais-je me tenir loin de lui ? Nous sommes ensemble. J'ai déjà vu des couples se disputer et se réconcilier après. Nous nous étions déjà disputés alors que nous n'étions même pas encore ensemble. Mais aujourd'hui je sentais que c'était différent. Je l'avais blessé, pourtant j'avais totalement confiance en lui. A croire que ce n'était peut être pas vraiment le cas ?! Je devais arrêter de me poser des questions et de réfléchir avant de passer à l'acte. J'aurais dû réfléchir avant de l'appeler pour l'interroger et l'accuser comme je l'ai fait.

Alice hésitait à venir me rejoindre et rester avec Paul et son cousin. Ils s'étaient considérablement rapprochés. Ca avait l'air de bien fonctionner entre eux deux. Moi j'avais tout gâcher entre nous deux, pour une histoire bidon, j'en étais sûre. C'était une blague venant d'une fille mal lunée. Je me retrouvais donc seule dans mon coin, à réfléchir et penser à la conne que je suis.

Les jours passaient, les jours se ressemblaient. Toujours plus éloignés l'un de l'autre, pour une broutille tellement absurde. Jusqu'au jour où je décidais de reprendre les choses en main. J'en avais assez de me morfondre sur moi-même. Je devais arrêter ce silence interminable et aller le voir pour parler, surtout m'excuser de ma stupidité et ma jalousie. En y pensant, cela prouvait bien que je tenais vraiment à lui.

***


Voilà, je l'avais pensé, je l'avais fait. Je me trouvais devant la porte d'entrée de l'appartement de Ian et Paul. Je ne voyais pas la voiture de Paul, ce qui m'indiqua qu'il n'était pas là. En revanche celle de Ian était bien là. Je l'aurais bien devant moi aujourd'hui. J'étais tellement impatiente de le retrouver, en même temps j'étais tellement stressée que mon ventre se tordait nerveusement. Puis me décidant à faire un pas de plus, je frappai trois coups sur la porte et attendit. Au bout de dix secondes, je frappai de nouveau, sans plus ample succès. Je fronçais les sourcils. Il était bien là alors pourquoi n'ouvrait-il pas ? Puis n'en pouvant plus d'attendre, j'ouvris la porte et entra discrètement. En la refermant doucement, je fus frappée par le silence. Je m'avançai lentement sans faire de bruit, histoire d'écouter pour détecter le moindre mouvement. Mais rien ne vint à mes oreilles. Je parcourus toutes les pièces à ma portée. Personne n'était là. Je ne comprenais pas. Puis un bruit attira mon attention. Comme une sorte de grognement ou de plainte lointaine. Je suivis la source du bruit et tomba face à la porte de sa chambre. Il était peut être en train de regarder un film ?!

Je collai mon oreille contre la porte et entendit distinctement des grognements. Je frappais sans avoir de nouvelles réponses. Alors je pris en main la poignée et ouvrit la porte. Aussitôt mes yeux s'écarquillèrent et mon corps s'immobilisa sur le pas de la porte. Mon sang se glaça et je me mis à trembler de tous mes membres.

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Bonjour/Bonsoir à tous(tes) ceux qui me suivent et me lisent. J'espère que vous l'avez aimé ?! Soyez critique, ça me fera avancer!! :) Votez, commentez, n'hésitez pas à donner votre avis! Même constructif c'est encore mieux ;)

Pour ceux/celles qui me suivaient sur skyrock, excusez moi pour ce TRES long retard. Merci de votre patience et de votre compréhension. N'ayez crainte je ne l'abandonne pas. J'avais un gros manque d'inspiration. En tout cas ce 8ème chapitre est enfin en ligne après plus de 6 mois pour ceux de skyrock et plus de 3 semaines pour ceux de wattpad.

MERCIIII!!! :) Chapitre 9 en voie d'apparition. J'ai déjà le début en tête et plusieus gifs qui correspondent parfaitement au contexte. Bonne soirée. La suite n'est pas du tout encore prête mais je vais m'y mettre, promis.

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