Chapitre 5 ~ The truth comes out ...
Ian's point of view
Quand elle eut fini de parler, je la regardai longuement. Elle était tellement belle. Elle me fixait de ses yeux noisettes. Elle n'osait pas bouger. Elle éprouvait des sentiments pour moi, bien plus fort que de l'amitié. De l'attirance ? De l'amour ? Je suis preneur pour l'ensemble. Je veux simplement la protéger, à n'importe quel prix. Je me sens bien avec elle. J'aime l'avoir dans mes bras. Tout ce qu'elle m'a dit, c'est la même chose pour moi.
Alors sans réfléchir, je m'approchai d'elle sans lâcher ses yeux. Je m'apprêtai à passer ma main dans sa nuque, quand elle reprit la parole, précipitée et perdue :
«
- Je suis désolée, je ne sais pas pourquoi je t'ai parlé de ça. Comment tu pourrais être attiré par moi ? Je ne suis même capable de parler normalement, sans perdre le contrôle de ce que je dis.
»
Je secouai la tête fébrilement, avant de porter mes mains à sa nuque et de l'attirer à moi. Puis je posai mes lèvres sur les siennes. Elle ne broncha pas, mais je sentis qu'elle était surprise. Elles sont d'une telle douceur. Je sentais son malaise alors je l'embrassai de la façon la plus douce possible. Puis je me reculai d'elle, en ouvrant lentement les yeux. Je croisai les siens. Elle était perdue, je le lisais dans ses yeux.
«
- Ne sois pas désolée d'être amoureuse. Tu en as le droit. N'écoute pas cette fille ! Ne t'occupe pas d'elle, ne fais pas attention à ce qu'elle te dit. Je te protégerai de n'importe qui. Lui dis-je doucement, en prenant son visage en coupe.
Je passai mes pouces sur chacune de ses joues.
- Tu es comme tu es. Tu n'es pas comme les autres. Tu es très intelligente. Tu es très belle. Tu es gentille et calme. Tu es fragile mais ça te rend encore plus craquante. Je t'ai déjà dit tout ça.
- Est-ce que ça veut dire que... ? Commença-t-elle, les yeux brillants.
- Depuis mon arrivée, tu es la seule fille à laquelle je me suis intéressé. Je préfère la simplicité.
- J'ai besoin de temps, je ne veux pas me précipiter. Je n'ai jamais eu de...
- Ne t'inquiète pas ! La rassurai-je en caressant sa joue. Je patienterai tout le temps qu'il faudra. Je ne te forcerai jamais. Je te le promets.
Elle me sourit enfin. Je lui rendis son sourire et descendis mon autre main vers la sienne. Je la saisis et la serra fort pour montrer que je ne mentais pas.
- Merci. Merci d'être là pour moi. De comprendre ce que je ressens. Et de m'avoir écouté.
»
Je la pris dans mes bras et huma son odeur. Un parfum de lavande. Je passai une main dans ses cheveux pour les caresser. Je la protégerai toujours.
***
Nina's point of view
Nous mangeâmes tous ensemble aujourd'hui : Ian, Alice, Paul et moi. Ian était proche de moi. J'étais mal à l'aise mais il faisait tout pour me rassurer. Nous sortîmes du self et nous asseyâmes sur l'herbe, pour discuter. Mais notre tranquillité ne dura pas longtemps. Je n'eus pas le temps de lever la tête, que je me retrouvais plaquer contre le tronc d'un arbre.
«
- Alors, tout va bien dans votre petite bande ? Dit-elle rageusement. Tu crois que j'allais rester les bras croisés, à pleurer comme une faible sur mon sort ? Ajouta-t-elle.
- Je n'ai fait que dire la vérité. Et je me rends compte que j'ai été bien trop gentille. J'aurais dû sortir toutes les insultes possibles pour parer tout ce que tu as pu me dire et me faire. Répondis-je. Tu n'es qu'une ordure ! Tu devrais te faire soigner.
- C'est toi qui devrais te faire soigner. Tu es trop intelligente pour être ici. Ta place n'est pas ici. Tu devrais TE faire soigner. Tu n'es pas normale, tu es une anomalie de la nature.
Je la regardai incrédule, les larmes perlant aux yeux. Comment pouvait-elle dire pareille horreur ? Je ne devais pas faiblir devant elle. Je devais rester forte.
- Non, moi je suis normale. C'est toi l'anomalie de la nature. Tu es un parasite. V a consulté, ma vieille, tu en as besoin ! Lâchai-je en pouffant de rire.
J'étais stupéfaite de mon comportement. Jamais je n'aurais été capable de dire ça avant. A qui la faute ? Non la faute à personne ! Si, la faute à cette pimbêche ! Mais son comportement a permis d'éclater la bulle qui s'était fortifié durant toutes ces années.
- Espèce de sale pourriture ! Cria-t-elle en empoignant mes cheveux.
- HEY ! CA SUFFIT ! S'exclama Ian en tirant Candice en arrière.
Il la prit par les poignets.
- T'es complètement tarée ! Fous-lui la paix ! Elle ne t'a rien fait. Cria-t-il.
- Va te faire foutre ! Grogna-t-elle.
Il serra les dents et renforça sa prise sur ses poignets.
- Je ne frappe pas les filles. Mais quand on touche aux personnes que j'aime, on en paye le prix. Alors tu vas gentiment lui présenter tes excuses. Sinon je ne te raconte pas la suite.
- Putain mais t'as toujours pas compris que c'est toi que je veux ? Elle t'utilise, elle se fout de toi. Moi je te veux toi et pas ton fric. Lâcha-t-elle. D'ailleurs pourquoi elle et pas une autre ? Choisis-moi ! Je suis belle, intelligente, et j'en passe des meilleurs.
- Écoute-moi bien ! Et rentre toi ça dans ton putain de crâne ! Nina me veut simplement moi alors que toi tu veux seulement mon pognon. T'as cru que j'allais sortir avec toi ? Restes dans tes rêves, ma jolie ! Pourquoi elle ? Parce que ELLE, elle est vraiment intelligente. Elle ne porte pas de coups contre les autres. Ce n'est pas une garce qui se croit tout permis. Elle réfléchit avant de porter ses actes. Elle est bien plus belle que toi et bien plus intelligente. Elle n'est pas narcissique et répugnante comme toi. Elle est simple et c'est ce que j'aime. Alors va consulter un psy plutôt que d'agresser plus fragile que toi ! Ce n'est pas de l'intelligence ça, c'est de la paranoïa. Tu es jalouse de Nina. Tu es tellement orgueilleuse que pour toi y'a que toi sur Terre.
»
Une fois qu'il eut finit sa tirade, je me tournai vers la blonde. Il l'avait poussé loin de lui. Elle était tétanisée. La colère mêlée au désespoir se lisait sur son visage. Puis je croisai son regard. Il était glacial. Je fus parcourue de milles frissons d'effrois. J'avais vraiment peur d'elle. Il avait raison, elle est paranoïaque. Elle s'approcha de moi et me nargua. J'avalai difficilement ma salive mais soutint tout de même son regard. Mais elle finit par partir sans adresser un regard derrière elle.
Finalement, je décidai de partir de mon côté, perdue dans mes pensées. J'attrapai mon s ac et m'éloignai. Une mai m'agrippa le bras. Je soupirai et me retourna. Je tombais face à Ian. Je lui en voulais un peu de n'avoir pas agi plus tôt. Je m'échappai de son emprise et croisa les bras, attendant des explications.
«
- Qu'est-ce qu'il y a ? Me demanda-t-il sans comprendre.
Je ris jaune.
- Tu te fiches de moi ?
- Non, pas du tout.
Je soupirai longuement, avant de reprendre la parole.
- Pourquoi tu n'as pas réagi plus tôt ?
- Parce que... Je ne sais pas. Mais je t'ai défendu et maintenant elle te nuira plus.
- Tu m'as dit que tu me protégerais. Tu l'as laissé faire.
- Tu es là devant moi, sans égratignures. C'est le principal non ? Tu vas bien. Je t'ai défendu, j'ai même dit ce que je ressentais à son égard.
- Tu n'as fait que répéter ce que j'ai dit.
- Tu veux que je te dise quoi ? Je suis désolé d'avoir réagi trop tard, mais j'ai réagi quand même.
- Oui certes, mais...
- J'ai compris et je me suis excusé, alors on peut passer à autre chose ? Je veux dire penser à autre chose. Surtout pour toi, tu as assez souffert comme ça.
Je m'approchai de lui.
- Tu as raison. Je n'ai pas envie qu'on se dispute, alors qu'on vient à peine de se mettre ensemble.
Il s'approcha lui aussi et s'arrêta devant moi. Il me fixait comme à son habitude. Cette fois, un petit plus s'ajoutait à son regard. Une étincelle que je n'ai jamais vue.
- Tu le penses vraiment ? Pour toi c'est officiel alors.
- Parce que cela ne l'était pas ? Je disais la vérité dans ce que j'ai dit. J'ai simplement eu peur que ce ne soit pas réciproque. Même si ce n'est que de l'attirance... Ou plus... Je te demande juste du temps.
- Tout ce que tu veux, ma belle. Posa-t-il avant de me prendre les mains.
»
Je lui souris timidement et apposa un baiser sur sa joue. Mais il tourna la tête au dernier moment et mes lèvres se posèrent au coin des siennes. Je me mis à rougir. Il s'écarta doucement de moi et me gratifia d'un sourire à tomber. Je crus défaillir, j'exagérais peut être mais c'était la vérité. J'en étais certaine, j'étais bel et bien attirée par lui. Reste à savoir s'il y avait plus.
Je revins à la réalité quand une main se posa sur ma joue. Il me fit la promesse de ne plus faire la même erreur. Qu'il serait toujours là pour moi, comme à chaque fois qu'il a pu me le dire. Puis, pour le remercier et parce que j'en avais envie, je me mis sur la pointe des pieds et l'embrassa tendrement. Moi qui pensais que je n'aurais jamais de premier baisé. Même si je me demandais si j'embrassais bien, je m'abandonnai à ce plaisir qui est d'embrasser un garçon, qui plus est vraiment canon.
***
Paul's point of view
C'était officiel, Ian et Nina étaient ensembles. Ils allaient bien ensemble. Moi, je me trouvai à côté d'Alice. J'avais commencé à la connaître depuis qu'Ian avait proposé à Nina de déjeuner pour la première fois. Alors j'ai mangé avec elle. Elle était belle, gentille et compréhensive. Pas si timide que Nina, mais un peu quand même. Nous bavardions souvent ensemble. Mais je ne ressentais pas d'attirance pour elle. Du moins pour l'instant. Je veux dire que... Ian m'avait fait comprendre que ce serait bien que l'on sorte ensemble. Comme ça nous pourrions sortir bande à quatre. Mais je n'allais pas me forcer à aimer quelqu'un. Je ne suis pas du genre à « sauter » sur la première fille. J'aime bien prendre mon temps. Et surtout éprouver des sentiments, comme mon cousin avec Nina. Donc, je considère Alice comme une amie.
Alice Price, son nom complet. Elle est blonde presque châtain. Des yeux bleus verts. Un joli nez et une bouche assez grande, souvent accompagnées d'un grand sourire. Ses cheveux sont plutôt longs.
Je souris doucement en repensant à son sourire. Il est chaque fois d'une telle clarté... Il est vrai qu'elle est belle, mais encore une fois, elle reste pour moi une amie. Je fus ramené à la réalité, quand je sentis un léger coup de coude sur mon bras :
«
- Paul ! Eh ! Paul ?
Je sursautai et tournai la tête vers la personne qui me parlait.
- Regarde-les ! Ils ne sont pas trop mignons ? Me dit-elle en montrant Nina et Ian, avec un grand sourire.
- D'un point de vue féminin oui. Mais d'un point de vue masculin, je dirai plutôt qu'ils vont bien ensemble.
- Oui c'est vrai. Finit-elle. N'empêche qu'ils sont mignons. Ajouta-t-elle.
Il y eut un petit silence avant qu'elle reprenne la parole.
- Je me rends compte maintenant que je connais plus la vie d'Ian que la tienne. Racontes m'en plus sur toi !
Alors là, je ne m'attendais pas à celle-là. Mais j'étais ravi qu'elle s'intéresse à moi.
- Eh bien, je suis le cousin d'Ian. Nous vivons ensemble en colocation. J'ai fait des études de droit. Mais ce qui me passionne depuis tout petit, c'est le montage de vidéos, de photos. Mais aussi l'improvisation théâtrale. Je fais plusieurs séances de musculation par semaine, ainsi que du footing de temps en temps.
- D'accord, c'est cool tout ça. Et tu as quel âge ?
Elle est bien curieuse dis donc !
- J'ai 20 ans, pourquoi ?
- Comme ça. Et...
Je voyais bien qu'elle hésitait à poser une énième question. Mais je me doutai de laquelle il s'agissait.
- Tu as... quelqu'un ?
- Non, je suis seul au monde. Répondis-je en faisant une fausse moue. Je plaisante. J'ai mon cousin avec moi. A moi de poser les questions maintenant.
- Ok. Alors j'ai 18 ans. Je suis célibataire. J'habite non loin de Nina. Nous sommes amies depuis un sacré long moment. Je rêve de devenir prof de français. J'adore lire, comme Nina. Voilà.
- Hey ! Tu m'as pas laissé le temps de poser de questions. Râlai-je.
Elle éclata de rire. Ce son arriva à mes oreilles d'une façon telle que j'en eus des frissons. Son rire me faisait du bien. Je me rendis compte que j'aimais la faire rire.
- Et sinon, tu fais quoi le week-end prochain ? Demanda-t-elle, remarquant mon malaise.
- Je... Cherchai-je à répondre. Je n'ai rien de prévu.
- Que dirais-tu... d'une virée en décapotable ? Proposa-t-elle tout sourire.
- Oui, pourquoi pas. On peut proposer ça à Ian et Nina.
»
Nina's point of view
Ian et moi nous étions assis, après s'être longuement embrassé. J'en avais eu des papillons dans le ventre. Après s'être séparés l'un de l'autre, je rougissais à chacune de ses remarques sur moi. Je me sentais différente avec lui. Je me sentais moi-même. Assis sur un banc de la grande cours du lycée, je me tenais proche de lui. Mais étant timide, je n'osai pas me coller à lui, c'était trop nouveau pour moi. Alors il passa un bras autour de mon épaule et m'attira contre lui. Je frissonnais à son contact et rougis quand il m'embrassa sur le crâne.
L'instant d'après, Alice et le cousin d'Ian s'avancèrent vers nous. Ils se tenaient légèrement proches l'un de l'autre. Je vois leur regard, leur sourire. Il se trame quelque chose entre ces deux-là. Il faudra que je pense à lui en toucher deux mots... Bref. Ils nous proposèrent une virée à la mer. Ian proposa de prendre sa voiture. A peine avait-il finit sa phrase, que j'étais déjà euphorique à l'idée de partir à l'aventure, dans une décapotable, les cheveux filants aux vents. Vous allez me dire : cliché ! Oui je fantasme et alors ? On a pas le droit de rêver ?
«
- Nina ? Entendis-je au creux de mon oreille.
Je sursautai et dévisageai mes amis.
- T'étais passée où comme ça ? Me demanda Alice.
- Je pensais. Répondis-je simplement. Mais oui, je suis intéressée par votre proposition. Ajoutai-je avec un sourire.
- Cool. On partira quand ? Demanda Paul.
- Faut déjà trouver un petit coin tranquille pour s'installer. Suggéra Alice.
- Mes grands-parents ont une maison à « Long Branch ». Je les appellerai pour savoir s'ils sont d'accord. Proposa Ian, en resserrant son étreinte.
- Ce serait cool ! Termina Alice.
»
*** Ellipse d'une semaine ***
Je préparai mon sac de voyage. Surtout je ne devais pas oublier une seule chose. Maillot de bain, crème solaire, lunettes de soleil, casquette ... Ou chapeau ? Aller, chapeau ça fera moins cancre. Bref, je préparai tout le nécessaire. Je devais être prête pour 11 :00 devant chez moi. Une fois mes bagages prêts - si on peut appeler cela des bagages -, je me ruai à la salle de bain pour prendre une douche, me changer et me maquiller.
Trois quarts d'heures plus tard, j'étais prête pour partir avec mes amis. J'avais hâte d'y être. Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris du temps pour moi. J'étais toujours ancrée dans le travail. Je suis toujours sortie avec mes parents. Quand je leur en ai parlé, ils m'ont regardé surpris. J'étais mal à l'aise. Finalement, ils ont accepté, disant que ça me ferait du bien de changer d'air. Mais étant des parents très protecteurs - avec le passé que j'ai, cela ne m'étonne pas, et puis je leur suis redevable -, ils me mirent en garde de faire attention à moi et de me protéger. Après cela, je décidai de ne pas parler de ma déclaration à Ian et de sa réponse, surtout à ma mère. Mon père ne comprendrait pas. Et puis je préfère en parler avec ma mère. « C'est des trucs de filles » comme le dit Alice.
«
- Chérie, il y a du monde pour toi ! M'appela maman.
Je descendis quatre à quatre les escaliers et manqua de tomber la tête la première. Mon père me rattrapa de justesse.
- Doucement ma puce ! Tu es si pressée que ça ?
- Papa, arrête de m'appeler comme ça, je suis plus ton bébé. Répliquai-je.
- Je trouve que ça te va bien. Dit une voix masculine, au dehors.
Je levai les yeux vers la porte d'entrée et tombai sur les yeux magnifiques du beau brun. Je me mis à rougir, alors qu'il s'avançait doucement vers moi.
- Bonjour Madame et Monsieur Evans ! Dit-il poliment. Bonjour Nina, tu es très jolie ce matin ! Ajouta-t-il en se tenant devant moi.
Je le remercie alors que nous nous apprêtons à se faire la bise. Je ne sais si je dois l'embrasser ou lui faire la bise. Mais il y a mes parents et je ne sens pas capable encore de leur en parler. Je rougis à nouveau et sens mon ventre se nouer.
- Tu es prête ? Me demanda-t-il pour changer de sujet.
Je hochai la tête.
- Où sont tes affaires, que je les mette dans le coffre ?
Je les désigne, alors qu'il les prend dans ses mains.
- Franchement, pour une fille tu n'as pas grand-chose. D'habitude, elles sont remplies de bagages. Elles partent pour une colonie entière. Lança-t-il en partant vers la voiture.
Sa réflexion me vexa. Je ne dis tout de même rien. Quand il revint, il remarqua mon malaise.
- Qu'est-ce qui ne vas pas ?
- Tu sais... Je n'amène pas toute ma chambre avec moi, quand je pars en vacances. Je prends le strict nécessaire. Posai-je avant de me tourner vers mes parents. Papa, maman, je vous dis à lundi. Je vous enverrai un message quand je serai arrivée. Ajoutai-je.
- Sois prudente chérie ! Me dit maman.
Je hochai de nouveau la tête.
»
Durant le trajet, Ian voulut s'excuser, mais j'étais énervée contre lui, surtout vexée. Ian conduisait et j'étais du côté passager. Je ne voulais pas parler, alors je regardais par la fenêtre.
Ian's point of view
Nina ne parla pas pendant tout le trajet. J'avoue que j'avais fait le con. Mais je me suis excusée au moins cent fois. Je n'aime pas quand elle fait la tête. C'était sorti tout seul. Il va falloir que je fasse un énorme truc pour qu'elle arrête de bouder. Nous étions maintenant arrivés, dans la magnifique maison de mes grands-parents. Ils me l'ont laissé pour ce week-end de trois jours. Au programme aujourd'hui, défaire les bagages, les ranger, faire un tour de la maison et se détendre un peu.
Je descendis les bagages de Nina, enfin le si peu qu'il y avait. Par rapport à Alice, Nina n'avait vraiment pas grand-chose. Je me promis de lui faire plein de cadeaux. Elle n'aura pas le choix. Je revins à la réalité, quand deux mains m'arrachèrent aux miennes les bagages. Nina s'en alla vers sa chambre. Je riais intérieurement car il n'y avait que 3 chambres. Et comme Alice et Paul n'étaient qu'amis, elle et moi serions obligés de prendre la troisième. Je préférais néanmoins attendre qu'elle réfléchisse à ce qu'il s'était passé il y a quelques heures.
Nina n'était toujours pas descendue, depuis un moment. Je commençais à m'inquiéter, alors que je venais de finir de préparer le déjeuner : Jambalaya de poulet à la créole et pancakes en dessert. J'appelai mes amis pour qu'ils viennent manger. Ils s'assirent sauf Nina, qui ne descendit toujours pas. Vraiment inquiet, je laissai Paul et Alice manger ensemble, pour emmener nos deux plateaux, dans notre chambre. Une fois à l'étage, je frappai à la porte, tenant les plateaux à deux mains. Je l'entendis soupirer et après un grand silence s'installa.
«
- Nina, je sais que tu m'en veux, mais je me suis déjà excusé.
Pas de réponse.
- Ecoute, je suis désolé d'avoir dit ça devant tes parents. J'avoue que c'était immature. Je ne recommencerai pas, je te promets. Je ferais attention à garder pour moi ce que je pense. Mais je t'en prie, ne me fais pas la tête, je n'aime pas ça. Je veux dire que je n'aime pas quand on se dispute, ou quand on est loin l'un de l'autre.
Pas de réponse.
- Nina... Ma belle, ouvre moi s'il te plaid !
Pas de réponse.
- J'ai préparé le repas. Tu verrais c'est magnifique. Tu vas aimer j'en suis sûre.
J'entendis un gargouillement. Je souris amusé.
- Ok. J'ai compris. Je vais tout manger à moi tout seul. J'ai faim comme tu ne peux pas imaginer. Dis-je en prenant une bouchée du plat. MMh ! C'est exquis ! M'exclamai-je. Je te jure tu aimerais !
Finalement, la porte s'ouvrit sur une Nina... perdue. Je l'embrassai aussitôt sur la joue. Je me rendis compte après que je lui ai mis de la sauce sur la joue. Je ne disais rien pour faire durer le plaisir. Je l'a trouvais mignonne comme ça.
- Merci, c'est gentil. Dit-elle en prenant son plateau pour manger.
- Mais de rien, ma belle. Dis-je à mon tour en mangeant aussi.
- Je te pardonne. J'avoue que j'ai réagi comme une gamine de 10 ans. Et...
- Non, c'est moi, je n'avais pas à dire ce que j'ai dit devant tes parents.
- C'est tout pardonner ! Reprit-elle. C'est délicieux ! On dirait que ça ressemble à de la paella.
- C'est différent mais ça ressemble un peu.
»
Nous sortîmes ensuite vers la plage, maillots de bain sous les vêtements, prêts à se baigner. Nina installa sa serviette et s'allongea dessus. Je fis de même et remarqua que le soleil tapait. Je pris l'initiative de me mettre de la crème solaire. Mais galant comme je suis, je proposai à Nina de lui en mettre sur son corps. Elle accepta avec hésitation, mais je la rassurai. Elle se rallongea, sur le ventre cette fois, après avoir enlevé ses vêtements. Qu'elle était magnifique ! Son corps était bien dessiné. Je revins à la réalité pour disposer la crème sur son dos et ses jambes. Je m'assis sur ses fesses pour commencer par le dos. Elle se cabra aussitôt mais je passai mes mains sur ses épaules pour la masser en lui chuchotant des mots tendres. Puis elle lâcha prise et s'abandonna au bien-être. Je lui appliquai doucement la crème sur tout le corps. Quand je lui mis sur le ventre, elle était rouge pivoine. Cela me fit rire, alors qu'elle me donna une tape sur l'épaule. Puis elle fit de même avec moi. Malgré qu'elle soit toujours rouge de timidité, elle prit plaisir à étaler la crème sur mon corps. J'avoue que je bouillonnai de lui sauter dessus, à force de promener ses mains sur moi. Mais je me retins par respect pour elle. J'espérais qu'un jour elle soit mienne.
Après cela, nous nous élançâmes vers la mer. Je la prie par la main et l'emmena avec moi dans l'eau. Elle tremblait de partout. Je passai un peu d'eau sur ses épaules tout en les frottant avec mes mains. Puis nous rentrâmes dans l'eau pour nager un peu. Elle souriait grandement et moi j'étais heureux. Alice et Paul nous rejoignirent peu après. Nous partîmes pour faire un jeu en mer. Mais Nina n'était pas très à l'aise. Elle restait bloquée près du bord. Je ne voulais pas la brusquer mais je voulais juste l'aider. Alors je la pris sur mes épaules et m'avança vers mes amis. Elle criait et serrait ses bras autour de mon cou. J'avais dû mal à nager. Après être arrivés jusqu'à eux, nous commençâmes le jeu. Il consistait à faire tomber la fille qui se tenait devant soi. Autrement dit, je fais tomber Alice et Paul Nina. Nous rigolions, même Nina avait fini par se détendre.
Mais cela ne dura pas longtemps. Paul gagna en faisant tomber Nina à l'eau. Je tapai dans la main de Paul, ayant accepté ma défaite. Jusqu'à ce que je ne vois plus Nina. Elle était tombée de mes épaules, mais n'étais pas remontée à la surface. Soudain, mon cœur s'emballa et je plongeai sous l'eau à sa recherche. Je la trouvais finalement à deux pas de moi, inconsciente. Elle coulait. Je nageai jusqu'à elle et la prit par les aisselles. Je la tirai jusqu'à la surface, pour nager jusqu'à la rive. Je la posai ensuite sur sa serviette. Aussitôt, j'appliquai les gestes de premiers secours. Dieu merci, elle respirait. Mais elle ne revenait pas à elle. J'appela Paul pour qu'il fasse un massage cardiaque, pendant que moi je lui donnerai de l'air. Je fis du bouche à bouche jusqu'à ce qu'elle crache de l'eau. Puis elle prit une grande inspiration. Je la pris par les épaules. Elle ouvrit de grands yeux et me fixa pendant un moment. Je la regardai avec incrédulité. Que venait-il de se passer ?
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Bonjour/Bonsoir, avez-vous aimé ce nouveau chapitre ? Vous attendiez avec impatience la réponse de Ian je suppose. Et bien vous l'avez !! Dites moi votre avis, positif ou négatif !!
Un vote c'est pas grand chose. Un commentaire non plus. Un avis constructif c'est encore mieux. Alors si vous avez le temps ou l'envie, que mon histoire vous plait, prenez le temps! Je ne demande pas grand chose.
Merci, j'espère que ça vous aura plu. A la prochaine !! :)
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