Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 12 - Fight to survive (Part 2)

Ian's point of view

           Cela faisait déjà deux jours que j'étais en garde-vue au commissariat. J'étais allongé sur un lit dur comme du bois. Le matelas, qui devait être en je ne sais quelle matière, me faisait mal au dos. C'était la deuxième nuit où j'ai pu très peu dormir. A cause du lit ? Pas seulement. Les bruits environnants étaient insupportables. Je n'allais pas m'éterniser là dessus, car mon esprit était plutôt préoccupé par ce qui m'arrivait. Chaque fois que j'y pensais, j'en riai de colère et d'incompréhension. Le comportement du proviseur, l'école qui fermait les yeux, tout cela me mettait hors de moi. Je me retrouvais ici, à cause d'une fille qui avait eu ce qu'elle méritait. C'est elle qui aurait dû avoir la plainte, pour avoir tenter d'étrangler Nina. Ce qu'elle pouvait me manquer. Ses yeux, ses lèvres, ses cheveux, son odeur, elle quoi. Je n'imaginais pas ce qu'elle devait vivre.

           Mes pensées furent interrompues par des coups francs sur du métal. Je tournai la tête en direction de la porte de ma cellule. Un policier se tenait de l'autre côté. Il l'ouvrit et me fit signe de le suivre. Je ne me fis pas prier, heureux d'enfin sortir de là et le suivis. Je fus prié de m'habiller sur mon 31. Quel ironisme dans un endroit pareil ! Je n'allais pas me plaindre, je n'étais pas encore en prison. Pour combien de temps ? Qui sait, peut être que le sort décidera de m'y jeter, si les jurés décident d'être comme les cheveux avec leur civière devant les yeux. Ce qui voulait dire, comme le proviseur et tous ceux qui ferment les yeux : l'aveuglement. Je devinai facilement la raison de ma sortie de cellule, la raison de mon acoutrement et la raison de ma sortie provisoire de cet endroit. C'était évidement le moment décisif. Le moment où que tout changerait en notre faveur, la mienne et celle de Nina, ou celle de Candice. Je voulais croire plus que tout que cela marcherait. Candice devait payer et Nina devait être libérée.

***

           Le SUV, girophares tournant à plein régime, criant leur plainte insupportable, se gara et je sortis ensuite de celui-ci, suivit par trois flics barricadés. Putain, comme si j'allais buter le premier passant! Putain mais j'étais pas un criminel ni un assassin. Mais je ne disais rien car cela ne servait à rien d'envenimer la situation. Je ne voulais qu'une seule chose, que je puisse voir celle que j'aimais.

Je montai les marches toujours suivi par mes amis les policiers. M'engoufrant dans le hall d'entrée, mes yeux tombèrent rapidement sur Nina. Je voulus me précipiter vers elle pour la prendre dans mes bras mais ils m'en empêchèrent en me tirant brusquement en arrière. Je lui adressai un regard désolé et plein de douleur. Je lisai dans ses yeux qu'elle était nerveuse et qu'elle avait besoin de me voir. Arrivant dans une petite salle, je m'asseyai et attendis. Puis, je me remis debout après plusieurs minutes. Les mains menottées dans le dos, un policier m'escorta jusqu'aux pieds d'une porte à deux battants. Celle-ci devait mesurer près de cinq mètres de haut. Quand elle s'ouvrit, une grande salle me faisait face. En son centre, des bancs en bois macifs s'enchainaient les uns après les autres. Au fond de la salle face à moi, se trouvait le juge et ses conseillers.

Avançant sans me rendre compte, je remarquais qu'un passage séparait les rangées de bancs. Sur ma gauche, je vis les parents de Nina, ceux d'Alice, au deuxième rang et Alice et Nina au premier rang. Une table avait été installée pour l'avocat qui défendait Nina et par la même occasion, moi-même. Enfin, sur ma droite, se trouvait les parents de Candice, derrière leur fille, qui était elle-même au premier rang, accompagnée de quelques unes de ses poupées de chiffons.

Je m'assis, près de la table de notre avocat. Il s'agissait d'une femme, âgée sûrement d'une quarantaine d'année. Mais ce n'était pas le plus important. Je me contorsionnai rapidement pour voir Nina. Elle m'adressa un regard plein d'émotions. Je tentai de la rassurer mais je savais que ça ne fonctionnerait pas tant que nous n'aurons pas gain de cause. Je reportai mon attention devant moi et au même moment, le juge tapa de son ustensile pour réclamer le silence.

<<

- Bonjour, nous sommes ici pour le procès de Mister Ian Jones, accusé d'acte de violence sur une femme.

Sa phrase à peine finie, je me levais mais la main de l'avocate me ravisa. Je me taisais malgré moi, me rasseyant.

- Ici présent, la victime Mrs Candice Baker, accompagnée de ses parents, a porté plainte pour coups violents jusqu'à perte de conscience.

- Votre Honneur, je conteste..., m'exclamai-je brusquement en me levant.

- STOP! Cria-t-il en tapant sur la table. Je vais mettre les choses au clair dès le début. Vous devez savoir que vous n'avez le droit de parler que si vous y êtes autorisé. Rappela gravement le juge. Et en ce qui vous concerne, vous devriez faire profil bas, vu votre situation. Conseilla-t-il.

Je me rassis lentement. Je baissais les yeux et ma jambe gauche se mit à s'agiter nerveusement.

- Je vais laisser la parole à vous, Maître Weing! Reprit le juge en désignant l'avocat de Candice.

- Merci votre Honneur.

Il se leva et s'avança vers eux.

- Ma cliente a été victime et blessée par cet homme. Commença-t-il en me désignant. J'en ai la preuve par cette vidéo. Reprit-il en sortant un portable. Voici le portable de ma cliente. Elle m'a autorisée à l'utiliser comme preuve.

>>

Il le manipula et le brandit devant le juge. Alors qu'il regardait l'écran face à lui, j'entendis des bruits familiers. La seule personne qui avait ces images était Alice. Mais impossible qu'elle se soit mise du côté de l'autre. Elle était amie avec Nina, elle ne pouvait pas lui faire ça. Puis je me souvenai qu'elle avait mis la vidéo sur facebook. Mais c'était pour montrer ce qu'avait fait cette saleté de blonde. La seule explication était le montage. Elle avait dû téléchargé je ne savais comment la vidéo et l'a rogné, pour ne garder que le passage où je l'avais frappé. Quelle garce! Faire ça c'était dégueulasse!

<<

- Votre Honneur, nous avons la preuve que l'inculpé l'a bien brutalisé. Il l'a délibérément fait de sang froid et sans aucune raison.

- OBJECTION! Cria notre avocate.

Je relevai la tête et la tourna vers elle.

- Maître Wight, je ne vous ai pas donné autorisation...

- Votre Honneur, sauf votre respect, il me semble que quand nous avons une objection, nous sommes en droit d'inverser la balance. Dit-elle calmement et simplement.

Le concerné n'émit aucun commentaire et finit par opiner.

- Merci votre Honneur. En effet, mon client a fait preuve de violence envers Mrs Baker, mais pas sans aucune raison. Oui, il avait ses raisons. Mrs Baker avait juste avant, tenté d'étrangler la jeune femme ici présente. Expliqua-t-elle en désignant Nina. J'ai la preuve de ce que j'avance.

L'avocate invita Alice à se lever et à s'avancer vers eux. Cette dernière se leva sans rechigner et sortit son mobile. Puis elle montra elle aussi son téléphone au juge. Ce dernier afficha une expression contradictoire.

- Cette vidéo a été truquée ? Je ne comprends pas. Ce sont les mêmes à quelque chose prêt.

- Votre Honneur, si je puis me permettre, il s'agit de la première version dont vous avez eu connaissance, qui a été retravaillée.

L'homme qui défendait Candice n'eut jamais le temps d'émir le moindre mot.

- Permettez moi d'emprunter le téléphone de Mrs Baker ?

- Permission accordée.

Les parents de Candice se levèrent brusquement et affirmèrent qu'elle n'avait pas droit. Le juge réclama à nouveau le silence.

- Maître Wight, je vous écoute!

Elle se posta devant la blonde et celle-ci finit par le lui donner, non sans tirer une tête décontenancée. Elle retourna vers la table principale et posa les deux téléphones face à lui.

- Visualisez à nouveau les deux vidéos! Demanda l'avocate au juge.

Il s'exécuta sans omettre de commentaire. Puis il releva les yeux et croisa ses mains.

- Vous êtes d'accord, que ces vidéos se ressemblent ?

- Oui, la première vidéo est identique à la deuxième moitié de la deuxième vidéo.

- C'est exact. La première vient à l'origine de la deuxième. La deuxième a été rogné pour n'obtenir que ce morceau de vidéo.

- Pourquoi avoir fait ça ?

- Pour pouvoir piéger mon client.

- C'est incensé.

- Et l'amie de la petite amie de mon client a d'autre preuves, montrant les nombreuses raisons du geste dont il a fait preuve. Il a d'ailleurs fait preuve de légitime défense.

- Que voulez-vous dire par là ? S'enquit le vieil homme.

- Que Mrs Evans ici à mes côtés, a été harcelée pendant ses années de lycée. Le même lycée que fréquente Mrs Baker.

- Ce qui veut dire que Mrs Evans est la véritable victime ? Qu'elle a été harcelée pendant plusieurs années par Mrs Baker ?

- Exactement. Répondit-elle.

- Je ne suis pas d'accord, vous êtes hors sujet! Intervint le père de Candice.

- Monsieur, vous n'avez pas droit de parole! Veuillez vous calmer et laissez notre Maître parler! Ordonna le juge en se levant.

- Votre Honneur, nous sortons effectivement de ce pourquoi nous sommes là. Tenta une approche l'avocat des Baker.

- Dois-je vous rappelez comment fonctionne un procès ? Demanda aussitôt le juge.

L'avocat ne répondit rien et se rassit.

- Vous m'aviez dit avoir d'autres preuves. Je souhaiterais en avoir connaissance.

>>

Notre avocate invita Alice à reprendre son téléphone pour montrer les différentes vidéos. Elle lui expliqua n'en avoir pris seulement depuis plusieurs semaines. Mais, après en avoir vu le contenu de chacune, il semblait en avoir assez pour prendre une décision.

***


Nina's point of view

            Etre loin de Ian avait été dur. Le savoir en garde à vue à cause de cette peste me rendait malade. Tout se ramenait toujours à elle, tout était sa faute. Et maintenant, nous étions le jour où tout se jouait Soit elle gagnerait, soit nous gagnions. J'espérais en finir pour de bon et que cela jouerait en notre faveur. Quand nous étions arrivés près de l'entrée du tribunal, je l'avais croisé. J'avais fait un écart tellement énorme que j'avais manqué de m'étaler par terre. Après ce qu'elle m'avait fait, elle me faisait bien plus peur qu'avant. Chaque fois qu'elle passait près de moi, même à plusieurs mètres, une sueur froide me traversait le dos. Je n'arrivais plus à contrôler mes émotions et je me sentais plus que vulnérable sans Ian. Même en sachant que mes parents savaient maintenant la vérité et avec la présence de Paul et Alice.

            Le procès s'est déroulé tellement lentement, que je croyais passer la journée entière assise sur ce banc froid. Le juge venait de prendre connaissance des quelques vidéos prises par ma meilleure amie. Trop préoccupée par la peur qui me tétanisait et la boule qui me broyait le ventre, je ne suivais plus ce qu'il pouvait se dire. C'était pour cela que, quand il frappa du poing pour réclamer encore une fois le silence, je sursautai en manquant de tomber par terre. La main de Paul se posa sur mon bras et il me lança un regard compatissant. Les personnes se turent et le juge consulta ses secondaires. Puis il releva la tête et croisa à nouveau ses mains.

<<

- Après avoir discuté avec mes seconds et eu connaissance de ces preuves, je décide d'innocenter Mr Jones. Pour ce qui est de l'harcèlement de Mrs Evans, il sera de rigueur que Mrs Baker présente ses excuses sous la forme d'une lettre adressée aux parents de la concernée et surtout à cette dernière. Enfin, je demande le retrait de Mrs Baker de son lycée actuel, pour qu'elle aille en centre psychologique afin de suivre une thérapie. Je veux qu'elle réfléchisse à ce pourquoi elle a fait cela et qu'elle réagisse, qu'elle change de comportement.

>>

J'imaginais la tête des parents de Candice mais surtout elle même. Je n'osais pas sourire même si je ressentais un grand soulagement en moi. Toute la pression venait de retomber. Pourtant je ne pouvais m'empêcher de culpabiliser. J'avais peur que ce ne soit qu'illusion et que finalement en quelques secondes tout recommence. J'avais peur des représailles, comme chaque fois. Oui, chaque fois qu'elle finissait par être attaquée, cela me retombait toujours dessus. Je ne pouvais plus vivre comme ça. Pourtant cela faisait parti de mon quotidien. Subir, avoir peur, pleurer, ... Grâce à mes amis et à Ian, tout ça s'était relativement réduit. Et enfin, cela allait cessé.

***

            Cette vérité m'éclata à la figure, quand j'étais enfin sortie de cet endroit froid. Ian me tenait dans le creux de ses bras et moi, je restais dans mes pensées. Mon cerveau ne réalisait tout simplement pas. Il était encré dans des habitudes. Je survivais en fin de compte.

Il tenta maintes et maintes fois de me rassurer, de me faire comprendre que tout était finit. Pour moi, j'étais encore comme avant. Du temps où elle me brutalisait.

Puis je compris enfin. Le jour où elle ne vientra plus. Elle sera vraiment partie et ne reviendra pas. Ou peut être que si, mais je ne serais plus là. Ou elle irait peut être dans un autre établissement. Ou elle suivrait une scolarité adaptée, ou pour la faire rattraper ce qu'elle avait manqué.

Je me le demandais moi-même : pourquoi me posais-je toutes ces questions ? Alors que ça y'est, c'était finit! Je pouvais passer à autre chose. En étais-je capable ? Peut être était-ce trop tôt !? Pourquoi je m'inquiétais plus pour elle que pour moi. Peut être avais-je pris l'habitude de ne jamais penser à moi. Trop de questions! Trop d'incertitudes! Je devais relativiser. Je devais l'effacer définitivement. Et en fait, peut être me restait-il autre chose à faire avant de passer à autre chose. Une dernière chose avant de tourner la page. Pour l'instant il était trop tôt pour que je trouve la réponse.

             Quand je réussis à mettre cette parenthèse de côté pour un temps, mon corps se fit plus léger. Je ne m'étais jamais senti aussi bien depuis bien longtemps. J'avais complètement oublié Ian et les autres. Depuis combien de temps il me serrait dans ses bras ? Je ne me posais pas la question et reserra son étreinte. Il répondit, content que je réagisssais enfin, en m'embrassant sur le crâne. Nos amis nous rejoignirent pour un calin groupé.

***

            Mon attention fut attirée par le bruit de sirènes. Posant les yeux sur une voiture de police, je trouvai Candice accompagnée de ses parents. Nos regards se croisèrent après que le sien croise celui de son père. Un court instant, ses yeux lançaient comme une alarme. La détresse se lisait sur son visage et cela ne dura qu'un court instant. Car son père la poussa dans la voiture et partit avec sa femme. Il se tramait quelque chose entre son paternel et elle. Poutant je ne devrai pas m'en soucier, après tout ce qu'elle m'avait fais. J'ai donc fait abstraction de ma raison et écouté mon coeur. Il voulait enfin respirer et ne plus survivre. Car ça y'est, s'en était finit de survivre. Je n'avais plus besoin de me battre. Non, ce n'était pas moi qui me battait, c'était mes amis. Moi, je laissai couler, tellement habituée à subir. Je devais donc survivre, vivre avec ça sur le coeur.

           Quand je serai sur mon lit, j'attraperai mon journal intime et écrirai des lignes entières. Sur ce que j'avais vécu, comment on s'était battu pour moi. Et comment nous avions gagné. Cela pouvait paraître fou de se faire harceler parce qu'on était surdouée. En général, l'harcèlement c'était la grosseur, ne pas être beau, avoir un nom spécial, il y avait tellement... Je sortais du lot, tout ceci c'était dégueulasse. Ou on avait juste du mal à s'intégrer, timide, ou trop bavard. Avant je me détestais avec mes lunettes. A force de se faire traiter par tous les noms, je détestais porter mes lunettes, pourtant je n'avais pas le choix. Je ne voulais plus penser au passé. Ian me disait que j'étais mignonne avec. Cela me donnait confiance en moi davantage.

J'ignorai donc le départ de la voiture, pour partir vers un nouveau départ. Pourtant je sentais que je n'avais pas terminé cette histoire. Cette partie de ma vie n'était pas encore totalement finie. Peut être trouverai-je avec le temps de quoi il s'agissait. En attendant, je voulais profiter du moment présent. Enfin j'étais libre. Enfn le poids de tant d'années s'échappait de tout mon être. Je pourrai enfin être bien avec ma famille et me sentir bien avec mes amis.

J'attrapai la main de Ian et tous deux, nous partîmes avec Paul et Alice vers la voiture de Ian. Une fois celle-ci démarrée, nous rentrâmes à la maison.

_________________________________________________________________________________________

Bonsoir/Bonjour, voici la seconde partie de ce 12ème chapitre. Qu'en avez-vous pensé ? J'avoue que j'aurais pu le laisser en une seule fois. Seulement je ne savais pas du tout quelle longueur il allait faire. Bref, j'espère qu'il vous aura plu.

Je ne sais pas si vous avez senti ça, mais la façon de penser et de raconter de Nina, en dit beaucoup. Oui, la fin approche à très grand pas. Et en effet, c'est déjà le dernier chapitre. Je sais, 12 ça paraît court. J'en suis désolée, je n'avais plus d'inspiration. Pour moi je suis restée crédible par rapport à l'histoire. Je sens que c'est finit, je ne peux pas aller plus loin.

Il reste l'épilogue. Je vais commencer à l'écrire et le poster plus tard. Encore merci d'avoir suivi mon histoire. Elle me tenait à coeur. Sur ce, à la prochaine pour la vraie fin. :'( Bonne soirée quand même :)

..

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro